Les funérailles d'Atala par le peintre Girodet

Dans le tableau :

Girodet met en scène dans son tableau, la scène des funérailles d’Atala où Chactas et le père Aubry se lamentent sur son corps. Inspiré du roman « Atala » de Chateaubriand, il a utilisé des éléments du texte pour composer sa peinture.

L"ambiance" est contrastée : les deux premiers personnages paraissent plongés dans l'ombre, alors qu’Atala, placée au centre, baigne dans une lumière intense et blanche.

Atala est enveloppée d'un linceul blanc, un symbole de pureté et de virginité. Cette lumière émise par Atala éclaire les corps de Chactas et du Père Aubry.

Ainsi que la lumière de la lune symbolisant aussi la pureté est uniquement dirigée sur Atala.

Pour représenter une sainte, Girodet a peint une femme de type européen alors que celle-ci est  indienne dans le texte. Pour Girodet la sainte et l’esprit pur doivent être représentés par des personnes de type européen.

Puis la notion du céleste, de Dieu, est présente : elle tient un crucifix fermement dans ses mains et on peut également apercevoir une croix  dans la forêt éclairée par une lumière -celle de la lune-. 

 

Dans le texte :

La présence dans le texte du champ lexical du sommeil permet aussi d’embellir l’idée de la mort :

« J'étais assis en silence au chevet du lit funèbre de mon Atala. Que de fois, durant son sommeil, j'avais supporté sur mes genoux cette tête charmante ! Que de fois je m'étais penché sur elle pour entendre et pour respirer son souffle ! Mais à présent aucun bruit ne sortait de ce sein immobile, et c'était en vain que j'attendais le réveil de la beauté ! »

On constate que dans le tableau elle semble endormie.

Chateaubriand utilise aussi d’autres procédés pour embellir l’idée de mort :

La personnification : « La lune prêta son pâle flambeau à cette veillée funèbre », « Les éperviers criaient sur les rochers et les martres rentraient dans le creux des ormes », « la vieillesse et la mort ralentissaient également nos pas ».

 

La vie apparaît dans le texte et dans la peinture bien que les deux artistes décrivent tous les deux les funérailles d’Atala.

Cependant le thème de la mort, dans une ambiance religieuse est toujours présent : dans le tableau, on aperçoit dans l'ombre un objet fatal, la pelle, de même que la tombe est creusée. Ainsi dans le texte, le lexique religieux est employé : « Le religieux ne cessa de prier toute la nuit », « cette veillée funèbre », « un air antique . . .  poète nommé Job », « Le nom de Dieu ».

 

 

Commentaires

1. Le 21 avril 2011, 11:30 par Chryil

:-) :-) :-) :-) :-) :-) MERCI C TRO B1! !!!