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Le colonel Chabert

Le Colonel Chabert, publié en 1829 par Balzac, est un roman extrêmement cruel mais passionnant.
Dans un premier temps ce livre a une histoire passionnante (répétition). Certes, l'histoire était assez longue dès les premières pages, mais dans le contexte le livre m'a plu. L'histoire de ce vieux "carrick" est tellement tragique! Il était orphelin puis un Colonel très respecté et redevient orphelin sans identité. Dans les premières pages, ce qui m'a le plus étonnée est la citation :

" -Monsieur, lui dit Derville, à qui ai-je l'honneur de parler?

-Au colonel Chabert.

-Lequel?

-Celui qui est mort à Eylau, répondit le vieillard." (p63 /  l1-l6)

Comment le colonel Chabert, mort depuis plus de 10 ans peut il revenir du jour au lendemain? A partir de cette citation que le livre devient plus passionnant. L'intrigue est beaucoup plus présente. On a envie de connaître son histoire. Comment a-t-il pu survivre ?

Deuxièmement, lorsqu'il décrit sa mésaventure, un passage m'a énormément troublée.

" Enfin, en levant les mains, en tâtant les morts, je reconnus un vide entre ma tête et le fumier humain supérieur." (p68 / l11- l13)

A partir de ce moment là, le sentiment de dégoût apparaît car on ne s'attend pas du tout à avoir une scène comme celle ci et l'image de la scène est très troublante.
Troisièmement, il y a un autre passage dans se livre que j'ai beaucoup aimé : (1 faute)

"Un soir, en voyant cette mère au milieu de ses enfants, le soldat fut séduit par les touchantes grâces d'un tableau de famille, à la campagne, dans l'ombre et le silence." (p149 / l9-l12)

Dans ce passage, je ressens de l'amour et en même temps de la peine. Balzac me fais comprendre que le Colonel Chabert aurait aimé avoir une famille, ce qui est très touchant car il est conquit par le tableau que la Comtesse et ces enfants lui donnent (2 fautes). Mais il n'a jamais pu en avoir à cause de ces mésaventures. Cela me fait de la peine pour ce vieux Colonel.
Plus le livre avance et plus je suis emportée dans l'histoire. Balzac me fais ressentir chaque émotions, chaque sentiments que les personnages peuvent ressentir, notamment dans la citation (3 fautes) :

"-Bonjour, colonel Chabert, lui dit Derville.
-Pas Chabert! pas Chabert! je me nomme Hyacinthe, répondit le vieillard. Je ne suis plus un homme, je suis le numéro 164, septième salle, ajouta-t-il en regardant Derville avec une anxiété peureuse, avec une crainte de vieillard et d'enfant
." (p163 / l19-l23)

Je m'attendais à ce que le colonel devienne fou. Pour moi, c'était une fin logique. Il ne pouvait pas rester un homme tout à fait normal après toutes ces mésaventures sachant qu'il a été entouré par des cadavres, qu'il a vécu dans une misère incroyable, qu'il a été injurier, qu'il voit sa femme avec un autre et qu'il n'a pas de famille (1 faute). Si quelqu'un vivait tous ça c'est normal qu'il devienne fou (1 faute ; temps).


Pour conclure, ce livre est très intéressant, les émotions sont très présente (1 faute, un terme mal choisi). Ce n'est pas mon genre de livre habituelle, mais je l'ai beaucoup appréciée.

Commentaires

1. Le 15 octobre 2014, 15:08 par Amandine Baillion (Lycée Saint-Exupéry, Mantes-la-Jolie (78))

Travail sérieux avec des passages très intéressants. Vous prenez soin de nuancer votre propos et de mentionner des exemples précis et pertinents, c'est bien.

Vous pouvez améliorer votre travail en approfondissant les arguments. De plus, il serait bon de clarifier la structure de votre texte (attention à la disposition en paragraphes et aux mots de liaison).

Attention à l'orthographe et à l'expression !

Note provisoire : 5,5/10.

Plusieurs fautes de langue ont été corrigées mais vous n'avez pas vraiment touché au contenu.

Note définitive : 6/10.