Mort d'Atala
Par geoffrey levasseur le 13 avril 2010, 09:26 - Représentation picturale de la mort d'Atala - Lien permanent
La mort d’ Atala
Les funérailles d’Atala:
le peintre Girodet 1808:
Embellissement de la mort :
" les tintements de la cloche qui appelait les voyageurs, se mêlaient à ces chants funèbres, "
" et l'on croyait entendre dans les Bocages de la mort le coeur lointain des décédés, qui répondait à la voix du solitaire. "
"cette lune qui brille à présent sur nos têtes se lassera d'éclairer les solitudes du Kentucky "
" La lune prêta son pâle flambeau à cette veillée funèbre "
"la vieillesse et la mort ralentissaient également nos pas "
observation:
Nous pouvons remarquer que le peintre Girodet joue avec les couleurs, des couleurs sombres pour montrer une situation de tristesse et surtout de mort.Le corps de la femme est mis en valeur, en étant montré tout vêtu de blanc. En arrière-plan nous pouvons remarquer une croix pouvant exprimer une certaine ambiance étant reliée à la religion et une autre croix montrée au premier plan posée sur le corps de la jeune femme. La mort est montrée de manière mélancolique avec le mélange de couleurs, entre le sombre et le clair.
texte 1768-1848:
François René, vicomte de (1768-1848) est né à Saint-Malo le 4 septembre 1768. À partir de 1777, il vécut dans le château familial de Combourg. Destiné d'abord à la carrière de marin, conformément à la tradition familiale, il était par tempérament tenté bien davantage par la prêtrise et par la poésie. A 16 ans, il traverse, auprès de sa soeur préférée Lucile, une période fiévreuse et exaltée et prend un brevet de sous-lieutenant (1786), est présenté au roi Louis XVI à Versailles et fréquente les salons parisiens. À Paris, il assiste aux premiers bouleversements de la Révolution ; est d'abord séduit par les débats d'idées mais prend en horreur les violences qu'elle engendre. En avril 1791, par goût de l'aventure, il s'embarque pour l'Amérique et y voyage quelques mois. Il en rapporte de volumineuses notes qui allaient nourrir ses œuvres littéraires, notamment son Voyage en Amérique (1826). Revenu à Saint-Malo au début de l'année 1792, il se marie puis, émigre et rejoint en Allemagne l'armée contre-révolutionnaire. Blessé, malade, il se réfugie ensuite en Angleterre (1793) où il passe sept années d'exil et de misère. C'est à Londres qu'il publie son Essai historique, politique et moral sur les révolutions anciennes, considérées dans leurs rapports avec la Révolution française (1797) où, il expose la douleur de sa situation d'exilé. De retour en France en 1800, Chateaubriand, affecté par la mort de sa mère et de l'une de ses soeurs, se tourne vers la foi catholique dont il s'était écarté. Dans cet état d'esprit parait, les Natchez : Atala, ou les Amours de deux sauvages dans le désert (1801), dans le cadre de la Louisiane, l'histoire funeste de l'Indien Chactas et de la vierge chrétienne Atala, qui préfère mourir plutôt que de trahir sa foi en épousant Chactas.