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18 December 2018

Ophélie

Pour prolonger notre lecture d'Hamlet et notre découverte du poème de Rimbaud sur Ophélie, voici quelques tableaux réalisés au XIXe siècle, une époque où l'on a beaucoup représenté, en peinture mais aussi en musique, les personnages de Shakespeare.  

Dans l'ordre, Ophélie représentée par J. Waterhouse, 1889, par Millais, 1851, par Delacroix, 1844, à nouveau par Waterhouse (cette fois, assise) et enfin par Odilon Redon, 1905 environ

(C) RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Philippe Fuzeau

© Photo RMN-Grand Palais - J.-G. Berizzi

© wikipedia

© PRIVATE COLLECTION / CHRISTIE'S IMAGES / BRIDGEMAN IMAGES

 

  

 

 

18 December 2018

Roland ou Olivier ?

Mon préféré entre Olivier et Roland, c'est Olivier car il sait se méfier. Il n'est pas têtu comme Roland, il est intelligent car il a su le danger si Roland aurait sonné le cor et il est sage comparé à Roland, il est orgueilleux et têtu. (Kunborremi)

Je préfère Olivier car il réfléchi à ce qu’il va faire et c’est le personnage qui me ressemble. Il est important d’agir mais il faut se rendre compte des conséquences et réfléchir. Il est sage et brave et ce sont les compétences qu'un chevalier doit posséder . (Alissa)

 Entre les deux chevaliers je préfère Roland parce qu'il est très courageux ; il veut quand même aller à la guerre, même s'il sait qu'il va perdre. Il est très têtu comme moi car il ne veut pas sonner le cor par peur de perdre sa gloire.   J'ai choisi ce chevalier car je suis un peu comme lui, alors que Olivier est plutôt calme et prudent par rapport à moi. (Magalie)

Je préfére Roland car je ferais la même chose que lui je ne sonnerais pas dans mon cor car je perdrais ma dignité, mon courage et mon honneur : on me prendrais pour un lâche. Roland était courageux, sûr de lui, orgueilleux et têtu. Mais il y a des moments où je suis prudent comme Olivier, avant mes actions je réfléchis. Si je devais me comparer à un des deux je serais entre les deux car je suis sûr de moi et prudent à la fois. (Victor)

Je préfère le caractère d’Olivier car il est réfléchi, sage et prudent dans ses décisions. Il ne veut pas mettre la vie de ses compagnons en danger. Contrairement à Olivier, Roland, lui, est courageux mais au point de ne pas voir le danger et de réfléchir à une autre solution qui permettrait de ne pas mourir. Il ne voit que la gloire (qu’il soit vivant ou mort), et sa réputation au point d’en être orgueilleux. A quoi sert d’avoir la gloire quand on est mort ! C’est pour cela que je préfère quelqu’un qui pense avant d’agir. (Constance)

Je préfère Roland car c’est un chevalier courageux et combatif, même s’il est très orgueilleux et parfois très têtu. J’aime sa façon de mener la bataille car même s’il n’a pas voulu sonner le cor, il s’est montré très sûr de lui, prêt à donner sa vie, à se battre jusqu’au bout. C’est un vrai héros.  Il savait qu’il risquait sa vie mais il a accepté son destin. J’aimerais bien être comme lui, je pourrais livrer des batailles. J’aurais la sensation de me surpasser. De vaincre mes peurs. Roland aurait pu s’appuyer sur son ami Olivier mais il ne l’a pas fait. Malgré tout je l’admire et le préfère. (Natan)

Je préfère Roland à Olivier car il est comme moi. Il me représente ; Roland a peur mais ne veut pas le dire car il sait qu’on le connaît et que s’il dit qu’il a peur c’est comme si c’est pas un  vrai héros et qu’il n’a pas confiance en lui donc il n’exprime pas. Alors que Olivier prend le temps de réfléchir et doit être sûr de lui avant d’aller faire. Donc je préfère Roland à Olivier car Roland me représente et je me reconnais en temps que Roland. (Katell)

 

11 November 2018

Le tableau jumeau

1909_1_34.jpg
1909_1_34.jpg, nov. 2018

 

Le pendant du tableau étudié en classe : cherchez les différences !

08 November 2018

Autoportraits

Autoportrait, Mme Vigée-Lebrun, 1790 ; Le Cerf Blessé, Frida Kahlo, 1946 : deux autoportraits étudiés en classe. 

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08 November 2018

Le fameux questionnaire

Le Questionnaire de Proust (1886)

 

En 1890, à 19 ans, Marcel Proust, futur grand écrivain français, répond à un jeu venu d’Angleterre, qu’on pratiquait en société et qu’on appelait « Confessions » : vous comprendrez pourquoi puisque vous avez vous-mêmes répondu aux questions (un peu modifiées) de ce test de personnalité ! Maintenant que vous avez donné vos propres réponses, découvrez celle de Proust. 

 

 

 

 

 

 

Les réponses de Marcel Proust au fameux questionnaire :

Trait caractère. - Le besoin d’être aimé et, pour préciser, le besoin d’être caressé et gâté bien plus que le besoin d’être admiré.
La qualité que j’admire le plus chez un homme. - Des charmes féminins.
La qualité que j’admire le plus chez une femme. - Des vertus d’homme et la franchise dans la camaraderie.
Qualité que j’admire le plus chez mes amis. - D’être tendre pour moi

Mon principal défaut. - Ne pas savoir, ne pas pouvoir "vouloir".
Mon occupation préférée. - Aimer.
Mon rêve de bonheur. - j’ai peur de le détruire en le disant.
Quel serait mon plus grand malheur. - ne pas avoir connu ma mère / grand-mère.
Ce que je voudrais être. - Moi, comme les gens que j’admire me voudraient.
Le pays où je désirerais vivre. - Celui où certaines choses que je voudrais se réaliseraient comme par un enchantement et où les tendresses seraient toujours partagées.
La couleur que je préfère. - pas les couleurs, mais leur harmonie.
La fleur que j’aime. - La sienne- et après, toutes. 

L’oiseau que je préfère. - L’hirondelle.
Mes auteurs favoris en prose. - Aujourd’hui Anatole France et Pierre Loti.
Mes poètes préférés. - Baudelaire et Alfred de Vigny.
Mes héros dans la fiction. - Hamlet.
Mes héroïnes favorites dans la fiction. - Bérénice.
Mes compositeurs préférés. - Beethoven, Wagner, Schumann.
Mes peintres favoris. - Léonard de Vinci, Rembrandt.
Mes héros dans la vie réelle. - M. Darlu, M. Boutroux.
Mes héroïnes dans l’histoire. - Cléopâtre.
Mes noms favoris. - Je n’en ai qu’un à la fois.
Ce que je déteste par-dessus tout. - Ce qu’il y a de mal en moi.
Caractères historiques que je méprise le plus. - Je ne suis pas assez instruit.
Le fait militaire que j’admire le plus. - Mon volontariat !
La réforme que j’estime le plus. -
Le don de la nature que je voudrais avoir. - La volonté, et des séductions.
Comment j’aimerais mourir. - Meilleur - et aimé.
État présent de mon esprit. - L’ennui d’avoir pensé à moi pour répondre à toutes ces questions.
Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence. - Celles que je comprends.
Ma devise. - J’aurais trop peur qu’elle ne me porte malheur.

11 October 2018

C'est bientôt Halloween : faites-vous peur avec les Nouvelles horrifiantes de la classe de 4e 6 !

     Jack est un chasseur de fantômes. Il est équipé de tout un tas d’instruments pour analyser les phénomènes surnaturels et paranormaux. C’est aussi le chasseur de fantômes le plus renommé du monde.

Un jour Jack reçut un coup de téléphone d’une famille qui pensait que leur château était hanté. Il se rendit au château qui se situait au centre de la France, pour enquêter sur ces phénomènes surnaturels. Le château était vide car la famille était partie : Jack pouvait enquêter librement et en solo. 

Arrivé au château, Jack installa des capteurs de mouvements et des caméras. 

À la nuit tombée, des sons étranges retentissaient. Jack fit le tour du château, mais il ne savait pas d’où venaient ces bruits. Puis, il entendit une petite fille pleurer, mais il était seul dans le château… des bruits de pas se firent entendre dans le château et une armoire tomba toute seule. En regardant les caméras installées, il vit sur un mur un visage qui se révéla invisible à l’œil humain. 

Malgré ces phénomènes étranges, Jack put finalement dormir, mais souvent il avait l’impression qu’une présence était à côté de lui. 

Le lendemain matin en ouvrant les yeux, il vit que sa chambre était couverte de sang, la pièce semblait pleurer du sang ! Du sang partout, qui coulait du plafond… La porte s’ouvrit et un homme apparut, une hache ensanglantée à la main, fonçant sur Jack. 

Jack se réveilla en sursaut, en sueur… Il avait fait un cauchemar, il était chez lui dans sa chambre. Le réveil indiquait 7h00 du matin. Un bien étrange rêve. Tout d’un coup le téléphone sonna : une famille le contactait pour des apparitions dans un château…

Florian Riccio, 4e6

11 October 2018

C'est bientôt Halloween : faites-vous peur avec les Nouvelles horrifiantes de la classe de 4e 6 !

Le cimetière abandonné  

 

Il faisait nuit. Je n’entendais aucun bruit dans ces ténèbres froides. Sous mes pieds, je sentais l’herbe qui me glaça le sang et soudain… un coup de vent me fit relever la tête. J’étais paralysé. Àtravers le brouillard se tenaient des rochers immenses ressemblaient fortement à des silhouettes colossales d’hommes avec, pour la plupart, une croix sur la tête. M’approchant un peu je me suis rendu compte qu’il ne s’agissait en réalité pas de pierres mais de tombes sinistres et funèbres. Pour observer de plus près ces cénotaphes lugubres, je devais les approcher mais avec une grande prudence car qui sait… 

Je ne me méfiais aucunement de la présence d’un creux devant les sépultures et mon inconscience ma conduisit au fond de l’une de ces nombreuses cavités profondes qui me sembla sans fin. Pendant plusieurs heures, je tentais d’escalader ces parois aussi lisses et glissantes que de la glace mais en  vain. Espérant que quelqu’un arrive, je mangeais des bêtes de tout genre : sauterelles, fourmis, escargots et même parfois des araignées qui passaient par hasard par là. Il fallait trouver une solution pour s’hydrater car comment survivre longtemps sans eau ?  C’est pourquoi je devais économiser ma salive et boire ma propre sueur. Je sentais que la mort planait sur moi  et j’avais déjà perdu la notion d’espoir. Cette nuit allait sans doute être ma dernière. La vie avait décidée de ne pas me faire de cadeau. C’est ici que s’achève ma courte  existence, à cet endroit où personne ne s’aventure à part quelques pilleurs de tombes. Quelques heures plus tard, la mort m’avait emporté  dans un long voyage sans fin vers le paradis ou l’enfer, personne ne le savait à part la mort car elle est le début et la fin de toutes choses.

 

Fin

 

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04 October 2018

Prométhée

Nous avons parlé en classe de Prométhée, ce titan qui rivalisa avec Zeus en se moquant de lui et pour aider les hommes. Celui qui, selon certains traditions, serait le créateur d' homme ! Nous avons vu aussi le terrible châtiment qui a été le sien. Pour joindre l'utile à l'agréable, vous pouvez consulter la rade dessinée Prométhée, de Christophe Bec : histoire ce passe de nos jours, mais des catastrophes mondiales terrorisent les population. Par exemple, tous les avions en vol s'écrasent au sol — ce qui fait penser à certaines dystopies, n'est-ce pas?. Toutes les catastrophes ont lieu à 13h13, et on se demande si des extraterrestres ne sont pas responsables. Or, régulièrement dans la rade dessinée, deux planches entières sont consacrées au titan Prométhée. On le voit enchaîné à son rocher, le foie dévoré par l'aigle... L'artiste a repris pour ce début de l'histoire des tableaux connus. Il faut lire la suite pour connaître le rapport entre Prométhée et les cataclysmes...

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386px-Jan_Cossiers_-_Prometheus_Carrying_Fire.jpg, oct. 2018

 

02 October 2018

Sofia, le robot

Merci Tahar d'avoir attiré mon attention sur Sofia, un robot humanoïde créé par une entreprise de Hong Kong et qui "vit" en Arabie Saoudite : Sofia a même la citoyenneté saoudienne ! Son visage assez réaliste est capable de prendre des expressions humaines ; elle marche, mais de manière saccadée. 

Elle a donné de très nombreux entretiens télévisés qui sont faciles à retrouver sur internet : il est impressionnant de la voir répondre, mais en réalité tout est préparé à l'avance, et il semble que Sofia réponde beaucoup moins bien lorsqu'on la questionne à l'improviste.... Certains sont critiques. Par exemple, cet article du Monde : https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/01/23/que-sait-reellement-faire-sophia-le-robot-dont-l-intelligence-est-contestee_5245841_4408996.html

Renseignez-vous, faites-vous votre propre idée. Ce robot nous ramène à la question de notre premier chapitre : nos créations risquent-elles de se retourner contre nous ? 

02 October 2018

Un beau poème sur le voyage

Nous avons étudié quelques poèmes sur le voyage. Il y en a d'autres dans votre manuel, mais pas celui-ci : ce poème de Victor Hugo parle des marins morts en mer. 

Son titre latin, Oceano Nox, vient d'un vers de Virgule : Et ruit oceano nox, "Et la nuit s'élance de l'océan". L'océan, comme une sorte de monstre, apporte la mort...

Oh ! combien de marins, combien de capitaines

Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,

Dans ce morne horizon se sont évanouis !

Combien ont disparu, dure et triste fortune !

Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,

Sous l'aveugle océan à jamais enfouis !

 

Combien de patrons morts avec leurs équipages !

L'ouragan de leur vie a pris toutes les pages

Et d'un souffle il a tout dispersé sur les flots !

Nul ne saura leur fin dans l'abîme plongée.

Chaque vague en passant d'un butin s'est chargée ;

L'une a saisi l'esquif, l'autre les matelots !

 

Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues !

Vous roulez à travers les sombres étendues,

Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus. 

Oh ! que de vieux parents, qui n'avaient plus qu'un rêve,

Sont morts en attendant tous les jours sur la grève

Ceux qui ne sont pas revenus !

 

On s'entretient de vous parfois dans les veillées.

Maint joyeux cercle, assis sur des ancres rouillées,

Mêle encor quelque temps vos noms d'ombre couverts

Aux rires, aux refrains, aux récits d'aventures,

Aux baisers qu'on dérobe à vos belles futures,

Tandis que vous dormez dans les goémons verts !

 

On demande : — Où sont-ils ? sont-ils rois dans quelque île ?

Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile ? 

Puis votre souvenir même est enseveli.

Le corps se perd dans l'eau, le nom dans la mémoire.

Le temps, qui sur toute ombre en verse une plus noire,

Sur le sombre océan jette le sombre oubli.

 

Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue.

L'un n'a-t-il pas sa barque et l'autre sa charrue ?

Seules, durant ces nuits où l'orage est vainqueur,

Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre,

Parlent encor de vous en remuant la cendre

De leur foyer et de leur coeur !

 

Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière,

Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre

Dans l'étroit cimetière où l'écho nous répond,

Pas même un saule vert qui s'effeuille à l'automne,

Pas même la chanson naïve et monotone

Que chante un mendiant à l'angle d'un vieux pont !

 

Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ?

O flots, que vous savez de lugubres histoires !

Flots profonds redoutés des mères à genoux !

Vous vous les racontez en montant les marées,

Et c'est ce qui vous fait ces voix désespérées

Que vous avez le soir quand vous venez vers nous !

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