Comme le blé coupé dans les prés,
Avait de grands cheveux ensoleillés,
Les épaules musclés et bronzés.
L’été s’endormit après s’être nourri,
De soleil, de vague et de sable fin.
Il se réveilla, se leva et dit :
« Jouissez, de l’été, il prend fin demain. »
Comme un enfant tout hâlé,
Tel une brioche doré,
L’été a bien travaillé,
En attendant la rentrée.
Amaury Philippon