Le Mystérieux Chevalier (Solène et Eloïse)

Le Mystérieux Chevalier

 

Lors d'un tournoi, un mystérieux et inconnu chevalier apparaît et accepte de combattre un vieillard, sûr de gagner.

 

Le vieillard se trouvait-il, était un sorcier. A peine le combat commença-t-il qu'il fait apparaître un bouquet de roses. Le chevalier surprit, éternue, mais se reprend et assène un violent coup au magicien avec sa lance, qui se brise sous la violence du choc. Le vieillard, maladroit, trébuche et tombe, puis une nuée de papillons sort de sa bouche et fond sur le jeune homme. Assailli par ses attaquants, il fait des mains et des pieds pour s'en débarrasser. Comme par magie, les papillons s'estompent peu à peu. Le chevalier libéré de ses assaillants, roue de coups son adversaire relevé. Mais le magicien contre attaque en envoyant une pluie de flèche en direction du valeureux qui se protège derrière son écu.

Malheureusement pour le combattant, le sorcier avait un dernier tour dans son sac : il se métamorphose en dragon et lance un ardent jet de flammes. L'écu du chevalier prend feu et devient alors inutilisable. Il s'élance donc l'épée à la main, mettant de côté toute sa terreur. Il l'entaille de toutes ses forces et l'écorche. Mais les écailles du dragon résistent. L'animal, dans un élan de colère, projette son adversaire de sa lourde queue. Il prend son souffle et crache des flammes. L'homme dans sa course pour les éviter, perd ses gants. Il fonce sur son ennemi, et d'un coup d'épée détache une des écailles de la bête. Le chevalier profite de la faille pour enfoncer son épée dans la chair de l'horrible monstre. N'ayant pas atteint le cœur, le guerrier recule, pour éviter un coup de griffes du dragon. Le jeune homme s'avance et blesse mortellement la bête féroce.

Le chevalier ayant terrassé le dragon, le magicien se remétamorphose en sa forme humaine. Malheureusement, il est à la merci du chevalier.

-      « Noble seigneur, tu m'as vaincu. Avant de m'achever, fais-moi don de ton nom, je te prie. »

Sur ces mots, le vainqueur enlève son heaume et dévoile sa vraie nature : ce vaillant chevalier était une femme.

« Je me prénomme Blanche de Cètre. »

Et sur ces paroles, elle enfonce son épée dans le cœur du vaincu.