critiques en herbe festival théâtral du val d'oise 2014/ clg st exupéry de villiers-le-bel

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Les pilleurs pillés

Le Révizor de Nicolas Gogol mis en scène par Paula Giusti montre bien la médiocrité des puissants. Un groupe de quatre bourgeois hauts gradés s'apprêtent à accueillir un Révizor. Son arrivée chamboule toutes leurs habitudes. La pièce est un mélange de comédie et de drame. Le jeu d’acteur est impressionnant. Le quiproquo est bien accentué. La musique en accompagnement rajoute un ou plusieurs effets de surprise qui nous font rire.        .                                                Pour moi le seul défaut de cette pièce est qu’il n’y en avait pas.

Kris-Kelyan Démétrius

Un faux Revizor manipule des manipulateurs

Sous ses airs sympathiques, le Revizor est en réalité un imposteur. Il profite de la situation dans laquelle il se trouve malgré lui : bien hébergé, bien nourri, bien accompagné dans une maison de puissants dirigeants, notamment le maire et sa famille, qui font tout leur possible pour le mettre à l’aise et lui faire obtenir ce qu’il veut.

Mais il y a erreur sur la personne, le faux revizor, qui s’appelle en réalité Khlestakov, promet des choses qu’il ne fera jamais.

Les comédiens de la compagnie Toda Via Teatro livrent une interprétation musicale enlevée à l'image de la représentation que nous avons beaucoup appréciée.

Nadine, boudi, Yousra, Khadher

 

 

Le Revizor, c'est trop fort!

Tout commence, dans la pièce de Nicolas Gogol, par une lettre reçue par le gouverneur qui annonce qu’un inspecteur du gouvernement arrive prochainement en ville avec des instructions secrètes. C’est le Revizor. Il piège les hommes. Il séduit leurs femmes. Le jeu des comédiens est drôle. La musique jouée sur le plateau accompagne bien chaque personnage et chaque mouvement de chœur. La fantaisie et l’humour sont omniprésents. Le jeu avec une marionnette à taille humaine rend compte d’une grande virtuosité des comédiens. 

La compagnie de Paola Giusti, Toda Via Teatro, font du théâtre un art vivant.

 Kendra Mendès 

Le Revizor : portfolio

La 3e Adèle Haenel du Collège Saint-Exupéry de Villiers-le-bel s’est rendue au centre culturel de Roissy en Filéo pour assister à une représentation de la pièce Le Revizor.

 

Le Revizor est une comédie de 2 heures environ. Elle s’est déroulée le vendredi 13 novembre 2015 à 20h. Sur l’affiche, on voit la marionnette qui joue le personnage principal manipulé par les comédiens de la troupe.

 

A la fin du spectacle, les comédiens saluent et reçoivent les applaudissements du public qui s’est bien amusé.

 

Jabeen, Zubeyde et Eliana

 

Portfolio Atelier avec Paula



Paula Giusti, la metteure en scène du revizor est venue nous voir dans notre classe pour nous apprendre les bases du théâtre.

  1. Présentation de Paula Giusti qui explique la pièce et ses choix ( choix de la marionnette, rester avec la même troupe ) .
  1. Paula joue un rôle pour nous montrer comment changer de personnages en quelques secondes.
  2. Paula répond à nos questions. Nous lui avons posé des questions sur ça pièce, elle répondit sans langue de bois.
  3. Paula explique comment jouer, parler sur scène en regardant toujours le public. En nous expliquant ceci Paula nous expose son expérience
  4. Essayage des faux-nez. Un moment très hilarant car avec ces faux-nez nos visages ont complètement changé et certaines voix aussi

 

Lucas Enzo Igor

Une marionnette qui trompe tout le monde


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Le Revizor, une marionnette pas très nette

Pleine de vivacité, d’humour, de drame et de manipulation, l’œuvre de Gogol, mise en scène par Paula Giusti de manière exagérée, ravit les spectateurs de l’Orangerie à Roissy et notre classe entière.

Le rôle-titre est distribué à une marionnette qui se nomme comme l’inspecteur qui manipule les gérants de la ville. Le personnage « le Révizor » escroque tout le monde mais paraît finalement sympathique parce que les puissants qu’il piège le méritent bien tant ils sont mauvais, ridicules et bêtes. Cela se voit d’ailleurs dans leurs costumes (faux-nez) et leurs postures.

Nous avons été surpris, divertis, intéressés, amusés , nous avons même éclaté de rires. C'était un pur moment de folie !

N'ayant pas l'habitude d'aller au théâtre , nous avions eu la chance de vivre cette belle expérience et de rencontrer avant et après le spectacle la metteure en scène, Paula Guisti, une femme très sympathique qui signe, avec ce Revizor, une pièce en or.

Bamby, Yannis, Melvin

 

D'élèves à apprentis journalistes culturels... Bilan de Critiques en herbe 2014

Durant trois mois environ, la 3ème Florence Aubenas accompagnée par Madame Rastel, du collège Saint-Exupéry de Villiers-le-Bel, a travaillé sur le projet "Critiques en herbe" avec l'aide de Christophe (journaliste) et aussi de Christiane (chargée de l'action culturelle). Ce projet consistait à être des "jeunes journalistes amateurs". Nous avons pu travailler grâce à des tablettes financées par la fondation HSBC. Elles nous ont permis de filmer et d'enregistrer des interviews ou d'écrire des billets. Nous devions faire comme un vrai journaliste et donner nos avis sur les spectacles vus. Nos avis étaient publiés sur les pages de ce blog. Nous sommes allés voir trois spectacles : "Actéon miniature", "Les Enfants de la Terreur" et "En attendant Godot". Ce projet nous a permis de nous divertir, d'apprendre, d'avoir plus de culture, de nous aider, et beaucoup d'autres choses telles que rencontrer des metteurs en scène comme Renaud Herbin ou Judith Depaule et une comédienne de la Compagnie Édulcoré.

J’ai aimé sortir le soir en dehors du collège. Grâce au projet, j’ai découvert le théâtre et le monde du spectacle. J’ai aimé rencontrer les metteurs en scène et connaître ce métier. J’ai été surprise par les moyens utilisés pour créer les spectacles. Ce projet a donc été enrichissant pour moi. J’ai préféré Les Enfants de la terreur car la pièce racontait une histoire vraie. Vu l’histoire, j’ai cru au début que ça allait être dur mais au final ça allait bien. L’atelier d’écriture était généralement difficile car je n’avais pas l’habitude d’écrire et de critiquer. Djhorobo


J’ai aimé sortir au théâtre avec toute ma classe. C’était amusant de se retrouver tous ensemble tard le soir. Dans la salle de spectacle, on était intéressé et bien sage. J’ai plus aimé Les Enfants de la terreur car il y avait du texte ; ce qui n’était pas le cas dans Actéon miniature. Bianca

 

Avant les spectacles, on a rencontré les metteurs en scène (Renaud Herbin, Judith Depaule). Nous avons pu leur poser quelques questions et c’était intéressant. Sur les trois spectacles, deux m’ont un peu ennuyé mais Les Enfants de la terreur m’a davantage diverti et captivé car il était tiré d’une histoire vraie. Lorsque nous sommes arrivés au théâtre, cela m’a donné une impression accueillante mais j’ai été gêné des bavardages des élèves de ma classe.

Ce projet m’a plu car il m’a permis de découvrir le théâtre et parce que j’y ai vu mes professeurs autrement. Achraf

 

Sortir le soir, voir des spectacles sur différents thèmes... c’est ce que j’ai aimé dans ce projet. Les pièces auxquelles j’ai assisté étaient bien meilleures que ce que j’imaginais. Les spectateurs étaient actifs, heureux et polis. On était tous impatient avant et épaté après. Afhiya

 

J’ai aimé aller au théâtre car je n’avais jamais eu l’occasion d’y aller avant. Actéon ne m’a pas beaucoup plu mais Godot m’a bien fait rire.

 

Même si En attendant Godot était vraiment ennuyeux, je retiens qu’il y avait une bonne ambiance lors des sorties et à chaque atelier. Shouraim

 

Je n’ai pas trop apprécié Actéon miniature mais les deux autres spectacles étaient bons. Les voyages en car avec les camarades et les professeurs étaient bien aussi. Les salles de spectacle étaient confortables. En atelier, je n’ai pas toujours réussi à décrire les pièces comme j’aurais voulu le faire. Zakaria

 

En attendant Godot était un peu pénible mais j’ai aimé sortir au théâtre. Cela m’a permis de prendre l’air et de découvrir des lieux et un univers que je ne connaissais pas.

 

Ça m’a plu d’aller voir trois spectacles en soirée et de pouvoir sortir du contexte scolaire. C’était plus difficile de faire des critiques et d’écrire ce que je pensais vraiment. Kévin

 

Au début je n’étais pas emballé par le projet et je n’ai pas beaucoup aimé les spectacles que l’on a vu. Mais au fur et à mesure et pour l’ambiance, ça m’a intéressé.

 

J’ai aimé sortir au théâtre et découvrir cet univers. Les ateliers m’ont permis de vraiment m’exprimer. Critiquer les pièces était un exercice plaisant à faire. Amadou

 

Le projet a été une expérience instructive pour la découverte des spectacles et pour développer mes avis subjectifs et mon sens critique. Les activités collectives, l’utilisation des tablettes numériques, la rencontre avec les artistes et les professionnels du théâtre, cela nous a beaucoup plu. Le travail de rédaction rappelait trop le temps scolaire mais les sorties nous ont apportées un point de vue différent par rapport à ce que l’on attendait. The Boss 2 et Blackston

 

J’ai aimé faire le reporter et prendre des photos lors de la soirée de lancement du festival. C'était la première sortie au théâtre même si le spectacle en lui-même, je ne l’ai pas aimé. En revanche, les deux autres étaient mieux. Les Enfants de la terreur parlait de la guerre et il y avait de la musique jouée en direct, Godot était marrant. Juliette Anim

 

Ce projet était bien car j’ai aimé faire des activités en dehors de l’école. Et je ne serais jamais aller au théâtre en temps normal. C’était plus facile pour moi d’assister aux spectacles que d’en rendre compte pendant les ateliers. Je me trouvais à l’aise dans les salles avec le public alors que je ne connaissais pas ce milieu auparavant. Je me suis même étonné car je ne pensais pas apprécier. Sidibé Aissé



Remerciements : Mme.Rastel, Christophe Candoni, Christiane Oillic, Fondation HSBC pour l'Education, Renaud Herbin ,Judith Depaule, Emma Pasquer.

[Critiques] En attendant Godot... Impressions


Retours divers et contrastés sur la représentation d'
En attendant Godot, la pièce de Samuel Beckett mise en scène par Laurent Vacher et donnée à Saint-Brice-sous-Forêt dans le cadre du festival théâtral du Val d'Oise...



Qu'a-t-on compris d'En attendant Godot ? La pièce ne raconte pas vraiment d'histoire. Il y a beaucoup de dialogues mais pas d'action. On assistait à de longues conversations. Les situations étaient ennuyeuses même si drôles quelques fois. Les deux personnages attendent "Godot" mais on devine qu'on ne le verra jamais. Vladimir et Estragon parlent de tout et de rien pour faire passer le temps. Le décor est original car l'arbre décrit par Beckett dans ses didascalies est remplacé par un poteau électrique. Les jeux de lumières étaient intéressants car on voyait défiler le temps, du matin au soir. Kévin et Franck

Ce spectacle, ennuyant parfois, était très intéressant car il y avait un mélange de scènes drôles et de scènes graves. Les personnages changeaient beaucoup d'humeurs. Juliette, Fantine, Bianca

Ce spectacle est trop long. Les acteurs répétaient à chaque fois qu'ils attendaient Godot. Mais, à part cela, ils ne font rien de leur existence. Comme si leur vie n'était rien d'autre que de l'attendre. On imagine qu'ils n'ont pas de travail, pas de maison. Ils n'ont rien à faire. Alors ils parlent... Achraf et Shuraim

"Godot sur terrain vague". On s'attendait à voir un décor de campagne... au lieu de cela, on aperçoit sur scène les ruines d'un chantier abandonné, un poteau électrique, des débris de maisons, des tuyaux. Estragon et Vladimir sont présentés comme des sans-abri. L'écran en arrière-plan représente les moments de la journée (la nuit, le jour, le crépuscule et l'aube). Le décor semblait hostile à la nature qui finit par reprendre ses droits. Le poteau électrique qui remplace l'arbre du décor est investit par la végétation dans la deuxième partie du spectacle. Ben Saïd, David, Zakaria 

Nous avons trouvé que les deux personnages étaient spéciaux et étranges. Nous ne savons pas très bien s'il sont amis, frères ou cousins. Ils attendaient une personne "imaginaire" nommée Godot.  Notre avis personnel est que nous pensons que c'était trop long même si l'histoire est assez marrante. Le décor laissait croire que la pièce se passait aujourd'hui mais les comédiens étaient vêtus d'habits sales et démodés. Merci aux artistes pour avoir produit un beau spectacle. Amadou et Jordan


Lucky est l'un des personnages de la pièce. Son prénom veut dire "chanceux" en anglais. Pourtant Lucky est tout l'inverse ! Il est représenté sur scène par un vieil acteur maquillé et déguisé comme un malheureux. Ce personnage est assez triste car il a perdu sa dignité. Il est rabaissé, enchainé et ligoté comme un animal. Il est maltraité par son "Maître" et il n'utilise plus la parole. Il est aussi drôle quand il croit que grâce à un chapeau "magique" il peut se mettre à réfléchir et à parler sans arrêt. Aissatou Princess, Selin, Elian


photos (c) Christophe Raynaud de Lage.



Lettre à M. Pozzo

Villiers-le-Bel, 10 décembre 2014,

Monsieur Pozzo,

Je suis vraiment choquée par la façon dont vous traitez Lucky. Vous ne le considérez pas comme un de vos semblables. Voudriez-vous être à sa place ? Tenu en laisse, fouetté, humilié, dominé, dressé ? Votre comportement à l'égard de Lucky est comparable à l'esclavagisme d'un autre temps. N'est-il pas né d'une mère et d'un père comme vous ? Il a peut être perdu sa dignité humaine par votre faute. Si tout le monde était comme vous, la vie serait invivable. Mais vous êtes pardonné car à quelques moments vous avez été agréable et je pense que votre aveuglement est votre punition pour ce mal que vous faites.

Aissé, Exaucée, Djorobo

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