2017 juin 6

Au commencement du septième jour

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Après L’Autoroute, Luc Lang revient avec Au commencement du septième jour, une histoire se déroulant en trois parties, chacune dans des lieux radicalement différents.

Thomas, employé d'une start up, voit sa vie basculer quand sa femme a un grave accident de voiture.

Il cherche à comprendre ce qui s'est passé, la route où s'est déroulé l'accident étant éloignée de celle que sa femme empruntait d’habitude.

Au commencement du septième jour se lit passionnément comme un thriller. Le texte est saturé, plus la place pour une virgule. L’écriture, le ton, le rythme, tout converge vers ce chemin que Thomas se doit d’accomplir jusqu’au bout.

12/20

Au commencement du septième jour

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Ouverture du roman avec la description d 'une famille d'apparence heureuse, une bonne vie professionnelle. Une vie ordinaire qui bascule le jour où Camille, la femme de Thomas personnage principal ne sombre dans le coma, après un accident de voiture, sur une route de campagne où elle n'avait apparemment aucune raison d'être.

Cette période va rapprocher Thomas de Jean, son frère, vivant dans les Pyrénées avec qui il n'était pas en très bons termes.

Dernière partie, Thomas retrouve Pauline, sa sœur partie en Afrique, au Cameroun plus précisément qui aide les plus démunis et lors de ces retrouvailles de nombreuses révélations lui seront faites..

J'ai trouvé ce livre très intéressant et en même temps mystérieux. On en attendrait même une suite dans laquelle certaines choses seraient révélées.

14/20

Voici venir les rêveurs

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Depuis le Cameroun, Jende et son épouse, Neni, rêvaient des États-Unis et de devenir américains. Jende, a quitté son pays parce que le père de Neni ne voulait pas qu'il épouse cette dernière. Trop pauvre pour lui offrir quoi que ce soit, il s'installe à New York et travaille illégalement pour mettre de l'argent de côté. Il réussit à faire venir Neni et leur fils, Liomi à ses côtés aux États-Unis. Grâce à son cousin, le jeune homme trouve un emploi beaucoup mieux payé: il devient le chauffeur de Clark Edwards, un riche banquier. Neni va alors pouvoir commencer ses études de pharmacienne dont elle rêvait... la famille espère obtenir la nationalité américaine.
Jende Jonga, désireux d'offrir à sa femme et son fils une vie meilleure aux États-Unis, devra s'armer de patience s'il veut voir son rêve se concrétiser. Neni, quant à elle, plus obstinée, est prête à tout pour rester au États-Unis.

Un roman touchant et réaliste que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire.

20/20

Tropique de la violence

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Marie est une jeune infirmière. A l'hôpital, elle rencontre Cham, originaire de Mayotte, s'éprend de lui et décide de le suivre à Mayotte. Là-bas, elle prend conscience de la misère et de la détresse. Chaque jour, elle est confrontée à un arrivage de réfugiés venant des îles Comores.
C'est de cette manière que Marie va recueillir un bébé rejeté par sa mère car il a les yeux de couleurs différentes : il possède un œil noir et un autre vert. Elle est persuadée qu'il a été frappé par un démon, le djinn en personne. Marie aimera et élèvera cet enfant qu'elle appellera Moïse.
Moïse va entrer dans l'enfer des enfants de la rue, il va vivre dans une violence décrite de manière effrayante. Ce roman est violent noir et cru.

12/20

Station eleven

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Kirsten, une jeune figurante, assiste, lors d'une représentation du roi Lear, à la mort d'un acteur sur la scène d'un théâtre à Toronto. Peu après, une pandémie de grippe extermine 99% de l'humanité. On retrouve la jeune femme, vingt ans plus tard, avec des artistes autour du lac Michigan.
Dans ce récit où l'on fait de nombreux allers retours entre le passé et le présent, Emily St. John Mandel a choisi de nous entraîner dans un monde dévasté mais pas sans espoir, car il en existe encore pour croire en l'art.

J'ai personnellement eu beaucoup de mal avec cette histoire n'étant pas une fan de science fiction, je n'ai pas accroché du tout, de plus j'ai très sûrement mal compris cet ouvrage.

1/20

Phalène fantôme

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Cette histoire de Michèle Forbes se passe à Belfast en Irlande du Nord en 1969 pendant une période de tension religieuse entre catholiques et protestants. Nous y retrouvons donc Katherine, mère de quatre enfants mariée à George. Elle est lasse de son quotidien, de sa routine.

Elle se remémore alors l'année 1949, ses ambitions, sa carrière de chanteuse qui l'attendait les bras ouverts, sa relation amoureuse avec Tom, un tailleur. Au lieu d'oublier son passé et aller de l'avant, Katherine le ressasse et ne parvient pas à oublier Tom..


8/20

Chanson douce

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Le roman s'ouvre sur le cri cinglant d'une mère. Myriam, avocate qui après avoir eu deux enfants Mila et Adam, obtient une opportunité professionnelle. Son mari, Paul et elle même décident de recruter une nourrice pour s'occuper de leurs enfants. C'est de cette manière que Louise entre dans leur vie.Une femme veuve en difficulté financière, elle se révèle très vite être « parfaite », fée du logis, une nounou irréelle. Elle s'occupe de tout ; ménage, cuisine, rangement, jeux et sorties avec les enfants, histoires et berceuses, rien n'échappe à sa perfection. Mais Louise sait que si elle perd ce travail, si elle ne gagne plus d'argent pour payer ses factures...que la chute est possible, devenir une femme sans domicile fixe, dormant dans les rues de Paris.
Et quand cette menace se précise, elle bascule dans une véritable folie meurtrière. Le crime est déjà fait, une chanson douce au goût si amer ...


16/20

Tropique de la violence

 

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Nathacha Appanah publie son sixième roman : Tropique de la violence en 2016. Ce roman raconte l’histoire de Moïse. Enfant abandonné par sa mère à cause de son œil vert. Moïse est accueilli par Marie, une infirmière française. Mais celle-ci meurt quand l’enfant a 15 ans. Il se retrouve face à un monde couvert de violence, de misère et de danger.

J’ai eu un peu de mal à commencer le livre, car j’avais du mal à comprendre son sens, mais une fois que je l'ai compris, je l’ai beaucoup apprécié. C’est un livre que je pourrais conseiller à des personnes qui apprécient la lecture.

13/20

 

2017 juin 1

Voici venir les rêveurs

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Cette histoire se passe au cœur de New-York. Jende Jonga, sa femme Neni et leur fils, Liomi sont des migrants venant du Cameroun. Après une intégration difficile aux États-Unis, Jende fait la rencontre de M. Clark, un grand banquier par le biais de son cousin Wilson. Il devient donc chauffeur de cette famille riche qui malgré les apparences n'est pas très heureuse...

Nous sommes plongés entre deux cultures parallèles. Le caractère trempé de Neni et l'humour de Jende nous transportent tout au long de l'histoire, et nous ne manquons pas de nous attacher à ces personnages.

Entre bons et mauvais moments, Imbolo Mbue a su nous délivrer la réalité de ces « rêveurs » idéalisant la vie américaine.

A travers ce roman, l'auteure nous a transmis la culture et les coutumes de son propre pays car elle est elle-même originaire de Limbé, le village de Jende. A cette touche personnelle s'ajoute une très belle plume. Je ne voulais pas que le livre se finisse tellement je l'ai trouvé génial même si j'aurais voulu une fin un peu plus détaillée et prononcée.

19/20

Tropique de la violence

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C'est une histoire au cœur de Mayotte, loin de tous les clichés idylliques et merveilleux de l'île au sable fin et à l'eau bleue turquoise. Ici, nous sommes transportés dans un récit aux mots violents et aux personnages percutants qui nous révèlent la véritable vie d'une jeunesse livrée à elle-même faisant la loi dans un quartier dépourvu d'autorité. On jongle entre plusieurs répliques des personnages. Chaque personnage explique son point de vue sur la violence vécue au quotidien, et les choix terribles qu'ils ont du faire. Moïse, abandonné par sa mère à la naissance car il a les yeux de couleurs différentes, est considéré comme un démon et est adopté par Marie. Il se retrouvera dans la vie noire et ténébreuse de Mayotte alors qu'il avait été habitué à un confort paisible précédemment.

Ceci est loin d'être un roman à la belle histoire où tout est rose. La particularité de ce roman est son écriture noire et crue.

Après avoir publié un autre roman, Natacha Appanah a décidé d'écrire, après son séjour à Mayotte, sur la jeunesse à la dérive. Je n'ai pas l'habitude de lire des romans aussi prenants et il est vrai qu'il ne faut pas être sensible pour lire l'histoire en entier. Très bonne expérience pour moi, même si les hauts de cœur étaient parfois présents.


14/20

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