Ma naissance dans "la cité"

Lieu familier: Ma maison de campagne

Ouvre d'art: Un masque de Venise

Poésie: "Le diable en boite " de Corinne ALBAUT

Récit: Pour noël, j'avais commandé un jeu d’ordinateur. Alors, mes parents m'offrirent un jeu qui s’appelait "La Cité". Je n'en avais jamais entendus parlé. La couverture représentait plusieurs personnages, tous différents, en ligne au premier plan, puis une image d'une ville inconnue au dernier plan. Il m'avait l'air bien, alors je me suis vite mise à mon ordinateur pour y jouer. Au bout d'une heure, il était tellement bien que je ne pouvais plus m’en passer. Soudain, alors que je jouais, je vis une petite tâche blanche au milieu de l'écran, qui s'agrandissait de plus en plus avec comme des petites lumières qui bougeaient et étincelaient jusqu'à me rendre aveugle. Puis je me suis retrouvée dans une grande maison, au salon, près d'une cheminée. C'était exactement la même maison que j'avais crée dans ma partie de jeu, sauf que là je me suis retrouvée dedans ! Je me suis levée d'un grand canapé, j'ai regardé autour de moi puis je me suis avancée vers une grande salle à manger, et j'ai touché la table pour voir si tout ça n'était qu'un rêve, puis j'ai tournée une clé dans la serrure d’une porte d'entrée vitrée, et je suis sortis dans le jardin. Il était grand le jardin; il y avait deux ou trois sapins, des roses; mais je me rendis compte qu'il y avait des saisons dans le jeu parce qu'il n'y a plus de pétales de roses et il faisait froid; des arbustes et il y avait même une petite marre et des poissons. Dans la propriété il n'y avait personne à par moi. Je suis seule. Seule au monde avec des poissons rouges. Je suis rentrée au chaud, après quelques minutes dehors, mais sur le canapé j'ai vu un masque qui ressemblait fortement à ceux que l'on porte au Carnaval de Venise. Il avait un grand nez, il me faisait assez peur, je le prit puis je l'ai posé sur mon visage, ce masque me rappelais alors un poème: " Le diable en boite: Un, deux, trois; Que va-t-il sortir de là ? Un diable grimaçant ? Au secours, maman ! Une pieuvre à huit bras ? Au secours, papa ! Un gros crapaud tout vert ? Au secours, grand-mère ! Le vampire de minuit ! Vite, sous mon lit !" De Corinne ALBAUT. C'était ma maman qui me l'avait apprise quand j'étais petite. Quand j'avais mis le masque, j'ai eu un pouvoir de me transformer à une personne auquel je pensais.  Après m'être amusée avec le masque, je l'ai reposée et je me suis mise près du feu et une lumière blanche est réapparue puis je me suis retrouvée dans ma chambre, seule, et toujours aussi étonnée de l'aventure que je venais de vivre.