Brouillon Chapitre 1

L'Altarël est un monde de légendes, plein de créatures incroyables et légendaires, un monde où les rêves des hommes deviennent réalité! Mais ces rêves peuvent aussi bien se transformer en cauchemars mortels. C'est cela qui établit l'équilibre des forces de la Lumière et celles de l'Ombre. Un Paradis terrestre pouvant à n'importe quels moments se transformer en Enfer! En ce monde, les guerres humaines font rages, les villes et villages brûlés, des innocents massacrés sans distinction. Les mages existent mais ont le même mental que les simples humains. Certains maitrisent donc la magie blanche et d'autre la magie noire, ce qui ne résous en rien le déséquilibre de ce monde, car lorsque la balance penche d'un côté, un évènement survient pour la rééquilibrer. C'est en cette terre cruelle qui ne connait pas la paix que virent le jour Elio et Liandra.

  Elio était un orphelin, recueilli dans la forêt en des circonstances mystérieuses. Ses parents adoptifs vivaient dans un village du nom de Harven, en bordure Nord de la capitale de la Lumière, Algatiar. C'était une petite agglomération de maisons et de fermiers, nichée au beau milieu de la forêt de Bordunir, qu'on disais maléfique. Cette rumeur pris assez de consistance pour que les habitants d'Harven n'osent pas s'y aventurer, ce qui les coupais partiellement du monde extérieur. Ils profitaient du passage des marchands ou d'autres voyageurs pour s'informer des éventuels changements du reste du pays. Les parents adoptifs d'Elio l’élevèrent donc dans cette contrée isolée jusqu'à sa maturité. Le jour de ses quinze ans, il fit une découverte qui allait changer la tournure de sa vie.

  L'aube se levait lorsque Elio se réveilla pour profiter du calme temporaire du village endormi. Seuls les grillons troublaient ce calme de leurs petits grésillements dans le pré en face de la chaumière familiale. Il repoussa doucement sa couverture de laine pour ne pas réveiller son frère adoptif qui dormais encore. Il se rinça le visage dehors, car l'eau du matin était glaciale, ce qui acheva de le réveiller. Il s'habilla de vêtements de toile et partit en promenade, le long de la rivière qui longeait la forêt. Il sentait les galets ronds sous ses chaussures de cuir ainsi que la légère brise qui effleurait son visage. Il entendait les oiseaux chanter, ainsi que le son léger de l'eau de la rivière glissant sur son lit de galets. Cela le mit d’excellente humeur. Il s'étendit sur les pierres froides, le faisant frissonner. Il rêvassa ainsi allongé, les bras sous la tête, ses cheveux blancs lui caressant la joue au passage du vent. La couleur de ses cheveux restait un mystère pour tous, lui attirant des regards curieux sur son passage. Malgré tout, il l'appréciait car elle le différenciait des autres habitants. Ainsi, il se sentait unique et important. Lorsqu'il vit que la matinée était fort avancée, il se leva et continua sa promenade. Il s'arrêta à l'endroit qui symbolisait la limite entre les terres habitées et la forêt, sombre et mystérieuse. Jamais encore il n'était allé plus loin. Il scruta un moment les profondeurs de cette végétation épaisse, qui semblait dégager une aura oppressante.

  Après une longue contemplation, il finit par se convaincre que la forêt ne devais pas être si dangereuse pour un garçon de quinze ans comme lui.

-Je suis capable de me défendre seul, à mon âge. Et puis, j'ai mes quinze ans aujourd'hui, en plus de ma force que peu possèdent. Il me semble d'ailleurs que cette forêt "m'appelle", m'attire vers elle. J'ai le pressentiment que j'ai quelque chose à y faire. Ça peut paraître stupide, mais je sens que je peut réussir à traverser cette végétation labyrinthique. Oui! Je peut y arriver! J'anéantirais tous les obstacles qui se dressent sur le chemin de mon destin!

  Effectivement, sa force aussi restait un mystère. Si jeune, il était capable de soulever une enclume (celle du forgeron, la seule du village) durant une bonne dizaine de minutes. On le découvrit lorsque le forgeron, un homme bourru, lui imposa devant toute sa clientèle de lui déplacer son enclume pour la poser de l'autre côté du fourneau. Cet acte inutile lui obtint malgré tout le respect d'une bonne partie du village. Il se décida finalement à s'aventurer à l'intérieur de ce dédale végétal.