Le bien :

 

Très vite, le serpent a été représenté comme l’attribut (enroulé autour d’un bâton) du demi-dieu Asclépios,  considéré comme le père de la médecine (exemple : un bas-relief datant de 350 av-J.C. sur lequel on voit un patient examiné sous le regard d’Asclépios). Asclépios ou Esculape en latin, avait comme père le dieu Apollon, considéré lui-même comme le dieu de la guérison, et comme mère, la mortelle Coronis. Ce fut Chiron, le centaure, qui initia Asclépios à la médecine . Mais il fit malheureusement de mauvaise choses et finit foudroyé par Zeus, car il ressuscitait les morts avec le sang des veines du côté droit de la Gorgone (Méduse). Et il aurait pu donner la mort avec le côté gauche.

 

 Le mal :


Dans la Bible, le serpent représente la tentation et pousse Ève à convaincre Adam de manger le fruit interdit. Ce qui a ensuite été décrit et étudié (en théologie et philosophie) comme le péché originel, qui fait sortir l’homme du Paradis et le rend mortel. Le serpent a ensuite été puni  par Dieu et a dû ramper pour l’éternité et être détesté par tous . Cette utilisation du serpent et du péché originel est une explication de l’origine du mal dans la doctrine chrétienne (qui est très importante et très répandue dans nos pays Judéo-chrétiens), mais il existe d’autres doctrines philosophiques ou religieuses différentes où le serpent n’a pas cette importance.


Par Mathilde COBLENCE