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15 octobre 2012

Concours de photo 1ère / l'amènagement des anciens terrains Renault

Photo à envoyer par mail pour le 18 octobre à l'aide du fichier ci-joint

Concours_photo_ile_Seguin.doc

Si c'est possible, envoyer le fichier en format pdf. 

Votre travail sera noté sur 10.

 

19 octobre 2011

Le concours photo en 1ères ES2 et ES3 : les photos sélectionnées !

Voici les 6 photos sélectionnées pour le concours de photographie "l'amènagement des anciens terrains Renault, Pont de Sèvres, île Seguin, quartier du Trapèze". 

Les élèves des classes de 1ères ES2 et ES3 avaient comme consigne de prendre une photo montrant ces aménagements (rénovation du quartier du Vieux Pont de Sèvres, construction d'un nouveau quartier dans le Trapèze, aménagement de l'île Seguin) et/ou la préservation de la mémoire industrielle. Cela s'inscrit dans le cadre du chapitre de géographie sur les territoires de proximité. Ils avaient le choix du cadrage, de l'angle de vue ... Les deux critères étaient la pertinence géographique et l'intérêt esthétique. Dans la classe de 1ère ES2, tous les élèves ont fait une photo ; dans la classe de 1ère ES3, ils ont travaillé à plusieurs, en binômes généralement ... Nous (leurs professeurs d'histoire géographie) en avons ensuite sélectionné six, trois dans chaque classe.   

Au jury maintenant de décider ! 

Les photos et leur légende sont également téléchargeables (fichier pdf) : les_photos_selectionnees.pdf

Photo 1


Légende : dans cette photo j'ai voulu montrer que dans le quartier du pont de Sèvres coexistent les nouvelles créations et les immeubles anciens. Alors que les immeubles ont une fonction de logement, la tour Horizons est le siège social des laboratoires Roche. 


Photo 2

 

Légende : contrairement à l'île Seguin, le quartier du Trapèze, situé juste en face, est bel et bien lancé. Face aux friches industrielles Renault, ce quartier se contruit depuis 2006. 

 


Photo 3

 

Légende : cette photo a été prise depuis le quai  Georges Gorse à Boulogne Billancourt. Elle représente le pont Daydé, pont routier construit en 1928 par Henri Daydé et qui relie l’Ile Seguin à la rive droite de la Seine. On aperçoit la porte des anciennes usines Renault par lesquels tous les ouvriers de l’usine Renault passaient chaque matin pour aller travailler. Même si l'île Seguin est en totale réhabilitation, la mémoire du lieu et l'association de Billancourt et Renault a été préservée avec le classement en monument historique de cette porte d'entrée de l'ancienne usine. 


Photo 4

Légende : notre photographie a été prise sur L'Île Seguin au milieu du "Jardin de l'Île Seguin" et est prise par vue d'ensemble séparée en deux plans : un premier, l'Île Seguin et un travailleur des usines Renault des années 1960  et un second, le Trapèze et le quartier du Pont de Sèvres. Nous avons trouvé judicieux de faire apparaître un contraste entre le travailleur des années 1960 qui est retouché par un effet de noir et blanc qui exprime une idée du passé et le nouveau paysage "Ile Seguin, Trapèze, Quartier du Pont de Sèvres" qui exprime une modernité. L'histoire que raconte cette photographie est qu'un travailleur des années 1960 se retrouve en plein milieu de l'île Seguin où il n'y a plus d'usines ni d'employé et se sent donc perdu et satisfait. 


Photo 5

 

Légende : cette photo représente la tour 'Horizons' dessinée par l'architecte Jean Nouvel. La photo est prise dans son environnement; le parc de Billancourt est prise dans un plan d'ensemble. Par ce procédé, le plan d'ensemble, nous avons voulu représenter la tour dans son milieu et dans un espace de verdure urbanisé.

Photo 6

 

Légende : p

hoto prise dans le quartier du Trapèze à Boulogne-Billancourt. Les balcons photographiés concernent l'un des 4 immeubles réalisé récemment par l'architecte Norman Foster.  On voit sur ce cliché un nuage de balcons cubiques qui s'emboitent les uns dans les autres comme dans un jeu de domino. Cet angle de vue est effrayant parce qu'il met en évidence la perte de l'individualisme face à l'uniformisation totale de l'habitat. 

05 octobre 2011

Le croquis sur les anciens terrains Renault

Voici le croquis fait en classe sur l'aménagement des anciens terrains Renault

Les acteurs de l'aménagement du territoire

Merci à Cérine qui nous a envoyé ces photos ...

Elles vont nous permettre d'en apprendre plus sur les enjeux de cet aménagement, les ressources mobilisées, les acteurs ...

L'aménagement des anciens terrains Renault : l'article des échos du 30 septembre 2011

Alors qu’un nouveau quartier est né sur le « Trapèze », les terrains Renault situés à Boulogne, il ne se passe toujours rien sur l’Ile Seguin. Des constructions éphémères ne parviennent pas à dissimuler les difficultés financières dont la seule issue est la densification.

Il ne reste pas grand-chose de la mémoire ouvrière des usines Renault, que d’aucuns auraient souhaité préserver à Boulogne Billancourt. A la place, déjà 5.000 habitants sur les 12.000 prévus en 2018 et au terme des chantiers, autant de salariés. Les promoteurs n’ont pas chômé. Ni la société d’économie mixte, la Saem Val-de-Seine, l’aménageur des parcelles situées en bord de Seine, contenues dans les 45 hectares du « Trapèze ».

Près de 4.000 logements, 195.000 mètres carrés de bureaux et 12.000 mètres carrés d’équipements publics sont sortis de terre en dix ans, un record. Le montage de l’opération, sous la houlette de Jean-Louis Subileau, était pourtant quasi expérimental : un urbanisme public sans acquisition foncière. « Tout simplement parce que personne n’avait les ressources pour payer les 580 millions d’euros auxquels étaient estimés les terrains Renault », explique un ancien cadre de la Saem. Au gré des permis de construire obtenus, le constructeur automobile a cédé - et continue de vendre -son patrimoine foncier aux promoteurs Hines, Icade, Nexity et Sorif (groupe Vinci), réunis au sein du groupement DBS (Développement Boulogne Seguin) vainqueur de l’appel d’offres lancé en 2001. De son côté, la Saem récupère gratuitement la moitié des surfaces vouées à devenir des espaces publics et à accueillir des équipements financés par les participations versées par les quatre mousquetaires. Ainsi était libellé le protocole négocié en 2001 entre Jean Pierre Fourcade, alors maire de Boulogne, et Pierre Linden, représentant de DBS et Renault, en échange de la modification du plan local d’urbanisme. Le PLU voté en 2003 transformait le plomb en or, autorisant à la place de ces mètres carrés industriels des bureaux et des logements. Sur cette rive, un quartier est né. Des routes ont été tracées, des équipements, construits, des espaces verts, plantés.

En face, le vide

Le contraste est frappant. Car, si ce nouveau morceau de ville a permis de réconcilier Boulogne avec la Seine, il lui a aussi ouvert les yeux sur un paysage au futur incertain : l’Ile Seguin, le joyau des « terrains Renault » est toujours vide. Un nouveau pont a bien été construit et plusieurs projets architecturaux ont été jugés, puis abandonnés. En 2008, c’est autour de ce projet urbain inabouti que le maire Jean-Pierre Fourcade a perdu son siège. C’est peut-être sur ce serpent de mer que son successeur, Pierre Christophe Baguet, pariera le sien en 2014.

Contrairement aux terrains du Trapèze, les 11 hectares allongés sur la Seine appartiennent en grande partie à la ville, qui a dépensé 43 millions d’euros pour les acquérir en 2005. « Nous avons ensuite financé la construction d’un pont et de deux parkings. la ville a déjà dépensé 126 millions d’euros pour l’Ile Seguin », explique le maire. Son nouveau projet doit équilibrer ces dépenses. « Par quel moyen ? », interroge Thierry Solère, son ancien adjoint démissionnaire, vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine. Ce dernier de répondre : « En vendant plus de droits à construire, c’est-à-dire en faisant exactement l’inverse du programme de dé-densification sur lequel il a été élu. »

De fait, les 175.000 mètres carrés prévus par l’ancien maire et dénoncés lors de la campagne de 2008 se sont mués en 330.000, dans le PLU approuvé en juin dernier. Le projet de l’architecte Jean Nouvel prévoit cinq tours de 95 à 120 mètres de hauteur. L’une d’elles est située sur un terrain du Conseil général. Son président, Patrick Devedjian, n’a aucune intention de lui faire une place. Le maire justifie ces nouveaux choix par un changement d’échelle. « Celle du Grand Paris, dont une station sera justement construite sur la rive. L’idée est de faire de l’île la tête de pont de la vallée de la culture. » Et d’énumérer les candidats à l’installation : les suisses Natural Le Coultre, le cirque numérique de Madonna Bouglione, la fondation Cartier, dont le bail, boulevard Raspail, échoit en 2016…

La vente de 140.000 mètres carrés de bureaux devrait permettre de financer les aménagements, évalués au total à 400 millions d’euros (dont les 126 déjà dépensés). « Les Boulonnais sont fiers de voir enfin quelque chose bouger, mais je sens bien leurs réserves sur les tours », déplore le maire. Plus d’une dizaine de recours gracieux ont été déposés le 5 août contre le projet, par des adversaires politiques ou de nouveaux habitants de la rive. Ils devraient se transformer en procédures contentieuses d’ici à quelques semaines. Pas sûr qu’en 2014, la campagne des municipales ne soit pas, à nouveau, polluée par les terrains Renault.

CATHERINE SABBAH, Les Echos

 

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