Des plaisirs et des jours

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Collège Saint Simon 4ème 2La lettre › Inspiré par Madame de Sévigné

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25 janvier 2015

Lettre de Madame de Sevigné (Maéva)

                                                                                  À Paris, le 25 janvier 1669

                    Ma chère enfant,

          Je prends le temps de vous écrire pour vous raconter mon incontournable, intéressante, inoubliable, effroyable et horrible journée. Elle s'est passée dans une petite ville, près de chez nous qui se nommait Jouars-Pontchatrain. Là-bas, il n'y avait que deux restaurants où l'on pouvait sentir une odeur très désagréable. Cela m'a rapelé la cuisine de votre très cher père défunt, donc ce devait être des restaurants peu ragoutant. Il y avait aussi une vulgaire petite boutique de souvenirs et un château semblable à celui que l'on possède en Bretagne. Comme vous le savez j'aime les aventures comme celles de Jack Sparrow quand il cherche à le Black Pearl. Alors, je décidais d'aller visiter ce château de cette modeste ville.

      Avant d'entrer dans le château, je m'étais posé la question de ce qui pouvait m'attendre dans ce grand manoir. Il avait l'air abandonné mais j'avais l'impression que c'était un lieu de transition pour aller rejoindre les anges ou les démons de l'enfer. J'ouvrais les portes du château et j'entrais. Il faisait très sombre, les vitres étaient sales, les lustres étaient pleins de poussière et de toiles d'araignée ainsi que les bougies qui étaient pratiquement toutes consommées. Les armures, le long des murs, reflétaient les seules lueurs du jour qui traversaient la pièce principale. Il y avait aussi une énorme table où un buffet intact était servi, il n'avait pas l'air périmé et un feu de cheminée fumait, ce qui était très étrange. Enfin, pour finir la longue description de cette gigantesque pièce, il y avait deux escaliers, un qui devait monter au paradis car je pouvais voir de la lumière éblouissante de l'étage où il menait et l'autre qui menait vers un couloir sombre où je crus discerner le reflet de grandes flammes et des trois têtes de Cerbère. Sans hésitation je décidais de prendre le chemin des anges.

     Enfin arrivée en haut de ces escaliers, il y avait un grand couloir baigné de lumière: en face de chaque fenêtre il y avait un miroir ce qui rendait le couloir extrêmement lumineux et blanc comme un linge propre sortant du lavoir, blanc comme la neige de l'hiver et blanc comme la tenue des dieux. Cependant, il n'y avait ni porte, ni de pièce ou d'embouchure pour aller ailleurs, il y avait juste un panneau où il y était noté " Welcome in heaven" mais après avoir vu tout ce blanc, je préférais aller voir ce qui m'attendait en enfer. Je descendais toutes ces marches de quatre en quatre puis je traversais la grande pièce du buffet.

     Pour finir, je pris un rythme d'escargot et commençais à descendre les escaliers. Plus je me rapprochais de la fin de cet escalier plus il faisait chaud et la couleur de l'environnement où je me trouvais n'était plus blanc du tout mais rouge vif et orange, j'étais peut-être au purgatoire. Non pas possible, mais peut être, mais non, mais si, non, si... Après ce long moment de contradiction intérieur j'arrivais enfin en bas des marches. Il y avait un panneau « Welcome in hell see you soon: ) et ... Deviner ma fille ce que j'ai trouvé, vous devez bien avoir une petite idée? Non. Alors je vais le dire en espérant que ce n'était pas une surprise pour vous. Souvenez-vous lors de ma description de la pièce principale, il y avait l'escalier du paradis et celui du gouffre, je vous expliquais que je voyais des flammes et les têtes de Cerbère, et bien les têtes de Cerbère étaient en réalité, juste des petites souris et les flammes, étaient des petits conifères qui dansaient grâce au courant d'air qui passait par les fenêtres de la cave qui étaient brisées.

                              « Adieu, mon enfant ; je ne finis point. Je vous défie de pouvoir comprendre combien je vous aime. »*
                                                                                                                  Madame de Sévigné

*phrase extraite du livre « MADAME DE SÉVIGNÉ correspondances 0 »

24 janvier 2015

Lettre inspirée par Madame de Sevigné (Axel)

                                                                             À Madame de Grignan, en l’an 1645

                  Ma chère fille,

       Depuis notre dernière lettre, il me semble que le temps se soit arrêté! Aussi, je dois me distraire et pour passer le temps, je voyage beaucoup.
       Ces derniers jours, je viens de visiter un charmant village situé à l’ouest de Paris, près du château de Versailles et celui de Rambouillet. Construit sur une butte rocheuse, Neauphle-le-Château domine, vers l'ouest, la Plaine de Montfort-l'Amaury vers Houdan et se situe à l'extrémité ouest de la plaine de Versailles. Ce village, est très accueillant et à travers son architecture on découvre toute son histoire: les rues pavées, les maisons du Moyen Âge, ses petits mûrs, les ruines de son château féodal détruites pendant la guerre de 100 ans, sa fontaine, ses commerces situés autour d’une place au centre du village où l’on y trouve, les meilleurs artisans, et l’église Saint Nicolas.
      Ce village est vraiment reposant, je souhaiterais te le faire découvrir.

                          Affectueusement,

                                                  Madame de Sévigné

21 janvier 2015

La terrible aventure de Madame de Sévigné (Tessa)

                                                               à Jouars-Ponchartrain, le 7 janvier 1670

           Bonjour ma chère fille,

          Aujourd'hui je vais te raconter une terrible aventure qui m'est arrivée à Jouars-Ponchartrain.
Il y a six jours, après m'être faite huer par des paysans, je suis partie, entourée de mes gardes, me promener en ville. Sur le chemin, je vis un homme mal-en-point. Inquiète, je suis partie le voir. Il avait la peste. Mes gardes l'ont achevé devant moi parce qu'ils avaient peur d'attraper sa maladie. Après avoir vu ce malheureux mourrir, je ne me sentais pas bien. Je suis donc allée à l'auberge de ce village étrange où il y avait la peste, mais il n'y avait personne ma fille. Je t'écris cette lettre car je ne pense pas rentrer ce soir, je pense avoir, moi aussi attrapé la peste.

                        Adieu ma fille, adieu,

                                       Madame de Sévigné

19 janvier 2015

A la manière de Madame de Sévigné (Wiem)

                                                       À Jouars-Ponchartrain, le 18 janvier 1715

          Ma chère fille bien aimée,

        Aujourd'hui, je vous écris pour vous raconter ma dernière terrible aventure. Je me suis retrouvée dans un endroit répugnent et d'une odeur infecte de moisissures, de déchets et d' excréments. Il y avait toutes sortes de créatures qui m'ont suivis tout au long de cette aventure périlleuse et pleine de dégout. Plus j’avançais, dans ce tunnel sans fin, plus je sentais que ma dernière heure était proche. J'étais pétrifiée par la cascade de toutes sortes de bestioles ressemblant à de petits cyclopes affamés, j'étais vêtue de la somptueuse robe en satin que tu m'avais offerte et je sentais que je la perdais: les traces de salissures s'accumulaient, le tunnel se rétrécissait au fur et à mesure du chemin, mon chapeau perdait de sa beauté tellement le plafond était bas, puis, à un moment je me suis rendu compte que j'étais perdu dans le futur, j'en oubliais le présent, cela faisait une éternité que je tournais en rond, je m'étais perdue...

     J'ai paniqué, je hurlais, mais comme tu peux t'en douter, dans les souterrains j'étais quelque peu isolée du reste du monde. Les minutes passèrent, les heures, puis les jours, sans que je ne puisse trouver le moyen de m'en sortir, je tournais en rond, je mangeais les restes du pain qui avait moisi dans ma poche. Cela faisait quelques jours que j’entendais des bruits de claquements, à bout de forces je ne me suis même pas rendu compte que cela faisait deux semaines que j'avais la possibilité de partir et de retrouver une vie "ordinaire". En effet, il y avait une trappe au-dessus de moi. Alors je pris ma ceinture et tentais en vain de l'accrocher à la poignée de la trappe. Enfin après une multitude d'essais je parvins enfin à m'échapper, je me souviens que je voyais flou et que je ne tenais pas debout. J'ai fermé les yeux et quand je les ai rouvert j'étais allongée sur un lit entouré d'une multitude de personnes vêtues de blanc, mes larmes coulèrent. Je ne savais pas si j'étais en vie chez les fous ou tout simplement au paradis.

     J'avais perdu tous mes repères, puis je suis restée sept jours, sept jours à penser à toi ma chère petite fille. Quand je suis enfin sortie j'ai trouvé un merveilleux panier garni de toutes les choses dont j'avais besoin pour le long voyage qui m'attendait avant de te retrouver, et surtout la robe étincelante que tu m'avais offerte. Je t'écris cette lettre pour te raconter cette aventure pleine de rebondissements.

                                          À toi ma chère fille,

                                                                                              Madame de Sévigné

Madame de Sévigné (Julie)

                                                                      Jouars-Ponchartrain, le 16 janvier 1678    

          Bonjour cher père,

    Je vais vous raconter l'une de mes journées les plus épuisantes de toute ma vie!
    Je me promenais en calèche dans le village de Jouars-Ponchartrain, pour admirer le merveilleux paysage quand une autre calèche arriva droit sur nous. Elle nous bouscula tellement fort que la calèche se retourna, fit plusieurs tonneaux, et arriva enfin dans un étang rempli de canards. Je ressorti de l'eau mouillée et pleine de boue. Mais ce n'était pas fini, la mauvaise fortune continua de s'abattre sur moi car une cinquantaine de canards, énervés, fonca droit sur moi pour se venger de mon intrusion dans leur étang. Ce fut un combat épique entre moi et les canards, je leur lançais des cailloux et des batons pour qu'ils s'éloignent et ce fut le cas au bout d'un certain temps.

    Après une bonne heure de repos, je voulus rentrer chez moi à cheval car c'est beaucoup plus rapide qu'à pied pour rentrer au château (à pied je mets 8 heures). Mais malheureusement, les chevaux broutaient l'herbe fraiche. Ils étaient tellement fatigués qu'ils ne voulaient pas repartir. Alors, je suis repartie seule et à pied. Le temps commençait à se couvrir et quelques gouttes commencèrent à tomber. Je me suis mise à courir pour ne pas être mouillée pour la deuxième fois de la journée et avoir froid, mais mes vêtements étaient tellement lourds que j'étais éssoufflée. De plus, on était en été, j'avais donc très chaud.

    Une fois arrivée au château, je me suis dirigée dans ma salle de bain pour me faire couler un bon bain chaud afin de me rechauffer. Je fis couler de l'eau très chaude, tellement chaude que de la fumée sortait par les fenêtres recouvertes de buée! Je me mis dans la baignoire et je me suis endormie.  C'était la fin du calvaire!

                                        Je vous salue mon père!
                                                        Julie, votre chère et tendre fille.

Lettre de madame de Sévigné à sa fille (Nassim)

                                                              Les rêves de Nassim, le 18/04/15

        Chère amie,

    Ce jour, le 18 avril 2015, j'ai visité les rêves de Nassim. C'était le jour de son anniversaire, et il y avait des rêves à foison!
J'ai commencé par voir Nassim arriver dans une ville abandonnée, en plein coeur du Texas. Il y faisait une chaleur extrême, comparable avec celle d'un four brûlant. Soudain, Nassim vit arriver Yoann et Melvin, puis un zombie apparut. Nassim l'a tout de suite abattu avec un fusil de chasse qui était une carabine Winchester. Il y avait du sang partout! Après, ils virent une armée de zombies derrière eux, semblable à une marée humaine. Ils s'enfuirent en voiture, mais les zombies étaient très rapides. Ils étaient effrayés, quand tout à coup, Melvin et Yoann se volatilisèrent, les zombies rattrapèrent Nassim et le dévorèrent. Nassim se réveilla.

   Il se rendormit et je pus assister à un autre rêve. Nous étions dans une ville au Japon, et ce fut la panique! Une mante religieuse de 30 mètres de haut, comparable à un immeuble, semait la terreur en ville, tuait les habitants et détruisait une partie de la ville. L'armée se faisait écraser, pendant que la bête, comparable à un tyrannosaure, se dirigea vers le building présidentiel! Soudain, le réveil sonna.

                                Affectueusement,

                                                      Madame de Sévigné

Madame de Sévigné à Madame de Grignan (Jad)

                                                                          Jouars-Pontchartrain, le 16 janvier 1668

    Chère Madame,

    J'arrivais à Jouars-Pontchartrain, pour visiter son château. C'était IM-PRé-SSIO-NANT ! Des dragons crachaient du feu et des elfes s'occupaient du jardin mais le plus bluffant restait la bâtisse elle-même. Ce château mesurait une vingtaine de mètres, ses douves contenaient des bêtes terrifiantes! C'est sûr que si on voulait assieger ce château, on ne devait pas faire long feu: on aurait l'air d'une truite s'attaquant à un requin.

                            Affectueusement,

                                                     Madame de Sévigné

Visite de Jouars-Ponchartrain par Madame de Sévigné (Clément)

                                                                    À Madame de Grignan
                                                                    À Jouars-Pontchartrain, le 16 janvier 2015 
         À vous, ma très chère fille,

      Nous devons vous raconter notre petite visite de la ville de Jouars-Pontchartrain. Comme je vous l'ai dit dans mes précédentes lettres, nous sommes partis de notre petite demeure pour aller à un bal organisé par le roi en personne.

      Sur le chemin, nous avons dû faire une halte dans une contrée non loin du château de Versailles. Nous sommes arrivés tôt, le matin vers 9 heures. Nous avions prévu d'y rester une journée afin de faire quelques emplettes. J'ai fait seule, une promenade autour de la ville, jusqu'au moment où je suis restée bouche bée devant une sorte de cour remplie d'enfants agressifs qui gesticulaient, criaient des mots incompréhensibles. Certains accrochés aux grillages ressemblaient à des bêtes sauvages. Cette scène me choqua énormément. J'ai tenté de trouver une réponse rationnelle à ce qui n'était pour moi qu'un champ de bataille où chacun tentait de survivre comme au front. Quand, soudain, un bruit strident a retenti. Ils se sont alors tous mis en rang. Je préférais ne pas imaginer leur triste sort, à un âge aussi innocent. Intriguée j'ai donc mené mon enquête pour éclaircir cette situation quelque peu gênante. J'ai donc pris la décision de les suivre jusqu'à un endroit qui ressemblait à un camp d'entrainement dirigé par un commandant un dénommé "Georges". Ces pauvres enfants pratiquaient une multitude d'exercices physiques. C'était sans doute une préparation militaire pour une prochaine confrontation avec l'ennemi. Cette école appartiendrait à un certain Jacques Prévert dont je n'ai jamais entendu parler. Je vais interroger le roi sur ce dénommé Jacques Prévert qui n'est pas très clair. J'espère pouvoir vous en dire plus dans une prochaine lettre.

                                             Voilà, ma très chère, ma dernière grande aventure,

                                                                                 Madame de Sévigné

Lettre de Mme de Sévigné (Laura)

                                                                              À Neauphle-le-château, le 16 janvier 2015

           À Madame de Grignan,

     Aujourd'hui, à Neauphle-le-château, nous avons visité l'école primaire. Les enfants, tels des insectes, grouillaient dans la cour de récréation. Celle-ci était surmontée par un immense château d'eau dans lequel nous sommes montés. En haut, on se serait pris pour des oiseaux survolant la région. Du sommet, les enfants de l'école ressemblaient encore plus à des fourmis. Malheureusement, nous fûmes surpris par la pluie et obligés de descendre.
     Sur le chemin du retour, dans la grande rue, l'eau qui coulait dans les caniveaux ressemblait aux torrents des montagnes et emportèrent l'un de nos amis. Il se releva quelques pas plus loin, trempé de la tête aux pieds, ce qui fit rire les dames qui nous accompagnaient pour le thé.
     À la maison, le malheureux alla se changer et nous prîmes le thé. Après cela, je suis montée dans ma chambre -la plus belle de la demeure- et je vous ai écrit cette lettre pour vous faire part de mes aventures de la journée.

                    En espérant que vous vous portez bien,
                                                              Madame de Sévigné

Lettre de madame de Sévigné (Tanguy)

                                                                    à Cressay, le 11 janvier 2015

   Cher ami,

   Nous sommes arrivés à Cressay, imperceptible village au fin fond d’une végétation resplendissante. Les haies des maisons étaient toutes plus démesurées les unes que les autres défilaient devant nos yeux ébahis. Nous descendons dans une minuscule ruelle dont la végétation saturait le chemin, la pente était abrupte. Au bout de cette ruelle se trouvait un somptueux lavoir à côté d’une longue et sinueuse rivière dont les reflets traduisaient une atmosphère mélancolique. Les habitants de ce village étaient tous d’une exceptionnelle générosité et nous les quittions dans une tristesse inhabituelle.

            Je te salue et te souhaite une très bonne semaine,

                                                         Madame de Sévigné

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