Ô bel aigle, survolant la zone humide, 

Fuis la métropole, cette zone enclavée,

Elance-toi dans la diagonale du vide, 

Ce désert, loin de la compétitivité.

 

Bats des ailes, et longe l'axe fluvial, 

Le torrent menant à la zone portuaire, 

Ainsi oppose-toi à l'exode rural,

Jamais plus la migration pendulaire !

 

Tu as migré, désormais arrivé chez toi,

Porté par la brise, au-delà de champs et bois.

Une île ? non, simplement un nouveau terre-plein.

 

Prie, et oppose-toi à l'urbanisation.

Ta nature, grignotée par les pôles urbains,

Aigle, reprends tes droits et ose dire non.