Ma naissance dans la cité

Un beau jour à la campagne j'étais avec mon ami Simon. Nous avions été avertis qu'une brocante se déroulait aujourd'hui à l'autre bout de la ville. N'ayant rien à faire, nous décidâmes de nous 'y rendre à vélo. Une fois devant la brocante , nous descendîmes de vélo, les attachâmes à une barrière. Nous pénétrâmes dans la brocante. Une fois engloutis par une foules de gens, nous vîmes un stand qu'un vieillard tenait. Curieux, nous décidâmes d'aller y jeter un coup d’œil. Sur la table était disposé une cinquantaine de jeux, des livres, des tableaux etc. il y avait «le Déserteur » de Boris Vian, « Silver Liz » d'Andy Warhol... Un objet m'attira plus particulièrement l’œil . C'était un jeu. Sur la boîte, était inscrit : «La cité 4D le jeu qui a révolutionner le monde du jeu vidéo ». je lui demandai le prix du jeu , et d'une voix roque il me dit : 10 euros. Je le négociai à 8. D'un coup de pédale, nous rentrâmes chez moi. Une fois les vélos rangés au garage nous allâmes dans le salon et allumâmes la playstation. J'ouvris la boîte de jeu et nous vîmes qu'il contenait un CD, une paire de gants et un bonnet. Nous mimes le jeu dans la console et attendîmes... Cinq minutes plus tard, toujours rien. L'écran était noir. Je perdis patience, me levai et dit à Simon : « Viens, allons nous ballader. Le jeu ne marche sûrement pas. » Allant franchir le seuil de la porte, L'écran devint blanc je courus vers ma manette et enfilai les gants et le bonnet comme l'indiquait la notice, et d'un coup, je me sentis transporté dans le jeu. Je m'évanouis en l’espace d'une seconde. Je me réveillai plus tard, sans Simon, perdu dans la campagne. J'y étais...

Mon poème

Le Déserteur


Monsieur le Président je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens de recevoir
Mes papiers militaires
Pour partir à la guerre
Avant mercredi soir
Monsieur le Président
je ne veux pas la faire
je ne suis pas sur terre
Pour tuer des pauvres gens
C’est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Ma décision est prise
je m’en vais déserter

Depuis que je suis né
J’ai vu mourir mon père
J’ai vu partir mes frères
Et pleurer mes enfants
Ma mère a tant souffert
Qu’elle est dedans sa tombe
Et se moque des bombes
Et se moque des vers
Quand j’étais prisonnier
On m’a volé ma femme
On m’a volé mon âme
Et tout mon cher passé
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes
J’irai sur les chemins

Je mendierai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je dirai aux gens
Refusez d’obéir
Refusez de la faire
N’allez pas à la guerre
Refusez de partir
S’il faut donner son sang
Allez donner le vôtre
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le Président
Si vous me poursuivez
Prévenez vos gendarmes
Que je n’aurai pas d’armes
Et qu’ils pourront tirer.

Boris Vian (1920 - 1959)





Mon œuvre:


"Silver Liz" d'Andy Warhol