Retours enthousiastes sur "Les Enfants de la terreur'' réalisé par Judith Depaule et vu à Goussainville dans le cadre du festival théâtral du Val d'Oise...



Nous avons beaucoup aimé ce spectacle car il a reconstitué telle qu'elle était l'époque de mouvements révolutionnaires menés par des gens qui ont radicalement bataillé pour faire de ce monde un monde meilleur. La metteuse en scène a réussi à mettre sa touche personnelle en intégrant dans la pièce de la musique, envoutante et captivante, de la danse et de la vidéo, des jeux de lumières qui s'intensifiaient selon les scènes et les émotions des personnages. Cela a rendu le jeu plus vivant. Les acteurs étaient énergiques, leur jeu nous a captivé. On avait envie de se lever et faire la révolution avec eux. Dans se spectacle, nous parlons principalement de trois Associations : Les Brigades rouges (Italie), L'Armée Rouge Japonaise (Japon) et la Bande à Baader (Allemagne). Nous avons revécu toutes leurs histoires, nous avons partagé leurs idées, nous les avons vu se faire emprisonner et avons ressenti leurs émotions. Parmi les personnages qui se sont présentés à nous, celles que nous avons trouvé les plus intéressantes sont la commandante de la filière internationale de l'Armée Rouge Japonaise Fusako Shigenobu et sa fille May shigenobu. La metteuse en scène a intégré à la pièce le témoignage d'un enfant clandestin qui ne peut parler à sa mère qu'une fois par mois, qui est obligé de changer d'école, d'identité et de pays régulièrement. Thy Mylanie et d' Exaucée

Le spectacle Les enfants de la terreur, nous a paru magnifique au niveau des décors et de la vidéo. Les costumes sont appropriés à la période historique. Les pantalons en pattes d'éléphant, les chaussures, les vestes et les perruques faisaient très 70's. L'ambiance sonore était très vivante grâce à la chanteuse-guitariste qui interprétait les musiques en direct pour accompagner les acteurs sur scène. C'est une des qualités de cetteproposition de théâtre multimédia dans laquelle est évoquée la lutte pour la liberté portée par des comédiens qui ont tous bien interprété et joué leurs rôles.

Un moment du spectacle qui a particulièrement retenu notre attention : quand les terroristes palestiniens prennent en otage les sportifs olympiques israéliens. Nous avons bien aimé cette prise d'otage représentée avec beaucoup de violence et d'agressivité parce que c'était réel. Nous pensions que les otages allaient davantage résister, être des combattants. Les policiers ont tout essayé mais en vain. Ils ont réussi à décaler leur contrat. Au final, ils ont accepté une de leur offre et les ont capturé. Lavezzi, Arsène

Visuel (c) CAMILLE RICHARD/TNB