Mots de lait

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Comme le Petit Prince

24janvier

Mercredi 18 mars 2009 3 18 /03 /2009 22:59

Rencontres insolites

       La consigne est la suivante : vous revenez d'une planète lointaine. Racontez à un ami une de vos journées passées là-bas. Vous placerez dans votre récit la description d'un être que vous y avez rencontré.

    ( certains textes ne suivent pas le plan demandé : vous pouvez suggérer des améliorations. Les élèves qui se sentent concernés sont invités à proposer eux-mêmes une nouvelle version de leur propre travail. Encore un petit effort, et vos textes , très agréables à lire, deviendront des petits bijoux ! ).


 


 

Ma rencontre avec un robot.

        Je viens de la planèteTerre. Pour le week-end, je suis allé sur la planète R2D6. Là-bas, j’ai rencontré un robot, il était petit , bleu et blanc, il n’avait qu’un seul œil. Il m’a demandé d’où je venais. Je lui ai dit : « je viens de la planète Terre ». Il ne répondait pas à toutes mes questions, je crois qu’il était timide. Il m’a présenté ses deux amis. Il y en avait un bleu et noir et l’autre était rouge et jaune.

        Cette planète était très grande, comme la terre. Il y avait une grande usine, avec plein de petits robots comme celui que j’avais rencontré en arrivant. Ils fabriquaient des boîtes de salades de fruits et des ballons de foot, car ils adoraient les sports avec des ballons.

                                                                                           Benjamin R.


 


 


 


 

       Je connaissais Doctor, spécialiste en chimie, technologie et électricité. Il m'avait fait une voiture qui allait dans l'espace. Mardi, je partis dans une des planètes X418. J'ai rencontré une amie, Rosaly. Elle vivait sur cette planète.
       Un jour elle m'enmmena dans une boutique de vêtements. Tout était électronique. Même les hotesses étaient des robots . Nous sommes allées prendre un café. Et nous sommes tombées sur l'amie de Rosaly. "Cette chose est un robot ! " lui-dis -je. Sur le coup j'étais étonnée! Elle m'a dit qu'il était maladroit. Et figure-toi que j'ai commandé un chocolat chaud et qu'il a tout renversé sur moi ! Bien qu'il ait renversé  mon chocolat chaud c'était la première fois que j'avais rencontré un robot ! Cétait le plus beau jour de ma vie !
                                                                                           Malhaury






 

RENCONTRE AVEC UN ETRE ETRANGE

       En me reveillant un matin, je ne savais pas où j'étais. J'avais peur, alors j'ai cherché quelque chose, sans savoir exactement quoi mais je n'ai rien trouvé.
      A ce moment là, je me suis rendu compte que j'était dans une forêt, une forêt infinie. J'ai donc marché, marché pour sortir de cet endroit sinistre, mais
en vain. Je me suis assise pour réfléchir quand une voix grave et profonde se fit entendre.

      Un homme était apparu devant moi, arrivant de nulle part. Il était grand, mince et ses yeux étaient noisette. Il avait de courts cheveux châtains, il me semblait des plus ordinaires, jusqu'au moment où un nuage laissa apparaître un rayon de soleil. Sa peau brillait comme si des milliers de petits diamants y étaient posés et elle était blanche comme la neige. Cet homme me paraissait étrange, il avait un regard doux mais effrayant, ayant l'air de dire "Que fais tu là?"
      Il était là, devant moi à ne rien dire. Je le contemplais, comprenant tout de suite que je n'était pas sur Terre et que cet être était loin d'être un humain.

                                                                                Emma

 

 

 

Un étrange collège

       Il existe une autre dimension au sein  du collège Pierre et Marie Curie, que ni les élèves, ni les professeurs et encore moins le principal n’en connaissent l’existence.


 

       Un jour, je suis allé à l’infirmerie car je me suis senti mal. Je remarque que sur un mur se trouve une pierre de forme octogonale. Je décide de l’enfoncer. Alors, un passage secret s’ouvre à moi et je prends mon courage à deux mains pour pénétrer dans ce labyrinthe mystérieux. Ce passage était obscur et étroit. Je me perds et je commence à m’inquiéter. Des inscriptions très étranges  étaient gravées sur une porte. J’ouvre la porte et une immense lumière blanche m’éblouit. Je m’avance et stupéfait, je découvre une planète.

        Elle  n’avait pas d’arbres, pas de buissons et encore moins de fleurs. Elle était petite et aucune habitation n’était visible à première vue.


 

        Un petit homme qui marche, s’approche de moi et me parle dans une langue étrangère que je ne comprends pas. Il m’attrape la main et il m’emmène dans sa tribu. Tous les petits hommes ont la peau verte et des tentacules à la place des pieds. Ils  sont étonnés de voir un h

umain sur leur planète. Leur accueil m’a beaucoup plu car ils ont des rites surprenants et je devine que c’est en mon honneur.


 

        Je serais encore bien resté avec eux mais mon réveil se met à sonner et je m’aperçois que ce n’est qu’un rêve.

                                                                                    Louis


 


 

MA   PLANETE

 

         Bonjour, je me  nomme  Lucille . Je  suis  arrivée  un  jour en  sortant des toilettes  sur  une  galaxie  où  toutes  les  personnes  sont en  dessin .

 

         J'ai  reconnu  Obélix et Astérix , à  ma  grande  surprise  ils  n'étaient pas  plats  mais  en  reliefs  et  en  perspective.

          J'ai vu  aussi : le petit  Nicolas , Lucky  Lucke ,  Blanche Neige  accompagnée des sept nains  et  encore  d'autres .

         Puis  d'un  coup , quelqu'un m'a  tapoté  l'epaule , je  me  suis  retournée  en  sursaut.  Obélix s'est dressé  devant  moi,  l'air  étonné.

         Il  me dit  qu'il  ne  m'a  jamais  vue  et que ça tombe  bien  car  tout le  monde se  moque  de  lui  car  il  n'arrive  plus à  attraper  les  sangliers. En  plus  ce  n'est  pas  vrai, il  les  a  juste  laissés  dans  un  coin, morts,  en attendant  d'en prendre d'autres . Ce  cher Obélix  fut  bien ennuyé, avec  son  pantalon  bleu et  blanc  et  son  casque .

        J'ai répondu pour  le  rassurer  qu'il  ne  faut  pas se  soucier  des  autres  .         Il  me  dit que  normalement  il  devait  épouser aujourd'hui  Falbala.         Il se  mit  à  pleurer  à  grosses  larmes .

        Je lui ai répondu  qu'à  la  place  d'apporter  des  sangliers  au  repas  de  mariage  qu'on prépare pleins  de  gâteaux,  c'est  encore  mieux .

      Alors  moi  et  Obélix  avons  fait  plein  de  gâteaux  aux  parfums  différents .

 On  a fait  la  fête  avec  tous  les  habitants  de  Héroa  Dessina. C'était  parfait ! ! !  

      C'est  là  que je  me  suis  réveillée  dans  mon  lit avec une  grosse  migraine  qui  m'a  clouée au lit  .
                                                                               Lucille

 


 


 


 


 

Je vais vous raconter ma première journée sur la planète BCKJFPZ.

 

         Alors que j’atterrissais sur BCKJFPZ, avec mon bolide 999 dernier cri, trois formes vertes sautèrent sur moi et je m’évanouis.

Quand je me réveillai, il y avait des extra-terrestres verts et gluants, habillés comme dans un bloc opératoire. L’un d’eux s’avança vers moi. Il avait une couleur vert épinard. Son corps était de forme ovale et rebondissait au lieu de marcher. Cet « être » qui avait pour nom AEOY236 me demanda comment je m’appelais, etc. Après notre discussion, il parla dans une langue étrange et les autres m’emmenèrent dehors.

 

         AEOY236 parlait français, heureusement pour moi, qui ne comprenais rien à leur langage. Il me dit que j’étais chez lui.

Soudain, il s’écarta brusquement et je vis cinq répliques « modèle réduit » de AEOY236 surgir derrière lui. Il me présenta ses enfants, qui s’appelaient : AEOY237, AEOY238, AEOY239, AEOY240 et AEOY241.

Entre deux couinements suraigus, ils dirent qu’ils allaient me faire visiter la maison (qui était de la taille d’un gratte-ciel !).

 

         Après la visite, ils me dirent que la spécialité de la planète BCKJFPZ était le chocolat. Ils ouvrirent une immense porte et je découvris un spectacle grandiose : d’énormes fontaines de chocolat, des jets de chocolat, des nappes de chocolat fondu… Du chocolat de toutes les sortes possibles et imaginables dégoulinait dans toute la salle ! J’étais émerveillée.

Pendant tout l’après-midi, nous avons nagé dans le chocolat, dégusté de savoureuses pâtisseries en tout genre, mangé jusqu’à en avoir mal au ventre des éclairs et des rochers…

 

         Quand le soir vint, j’étais tellement fatiguée que je m’endormis. Je passai une nuit sublime en faisant des rêves peuplés de gigantesques statues en chocolat !

 

                                                                                              

L.V.





 

PLANETE NOIRE

       Petite, je suis partie en vacances sur une planète très lointaine. Sur celle-ci tout était dans les tons gris, noirs et blancs même les gens ne portaient aucune couleur sur eux. Je suis restée à peine 10 min dans ce lieu que déjà, je m'ennuyais, jusqu'au moment où apparut un homme habillé de toutes les couleurs des pieds à la tête. Cet homme avait les cheveux bleus, le nez rouge, sa figure était maquillée de couleurs primaires. Il était vêtu d'un pantalon bleu marine, d'une veste rouge clair par-dessus un tee-shirt blanc. Il portait aussi des bretelles jaunes. Ce n'est que 2 ans plus tard que j'ai compris qu'il était un clown.
        J'avais donc fait connaissance avec lui (qui se prénommait Tom). Il travaillait dans un chapiteau qui en ce moment était en tournée et passait sur cette planète étrange. Il m'avait emmenée voir son chapiteau et m'avait même offert une place gratuite pour son spectacle. Je l'ai donc regardé et j'en étais stupéfaite.
         Il était superbe !
         A la fin des vacances j'étais triste de le quitter, mais il m'avait fait la promesse de passer me voir, ce qui m'a un peu consolée.
                                                                                                   Coline


 

La planète mangas
 
 
Sur,la planète mangas, j'ai trouvé un être très aimable,et gentil mais fort.
Il s'appelait Aang. 
Je venais d'arriver, mais mon vaisseau avait explosé.
 
Mais,avec sa flèche bleu pâle sur son visage rond et ses yeux d'un noir perçant,
je le reconnus tout de suite et je sus que c'était l'avatar et
qu'il me sauverait.
 
Je l'ai vu arriver en vitesse sur son bâton volant,
et pendant que je tombais il me rattrapa grâce à sa maîtrise de l'air.
Pendant ce temps là mon ami William me dit de continuer et moi je lui dis de se taire
pour que je puisse me rappeler la suite.
Quelque temps plus tard je recouvris la mémoire. Aang m'emmena sur son bison volant Apa
et  il devait apprendre la maîtrise des 3 élements:eau,terre,feu.
Et, pour le moment, c'était la maîtrise de l'eau.
Donc, j'appris cette maîtrise en même temps que lui.
C'était très dur, mais je sus y arriver.
Quand nous nous entraînons,
il n'y avait pas le temps de rigoler car, il fallait se concentrer.
Mais, après les entrainements, on pouvait plaisanter et s'amuser.
Après avoir appris la maîtrise de l'eau,
ce fut le tour de la terre.
C'était plus dur que la maîtrise précédente.
Pour cette maîtrise,il fallait se muscler (c'est pour cela qu'à mon retour mon ami William ne me reconnut pas).
Ce n'était que la première journée mais c'était la meilleure de ma vie.

                                                                        Hemmings

J'allais vers la lune. Soudain, un gros problème survient. Un astéroide heurte la fusée X2012, et j'étais dedans ! Et aussitôt, je sombre dans l'inconsience. Et là, je perds le contrôle de la fusée. Nous tombons vers une planète inconnue. Je m'écrase !
 
  J'ouvre les yeux. Je ne voyais pas très bien. Je plissais les yeux. C'était MAGNIFIQUE !!!
 
  La planète était couverte d'une variété de fleurs qui n'existaient pas sur ma planète, la Terre. Elles étaient MAGNIFIQUES et hautes.  Aucune pollution. Il faisait chaud. Aie ! SUPER CHAUD ! Je me rends compte que les fleurs étaient habitées.
 
  De petits insectes les habitaient. Un joli papillon se promène à côté de moi. Et là !!! Il s'agrandit et devient plus grand que moi ! J'étais fascinée ! Ce n'est pas tous les jours que l'on peut voir cela! Il se présente. Il s'appelle "Rayon de Soleil". Rayon de Soleil vit avec son peuple qui lui aussi peut rétrécir et s'agrandir. Il vivent en paix.
 
  Ma fusée était détruite. Il fallait que je rentre chez moi, la Terre m'attend. Rayon de Soleil veut m'aider. Il m'a donc proposé de le ramener chez moi.
 
  Nous retournons de ce pas vers la Terre. En moins de temps, qu'il n'en faut, je retournais sur ma planète.

                                                               Zabeen

 

Les planètes :

Je vais te raconter une de mes journées sur la planète Xios. Cette planète était

Recouverte de graines de tournesol. Xios  faisait la taille d’une école.

     Sur cette planète il y avait un fleuve nommé Xias.

     Moi, j’ai fait la connaissance d’une petite  fille qui s’appelait Laura.

Donc je vis Laura qui me raconta l’histoire de Xios.

     Tout d’un coup un lièvre aux yeux tomate se jeta dans mes bras ; c’était le lièvre de Laura.


                                                                           Emilie


 


 


 

haïku

24janvier

   En attendant de nouveaux textes pour le billet "Petit Prince", j'ouvre celui-ci, consacré au haïku, petit poème japonais inventé au dix-septième siècle par Bashô. Le thème représenté est la nature et les images sont choisies de façon à surprendre le lecteur. Les élèves ont beaucoup aimé ceux qu'ils ont lus, sélectionnés parmi quarante-cinq autres sur le site intitulé "Bashô, maître du haïku" :


 

Au nectar d’orchidée
le papillon
parfume ses ailes


 

Au fond de la jarre
sous la lune d’été
une pieuvre rêve


 

Herbes d’iris
accrochés à mes pieds
lacets pour mes sandales!


 

Dans les pluies de mai

Les pattes de cette grue

Se sont raccourcies.


D'autres auteurs ont créé des haïkus :

Moritake :

Une fleur tombée
Remonte à sa branche
Non, c'est un papillon!

 

Ryokan : 

Le voleur
M'a tout emporté, sauf
La lune qui était à ma fenêtre.


 

Shoha :

Que n'ai-je un pinceau
Qui puisse peindre les fleurs du prunier
Avec leur parfum!

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Voici les haïkus des poètes en herbe :

C'est apaisant,

de faire la limite

entre le ciel et la mer

 
 

Dans les sombres ténèbres,
mon rêve,
fleurit.

 

Nous nous emprisonnons,

sans méfiance,

dans des murs et des plafonds.

 

L'oiseau s'est échappé de sa cage,
pour aller au rendez-vous,
avec les nuages.

 

Meixi

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Un chaton blanc

Comme la douceur de neige

Qui joue doucement

 

La fleur rouge

Rouge comme le coeur

Et très jolie

 

Des cercles ronds

Tout partout les voit-on

Sur le tableau, dans la nature...

Tout partout !

 

Des merveilleuses papillons dans le ciel !

Papillons de couleur arc-en-ciel

de toutes les couleurs

Magnifique !

Shalini

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Des lueurs jaunes

Brillent dans le ciel

Une hirondelle

Vole sous le tapis d'étoiles


 

Le ruisseau

Coule le long de la roche

Des larmes

Coulent le long d'une joue


 

Une fillette joue

Dans son royaume merveilleux

Clac ! Une porte s'ouvre

Une mère réduit en poussière

Son monde de rêves


 

Les reflets

Du soleil sur le Nil

L'écume

Se fait emporter par une vague


 

Dans les profondeurs de l'océan

Les coraux servent de maisons

Une ombre se fait voir

Un requin sort de son trou noir


 

La plume s'envole

L'imagination coule sur le papier

Tel un ruisseau d'idées


 

Haiku humoristique :


 

Sous le regard du soleil

Une fleur se fait belle

Une chèvre affolée la mange

Dommage !

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Quand le soleil se couche

Il tombe dans la mer

Et la lune revient de son sommeil


 

Un oiseau aux ailes multicolores

Avait ramené le soleil au pays

mais la rivière était sèche


 

Une rivière coulait

Le bruit des roseaux était calme

Et les cerises tombaient dans l'eau


 

Dans ce jardin le temps s'est arrêté

La vie a continué malgré l'absence du jardinier

Adrien


 

Sur le sable fin

Une fourmi

Plouf

Elle tombe

 

Le trèfle à quatre feuilles

N’est pas très chanceux

Dommage…

 

Le tableau noir de la classe

Se laisse tatouer sans broncher.

Un temple Maya

Au milieu de la plaine, abandonné

Somnole.

 

La plume du pissenlit

S'envole vers les cieux

Pour un avenir heureux

 

Une grappe de raisin dans une vigne

Travail d’un homme

Plaisir d’un autre.

 

Je cueille l’ombre

De mon âme

Pour l’offrir à mon être.

 

Les oiseaux dans le nid

La mère hirondelle très occupée

C’est la goutte qui fait déborder le vase.

 

Le soleil lumineux

Prend pour concurrent

Le lampadaire de ma rue.

 

Des formes

Des ronds

La terre

 

La douce mélodie de l’oiseau endormi

Me fait rêver toute la nuit.

 

Des étoiles naissent

Des étoiles meurent

Tel est le cycle de la vie.


Juliette D.

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Les lumières de la nuit                            

apaisent

les esprits endormits

 

Les poissons

se suivent

comme le jour

suit la nuit

 

Le démon sur son chemin

parle

à l'ange égaré

 

Dans le feu

le bois crépite

sous les yeux émerveillés

Un saule pleureur

au bord de la rivière

un très bel oiseau

 

Stevan

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Sa pelouse ressemble
A celle de Wimbledon
Après les tournois.

 

Dans la nuit
Une ombre
Sans lumière ?

 

Un tableau
Dessous, une craie
Mais on ne peut pas écrire avec.

 

Le coucher de soleil
Coloré, animé
S' efface.

 

Cette maison
Si élégante, majestueuse
A le toit troué.

 

Une danseuse
Délicate et appliquée
N'a pas réussi sa figure.

 

La lune blanche
Tourne dans l'espace
Sans la rotation de la Terre ?

 

Dans l'armoire
Il y a un goûter
Délicieux, appétissant
Mais elle est fermée à clé.

Ninon

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 Il y a deux lunes
 Une qui est restée accrochée au ciel,
 Une autre qui est tombée dans la mer
 Et y flotte aujourd'hui encore.

Une chauve-souris sans ailes
 Sans ailes une chauve-souris
 C'est une chauve-souris sans imagination.


 

Léa

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Sous la couette blanche
la bosse ronde
du chat assoupi



Le soleil
à l'ouest descendant
va ébouillanter la mer



L'univers
vaste et vide
comme la tête d'un idiot



Le repos
rappelle la mort
mais régénère la vie




la lune
le soleil
des vampires



Le blanc
est clair
comme le noir obscur

Martin



(Le blanc
éclaire
comme le clair obscur

SFM)


 


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Un feu d'artifice
Si beau et lumineux
Se dilue lentement.

Charlotte.




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Le Petit Prince nous a rendu visite.

24janvier
         Le Petit Prince est une oeuvre gigogne : à chaque relecture, les élèves ont ouvert une nouvelle "boîte" de sens. C'est un texte très riche qui a délié, libéré les langues et les esprits. 
        Pour passer un "dernier" petit moment avec ce personnage, j'ai demandé à chaque petit prince de 6ème d'imaginer une nouvelle étape de son exploration : une planète, un adulte, un défaut qui empêche celui-ci d'être heureux. S'aidant des fiches de vocabulaire mises à leur disposition (les cinq sens, les couleurs, les sentiments), ils ont fait leurs plus belles phrases :

Le petit prince arriva sur une planète majestueuse et jaune comme un citron. La lumière était tamisée comme si elle se cachait derrière les autres étoiles. Des coquelicots avaient poussé et un baobab grandissait. Le petit prince pensa immédiatement que cette planète n'était pas habitée.


Mais la curiosité des enfants que n'ont pas(ou plus) les adultes l'a poussé à observer cette planète de plus près. Et, au détour du baobab, le petit prince vit un homme se reposer. Il se dit : "le malheureux ! IL doit impérativement réagir pour sauver sa planète. L'homme était pâle comme un fantôme. son regard était vide comme un poète qui pensait ou bien ne pensant pas.

Le petit prince demanda :
"-Que fais-tu ?
-Je ne fais rien, Dit le faiseur de rien.
-Veux-tu jouer avec moi, je suis si triste !
-Je ne puis le faire, c'est la consigne. Je suis un homme sérieux !
-Quel est ton métier ? interrogea le petit prince.
-Et toi, que fais-tu là ?
-Quel est ton métier ? réinterrogea le petit prince.
-Je suis faiseur de rien, dit le faiseur de rien.
-Fais attention à cette plante ! C'est un baobab.
-Je ne puis m'en occuper, c'est la consigne.
-Ta planète est condamnée ! Je m'en vais ! dit-il sur un ton solennel. Puis il ajouta:
Ta planète est trop ennuyeuse! Je ne peux jouer avec rien ni personne !" Et il partit.

Martin
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...Le Petit Prince vit une petite planète semblable à la sienne. Curieux de savoir qui vit en ces lieux, il alla voir. Il aperçut un jeune homme qui parla si vite que le Petit Prince ne comprit pas ce langage. Intrigué, il alla voir de plus près, et lui demanda :

"qu’est-ce qui vous met dans cet état?"

L’homme lui répondit :

"Cela est tellement humiliant que je n’ose pas vous répondre."

Et il reprit son débit accéléré, au point de perturber son interlocuteur.

Et l’homme répliqua :

"D’accord, j’avoue je l’ai laissé tomber. Maintenant je suis seul.

- Comment ça ? Répliqua le Petit Prince.

J’ai laissé mon unique ami, seul ; je l’ai abandonné, continua l’homme."

Ils eurent un moment de tristesse, puis de solitude.

« Et si je devenais comme lui, je suis seul, si seul », songea le Petit Prince rongé par la culpabilité.

Il préféra laisser l’inconnu, avec ses remords, il ne voulait pas que la culpabilité l’envahisse aussi. Puis il partit.

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Le Petit Prince

     

     Il faisait froid, et il n'y avait apparemment aucun être vivant sur cette planète. Aucun.

     Elle était triangulaire, grouillant d'objets divers, comme de vieux placards à moitié cirés, de vieilles chaussures aux semelles décollées, des bougies dont la cire encore molle collait la plupart des magazines gribouillés, froissés...

     Dès que le Petit prince arriva sur la planète triangulaire, il ressentit un étrange sentiment: un mélange de crainte,d'impassibilité, de fierté et de regret. Puis il réalisa que la planète tremblait. Elle tremblait tellement que l'on aurait dit qu'un ogre arrivait.

Soudain, sortant de nulle part, un petit homme, bien plus petit que le Petit Prince, barbu, au nez aquilin, aux cheveux en bataille d'un jaune canari, au teint blafard et cireux, se dressa devant le petit Prince. Le petit homme portait, du cou aux hanches, un col roulé vert épinard, avec un blason sur le côté, ressemblant plutôt à un graffiti brun fauve. Des hanches aux genoux, l'homme était vêtu d'un short bleu lavande. « Pas trop de saisons ce short, »songea le Petit Prince.

    En guise de chaussures, le petit homme portait des pantoufles si usées et si vieilles, que l'on pouvait croire qu'elles avaient été portées plus de dix ans ! Décousues de partout, ces chaussures étaient vraiment affreuses !

Le Petit prince curieux, lui demanda: « Qui es-tu? »

Le petit homme, ignorant la question du Petit Prince, dit: «  Où est ma montre? »

Le Petit Prince répéta: « Qui es-tu? »

Cette fois-ci, le petit homme lui répondit : « Je suis très en retard pour mon rendez-vous chez le coiffeur ».

Puis: « Où est ma montre? »

Comme si le Petit Prince avait disparu, l'homme commença et recommença à faire trois tours de sa planète, donc, à faire trembler la planète, plus fort que jamais, en ne le remarquant même pas.

« Quel étrange personnage, » remarqua le Petit Prince.

«  As-tu vu ma montre, as-tu vu ma montre, sais-tu où elle est? » demanda d'un coup le petit homme très excité, comme ci le Petit Prince avait retrouvé sa montre.

Peu de temps après, l'homme, qui n'était toujours pas parti de chez lui, espérant n'avoir rien oublié. « Ma montre, mon chronomètre, mes chaussures, ma calculatrice...Tiens, je ne trouve pas ma facture, » remarqua t-il.

« Où est ma facture? »

Trois tours de planète...trois tremblements.

« Où est ma facture? »

Trois autres tours...trois autres tremblements.

« Bon, je partirai sans elle. »

Le Petit Prince tenta de discuter avec l'habitant de la planète triangulaire qui était revenu de chez le coiffeur, toujours aussi pressé. A chaque phrase ou question du Petit Prince il faisait trois ou quatre fois le tour de sa planète, pour être sûr de ne rien oublier.

Le Petit Prince remarqua vite que cet homme avait le défaut d'être toujours très stressé. Il remarqua également que son occupation favorite consistait à faire le tour de sa planète toutes les deux minutes.

J.B.

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Le fleuriste

     Le Petit Prince arriva ensuite sur une planète bien plus grande que les premières, mais néanmoins beaucoup moins vaste que la Terre.
Le Petit Prince avança doucement. Elle était bien différente de toutes les planètes qu’il avait visitées précédemment. « Elle ressemble un peu au jardin de roses. » se dit le Petit Prince. L’herbe était grasse et verte. Chaque brin d’herbe était coupé avec précision. Des millions de fleurs sortaient de la terre brune. Il y en avait de toutes sortes : des rouges, des longues, des turquoises, celles à épines, celles qui faisaient penser à l’écume, les petites. Toutes étaient différentes. Le Petit Prince était bien étonné de voir qu’il existait d’autres races encore plus belles que sa rose.
     Une odeur lui chatouillait le nez. C’était une odeur fort agréable. Le parfum de chaque fleur s’était mélangé, et formait un nuage odorant. Le garçon marcha dans le jardin. Il le traversa tout entier avant d’apercevoir un homme assis par terre.
« Bonjour, dit le Petit Prince.
- Bonjour, répondit le fleuriste.
- Qui êtes vous ? demanda le Petit Prince.
- Je suis un fleuriste, répondit le fleuriste.
- En quoi cela consiste-t-il ?
- A faire pousser des fleurs et à avoir le plus beau jardin du monde.
- Votre jardin est effectivement magnifique… Mais il est plein, maintenant. Alors que faites vous, maintenant ?
- Je regarde si tout est parfait. C’est un énorme travail. Il faut couper les fleurs fanées, faire attention à ce que tous les brins d’herbes soient bien coupés. Je compte toutes les fleurs de chaque sortes, aussi.
- A quoi cela sert-il ? demanda le Petit Prince, intrigué.
- A maintenir mon jardin en ordre. Car si j’attendais comme un fainéant, les fleurs faneraient, l’herbe pousserait, et ce serait comme une forêt sauvage. Il faut aussi arracher toutes les mauvaises plantes, répondit le fleuriste, fier.
Le Petit Prince trouvait cela bien inutile.
- Une seule fleur, cela suffit.
- Plus j’en ais, plus j’ai à compter. Et plus j’ai de fleurs à compter, mieux c’est.
- Je ne comprends pas, mais ce n’est pas grave. Moi, j’ai une rose et deux volcans. C’est bien assez.
- Les volcans, ce n’est pas beau. Et puis une seule fleur, cela ne sert à rien.
- Et pourquoi ? Moi je suis déjà bien occupé avec une seule rose.
Le fleuriste s’élança alors dans de grandes explications, fier de pouvoir montrer son travail.
- Si tu as une rose, tu ne peux pas la compter, puisque tu ne peux pas compter quelque chose qui est un. Et une seule fleur, ce n’est pas assez. Nous, fleuristes, nous voulons toujours plus. C’est celui qui arrive à s’occuper parfaitement de ses fleurs, le meilleur.
- Moi, je m’occupe parfaitement de ma rose.
- Oui, mais tu n’en as qu’une. Quand on en a une seule, c’est beaucoup plus facile de s’en occuper. Plus on en a, plus c’est dur, et plus on est fort. Et une seule, ce n’est pas joli. Plus il y a de fleurs, plus c’est beau. Alors tout le monde t’admire.
Le Petit Prince réfléchit quelques minutes avant de reprendre la parole.
- Tout ce que tu dis, c’est faux. Tu ne t’occupes pas bien de tes fleurs. Tu ne leur mets pas de globe le matin, vous ne leur mettez pas de paravent pour les protéger des courants d’airs. Vous ne les connaissez même pas.
- Bien sûr que je les connais. Je connais les noms de chacune des fleurs.
- Ce n’est pas cela connaître une fleur. Connaître une fleur, c’est lui parler, savoir quand la mettre sous globe, quand mettre le paravent. Pour s’occuper d’elle, il faut lui parler, l’aimer. Moi j’aime ma fleur, et je m’occupe d’elle avec passion. Alors elle est heureuse, et surtout, elle est unique.
    Le fleuriste n’eut pas le temps de répliquer, car le Petit Prince était déjà parti, furieux.

Juliette Z.

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    Le Petit Prince arriva sur une planète plus petite que la Terre. Sur la planète habitait un jardinier. Il avait des fleurs de couleur arc-en-ciel, plantées dans son jardin. La première chose que le Petit Prince remarqua c' était les fleurs du jardiniers.Il alla vers les fleurs et entendit une voix:
-" Qui est là ?
- Euh, Bonjour c'est moi le Petit
Prince. " Répondit le Petit Prince.Le Jardinier sortit de sa maison et parla au Petit Prince:
- " Bonjour Petit Prince que fais - tu ici ? "
- Je ne sais pas. Comment suis - je arrivé sur cette planète ? Pouvez - vous m'aider à trouver un abri, s'il vous plaît.
- Oui, bien sûr !
- Oh! Merci beaucoup monsieur,
c'est vraiment gentil de votre part. "
    A partir de ce jour-là, le Petit Prince habitait pour toujours avec le jardinier. Celui-ci avait des cheveux un peu longs et noirs comme un corbeau avec des lèvres très grosses et les oreilles longues. Son visage n'était pas ovale mais
rond.
    Deux semaines passées, le Petit Prince s'ennuyait. Alors il demanda au jardinier s'il pouvait lui donner du travail :
" Excusez-moi Monsieur,auriez-vous un travail pour moi s'il vous plaît ? Je m'ennuie beaucoup toute la journée. J'aimerais aussi gagner de l'argent en travaillant.
- Eh oui, donc tu dois toujours planter des fleurs et les arroser. Pour cela je vais te donner cinq étoiles par semaine. "
- " C'est tout à fait parfait monsieur, je suis heureux.
    C'est ainsi que le Petit Prince passa sa journée en travaillant et en aidant le Jardinier.

Shalini
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Et s'il était encore une fois ? (année 2008-2009, transfert de l'ancien blog au nouveau).

24janvier

Samedi 24 janvier 2009 6 24 /01 /2009 14:08

S'il était encore une fois, que ferais-tu ?

 

 

Imitation du poème de Georges Jean, "Le temps des contes"

Ce poème est lié à la séquence sur le conte merveilleux. Les élèves l'ont étudié pour être capables de le réciter devant les camarades.

Entre-temps, je leur ai demandé de  passer, comme Alice au pays des merveilles, "de l'autre côté du miroir" : qu'auraient-ils fait, eux, à la place des héros de notre enfance ?
S'il était encore une fois
Nous partirions à l'aventure,
Moi, je serais une amie de Cendrillon
Et nous boirions le thé ensemble
Et toi, tu seras mon chat Kati
Ensemble, nous irions voir
Mon ami Riquet à la houppe
Qui s'était embelli depuis
Animaux et fées nous entouraient
Parcourant les océans immenses
S'il était encore une fois
Vers les forêts d'Amazonie
Cendrillon, Riquet, animaux et fées
Courrions vers la cabane du Petit Poucet,
Celui-ci avait grandi depuis
S'il était encore une fois
Tous ensemble nous marcherions ver l'horizon
Et là, quelqu'un tout rouge
C'est le Petit Chaperon Rouge
Je prendrais mon sac
Et j'assommerais le loup
 Qui avait été  méchant
Puis, je ferais la morale au Petit Chaperon Rouge
Qui n'a pas écouté sa maman
Je l'appellerais Bernadette
Comme une petite pâquerette
Qui s'épanouit
Dans les vergers de Kati.

                                                   Z. A

S'il était encore une fois
Je serais la femme de Barbe-Bleue
Et ma vie en dépendrait
Si je n'avais pas prier Dieu
 
S'il était encore une fois
Avec mon petit pot de beurre
J'irai voir Riquet à la houppe
Malgré sa grande laideur
 
S'il était encore une fois
Je cracherais des diamants
Pour que le marquis de Carabas
Puisse sauver la Belle au Bois dormant
 
S'il était encore une fois
J'irai voir Monsieur Perrault
Inspiré par Ma Mère l'Oye
Qui joue avec les mots
 
                                   Carla
Si j'étais le chat botté,
J'irais directement voir l'ogre,
Et au lieu de le transformer en souris,
Je le transformerais en fourmi.
Je dirais à ses invités,
De voir là-bas si j'y suis.
Mais il me dirait où est ce M. Ogre,
Alors je leur dirais: Qu'il est en Mongolie!
Quoique s’il rencontrait Le petit poucet,
Il leur dirait la vérité et,
Adieu la vie de château.
Et mon partenaire
Serait Riquet à la houppe,
Il tuerait le loup,
Et protégerait grand-mère,
Contre les amis du loup.
Et je créerais
Un robot
Qui tuerait les méchant,
Rien qu'en les touchant.                                       
Zineddine  

 

 

 

Si j’étais le Petit Poucet, 

Je sauverais mes frères
Et nous irions trouver refuge chez Blanche Neige,
Avec les sept nains.
Si j’étais la marraine de Cendrillon,
Après l’avoir aidée,

J’irais sauver le Petit Chaperon rouge et sa grand-mère,
Sans oublier la femme de Barbe Bleue.
Si j’étais Cendrillon,
Je marierais mes sœurs,
Au Marquis de Carabas et au Petit Poucet.
Aidée par mon amie, la cadette qui crache des diamants,
Je veillerais à ce qu’elles ne manquent de rien.
L.V.

S'il était encore une fois,
Je serais la Belle au Bois Dormant
Et toi tu serais le Prince Charmant
Je dormirais pendant cent ans
Dans un château orné de piquants
Et toi tu viendrais me délivrer
Dans mon château hanté
M. H.



Le rêve du Chat botté




Si j’étais fée
Je cacherais des princesses sous des peaux d’âne,
Je transformerais citrouilles en carrosses
J’endormirais le château de l’ogre

Et  je chasserais encore et  toujours des  souris
                                           F.G.

 

Si j’étais le chat botté

Je dormirais toute la journée,
Pendant que mon Maître
travaillerait aux champs,
Moi je rêverais de manger des
souris bien grosses.

                                              B. R.               

S’il était encore une fois.

Nous ferions le tour du monde.

Moi je serais Riquet à la houppe.

Et toi tu serais La Barbe bleue.

Nous irions voir les fées.

Elles nous jetteraient un sort pour que nous nous

Envolions voir le Petit Chaperon rouge.

Pour lui voler son petit pot de beurre et sa tartelette.

Mais en chemin, nous rencontrerions le loup

Et là, on le chasserait et il disparaitrait à tout jamais.

 Louis

 

S’il était encore une fois

 

Nous partirions à l’aventure

Moi je serais l’aîné 

Et je ferais tout pour me réconcilier avec ma sœur

Puis nous partirions

Pour rencontrer  le chat botté



Nous boirions du thé 

Celui-ci nous amènerait vers le monde réel

Nous irions voir  le président

Et je perdrais une dent

Nous serions bien 

Mais les habitants

se seraient moqués de nous

Et nous retournerions dans notre monde réel.



Emilie