critiques en herbe festival théâtral du val d'oise 2014/ clg st exupéry de villiers-le-bel

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[Portfolio] En entrant dans la salle...

Au moment où les spectateurs entraient dans la salle de spectacle pour regagner leur fauteuil, les acteurs étaient déjà sur scène en train de jouer au ballon...

L'idée est bonne car cela nous installe directement dans la pièce.

En fond de scène, derrière eux, sur un écran vidéo, le titre de la pièce était écrit en grand, en majuscule, rouge vif et lumineux.

Juliette 

[Critiques] Les enfants de la terreur... Impressions

Retours enthousiastes sur "Les Enfants de la terreur'' réalisé par Judith Depaule et vu à Goussainville dans le cadre du festival théâtral du Val d'Oise...



Nous avons beaucoup aimé ce spectacle car il a reconstitué telle qu'elle était l'époque de mouvements révolutionnaires menés par des gens qui ont radicalement bataillé pour faire de ce monde un monde meilleur. La metteuse en scène a réussi à mettre sa touche personnelle en intégrant dans la pièce de la musique, envoutante et captivante, de la danse et de la vidéo, des jeux de lumières qui s'intensifiaient selon les scènes et les émotions des personnages. Cela a rendu le jeu plus vivant. Les acteurs étaient énergiques, leur jeu nous a captivé. On avait envie de se lever et faire la révolution avec eux. Dans se spectacle, nous parlons principalement de trois Associations : Les Brigades rouges (Italie), L'Armée Rouge Japonaise (Japon) et la Bande à Baader (Allemagne). Nous avons revécu toutes leurs histoires, nous avons partagé leurs idées, nous les avons vu se faire emprisonner et avons ressenti leurs émotions. Parmi les personnages qui se sont présentés à nous, celles que nous avons trouvé les plus intéressantes sont la commandante de la filière internationale de l'Armée Rouge Japonaise Fusako Shigenobu et sa fille May shigenobu. La metteuse en scène a intégré à la pièce le témoignage d'un enfant clandestin qui ne peut parler à sa mère qu'une fois par mois, qui est obligé de changer d'école, d'identité et de pays régulièrement. Thy Mylanie et d' Exaucée

Le spectacle Les enfants de la terreur, nous a paru magnifique au niveau des décors et de la vidéo. Les costumes sont appropriés à la période historique. Les pantalons en pattes d'éléphant, les chaussures, les vestes et les perruques faisaient très 70's. L'ambiance sonore était très vivante grâce à la chanteuse-guitariste qui interprétait les musiques en direct pour accompagner les acteurs sur scène. C'est une des qualités de cetteproposition de théâtre multimédia dans laquelle est évoquée la lutte pour la liberté portée par des comédiens qui ont tous bien interprété et joué leurs rôles.

Un moment du spectacle qui a particulièrement retenu notre attention : quand les terroristes palestiniens prennent en otage les sportifs olympiques israéliens. Nous avons bien aimé cette prise d'otage représentée avec beaucoup de violence et d'agressivité parce que c'était réel. Nous pensions que les otages allaient davantage résister, être des combattants. Les policiers ont tout essayé mais en vain. Ils ont réussi à décaler leur contrat. Au final, ils ont accepté une de leur offre et les ont capturé. Lavezzi, Arsène

Visuel (c) CAMILLE RICHARD/TNB

[Journal intime] Les Enfants de la terreur

Vendredi 14 novembre,

Je suis allée voir un spectacle qui s'appelait Les Enfants de la Terreur à l'Espace Sarah Bernhardt de Goussainville. Je te rassure, cher journal, ça ne m'a pas fait si peur que ça, même si en regardant le titre j'ai cru que ça allait être violent. Surtout que maintenant, vu ce que je regarde aux infos, j'ai déjà une idée de la violence dans le monde. D'après ce que j'ai compris, le spectacle parlait de la révolution faite par des jeunes nés après la Seconde Guerre Mondiale. Heureusement que j'étais informée avant la pièce (la metteuse en scène est venue nous parler pendant deux heures en classe), car je pense que sans cela je n'aurais rien compris. J'ai surtout eu de la pitié pour un personnage qui était une enfant - elle s'appelait May - et qui a vécue comme une clandestine pendant 28 ans. Tu imagines un peu ? Quelle souffrance ! Ne pas avoir d'amis, être obligé de mentir, avoir plusieurs fausses identités, ne pas voir sa famille tout le temps. Sa mère est d'origine japonaise mais elle a pu retourner au Japon après l'arrestation de sa mère. Je pense que la metteure en scène a bien fait d'inclure ce personnage car on peut aussi comprendre le ressenti des proches des personnages. Il y avait aussi des choses plus joyeuses dans cette représentation : c'était comme une comédie musicale, il y avait de la musique, des chansons et de la danse. J'ai bien aimé car tout était réalisé en live par une artiste chanteuse et guitariste, c'était très bien. Le fait qu'elle chante en plusieurs langues m'a bien plu. Je me suis divertie et j'ai aussi beaucoup appris. Même si la pièce a duré 2h30 !!! 

Djhorobo et David

Lettre à Madame Rastel. Les Enfants de la terreur

Bonjour Madame,

Merci pour ce spectacle qui était captivant. On a bien aimé les scènes d'actions avec des armes car elles étaient très réalistes. Il y avait sur scène des explosions sur une maquette miniature pour représenter les attentats. Les acteurs étaient très engagés dans leur jeu mais ils avaient de trop longues répliques et parlaient trop. Sinon, le spectacle était varié parce qu'il y avait de la vidéo (faux journal télévisé), de la musique. Cela donnait du pep's à la pièce. Les musiciens étaient vraiment parfaits. J'ai raté le match de la France pour venir au théâtre de Goussainville mais ça en valait la peine !

Kevin et Sameh

Les Enfants de la terreur - Acrostiche

Que retenir du spectacle Les Enfants de la terreur à partir du prénom de ses personnages principaux...


Bande
Assaut
Armée
Dingue
Enfermement
RAF

Massacre
Engagement politique
Italie
Non au vieux monde !
Histoire
Opération
Fascisme

Séquestration
Hôpital
Innovation
Gauche (extrême)
Enfants de la terreur
Nouveaux médias
Oui à la liberté !
Brigades rouges
Utopie

Corps
Aéroport
Guerre mondiale
Organisations
Luttes
      
Achraf et Shuraim

Lettre à Judith Depaule, metteuse en scène de Enfants de la terreur

Chère Judith Depaule,

Nous t'écrivons pour te parler de ton spectacle car nous l'avons trouvé violent, brutal mais agréable à regarder.

Dans la première scène, nous avons trouvé que les sons des coups de feu étaient bien réalisés et que les tirs étaient bien mimés. L'histoire était bien racontée. Il y avait beaucoup plus de paroles que d'action. On parlait plus de l'armée rouge allemande que des autres. La comédienne qui jouait Ulrike Meinhof parlait plus que les autres comédiens, ce qui nous a donné le sentiment que la parole était mal répartie.

Nous avons trouvé que les costumes étaient bien mais qu'ils manquaient un peu de jeunesse. Tout était années 70. Par contre, le décor était très moderne avec l'écran et la vidéo. Les techniciens qui traversaient la scène nous ont un peu dérangés.                                           

Quant aux chansons, même si les paroles étaient très répétitives, les artistes chantaient bien ensemble. C'était très joli à écouter mais un peu bruyant. 

Merci d'avoir produit un aussi beau spectacle.

Nos sincères salutations.


Amadou et Jordan 

Poème sur Les Enfants de la Terreur

Une représentation qui reste ancienne, 

Beaucoup de sujets sont mis en scène, 

Qui sont abordés d'une manière saine.

Ces enfants de la terreur, 

Qui sont plein de rage et de peur,

Leurs luttes leur tiennent à cœur, 

Que ce soit dans la paix ou dans la Terreur.

Malgré le refus de certains,

Il sont plein d'entrain

Pas près de lâcher leurs quêtes 

Ils iront au bout de cette conquête.

Ils sont prêts à mettre leurs enfants dans la clandestinité

Pour leurs idées qui font leur fierté.

Main dans la main dans ce mouvement révolutionnaire,

Battons-nous à la loyale, à-bas les traitres,

Une seule devise pour cette guerre

REVANCHE, RÉVOLUTION, LIBERTÉ, 

Nous irons au bout pour notre nouvelle ère.

Princess A, Selin


 

[Portfolio] Actéon miniature à l'espace Ventura de Garges-lès-Gonnesse

Ce soir, c’est la soirée d’inauguration de la 32e édition du festival théâtral du Val d’Oise.

Le hall principal de l’espace Lino Ventura à Garges-lès-Gonesse commence à se remplir. Dans moins d’une heure aura lieu la représentation d’Actéon miniature et le lancement du festival théâtral du Val d’Oise.

 

Le metteur en scène Renaud Herbin interviewé par les élèves de la 3e Florence Aubenas de Villiers-le-Bel.

Munis de leurs billets, les spectateurs peuvent prendre place dans la salle de spectacle.

Discours chaleureux du directeur du festival, Bernard Mathonnat et du metteur en scène Renaud Herbin avant le début de la représentation.

La salle est presque pleine, les spectateurs nombreux patientent à quelques minutes du début d’Actéon miniature.

 

Papier et crédit photo © Juliette

[Interview] Renaud Herbin aux collégiens de Villiers le Bel : "Je vous propose un voyage sensible"

A l’occasion de la soirée d’inauguration de la 32e édition du festival théâtral du Val d’Oise, les élèves de 3e du collège Saint Exupéry de Villiers-le-Bel ont assisté à la représentation d'Actéon miniature et ont rencontré son metteur en scène, le marionnettiste Renaud Herbin. Interview réalisée par David, Djhorobo et Selin.


Pourquoi revisiter aujourd’hui Actéon, une histoire vieille de 2500 ans ?

Des artistes l’ont fait avant moi et d’autres le feront après. Les histoires servent à cela. Elles sont faites pour être transmises.Dans toutes les grandes cultures, il y a des récits qui se transmettent. A l’oral, comme dans la Grèce antique, c'est-à-dire 500 ans avant Jésus-Christ, où sous d'autres formes, elles sont parvenues jusqu’ici et perdureront encore demain. C’est sur ces mythes, ces légendes que se sont faites des générations et des générations. Et à chaque fois, ils font sens car ils se réactualisent.


Quelle est votre lecture personnelle de l’histoire d’Actéon, comment vous êtes vous approprié la métamorphose d’Ovide ?

Ça, je vous laisse le découvrir. J’en donne une lecture à partir de ce qui me touche dans le récit. C’est le principe de l’interprétation. Mais ce que je vous propose c’est aussi une expérience de l’ordre du visuel, un voyage sensible.

 

En quoi consiste le métier de marionnettiste ?

En effet c’est mon métier. J’ai d’abord fait une école pour l’apprendre pendant trois ans à Charleville-Mézières et je l’exerce depuis 1999. Être marionnettiste, c’est comme être un comédien ou un danseur, ou faire du cirque… C’est un métier qui repose sur une certaine technique. Je travaille avec et sur les objets, en l’occurrence des marionnettes de plein de sortes différentes (à fils, à gaines...) et des formes plus contemporaines ou moins inspirées de la tradition.

 

Qu’est-ce qui vous a poussé à faire un spectacle sans parole ?

La parole pour moi, c’est une possibilité. Bien sûr, je peux l’utiliser, l’enregistrer… C’est un medium parmi d'autres que j’utilise en tant qu’artiste parce qu’il me permet de traduire, de communiquer, de transformer ce que j’ai à dire.  Mais mon instrument à moi, c’est la marionnette et elle ne parle pas. Elles pourraient parler d’ailleurs comme celles des Guignols de l’Info mais finalement non. Il y a l'éloquence du corps et de la matière brute qui s'anime (on joue avec 80 kilos de terre brune dans Actéon). Ce sont différents outils d’expression possibles et tout aussi intéressants.

 

Papier de Kevin et Jordan

[Reportage] 5 novembre 2014 : une sortie au théâtre de Garges-lès-Gonesse

Mercredi 05 novembre 2014, nous sommes allés à l'espace Lino Ventura , le théâtre de Garges-lès-Gonesse pour voir le spectacle « Actéon miniature » présenté lors de la soirée d’inauguration du festival théâtral du Val d’Oise.

Nous sommes partis avec notre classe de 3° Florence Aubenas en car jusqu'au théâtre. La nuit était déjà tombée ; il faisait noir et un peu froid. Le lieu était assez grand et chaleureux pour nous y abriter aussitôt arrivés. A l'étage, nous avons rencontré le metteur en scène Renaud Herbin qui nous a accordé une interview. On lui a posé nos questions. Nous avons réalisé des photos et des vidéos avec lui.

Ensuite, au rez-de-chaussée, le directeur du festival Bernard Mathonnat a adressé au public un discours de bienvenue pour lancer la 32e édition du festival théâtral du Val d'Oise. Quelques minutes avant le début de la représentation, il a invité Renaud Herbin à le rejoindre sur l'estrade au micro pour présenter à ces côtés son spectacle. Notre professeur est partie acheter les billets et nous les a distribués puis nous sommes rentrés en salle. Nous y étions tous assis en groupe avec nos accompagnateurs. Le principal du collège était aussi présent. La salle était pleine et on attendait avec impatience de voir commencer la pièce.

Comme nous avions étudié en cours de français le mythe d’Actéon d’après Les Métamorphoses d’Ovide, nous avons constaté que le metteur en scène a mis sa touche personnelle. C’était original puisque le spectacle commence par la fin de l’histoire. On voit Diane qui manipule la marionnette d’un petit cerf (Actéon transformé) puis qui tire le cadavre du cerf qu’elle ouvre et vide. La comédienne seule en scène a joué plusieurs rôles en dansant et sans parler.

La pièce a durée 45 minutes. Et nous sommes repartis aussitôt après avec plein d'images en tête.

Bianca, Afhiya et Sira

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