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CAMUSLATIN, blog latiniste

Le blog des latinistes du Collège Albert Camus de Bois-Colombes (92)

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21 mai 2010

A la manière des Métamorphoses d’Ovide : textes écrits par la classe de 6ème6

A la manière des Métamorphoses d’Ovide 

Textes écrits par la classe de 6ème6

L'exercice donné par Mme Marquis consistait à inventer une métamorphose, à la manière des Métamorphoses d'Ovide. La métamorphose devait expliquer l'origine mythologique d'une plante ou d'un animal.
Attention donc, il s'agit d'inventions des élèves.

 Vénus et la paysanne

Vénus, déesse de l’amour, aimait se promenait fièrement sur la Terre, là où tous les humains la reconnaissaient grâce à sa beauté rayonnante.

Un jour, au soleil levant, elle arriva dans un village réputé pour son commerce. Elle s’assit sur un petit banc sculpté. Quelques minutes plus tard, une riche paysanne nommée Rosa passa devant elle, mais l’ignora et détourna la tête […]. La déesse, vexée par son dédain, s’écria : « Que ta beauté n’affecte plus personne !»

A ces mots le tonnerre gronda, le vent souffla.

Soudain, les jambes de Rosa ne forment plus qu’une, son torse s’affine , ses bras s’arrondissent et des feuilles les remplacent, sa tête change de couleur et devient rouge ; puis, ses cheveux se métamorphosent en pétales.

Rosa l’orgueilleuse était devenue une rose, symbole de la beauté et de l’amour.

Mathilde KERO

 

Les nénuphars des étangs

     Ce jour-là, Apollon cherchait une magnifique fleur pour la déesse de l’amour […]. Il aperçut des paysans qui confectionnaient de somptueux bouquets de fleurs près d’un étang qui brillait de mille feux. Le dieu de la poésie divine leur demanda s’ils ne connaissaient pas une plante qui s’ harmoniserait avec les élégantes roses de la déesse de la beauté. Les paysans refusèrent […]. Le dieu du soleil devina leurs manèges et prononça ces mots :

« Que par la beauté de Vénus vous restiez dans cet étang jusqu’à la fin des temps ! »

      Soudain les paysans rétrécissent, leurs jambes n’en font plus qu’une, celle-ci s’amincit et verdit. Leur corps s’aplatit et verdoie. Puis une fleurs blanche aussi légère que la musique d’Apollon pousse sur leur crâne chauve […] Apollon en cueillit une et partit joyeux.

Alix HOUEL

 

Bacchus et l’aubergiste   

Il y a très longtemps, au temps où les dieux régnaient encore sur l’Olympe, Bacchus visitait toutes les tavernes de Crète pour trouver le meilleur vin, un vin digne d’être offert à Zeus, un vin pareil à la beauté de Vénus ou à la musique d’Apollon.

     Un jour, il entendit parler de la taverne de l’Olympe. Il s’y rendit et vit l’aubergiste. Le Dieu demanda à goutter son meilleur breuvage. Le propriétaire du gîte refusa ; Bacchus, hors de lui, prit la barrique de vin et la lui jeta à la figure.

     Soudain, les jambes de l’aubergiste rétrécissent jusqu’à disparaître ; à leur place un petit tronc marron pousse, ses bras se transforment en fines branches, ses dogits en délicieux raisins, ses yeux verts et pétillants perdent de leur éclat et deviennent des rameaux comme ceux des ceps des plus grandes cultures.

     L’aubergiste à cause de son irrespect envers un dieu était devenu une vigne.

 

Clara DANNEPOND

Cérès et les effrontés

Un jour, par un beau temps ensoleillé, Cérès, déesse de la moisson et de la fertilité, se promenait dans les champs de Crète. Elle sautillait comme un papillon, à la recherche d’un endroit ensoleillé pour se reposer. Mais, tandis qu'elle flânait, la resplendissante fille de Zeus s'arrêta. Elle avait entendu au loin des enfants l’insulter.

-  Pour qui se prend-elle, ne t’approche pas de nous !

- Pourquoi ces insultes ?

- Tais-toi, on ne veut plus te voir ici !

Et les gamins continuèrent :

- Pendant que tu cherchais ta fille aux Enfers, tu nous a abandonnés et nos moissons ont été perdues . 

Les vilains garnements lui lancèrent des pierres pour la chasser. La déesse ne pouvant plus le supporter, prit des graines dans sa poche, les lança à terre devant les enfants qui l'insultaient toujours et prononça ces mots :

« Par la terre nourricière, que ces enfants se transforment en arbres centenaires ! »

     Soudain, à la fin de cette phrase, leur peau durcit comme du bois, leurs chevelure verdit et pousse, ils grandissent, leurs pieds prennent racine, leurs corps se tordent en un fracas, ils se figent. Il n’en reste bientôt plus qu’une grande forêt d’oliviers.

On ne retrouva jamais les bambins, mais les villageois eurent des olives et de l'huile pour toutes les générations futures. Désormais, l’olivier étend son ombre protectrice et ses feuilles argentées bruissent dans la brise.

 

Valentin ANDRE

Neptune et le marin

     Un jour, le dieu Neptune eut envie d’aller sur une île déserte pour observer les êtres marins dans l’eau, comme il l’aime. Il le faisait au moins une fois par an.

     Le fils de Cronos était arrivé sur l’île depuis deux jours […] .

     De loin, il repéra un bateau qui déversait de la résine noire dans la mer, il fit signe de s’arrêter ; le marin l’avait aperçu mais refusa d’obéir au père des Néréides.  Neptune prit le bateau et en le secouant, le marin tomba dans la mer.

     Soudain, ses jambes diminuent jusqu'à devenir huit tentacules. Des ventouses poussent sous celles-ci, son corps s’amollit, sa peau change de couleur et devient pourpre, puis cet animal nouveau, la pieuvre, plongea tout de suite dans l’océan froid comme de la glace.

 Chloé LEDURE

18 mai 2010

Persée, Andromède et Méduse

Persée contre la Méduse

Persée est le fils de Zeus et de Danaé, fille d’Acrisios, roi d’Argos. Celui-ci, averti par un oracle que son petit-fils le tuerait, exile Persée.

Méduse est une des trois Gorgones, la seule qui ne peut mourir que si on lui coupe la tête (les autres sont immortelles). Son regard pétrifie (au sens propre : transforme en pierre).

Pour affronter Méduse, Hermès offre à Persée des ailes à accrocher à ses chevilles , une sacoche pour y mettre la tête de Méduse et un casque qui le rend invisible. Athéna, elle, lui offre un bouclier faisant office de miroir. Pendant le combat, Méduse regarde le bouclier, voit son reflet et se pétrifie. Persée lui coupe alors la tête.


Persée et Andromède

La mère d’Andromède affirme que sa fille est plus belle que les Néréides, les Nymphes des eaux. Ces dernières, jalouses, se vengent : elles demandent à Poséidon, le dieu de la mer, d’envoyer un monstre la tuer. Andromède est attachée à un rocher par les paysans. Persée la voit et la délivre. Pendant qu’il la délivre, Andromède tombe amoureuse de lui. Persée l’épouse. Lors d’un festin, Persée montre la tête de Méduse au roi d’Argos, son grand-père et le pétrifie. Il offre la tête de Méduse à Athéna.

Camille, Oscar et Romain, d’après la visite guidée au Louvre du vendredi 2 avril 2010.

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