08 février 2011

Introduction sur le peuple Masaï

 

Origine:

Le nom « Masaï » vient de la langue Maa et peut s'écrire de trois manières différentes : « Masaï », « Maasaï » et « Massaï ».

Les Masaï sont des éleveurs et des guerriers semi-nomades de l'Afrique de l'Est.

Langues parlées:

Les langues parlées par les Masaï sont le maa et le swahili (et aujourd'hui parfois l'anglais).

Espaces habités:

Les Masaï vivent principalement dans le centre et le Sud-Ouest du Kenya et dans le Nord de la Tanzanie.

Le peuple Masaï est un des plus connus du grand public car il occupe de nombreux parcs animaliers d'Afrique de l'Est.

Population:

La population Masaï serait comprise entre 300 000 et 880 000 personnes.

Les Masaï se répartissent en cinq groupes: les Arusha, les Baraguyu, les Kisongo, les Purko et les Samburu.

Julie et Anaëlle

Les Masaï un peuple nomade

Les Masaï sont  un peuple nomade. En effet, ils cherchent des pâturages pour leurs bêtes.

Antoine


Les Masaï sont pauvres car ils sont sans paquet, sans ballot, sans toile pour les abriter, ni ustensile pour préparer de la nourriture.

Mais ils possèdent des vaches, des chèvres... ce qui constitue leur principale richesse.

Laëtitia et Alexandre.


Vêtement, attributs, attitude

Les Masaï ont une démarche princière et fière. Ils sont vêtus d’un morceau d’étoffe jetée sur leur épaule qui drape et dénude leur corps à la fois.

Ils sont armés de lance et de coutelas, ainsi que d'un bouclier en cuir .

 

  Antonin Marzelle

 

 

 

Les Masaï font à certaines occasions (mariage, mort …) des fêtes durant lesquelles les femmes et les filles portent leurs atours les plus beaux : bijoux de lave ou de cuivre, cercles de métal au cou aux bras ou aux chevilles. Les plus vieilles remuent  avec dignité leurs lobes d’oreilles détendus par des rouleaux d'étoffe ou des morceaux de bois.

 

Carla Paillot

Emma Szymoniak



            Les hommes n’ont pas de tenues particulières : ils n'ont que leur lance.  Les jeunes hommes portent leur lance mais aussi un coutelas et un bouclier en cuir de vache, qui possède des signes étranges. Au front, ils ont un ornement de plumes d’autruche et des boucles d’oreilles en ivoire, leur couse pare de colliers de verroterie. Seuls les moranes ont les cheveux longs et portent des dépouilles de lion : crocs, griffes, morceaux de peau. Seul le chef porte la crinière du lion, qui est accrochée à ses nattes d’argile.

 

Tiphaine et Coline


La Manyatta

  • Les habitations des masaï sont des manyattas; elles sont construites dans les espaces arides, mais proches d'un point d'eau. Elles sont sur un endroit surélevé qui domine la plaine. Aucune piste ne permet d'accéder au campement mais on peut tout de même l'approcher en voiture.

  • Les masaï malaxent de la bouse de vache pour lui donner de la consistance. Puis, ils la déposent sur des branches qui forment un toit, les épines des branchages s'accrochent entre elles. Grâce au soleil, le liquide durcit et devient comme du ciment. Au début, ce mélange est fétide. Ils n'ont aucun outil pour construire leurs maisons.

  • Les bêtes des masaï sont enfermées dans une enceinte carrée.

  •  La manyatta ressemble à un tunnel circulaire et les habitations à des cellules identiques.


Colombe et Axelle







L'alimentation des Masaï

 

 

Les Masaï se nourrissent surtout de laitage et de sang. Ils prélèvent le sang des bovins sans les tuer, en leur transperçant le cou d’une flèche tirée dans une veine profonde appelée veine jugulaire.

Un bol de sang mélangé à du lait constitue leur alimentation de base. La viande se consomme plus rarement et ne doit  jamais être mélangée à du lait ; elle est réservée à certaines cérémonies ou occasions particulières.

        

         Les Masaï consomment aussi une grande quantité de plantes. Pour apprêter le lait, les Masaï y ajoutent plantes, racines, écorces, et des végétaux. Il leur arrive aussi de se curer les dents avec des morceaux de bois, de sucer des racines pour en extraire le jus ou de mâcher de la gomme d'arbres. Or beaucoup de ces plantes sont médicinales. Les autres peuplades de la région les utilisent uniquement pour se soigner, tandis que les Masaï en font un usage presque quotidien.


 

                                                                  Allan et Adrien

 

Le mariage


Les mariages des filles sont organisés par les pères avant leur naissance. Pour pouvoir se marier avec un guerrier, la femme Massaï l'invite chez elle pour boire du lait.

Les filles peuvent se marier à dix ans avec un jeune homme du clan seulement s'il a fini son temps de morane. Les femmes ne peuvent avoir qu'un seul mari pendant toute leur vie et dix enfants maximum. Tandis que les hommes peuvent épouser plusieurs femmes s’ils possèdent suffisamment  d’argent.

Sophia brachet et Fatimezahra

 

Les moranes






 

Les moranes sont des jeunes Masaï qui passent de l’adolescence à l’âge adulte. Les moranes deviennent des guerriers pour la gloire de leur clan; ils n'ont rien d’autre à faire pendant quelques années que d’être braves , d’être beaux et de le montrer.

 

 Baudouin Roussel et Morgane Hidrio



Ils laissent pousser leur chevelure qu'ils nattent et qu'ils recouvrent de boue rouge. On dit qu'ils doivent tuer un lion pour être des hommes et avoir le droit d'épouser une femme.

 

Le combat des moranes contre le lion





Le jour du combat, les moranes se réveillent à l’aube pour affronter le lion.

Ils quittent la Manyatta  « vêtus » d’une haute chevelure rouge, brillante de sucs de végétaux et d’argile, mais ils sont nus. Ils sont armés d’une lance et d’un coutelas et d'un bouclier pour se défendre.

 

Arrivés à la tanière du lion, ils rampent, ils glissent en encerclant discrètement le fauve. Le cercle diminue petit à petit autour de la bête. Le lion est ainsi coincé entre les guerriers, sans espace, sans aucune issue…alors les moranes sont prêts à attaquer.

Ils poussent des cris stridents et lancent leur javelot qui se plante dans la chair du fauve. Mais le lion riposte et il égorge, éventre quelques guerriers qui meurent sous le choc. A la fin du combat, les survivants reviennent à la Manyatta, victorieux.

Leur peau est recouverte de leur propre sang ainsi que de celui du lion. Et ils portent sur leur lance la crinière du lion récupérée lors du périlleux combat…

                                                              

                                                                               Agathe & Andréa



                                  

 

La mort chez les MasaÏ

Les masaï sont jetés entre la vie et la mort dans des buissons, car quand un masaï meurt dans la manyatta, son esprit y reste et il est très méchant pour tout le clan, la tribu doit partir et brûler la manyatta.

Leur danse a lieu dans la manyatta; c'est une ronde faite de soubresauts, d'élans saccadés, et de tressautements.

La fête de la mort dure toute la journée et toute la nuit.

 

Matthis, Charles et Thomas

Les Masaï aujourd’hui

Depuis l'ère coloniale, les Masaï ont été dépossédés d'une partie importante de leurs terres traditionnelles, soit par des fermiers privés, soit dans le cadre de plans gouvernementaux ou de création de parcs nationaux. Les gouvernements tanzaniens et kenyan ont en effet tenté de mettre en place des projets de développement visant à modifier les modes de vie traditionnelle des Masaïs et à les sédentariser afin qu'ils respectent les frontières. Ces tentatives se sont finies par un appauvrissement généralisé des Masaïs qui, jusque là, géraient efficacement leur bétail.Nouveau billet

Depuis 1993, des mouvements s'organisent pour faire cesser les ventes ou les saisies de terre au Kenya, ou pour participer à l'administration du Conservatoire Régional de Ngorongoro.

De nombreux Masaï ont abandonné leur mode de vie traditionnelle pour le style de vie occidentale. Certains jeunes ont émigré en Europe ou en Amérique du Nord, afin notamment de poursuivre des études supérieures.

Caroline Peronne et Diane Simonot

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