Archives 2010/2011

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16 janvier 2011

Los Angeles sur Google Earth ... par Emilie

Merci Emilie pour ce travail sur Google Earth ... Je rappelle aux autres que l'exercice consiste soit à présenter une ville américaine, soit à l'aide de google earth (photos arériennes + photos), soit telle qu'elle est vue par une série américaine, soit à présenter l'organisation du territoire américain, à l'aide de google earth toujours ...

Los_Angeles.ppt

 

Gossip Girl et la ville américaine ...

Lucie nous montre la vision que nous apporte la série Gossip Girl de New York ... merci Lucie !

gossipgirl-newyork.ppt

Mondrian et Kertész

Deux expositions en ce moment, l'une au Jeu de Paume, l'autre au centre G.Pompidou, et l'une et l'autre se répondent ...

L'atelier de Mondrian tel qu'on peut le voir à l'expo Beaubourg

image qui provient du site : http://www.france5.fr/et-vous/userdata/c_bloc/42/42766/480_42766_vignette_UnSoirAuMusee-Mondrian1.jpg

L'atelier de Mondrian vu par Kertész en 1926

Kertész, qui fait l'objet d'une exposition au Jeu de Paume, a recontré Piet Mondrian en 1926 et fait de lui une série de photographies. En 1961, avec la photographie Mur à la Mondrian on retrouve la trace de l'influence de Mondrian sur son oeuvre ...

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La main chaude ... n'importe quoi !

N'importe quoi ... ! La main chaude n'a rien à voir avec ce que je vous ai dit ... je redéfinis donc : jeu où une personne, courbée sur les genoux d’une autre et les yeux fermés, reçoit des coups dans une de ses mains, qu’elle tend derrière elle, et doit deviner qui l’a touchée (http://fr.wiktionary.org/wiki/main_chaude) ...

Il y a même un tableau qui s'appelle comme ça ...

Hieronymus Janssens (le Danseur) : La Main chaude - Flandres - XVIIème siècle - Musée du Louvre

Du coup que veut dire Heinich quand elle parle d'une partie de main chaude pour l'art contemporain ? C'est une partie qui se joue à trois : l'artiste, le public, et l'institution ; chaque nouvelle oeuvre reconnue par l'insitutition appelle une transgression par les suivantes, de nouvelles réactions par le public, une reconnaissance par l'institution et ainsi de suite ...

Si on cite NHeinich dans le triple jeu de l'art contemporain, ça donne :

Le premier joueur est l’artiste : dans le champ de l’art contemporain, son acte artistique est souvent une transgression. En face, le public, qui a souvent une attitude de rejet, notamment les non-initiés. Vient ensuite le troisième joueur, l’institution, qui elle, ouvre bien souvent ses portes à l’artiste transgresseur autorisant ainsi la transgression. L’attitude de ces trois joueurs aboutit alors à « la permissivité, [définie par Nathalie Heinich comme] l’autorisation des transgressions : en l’occurrence, latransgression des frontières de l’art, de la morale ou de la loi, autorisée par les institutions artistiques ». Or, une transgression permise est-elle toujours une transgression ? Comment l’artiste peut-il être « dissensuel » quand c’est précisément ce que les institutions lui demandent ? Il s’agit là du paradoxe permissif qui « consiste à rendre la transgression impossible en l’intégrant dès qu’elle apparaît ». La transgression devient alors une nouvelle norme. Ainsi, dans leur quête de transgression, « les artistes ne cherchent pas davantage d’autonomie, n’ont pas intérêt à plus de liberté : ils chercheraient plutôt à rencontrer des contraintes, à contrer des attentes, à toucher des limites ».

 

 

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02 janvier 2011

Sortie au musée d'Orsay, tale HIDA ... le commentaire de Marine

Dernier vendredi avant les vacances, nous nous rendons au musée d'Orsay pour une conférence sur l'académisme. Nous avons le droit à un petit historique du musée: en 1900 est inaugurée la gare d'Orsay, sa structure témoigne de l'avancée architecturale pendant l'ère industrielle. En effet elle est composée d'une structure métallique qui est cachée par de la pierre ainsi qu'un alliage de fer et de verre. Dans les années 40 la gare est délaissée puis transformée en musée en 1970. Les œuvres qui ont été entreposées sont essentiellement des dons et l'ensemble des collections s'étendent de 1850 à 1914.

Nous avons ensuite procédé à la visite où nous avons contemplé plusieurs œuvres telles que l'Olympia de Manet, Falaises d'Etretat de Courbet, déjeuner sur l'herbe de Manet toujours...

J'ai choisi d'étudier une œuvre de Thomas Couture, Les Romains de la Décadence, peinte en 1847. C'est une œuvre que j'ai particulièrement appréciée car il s'agit d'une peinture d'histoire et que ce tableau a une double lecture.

 

Th Couture, les romains de la décadence,1847, 472 X 772cm, musée d’Orsay

 

Le format choisi (presque 5m X 8m !) montre qu'il s'agit d'une peinture d'histoire, le sujet est l'empire romain (l'antiquité était un sujet très apprécié des peintres académiques), avec une beauté idéalisée. Les dimensions et la composition rappellent les Noces de Cana, de Véronèse.

Couture a mis 3 ans pour achever ce tableau. Une première lecture du tableau nous montre un banquet réalisé dans un palais romain que nous identifions grâce aux colonnes et statues. Les personnages sont allongés et festoient, nous sommes au milieu d'une orgie. Presque tous les personnages sont dénudés du haut. Le peintre montre ici la grandeur et la déchéance des romains.

Un des personnages les plus intrigants est sans doute la jeune femme qui nous regarde, ainsi que les deux hommes tout à gauche du tableau qui semble désapprouver le banquet.

A première vue ce tableau semble être banal... et pourtant il y a  une deuxième lecture. A travers la toile, il dénonce la  grandeur et la décadence de la société française, qui est alors sous la monarchie de juillet (1830-1848) où des émeutes menacent d'éclater car la société est corrompue.

Un premier point de fuite, nous renvoie aux genoux de la statue symbole de la splendeur passée et impuissante face au déclin de la société. Tandis que le second nous invite à poser nos yeux sur la coupe au centre et donc la décadence. Couture a fait un jeu entre l'horizontalité des personnages et la verticalité des statues.

Nous voyons que les romains ayant trop bu se moquent totalement des statues, qui pourraient également représenter des vertus morales. En effet ils s'abandonnent sans vergogne à la débauche et à l'immoralité. On voit également que la blancheur des statues, de la pierre contraste avec les couleurs des tuniques.

Enfin les deux personnages à droite sont des barbares qui désapprouvent l'orgie, mais on ne sait pas exactement leurs symboles.

 

Ce tableau m'a marquée par ses dimensions, et par sa symbolique. Une œuvre a toujours une signification qu'il faut déchiffrer et c'est ce que j'aime. De plus j'apprécie le musée d'Orsay pour sa muséographie qui est judicieuse.

Marine

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