Club Manga du CDI Lycée

Dragon Ball

Bonjour à toute et à tous, aujourd'hui je vais parler d'un des meilleurs mangas au monde. Je suppose que tout le monde connaît ce manga mais je me dois de le rappeler parce que c'est la base de l’univers des mangas. 

1)Présentation 

Titre  Dragon Ball             Auteur  Akira  Toriyama

Genre  Action, aventure     Éditeur français  Glénat 

Classification éditoriale  Shonen 

Année de parution au Japon  3 décembre 1984 – 5 juin 1995

Nombre de tomes  42        Statut  Fini

Synopsis 

Il existe 7 boules de cristal (les Dragons Balls) : celui qui les réunit peut appeler le dragon sacré (Shenron) et exaucer n'importe quel vœu. Bulma, partie à la recherche des Dragons Balls pendant ses vacances, rencontre un jour San Goku, un petit garçon à queue de singe qui vit dans la forêt et qui a appris les arts martiaux grâce à son grand-père, San Gohan. San Goku détient le Dragon Ball à 4 étoiles que lui a laissé son grand-père et refuse de le laisser à Bulma. Il part donc avec elle à la recherche des Dragons Balls. 

Durant leur voyage ils rencontreront de nombreuses personnes et les origines extraterrestres de San Goku se révéleront petit à petit durant l'histoire.

2) Avis Personnel 

Ce manga est mon manga préféré parce que c'est le premier manga que j'ai lu (nostalgie quand tu nous tiens). Dragon Ball est un très bon mélange entre l'action et la comédie. Les combats sont bien faits, ils sont fluides et ils montent rapidement en intensité au fur et à mesure que l'histoire évolue.

Le style graphique est bon et évolutif. Si dans  Dragon Ball, le trait est rond et simple, nous avons après un style plus détaillé pour les combats du "Super-Muscle" et du trait carré. Nous avons ci-dessous le style du début. Puis, un style plus détaillé qui met en avant les combats.

Point positifs 

-La nouvelle édition (édition kanzenban avec quelques pages en couleurs avec un gros format et une qualité d'impression parfaite).

-Des combats fluides et nerveux.

-Des personnages hauts en couleurs (bien que le manga est en noir et blanc).

-Un style graphique agréable.

-Un univers accrocheur.

-De très bon gags.

-De très bonnes adaptations (jeux vidéo, films d'animation).

-Une histoire passionnante.

-De bons films d'animation.

Point négatifs

-La VF de l'anime totalement massacrée.

-Une histoire pas très recherchée (saga des cyborg inspirée par Terminator).

-Dragon Ball GT, non créé par Toriyama, histoire à dormir debout. 

-Dragonball Evolution, un des films les plus mauvais que j'ai vu, je pense que ce film est une blague, il est sorti le 1er avril.

-Quelques très mauvais films d’animation.

3) Une référence en la matière 

Ce manga donne la base au niveau des codes de la narration pour les shonen :

-Le héros est un jeune garçon orphelin foncièrement honnête et innocent, il se révèle souvent naïf ; il est doté de capacités ou pouvoirs hors normes.

-Ses premiers adversaires deviennent généralement ses plus fidèles compagnons.

-Lorsqu'il est sur le point de perdre ou de mourir, le héros se relève plus fort que jamais, grâce notamment à sa volonté, son « envie brûlante de gagner ».

C’est grâce à cette œuvre qu’Eiichirō Oda (One Piece) et Masashi Kishimoto (Naruto) ont eu envie de se lancer dans le manga.

Pour moi Dragon Ball est une référence des shonen, indémodable même après 25 ans, n'importe qui appréciant ce genre va prendre plaisir à le lire et le découvrir. 

Si vous voulez un manga qui a le même esprit que Dragon Ball, vous pouvez prendre tous les shonen que Dragon Ball a inspiré comme One Piece, Naruto ou Fairy Tail. 

Si vous avez lu ce manga, je peux vous recommander Dragon Ball Multiverse qui est une très bonne fanfiction sur Dragon Ball:

http://www.dragonball-multiverse.com/fr/accueil.html 

Pour finir Dragon Ball est un très bon manga (si ce n'est le meilleur selon moi) que je recommande à tous.

To Aru Majutsu no Index est une série animée en 24 épisodes appartenant au genre du shônen, produit en 2008 par le studio J.C. Staff.

La série suit un lycéen de la Cité Scolaire, Tohma Kamijyo, qui possède l'Imagine Breaker, c'est-à-dire la capacité d'annuler tout pouvoir avec sa main droite, dans un monde où la science et la magie s'affrontent. Il va faire la rencontre d'une nonne de l'Eglise qui contient 103000 grimoires magiques dans son cerveau. Tout au long de la série, on suit Tohma et Index (la nonne) qui sont pourchassés par des ennemis nombreux (essentiellement des mages).

L'animé a de nombreux points positifs : les personnages ont hérité d'un bon character-design, et les décors sont bien détaillés. Les personnages sont attachants et l'humour est présent dans certains épisodes. L'intrigue est intéressante à suivre (les 24 épisodes passent rapidement) et plutôt originale (la science affronte la magie). Le héros n'est ni invincible ni faiblard. Gros point fort : les combats sont très bien animés.

Cependant, on peut observer des points négatifs (peu nombreux heureusement) : le personnage éponyme (Index) ne sert... pas à grand-chose (à part pour le côté humoristique), et l'anime est trop court (ne permet pas de développer vraiment le background). La psychologie des personnages n'est pas très détaillée malheureusement.

Pour conclure, un animé intéressant pour les scènes d'action et l'humour présent tout au long de la série. A conseiller à ceux qui apprécient l'action (et préfèrent un personnage principal relativement charismatique).

N.B. : épisodes en streaming mis à disposition par la AnT-FMA sur Rutube.

Sengoku Basara est l'un de ces nombreux mangas se passant durant l’ère Sengoku, le Japon médiéval. Mais, celui-ci se démarque des autres par le biais d'une qualité bien supérieure et par le simple fait que, pour une fois, les héros de cette ère non pas tous été transformés en femme afin de satisfaire un fan-service douteux (par exemple comme dans Oda Nobuna no Yabou). Bref, passons donc au test.

Résumé : 

Durant l'ère Sengoku, de nombreux seigneurs de guerre se combattent avec pour but l'unification du Japon. Nous suivons la progression de Masamune Date, le Dragon borgne de l'est (Dokuganryu) et Yukimura Sanada, le lieutenant des armées Takeda. Après s’être rencontrés et battus durant un des nombreux affrontements opposant Takeda Shingen et Kenshin Uesugi, les deux jeunes combattants vont chacun de leur côté progresser et de nouveau se rencontrer, au point de devenir rivaux. 

Graphiquement : la série est extrêmement bien animée. Les combats, car il s'agit bien d'un shonen, son fluides et l'action est vraiment bien rendue, aussi bien que la violence des coups que les personnages se portent lors des batailles.

Question humour, on est loin du grand comique, mais l'animé l'est assez pour que l'ambiance soit tout de même légère.

Bref, un très bon animé shonen, composé de 2 saisons de 13 épisodes et d'un film faisant office de 3ème saison.

8 regards sur le drame

Japon, un an après

Cet ouvrage collectif de la maison d’édition Kazé rend hommage aux Japonais victimes de la catastrophe naturelle survenue le 11 mars 2011. Ce recueil, véritable témoignage artistique, est paru un an après le drame. Les bénéfices des ventes sont reversés à la Croix Rouge Japonaise afin de soutenir les victimes.

A travers les huit histoires, le lecteur est plongé au cœur du séisme et du tsunami et de leurs terribles conséquences. Dans Vivre et Tadaima, les auteurs s’interrogent sur le sens à donner à la vie : comment continuer à vivre après la catastrophe ? Celle-ci permet de rapprocher un père et son fils dans Le cercle des liens.  Deux autres histoires, La survivante et C’est ton tour Gaichi ! témoignent de l’horreur qui surgit dans le quotidien. En effet, dans La survivante, la ville de Sandai est totalement détruite, laissant seule une survivante qui retrouve espoir grâce à un neko (célèbre petit chat), symbole de chance. Le manga Le symbole de la reconstruction insiste sur le courage des ouvriers qui ont reconstruit l’aéroport de Sendai en dépit du danger et des répliques. L’attachement au pays est aussi souligné dans Un centenaire à Fukushima où un vieil homme refuse de quitter sa terre natale malgré les dangers. Enfin, Un otaku à Sendai interroge le statut de héros : un adolescent qui aime jouer au super-héros revêt son costume de Boomranger Red pour aider les victimes.

Si l’horreur est au cœur de ces histoires, le recueil célèbre le courage et la résilience japonaise. Un ouvrage incontournable qui témoigne de la grande capacité de création des mangakas.