Françoise Vergès

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Francoise_verges.jpg, janv. 2017

Françoise Vergès est née le 23 janvier 1952 à Paris.

Elle est la fille de Paul Vergès, homme politique de La Réunion (décédé le 12 novembre 2016).

Elle a été journaliste et éditrice puis elle est partie au États-Unis pour faire des études universitaires en Science Politique et Études féminines où elle a eu son doctorat.

Depuis 1999, elle est professeur d'université en Angleterre et en France. En 2004 elle est nommée présidente du Comité pour la mémoire et l’histoire de l’esclavage.

 

Son passage au collège :

 

Françoise Vergès est venue au collège et a raconté son histoire aux élèves des classes 4e C, 4e G et 4e J et pourquoi elle s'est intéressée à l'histoire de l'esclavage. Elle raconte :

 

Étant originaire de La Réunion, une île peuplée en partie grâce à l'esclavage, elle se pose des questions sur son environnement : « pourquoi telle rivière est-elle nommée, pourquoi telle montagne porte un nom chrétien sur une île comme la Réunion … » ? C'est ce qui l'a menée, sans s'en douter, vers l'histoire de l'esclavage.

Selon elle, l'esclavage est commun à tous car il a laissé une trace dans l'histoire et que tout le monde y a été impliqué indirectement : chaque personne a un jour porté du coton, bu du café, mangé du chocolat, fumé du tabac … Tous ces produits étaient fabriqués ou cultivés dans les colonies par des esclaves.

Des élèves avaient préparé des questions à lui poser et un enregistrement a été fait de son passage.

 

Petit + :

Françoise Vergès est aussi l'auteur de films :

  • "Maryse Condé. Une voix singulière" (2011)
  • "Aimé Césaire face aux révoltes du monde" (2013)

de livres et d'articles de journaux :

  • "Exposer l’esclavage : méthodologies et pratiques" (2013)
  • "L’Homme prédateur. Ce que nous enseigne l’esclavage sur notre temps" (2011)
  • "Ruptures postcoloniales" (2010)

et d'expositions :

  • "L'esclave au Louvre : une humanité invisible" (2013)
  • "Dix femmes puissantes" (2013)
  • Haïti, effroi des oppresseurs, espoir des opprimés" (2014)

Célestine D. et Paniz M.