6ème2, collège Louis Lumière, Marly le Roi

Roue à plat

Tout est calme, immobile, pourtant cette photographie témoigne d’une mobilité intense   Cette roue sur l’herbe, à côté de la route laisse entendre  qu’il y a eu mouvement, mais pour le moment celui qui a perdu cette roue ne  peut plus se déplacer : la roue est à plat. Elle  ne tourne plus, mais le temps continue de tourner, tout comme les  voitures qui bientôt tourneront autour du rond-point. Le panneau aussi est rond, comme la roue et le rond-point :  bleu avec une  flèche blanche  il indique qu’il faut tourner à droite avant le panneau . Tout dans cette image immobile sous-entend la mobilité. Deux heures plus tard , au même endroit, la roue n’était plus là… une personne, plus mobile qu’elle, est sans doute venue la chercher.

Cette photo a été prise au 12 Avenue de l’Abreuvoir 78160 Marly-Le-Roi.

6ème 3, collège Louis Lumière, Marly le Roi

Mobilités

Premier plan : une petite route de campagne, entourées de champs : il a plu, la route brille

Second plan : un vélo abandonné ( ?) sur un chemin de terre et une voiture sur un chemin goudronné.

Arrière-plan : la lisière de la forêt de Marly, sur la gauche le télégraphe de Chappe.

J’ai choisi cette photo car la voiture et le vélo symbolisent le fait que Marly le Roi est une ville qui mêle l’urbain et le rural. On peut se déplacer en vélo ou à pieds comme à la campagne car il ya une grande forêt,  ou bien en voiture sur des routes goudronnées.Le télégraphe de Chappe, au loin à gauche, montre que Marly est une ville historique. On imagine   Louis XIV, à cheval, entouré de ses chiens à la poursuite d’un grand cerf.Les couleurs d’Automne, vert, marron, gris s’opposent au ciel presque blanc. Le vélo, la voiture mais aussi les arbres semblent attirés par ce trou de lumière.Dans cette campagne calme, le mouvement est présent.  

Prise de vue du sol, le 28/11/2014 dans le domaine du trou d’enfer au carrefour de la ferme à  Marly le roi plein sud


6ème 4, collège Louis Lumière, Marly le Roi

« A la croisée des chemins »

Au premier plan: des signes qui attirent l’oeil: la lumière rouge qui alerte et les panneaux qui signalent un danger.

Au deuxième plan: entre les deux barrières, un train flou qui indique la vitesse.

Au troisième plan: un piéton, des véhicules et des habitations.

J’ai choisi cette photo de mon espace proche car elle illustre différents points intéressants: tout d’abord le passage à niveaux est le lieu de croisement entre mobilité et immobilité. Au centre de l’image le passage du train est le symbole de la vitesse, et en opposition à son mouvement, il y a de l’autre côté de la barrière, le piéton, la voiture, le scooter, contraints d’être immobiles. Mais qui sont ces gens qui filent à vive allure ? D’où viennent-ils ? Où se dirigent-ils ? Vers leur travail, leurs études ou vers leurs loisirs ?

Ensuite cette photo montre le passage entre passé et futur : la maison sur la gauche est celle d’un garde barrière. Son métier a disparu, l’homme remplacé par la machine: le passage automatique. Cette maison est le témoin historique d’un passage entre une ancienne société rurale où le travail était réservé aux humains, à un paysage urbain où tout est automatisé.

Photo prise croisement rue Saintine et Chemin des hauts picards 78160 Marly le roi

6ème 5, collège Louis Lumière, Marly le Roi

LES CROISEMENTS DE CHEMIN DE FER

Le samedi 22 novembre 2014, nous sommes allées photographier les croisements de chemin de fer.      

Cette photo montre à la fois la mobilité (les trains) et son absence (il n’y en a pas à ce moment précis sur les rails).

Au premier plan, on voit le bout du quai ou la photo a été prise et un feu de signalisation.

Au deuxième plan, on voit les croisements de chemin de fer (d’où vient le titre) et au troisième plan, on voit  le bout d’un autre quai. On peut aussi apercevoir la place de la gare.

L’adresse de la gare est : Place de la gare 78 160 Marly Le Roi, France.

J’ai pris cette photo parce que je la trouve à la fois artistique (le ciel et les rails sont gris et font penser qu’il y a une tempête) et géographique car elle représente notre espace proche. La gare est proche de notre collège, beaucoup d’élèves prennent le train.

Cette photo est drôle : comment font les trains  qui roulent pour connaître leur chemin ?  Quel embranchement doivent-ils suivre pour aller où ils veulent ? S’ils prennent  à gauche quel paysage découvriront-ils ?  Tous ces poteaux électriques ressemblent à une forêt d’arbres. Tout prépare à la mobilité, pourtant à cet instant tout est immobile.

6ème 9, collège Louis Lumière, Marly le Roi

Le ru de l’Etang la ville (78620) dit :

« Mon eau est fraîche et claire, je suis secret, et je passe sous la terre, dans des souterrains  sombres et des canalisations  inconnues où je me cache et reste discret…En amont, mon eau provient du haut de l’Etang la ville. Le seul endroit où l’on puisse m’apercevoir est à partir de la rue du Pré de l’Isle et le long de l’allée de la Niche où je me cache à nouveau. 

 J’apparais une dernière fois après la mairie, dans la résidence privée du Parc, mais préfère rester anonyme et repartir en aval dans diverses souterrains et canalisations pour tomber dans la Seine. 

Miroir Oh beau miroir que je suis beau ! Que de reflets scintillants, transportant des feuilles jaunes, blanches,  ou beiges ! Elles n’ont pas besoin d’un titre de transport pour avancer…Reflets et petits tourbillons les entrainent en aval. 

Les êtres vivants ne peuvent se passer de mon eau pour vivre et bouger. J’aime couler, vivre, donner à boire aux plantes et aux grenouilles, j’aime sentir les canards nager sur mon dos.  Je ne prends pas les bateaux sur mes épaules…mais espère un jour pouvoir arriver jusqu’aux fleuves ou la mer! 

Mon eau est précieuse, tant pour les hommes que pour leurs techniques ; Peut-être, pourrais-je un jour leur servir ?  Créer de l’électricité en étant dans un barrage,  donner l’indication de l’heure  dans une horloge à eau, ou encore travailler dans un moulin à eau ! Pourquoi pas ?

A bientôt peut-être,  je t’invite à venir me voir dans ma plus belle parade, celle de l’hiver où je ruisselle abondant et frais, et parfois même glacé, laissant les reflets de la nature m’entourant, me vêtir de leurs plus belles couleurs.»