Critique

                        La légèreté française est une œuvre théâtrale de Nicolas Bréhal. Elle a été mise en scène par Françoise Petit-Balmer.

                        La pièce se déroule pendant l'été 1783. Elle met en scène seulement deux personnages : la reine Marie-Antoinette et sa peintre, Louise Élisabeth Vigée Le Brun.  Le thème principal est: le peintre et son modèle. Celui-ci est exprimé dès le début à l'aide d'une voix-off peu commune au théâtre. Suite à ces "séances" de peinture qui sont jouées naitra un célèbre tableau qui fait scandale à son époque à cause des tenus de la reine, jugées "trop légères".

                        Les costumes, réalisés par Jean-Daniel Vuillermoz, correspondent parfaitement à la réalité. De plus la musique faite par Thibault Hedon nous indique les changements de jours au sein de l'histoire. Elle s'accorde relativement bien à l'époque et ne gêne pas le discours des acteurs. La pièce ne présentant que deux acteurs, leur jeu devait être fait à la perfection. Condition respectée par Petit-Balmer.

                        Cependant le metteur en scène ne réussit pas à garder l'attention du spectateur tout au long du fil de l'histoire. Histoire qui, malgré quelques passages ironiques, est ennuyante et trop pauvre en terme de rebondissements, d'actions, d'émotions … Enfin, certains paradoxes sont présents, tels que la relation trop proche qu'entretiennent la reine et Le Brun.