[Je vis un garçon à côté de moi... Il...]
Il m'adressa la parole :
Le garçon : ça n'a pas l'air d'aller...
Moi : Non, pas du tout. On se connaît ?
Le garçon : Heu... Non . Moi c'est Romain Martinez, je suis d’origine hispanique mais j'ai toujours vécu à Miami. Et toi c'est ?
Moi : Louise Williams... Je suis californienne...
Je lui réponds quand je vois le bus arriver ; je me lève, lui aussi, nous montons tous deux dans le bus. Je m'installe près de la fenêtre, lui, face à moi ; c'est alors que je distingue parfaitement les traits de son visage.... Il a des yeux verts émeraudes à peu près semblables aux miens ; un magnifique sourire souligné d'adorables fossettes qui le rendent encore plus charmant.
Je passais un long moment à l'admirer avec son teint bronzé jusqu'à ce que je détourne la tête toute gênée qu'il ait remarqué mon regard insistant sur lui. Et quand mon arrêt arrive, je descends en lui faisant un signe d'au revoir de la main. Je cours ensuite jusqu'à ce que j'arrive à un grand portail métallique que je pousse. Derrière ce portail, j'aperçois un immense bâtiment, je me dirige vers l'entrée et me rends ensuite à l’accueil.
Moi : Je cherche le bureau de M. Williams.
La dame : Vous avez pris rendez-vous ?
Moi : Non je suis sa fille, Louise Williams
La dame : Troisième étage, tout droit.
Répond-elle d'une voix nonchalante.
Je me précipite vers l'ascenseur, j'en ressors et me dirige vers le bureau de mon père et ouvre la porte sans toquer si violemment que mon père manque de tomber mais se rattrape à la dernière minute à son bureau en faisant valser ses feuilles et ses dossiers... Il se redresse et me fixe d'un air ahuri...
Moi : TU PEUX M'EXPLIQUER quel est ton problème???????????!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Maman est en pleurs à cause de toi !!!!!!!!!!
Mon père :Écoute Louise...
Moi : NON ! Tu vas rentrer à la maison et arrêter cette mauvaise blague !
Mon père : Ce n'est pas une blague Louise ! Je pars vraiment ; j'ai envie de tout recommencer à zéro et je payerai ta pension et subviendrai aussi à tous tes besoins...
Moi : Mais...
Il me coupe
Mon père : Non, Louise ; J'ai déjà pris ma décision, maintenant tu rentres à la maison, tu as classe demain !
Il ouvre la porte, me pousse à l'extérieur et me claque la porte au nez.
J'éclate en sanglots et pars en courant jusqu'à l'arrêt de bus en éveillant tous les regards des passants.
Le bus arrive, J'essaye de me calmer, par crainte d'éveiller, là, encore tous les regards.
Je regarde ma montre, déjà 23h58 !
Il faut vite que je rentre !
Une fois descendue du bus, je me rue chez moi. Quand je rentre, j'aperçois ma mère allongée sur le canapé, une bouteille d'alcool à la main. Je m'approche et vois...
Chronique d'une vie presque normale chapitre 1 (2)
06 mars 2015. Lien permanent Chronique
une réaction
1 De Cds - 10/03/2015, 21:28
Clap clap clap ! ;)