Commentaire de mon blason préféré.

 

Suite au billet sur le blason que vous avez préféré, je vous propose d’en faire le commentaire ( copier-coller internet, s’abstenir: cela ne m'intéresse pas).

J’attends donc vos analyses du texte que vous avez choisi (intro, développement, conclusion). Vous commencez à bien connaître la démarche. Je souhaite que la méthode que l'on voit depuis le début de l'année soit respectée.

Je n'aurais qu'une consigne: je souhaite que vous vous limitiez à deux procédés (un par partie) dans votre commentaire et que vous privilégiez les interprétations (c'est ce que vous devez travailler pour progresser au stade où vous êtes rendu).

En post 1, un point sur le lyrisme, registre commun à tous ces textes (sauf celui du "laid tétin"...) qui peut vous aider.

Egalement, un texte de référence sur le lyrisme: http://www.maulpoix.net/lelyrisme.htm

 

Commentaires

1. Le 02 mai 2020, 10:05 par Muriel Baudry (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91))

Le registre lyrique: la voix de l'émotion.

 

Histoire littéraire...

La lyre est l'instrument de musique inventé par le dieu Hermès. Ses cordes verticales tendues sur la carapace d'une tortue expriment la tension entre la terre et le ciel, les hommes et les dieux que le poète charme par son chant. Orphée obtient ainsi de descendre aux Enfers pour chercher Eurydice, sa fiancée disparue.

Au XIIème siècle, les troubadours, s'accompagnant de musique, chantent les joies et les douleurs de l'amant. Les ballades et les rondeaux évoquent eux aussi, dans un registre lyrique populaire, l'amour et les souffrances de la vie. Pour exprimer ses sentiments, le poète peut recourir à l'ode, dans un lyrisme sévère et majestueux, ou à la chanson, plus familière. Aux sonnets de Ronsard et de Du Bellay, au XVIème siècle, font écho les sonnets de Musset et de Hugo, les chansons tristes de Verlaine au XIXème siècle. Pour Baudelaire, le lyrisme est alors le « cri du sentiment ». Et la même voix lyrique se fait entendre au XXème siècle dans l’œuvre d'Apollinaire ou de Claudel.

Le poète lyrique est semblable à Orphée : il traverse la nuit et dit à travers son chant le bonheur d'aimer, l'exaltation des instants heureux, mais aussi le chagrin et la mélancolie des hommes.

 

Le registre lyrique inscrit dans le texte la présence et la voix de l'auteur ou de son personnage, qui communique avec intensité des émotions et des sentiments personnels:

- le lyrisme du sentiment amoureux : l'auteur manifeste la plénitude et l'intensité de l'émotion qui l'envahit. Il confie son trouble, poussé par le besoin d'exprimer ce qu'il ressent.

- le lyrisme et la mélancolie : l'auteur expose une peine, le regret, le chagrin ou le désespoir qui peut être provoqué par une déception sentimentale, par la tristesse du temps qui passe, par l'exil ou par un deuil.

- le lyrisme de la sensation : la voix lyrique manifeste le bonheur d'une communion avec la nature. L'auteur témoigne du plaisir des sens, de l'harmonie avec le monde. Il chante sa joie, dans un accord retrouvé avec les éléments.

 

La création d'une intimité : il crée un effet de proximité entre celui qui s'exprime et le lecteur.

- l'expression du moi intime : le locuteur exprime directement ce qu'il ressent. Il est fortement présent dans son texte. Les pronoms de la première personne seront donc très importants à relever.

- la sollicitation de l'autre : l'auteur ou le personnage cherchent à partager leurs sentiments avec celui à qui ils s'adressent. Les pronoms personnels de la deuxième personne seront donc également déterminants.

 

L'écriture des sentiments: pour marquer l'intensité des émotions, les procédés sont nombreux :

- l'exclamation et l'interrogation, marques d'un texte expressif.

- les procédés d'insistance comme les répétitions (anaphores, etc.), l'hyperbole…

- l'apostrophe qui permet d'interpeller le destinataire.

2. Le 10 mai 2020, 09:10 par Gabrielle 2nde2

« Femme noire » est un poème en vers libres de Léopold Sédar Senghor qui présente la beauté de la femme africaine, la femme de Léopold Sédar peut-être, puisqu’il était lui-même africain. Ce poème appartint aux œuvres dites de la négritude, mouvement littéraire et politique né politique né durant l’entre-deux guerre sous l’égide d’écrivains noirs francophones dont Léopold Sédar Senghor ou encore Aimé Césaire sont les plus célèbres. Ce poème est celui qui peut nous émouvoir car il combat les préjugés grâce au lyrisme présent dans ses poèmes.

Les préjugés sur les femmes mates ou noires de peau il y en a plein. Généralement on considère que les femmes blanches sont plus jolies que les noires, on dit aussi que les femmes noires on moins d’importance que les femmes blanches. Léopold Sédar Senghor détruit ces préjugés grâce à son poème « Femme noire ». Il présente ces femmes sous un autre angle qui permet de voir les africaines différemment. Non elles ne sont pas laides au contraires elles ont de belles « formes », elles sont importantes et elles sentent bon, leurs peau est douce comme de l’« huile ».

Les mots de Léopold Sédar Senghor présentant la femme noire comme un emblème présenté par le lyrisme.

En effet l’auteur manifeste la plénitude et l’intensité de l’émotion qui l’envahit, on ressent de l’amour entre lui et les femmes noires. On a l’impression que l’auteur à un lien avec ces femmes. Léopold Sédar Senghor utilise le « je » lyrique qui lui permet d’exprimer directement ce qu’il ressent, il est fortement présent et utilise l’exclamation dans son texte ce qui prouve qu’il ressent de fortes émotions.

Ce texte nous intrigue, nous fait ressentir de fortes émotion et nous fait réagir car Léopold Sédar Senghor combat les préjugés que l’on peut avoir sur la « Femme noire » tout en ayant des paroles et expressions lyriques.

3. Le 10 mai 2020, 10:07 par Mme Baudry

Un bon début avec ce commentaire.
Il faudrait peut-être plus de citations et approfondir davantage l'interprétation des deux procédés relevés. Mais, les consignes sont majoritairement respectées ici.

4. Le 10 mai 2020, 16:54 par Loic 2e2

L’union libre est un poème d’André Breton, chef de file du mouvement surréaliste. Ce poème, destiné à sa femme est un hymne à l’amour. L’auteur utilise le blason anatomique comme l’éloge à sa femme. Le registre du lyrisme du sentiment amoureux est exprimé par André Breton.

Le procédé poétique utilisé par André Breton est le blason. En effet, les parties du corps de sa femme sont décrites : la chevelure, la taille, les dents, la langue, les sourcils, les doigts etc. L’auteur utilisent les métaphores pour sublimer la beauté de sa femme : Ma femme à la chevelure de feu de bois. Les parties du corps sont comparées avec des matières solides qui ne sont très poétiques : « ambre et verres frotté, pierres incroyables, d’ardoises de toit de serre ». Il utilise « à » et « aux » pour les comparateurs. Le surréalisme est ainsi exprimé.

D’autre part, André Breton utilise le lyrisme pour exprimer son sentiment amoureux. En effet, l’auteur manifeste son amour s’exprimant par « Ma femme ». Il s’exprime directement par le pronom possessif « Ma ». Il utilise l’anaphore « Ma femme » huit fois. André Breton exprime ainsi de façon instante son admiration pour sa bien-aimée.

André Breton est un poète lyrique et surréaliste. A travers le blason, il crie ses sentiments de façon exaltée. En comparant les parties du corps de manière inattendue, il s’écarte les règles de la poésie. Il marque son appartenance au mouvement surréaliste

5. Le 10 mai 2020, 18:44 par Enzo.N

Charles Baudelaire est un poète du XIX siècle. Il a écrit de nombreux poèmes, un de ses recueils le plus connus est "Les fleurs du mal". Le texte étudié s’intitule « Un hémisphère dans une chevelure » et appartient au recueil "Le Spleen de Paris". Écrit en 1961, il est une réécriture en prose de son poème en vers "La chevelure", paru dans "Les fleurs du mal". Nous verrons premièrement la vision de la chevelure décrite dans ce texte par son auteur et secondement, la complicité qu’il créé entre le locuteur et le destinataire.

Tout d’abord, il fait plus que décrire une chevelure, il la vit en utilisant différents sens, comme par exemple la vue dans "… tout ce que je vois !". Cela montre qu’il ne voit pas que la chevelure, cette dernière arrive à le faire voyager et à lui montrer de fabuleux paysages tels que des ports ou encore de sublimes couleurs comme l’infini de l’azur tropical. Il arrive à entendre des chants mélancoliques fourmillant dans un port, on peut donc voir que les cheveux arrivent même à lui faire entendre des sons agréables. Par ailleurs, il retrouve dans ces cheveux une odeur d’opium et de tabac, une odeur qui doit sans doute être très plaisante pour lui car c’était un coutumier de la consommation d’opium et de haschisch. De plus, on voit que cela était quelque chose d’important pour lui car il a créé un essai s’intitulant "Paradis artificiel" qui parle de la consommation de stupéfiants. Enfin, il y a aussi la notion du goût, il dit que lorsqu’il mordille ses cheveux, il a l’impression de manger des souvenirs. Comme si le goût des cheveux lui rappelait des moments passés. On peut supposer que cela fait référence à son enfance, peut-être des sucreries qu’il mâchait. Tous ces exemples nous montrent que ces cheveux ne représentent pas qu’une simple chevelure. Pour lui, cela serait comme une porte donnant sur un monde rempli de merveilles et beautés exquises.

Parallèlement à l’amour décrit avec tous ses sens, Charles Baudelaire arrive à mettre en place grâce à l’utilisation des pronoms personnels une certaine proximité avec son destinataire. En effet, on voit par l’utilisation de la deuxième personne du singulier qu’il adresse un message à une personne en particulier, l’utilisation du tutoiement montre une certaine proximité. Cela renforce ce qu’il exprime qui est sûrement pour une personne qui lui est chère. Ainsi, on peut le ressentir dans le passage suivant "Dans l’océan de ta chevelure, j’entrevois … " car il parle d’une sensation personnelle que seul lui peut voir (j’entrevois), à travers une chose appartenant à une autre personne (ta chevelure), pour créer un lien entre eux. Cela prouve la complicité présente entre ces deux personnages. On peut supposer que ce poème s’adresse à une des femmes qu’il a aimé.

En conclusion, ce poème est très personnel car il représente la vision que Charles Baudelaire a de la chevelure d’une personne dont il est très proche. Par ailleurs, il s’adresse directement à la personne concernée, cela me fait penser au texte "L’union libre" dans lequel l’auteur s’adresse lui aussi directement à la personne souhaitée.

6. Le 10 mai 2020, 20:43 par Morgane 2nd1

Le poème « Femme noire » de Léopold Sédar Senghor montre la splendeur de la femme africaine, sûrement sa femme car lui même était africain.
Ce poème illustre la négritude étant un mouvement littéraire et politique crée durant l’entre-deux guerres sous l’égide d’écrivains noirs francophones, contre le colonialisme et revendique la culture noire. Ainsi, c’est pourquoi ce poème peut être très touchant car il va à l’encontre des préjugés en utilisant le lyrisme.

Pour commencer, depuis toujours des préjugés se font sur les femmes noires mais également mates de peau. Globalement les femmes blanches de peau sont estimées avoir plus de beauté que les femmes de couleurs noires et mattes de peau et sont du coup moins avantagée et importantes dans la société. Dans ce poème, Léopold va venir à l’encontre de tout ses préjugés auxquelles il ne donne évidemment pas raison, en parti grâce à ce poème « Femme Noire ». Léopold décrit ces femmes en les mettant en valeur grâce à ses nombreux compliments faits dans son poème comme quand il va venir créer certaines citations : « Et ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l’éclair d’un aigle. » mais encore à travers cette phrase : « Ta voix grave de contralto est le chant spirituel de l’Aimée. » et pleins d’autres encore…

Par ailleurs, le lyrisme est également présenté dans les mots de Léopold dans ce poème. En effet, un amour fort pour les femmes noires est fortement visualiser dans son poème grâce à l’amplitude de ses sentiments en lui. Mais aussi, l’utilisation des phrases exclamatives permet de faire paraître ses forts sentiments envers la femme noire. Pour finir, il utilise fréquemment le pronom « je » lyrique qui va transmettre immédiatement son ressenti ainsi que ce qu’il éprouve.

Pour conclure, le poème étant partiellement fait pour faire interagir le lecteur, va permette de nous faire ressentir beaucoup de sentiments, d’émotions qui va peut être réveiller certains de tous leurs préjugés. A travers ce poème Léopold veut faire ouvrir les yeux aux gens et leur faire prendre conscience qu’il n’ y a pas d’inégalités à avoir entre la Femme blanche et la Femme noire juste dû à leur couleur de peau différente.

7. Le 11 mai 2020, 08:29 par Mme Baudry

Je ne publie que les commentaires qui répondent bien aux consignes car je souhaite que tous les élèves arrivent à un niveau début de Première à présent. Les commentaires ci-dessus sont bons à cet égard.
Faites des envois et je vous donne des conseils personnalisés pour vous améliorer en vous envoyant un message sur l'ENT pour que vous refassiez votre texte jusqu'à ce que ce soit bien.

8. Le 11 mai 2020, 11:45 par Lea 2nd13

J’ai décidé de choisir le poème de Léopold Sédar Sengho « femme noire » ce texte parle de la femme noire et de toutes ses qualités. L’écrivain revendique la beauté des femmes africaine et de leur couleurs. Léopold Sédar Senghor est né en 1906. Il marqua la poésie française du XXème siècle avec un nouveau mouvement, qu’il appela « négritude » : « La Négritude est la simple reconnaissance du fait d'être Noir, et l'acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture ». Diplômé de l’école Normale Supérieure à Paris, il eût une production poétique prolixe en parallèle de ses activités politiques au Sénégal, dont il fut le premier président de la République (de 1960 à 1981).

Pour commencer, il présente la femme noire avec beaucoup de comparaison et de métaphore « Et ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l’éclair d’un aigle ». Il la compare a des animaux « gazelle aux attaches célestes » , a des fruits « fruit mur a la chaire ferme » cette phrase symbole la nudité et l’érotisme. Il l’a compare ensuite a un instrument de musique « tamtam sculpté ». On peut remarquer que toute ces comparaison font références aux terres Africaine, les objets de leur quotidien sont présent, le tamtam est symbole de ralliement, de cohésion sociale entre vivants et esprits vivant. Puis, il dit que la femme noire est a la fois obscurité et lumière, le noire est associé a la lumière, le noire symbolise la vie. Il y a un champs lexical de l’ombre « femme obscure » « l’ombre de ta chevelure » « ton ombre » puis aussi un champs lexical de la lumière « s’éclaire mon angoisse aux soleils prochains de tes yeux » « ta beauté me foudroie en plein cœur, comme l’éclair d’un aigle » « les perles sont étoiles sur la nuit de ta peau », la foudre est le symbole du coup de foudre et l’éclair de l’aigle évoque l’intensité du coup de foudre. Ce poème est une hymne à la femme noire.

Ensuite, en général les femmes noires on beaucoup été critiqué et définit comme moins importante. Léopold essaye de montrer qu’elle sont toute aussi belle que les femmes blanche et qu’elle on beaucoup de qualité. La femme noire est unique et possède sa propre beauté, c’est pour cela qu’il faut immortaliser son existence. On ressent que le poète est engagé dans se qu’il dit et qu’il aime vraiment les femmes noires. Il les admirent, les aiment. Il a un lien avec ses femmes et avec leurs cultures. Il aime les femmes noire autant que l’Afrique « savane aux horizons purs » « terre promise » c’est la terre dont il aspire a revenir. Senghor chante la beauté de l’Afrique et des valeurs noire. Ce qu’il dit est très personnel, il utilise le pronom personnel « je » cela lui permet d’exprimer ce qu’il pense vraiment. Cela lui procure de fortes émotions et on le ressent. Le lyrisme se retrouve a travers les expression des sentiment de l’amour, de l’admiration puis de l’angoisse.

Ce poème est magnifique et on ressent vraiment que le poète admire la beauté des femmes africaines il se bat pour que les femmes noires soit respectés , il a voulu les immortaliser éternellement. Ce poème est une ode intemporelle. Il utilise le lyrisme pour mettre en valeur la « femme noire ».

9. Le 11 mai 2020, 12:03 par Lou-Ann 2nde13

L’Union libre écrit par André Breton est un poème qui décrit sa femme en utilisant des éléments inattendus. Son écriture décrit le sentiment amoureux qu’il ressent envers elle de manière douce et romantique. Ici, André Breton utilise le registre lyrique du sentiment amoureux. En effet, l’auteur nous confie ses sentiments amoureux pour sa femme.

Dans son poème, nous pouvons relever le champs lexical du corps qu’à utilisé André Breton «chevelure» «bouche» «langue» «cils» «épaules» «poignets» «doigts» . L’auteur emploie des termes forts « éclairs de chaleur » qui évoluent vers le désir « ma femme aux épaules de champagne » qui inspirent la passion. Il compare chaque parties de son corps à des animaux, phénomènes naturels en tout genre sans aucune logique de manière méliorative.

D’autre part, il utilise le lyrisme dans son poème pour nous montrer son amour fou envers elle. En effet, il se sert du pronom possessif « ma » dans la plupart de ses phrases « ma femme ». Il prouve son amour inconditionnel envers celle-ci et nous montre en quelque sorte qu’elle lui appartient et l’émerveillement qu’il ressent pour elle.
Enfin, l’auteur n’utilise pas forcément de ponctuation. Les images de la femme renvoyées par André Breton sont diverses, elles contribuent à érotiser le corps de la femme. André Breton, idéalise ici, une conception de l’amour originale.

Pour conclure, André Breton nous montre grâce à son poème, l’amour qu’il ressent envers son épouse. Il ne montre pas forcément que du positif, bien au contraire il traduit l’amour comme étant quelque chose d’imparfait.

10. Le 11 mai 2020, 12:20 par bastien 2nde1

« Un hémisphère dans une chevelure » est un poème en prose de Charles Baudelaire, poète du 19ème siècle, extrait du recueil « le spleen de Paris ». Il y décrit la magnifique chevelure de sa maitresse Jeanne Duval. Dans un premier temps nous verrons comment l’auteur décrit la chevelure et fait un parallèle avec le voyage puis, nous verrons les procédés utilisé par Baudelaire pour écrire ce blason.
La description que l’auteur fait de la chevelure est très détaillée car elle fait appel à tout les sens (la vue, le toucher, l’odorat, l’ouie, le gout) : « laisse-moi respirer », « tout ce que je vois », dans les caresses »… C’est un poème qui décrit une atmosphère très intime (il n’y a qu’eux deux dans le poème) et très sensuelle. Il décrit cette femme comme une véritable muse qui l’inspire. Grace à la description si précise de cette chevelure, l’auteur arrive à nous faire sentir et ressentir tout ce qu’il ressent, on a l’impression de sentir le musc et la noix de coco. Il évoque aussi l’opium, substance qu’il consommait, comme dans plusieurs autres de ses poèmes. Ce poème est aussi une invitation au voyage des sens mais au aussi au voyage, simplement en assimilant la chevelure, à un océan, un port, la chambre d’un navire, l’azur tropical. On retrouve la notion d’exotisme chère à Baudelaire.
D’autre part, on retrouve dans ce poème le lyrisme du sentiment amoureux avec toutes les émotions qui envahissent l’auteur. L’utilisation du présent : « tout ce que je vois ! tout ce que je sens ! », « j’entrevois », « je retrouve »…. donne une impression de persistance et de continuité des sentiments, ce n’est pas juste maintenant c’est tout le temps que cette chevelure l’inspire. L’emploi du tutoiement et de mots comme « peau humaine, chambre, mordille » implique une grande proximité entre eux. A chaque début de paragraphe, l’auteur s’adresse à sa maitresse en mettant en valeur sa chevelure et tout ce qu’elle lui évoque. Quand Baudelaire écrit au début et à la fin : « laisse-moi », on a l’impression que c’est une boucle et que ça va recommencer à l’infini.

Dans ce blason, Baudelaire s’est attaché à la chevelure pour décrire la beauté de la femme. Cette chevelure qui est aussi métaphore de nourriture et de lieu exotique.

11. Le 11 mai 2020, 18:53 par Titouan Germond

"Un hémisphère dans une chevelure" de Charles Baudelaire est un poème issu de son recueil "Le spleen de Paris".
Il y fait l'éloge de la chevelure de sa bien-aimée.
Dans ce commentaire, nous verrons comment Baudelaire transmet son amour et sa passion pour les cheveux de sa maître et comment il nous fait voyager dans ce poème.

Tout d'abord, Baudelaire est passionné par les cheveux de sa maîtresse. En effet, celui-ci découpe son poème en plusieurs paragraphes commençant tous par "ta chevelure" ou "tes cheveux", c'est une anaphore. La répétition traduit la passion extrême de Baudelaire pour les cheveux de son amante.
De plus, il compare la chevelure de sa bien-aimée à des souvenirs agréables qui dégagent une certaine mélancolie. Par exemple, il utilise des métaphores : "Dans l’océan de ta chevelure", "Dans l’ardent foyer de ta chevelure".
Baudelaire compare aussi la chevelure a un pays voire un monde tout entier. En effet, il hyperbolise les cheveux de sa bien-aimée : ces cheveux ne sont pas un océan, l'océan fait parti de la chevelure !

Baudelaire nous fait aussi voyager grâce aux cheveux. En effet, il compare ces cheveux à des lieux et des souvenirs très détaillés pour que l'on puisse les imaginer. Par exemple : "l’odeur de tes cheveux, y plonger tout mon visage, comme un homme altéré dans l’eau d’une source", on peut facilement imaginer la scène et on comprend que l'odeur des cheveux devient pour Baudelaire une nécessité et un besoin comme boire.
De plus, les cheveux de son amante sont un reflet des souvenirs et des reves de celle-ci. En effet, Baudelaire voit tout cela dans ces cheveux. Pour lui, les cheveux sont l'extension de l'âme et de l'esprit.

12. Le 11 mai 2020, 20:52 par Antoine 2nd13

L’union libre est un poème écrit par André Breton et qui est un hymne à la femme qu’il aime. Ici, l’auteur utilise beaucoup d’adjectifs mélioratifs qualifiant sa femme. Le registre utilisé est celui du lyrisme du sentiment amoureux.

Ce poème regorge de métaphores qui permettent de qualifier sa femme et les différentes parties de son corps : « Ma femme a la chevelure de bois », « A la langue d’ambre et de verre frottés ».
L’auteur personnifie sa femme en lui attribuant des caractéristiques animalières ou les caractéristiques d’un objet : « Ma femme aux poignets d’allumettes », « Ma femme à la taille de loutre entre les dents du tigre » ce qui la rend moins humaine, mais plus attirante.

Ensuite, le poète utilise le lyrisme du sentiment amoureux pour pouvoir exprimer l’amour et les sentiments qu’il ressent pour sa femme. Nous pouvons remarquer qu’environ une fois sur deux, l’auteur utilise le prénom possessif « ma » et rajoute le mot « femme », « ma femme » pour prouver et montrer qu’elle lui appartient, comme si c’était un objet qui lui appartenait et que personne ne pouvait le toucher ou le dérober.

Pour finir, André Breton montre à travers ce magnifique poème, tout l’amour qu’il éprouve envers sa femme en utilisant des personnifications pour plusieurs parties de son corps et en utilisant le lyrisme pour nous transmettre les émotions qu’il essaye de transmettre à sa femme.

13. Le 11 mai 2020, 22:27 par Cloe 2°2

André Breton est un écrivain et poète français du XXe siècle et a fait partie de l’un des principaux acteurs du mouvement surréaliste. A travers son poème "L’union libre"(1931), il décrit et fait l’éloge du corps de la femme, sous tous ses aspects. Il y transmet une certaine passion et dévoile clairement l’aspect lyrique de ce poème.

D’abord, on peut remarquer une forte répétition de l’expression "Ma femme" en début de vers, ce qui met en avant la passion du poète envers son amante et insiste sur le caractère lyrique du poème. On peut en déduire qu’André Breton devient presque "obsédé" par sa femme et qu’il est en véritable admiration. Puis, le pronom "ma" crée davantage de proximité avec le personnage et dévoile le côté "intime" de sa relation. Cette répétition peut aussi faire penser aux paroles d’une chanson, qui se répètent à chaque couplet.
Ensuite, le poète expose le champ lexical du corps de la femme : "chevelure","épaules","cils" afin de lui en faire l’éloge. Il compare son corps au thème de la nature ou de la biodiversité afin de lui donner de la valeur et de l’importance. On voit qu’il y a une véritable attirance et qu’il veut en quelque sorte idolâtrer sa femme sous toute son apparence, sans réel lien logique des métaphores. Il est fier de décrire ce corps et de l’embellir grâce à son poème.

En conclusion, André Breton exprime sa passion amoureuse à travers ce poème, en décrivant de façon lyrique et exagérée le corps de la femme, qui rappelle donc le mouvement surréaliste dont fait partie l’écrivain.

14. Le 12 mai 2020, 17:02 par Eva 2nde2

Charles Baudelaire a écrit un recueil « Le spleen de Paris », un des texte présent dans ce recueil est « Un hémisphère dans une chevelure » qui est parue en 1857 dans les fleurs du mal. Dans ce poème en prose Charles Baudelaire fait l’apologie de la chevelure d’une femme, on peut penser que c’est la fille qu’il aime ou sa maîtresse.

Premièrement, dans ce texte on peut constater que l’auteur utilise "les cinq sens" de l’être humain, tout d’abord la vue « tout ce que je vois ! » (l.5), l’odorat « tout ce que je sens ! » (l.5) et l’ouïe « tout ce que j’entends » (l.5-6), puis, plus loin dans le texte : le toucher « les caresses de ta chevelure » (l.16) et enfin le goût « je mange des souvenirs » (l.24). On peut penser que Charles Baudelaire utilise les cinq sens sur les cheveux pour montrer qu’ils ne sont pas uniquement pour le visuel mais que l’on peut aussi les toucher, les sentir…

Deuxièmement, on peut penser qu’il veut nous faire voyager mais on peut aussi penser qu’il veut nous partager ces souvenirs ou ses désirs de voyage avec sa « maîtresse », car il utilise principalement les mots « des souvenirs » (l.3), « retrouve » (l.16) ou encore « un rêve » (l.8). Ça peut nous faire penser à un espèce de journal intime, où il note ses envie et ses bons moment passé.

Pour conclure, on peut supposer qu’à travers les cheveux Charles Baudelaire veut nous transmettre l’amour qu’il porte à cette femme, ses envies… A travers les nombreux détails qu’il a ajouter à son poème.

15. Le 12 mai 2020, 17:43 par Eliz

André Breton est chef de file du mouvement surréaliste. L’union libre a été publié en 1931 et a été écrit par André Breton. C’est un poème qui décrit le corps de sa femme sous un autre aspect différent et original. Toutes sortes de métaphores et anaphores sont utilisées, ce poème est surréaliste, c’est pour cela que des images inattendues sont décrites. L’auteur utilise le lyrisme pour exprimer ces sentiment envers sa femme. Ce poème évoque un blason car tout le corps de la femme est décrit.

Le poème n’est pas très classique, on a l’impression qu’il est libre. L’auteur n’utilise pas de rime et pas de strophes. Les vers sont libres, ce poème ressemble à une prière ou une chanson car chaque début de vers est construit autour d’une anaphore (ex : ma femme à/aux…). La femme est donc toujours évoquée de la même façon comme si le poète était dans l’attente d’une apparition. Il n’y a pas de ponctuation. Le champ lexical du minéral (ambre, pierre, ardoise, etc), du végétal (foin, bois, etc), de l’animal (tigre, dauphins, etc) sont utilisés.

Les quatre éléments (eau, feu, air, terre) sont utilisés pour représenter la femme, on a l’impression que la nature et la femme ont fusionnées et forment un ensemble. Ce poème examine les parties du corps de la femme : la taille, les doigts, les cheveux, les yeux, etc. André Breton utilise les métaphores pour embellir sa femme : « Ma femme aux poignets d’allumettes ». Ce qui fait d’elle une femme surréaliste. Le poète utilise le pronom possessif « ma » pour insister qu’elle lui appartient.

André Breton, à travers ce poème décrit son amour envers sa femme à travers un style surréaliste.

16. Le 13 mai 2020, 11:35 par Fabio

André Breton, poète du XXe siècle, est l'auteur de l'oeuvre "L'union libre" qui est publié en 1931. Dans ce poème, le poète décrit sa femme avec des anaphores et des métaphores. André Breton, comme son poème est surréaliste, c'est pourquoi des images inattendues sont décrites. André Breton utilise le lyrisme dans ce poème.
On voit et sent qu'il est amoureux de sa femme.

Tout d'abord, en lisant ce texte je me sens comme enfermé dans une bulle d'amour avec lui, il parle de sa femme avec tellement de respect, tellement d'amour, tellement de considération. Mais pourtant le poème à l'air si banal de première vue, il est comme plein d'autre poème, pas de ponctuations, à part les majuscules à chaque ligne, aucunes rimes. Son texte est assez libre aussi au niveau des vers car il ne prête pas attention de si c'est un alexandrin, septain...

"Ma femme ..." est l'expression l'a plus utilisée dans ce poème. André Breton nous décrit toutes les parties du corps de sa femme grâce a des métaphores lient au champ lexical de la nature. Le pronom "Ma" qu'il utilise beaucoup signifie que même si il décrit sa femme, elle lui appartient.

Le poète André Breton, pour déclarer son amour considérable et évident a sa femme. C'est homme à l'air si combler et heureux.

17. Le 13 mai 2020, 18:03 par adel

Le poème de Charle baudelaire « un hémisphère dans une chevelure » vient du recueil « le spleen de Paris » là où l’on trouve de nombreux poème.
Ce poème est parue en 1857 dans les fleurs du mal. Dans ce poème Charle Baudelaire décrit la chevelure d’une femme qui semble être sa bien aimé ou sa maîtresse. Dans un premier temps, nous verrons comment l’auteur nous montre sa passion et son amour envers la chevelure de la femme et dans un second temps nous montrerons comment il nous fait voyager dans ce poème.

   Tout d’abord, on observe que Baudelaire est réellement passionné, imprégné, amoureux de la chevelure de sa bien aimé. Effectivement on le remarque à différente reprise, la première est lorsqu’il commence ses paragraphes, il montre qu’il porte vraiment de l’amour envers cette chevelure en les commençant par « tes cheveux » ou « ta chevelure », on voit qu’il insiste sérieusement dessus.De plus, il utilise des figures de styles comme l’exagération (hyperbole) lorsqu’il dit : « ces cheveux ne sont pas un océan, l’océan fait partie de ces cheveux » ce qui accentue sa passion et son amour pour la chevelure de cette femme.

D’autre part, Baudelaire utilise des lieux et des souvenir pour nous faire imaginer la chevelure de celle-ci, en effet il compare l’odeur de ses cheveux à une source d’eau ce qui nous fait voyager et rêver. Mais encore, Baudelaire utilise tout les sens du corps humains pour nous faire voyager davantage, on voit qu’il utilise « le goût », qui pourrait nous faire penser que sa maîtresse est comme un bonbon, « le toucher », ce qui pourrait nous donner envie de la toucher, « la vue » ce qui pourrait nous donner envie de la voir, « l’odorat » ce qui pourrait nous donner envie de la sentir et enfin « l’ouïe » ce qui pourrait nous donner envie de l’entendre.

Pour conclure, Charle Baudelaire veut nous montrer la passion et l’amour qu’il a envers sa maîtresse en nous faisant passer par différents moyens comme des lieux, des souvenir, les cinq sens et il n’hésite pas cependant à utiliser des figures de styles comme des exagérations.

18. Le 15 mai 2020, 14:02 par colleen 2°2

André Breton était un écrivain et poète Français de la littérature française du XXème siècle. Avec son poème "L'union libre" de 1931, il s'exprime librement sur ses sentiments amoureux envers sa femme. Il décrit son corps en utilisant des métaphores et des champs lexicaux mettant en scène une image surréaliste de sa femme bien aimé.

En effet nous pouvons remarquer qu' André Breton utilise beaucoup de métaphores liées à la femme telle que "ma femme à la chevelure de feu de bois" ou encore "ma femme aux poignets d'allumettes". Il utilise également énormément de champs lexicaux faisant références à la nature tel que "loutre"; "souris"; "bois"; "terre"; "pierres d'ardoises"... ou encore l'astronomie "étoile"; "éclairs...

Nous pouvons également constater que le poème met en avant les différentes parties du corps de sa femme en insistant principalement sur la partie de son visage comme "bouche"; "sourcils"; "ses cheveux", afin d'exprimer sa beauté.
J'ai relevé 9 fois sur 19 lignes le mot "Ma femme" en début de phrase ce qui nous pousse à constater qu'il insiste sur son coté possessif et passionné.

Nous pouvons donc conclure de ce poème d' André Breton "Union libre" qu'il se sent libre d'exprimer ses pensées amoureuses et de parler sans tabou. Il parle de sa femme de manière surréaliste, il fait des comparaisons avec des animaux, des pierres, la nature. On a l'impression que "Sa femme" est prisonnière de son mari , que c'est sa chose. Comme si la femme était une proie, il est obsédé et amoureux fou de sa femme. C'est une belle déclaration d'amour à sa moitié mais décrit de façon exagéré le corps de "Sa femme".

19. Le 15 mai 2020, 17:50 par Corentin Lesné 2nd1

André Breton, un poète Français du XXème siècle, Ces poème étaient souvent des poème qui étaient surréalistes, Comme son poème "L'union libre" réalisé en 1931, son poème est un poème qui est poème lyrique, son poème parle de sa femme.

Dans ce poème nous avons des anaphores, car il insiste dans ce poème en disant "ma femme" et "à la langue", dans ce poème nous voyons clairement qu'il est amoureux de sa femme, dans ce poème nous voyons aussi qu'il est libre, car il n'utilise pas de rime, et pas de strophe, André Breton se sent libre quand il écrit son poème, il ne fait pas comme les autres poètes.
Dans le poème "L'union libre", nous pouvons remarqué qu'il n'y a pas de rime, et il n'y a pas de strophe, André Breton reviens juste à la ligne, et dans son poème il n'y a aucune versification. Dans le poème "L'union libre" nous voyons bien que il fait des hyperboles, car il exagère quand il dit quelque chose à propos de sa femme par exemple dans son poème il dit: "Ma femme à la chevelure de feu de bois Aux pensées d’éclairs de chaleur"

Donc nous voyons clairement que dans son texte, il aime sa femme, il est amoureux de sa femme, et que ce poème est adressé uniquement à sa femme et à personne d'autres.