La maison sans dessus-dessous
Par V. Gouzien le 08 octobre 2014, 15:35 - Nouvelles - Lien permanent
Il ne nous restait plus que 5 minutes de route, les dernières minutes, les plus longues. Quand la voiture se stoppa je sautai du véhicule et allai faire le tour du jardin pour me dégourdir les jambes. C'est alors que j'entendis le cri strident venant du porche de la maison. C'était ma mère qui venait de découvrir le carnage de la maison. Toute la famille accourut pour voir cela.
En un mot c'était un enfer ! La maison était sans dessus-dessous, on aurait dit qu'il y avait eu un tremblement de terre. Les livres étaient par terre, la télévision brisée en 1000 éclats, le canapé et les fauteuils déchiquetés, toute l'argenterie et les verres détruits à jamais et pour finir tous les meubles et armoires cassés en plusieurs parties pour les plus atteints. Que s'était-il vraiment passé? C'était la grande question. Le premier réflexe de mon père fut d'appeler la police, moi de monter dans ma chambre. Et là je n'eus aucune surprise ; le même sort avait été réservé à ma chambre ainsi qu'à tout la maison. Enfin presque …
Après le coup de fil à la police mon père me dit qu'ils n'avaient rien aperçu autour de la maison mais qu'ils allaient commencer à mener l'enquête. Enfin je savais qu'on ne pourrait pas compter sur eux. Ma mère regarda brièvement ce qui avait été voléet il ne manquait à l'appel que le collier marron très précieux de ma mère.
On sentait une forte odeur dans la maison malheureusement ni moi ni mon frère ni ma mère ne savait l'identifier. J'entrepris alors de faire un petit tour du voisinage. Mme Bernes notre voisine, qui était en possession de nos clés nous dit qu'elle était allée ouvrir nos fenêtres hier pour aérer la maison. Tout d'un coup j'eus un flash : la cave. On avait oublié d'aller voir là-bas peut-être pourrions nous trouver quelque chose d'intéressant sait-on jamais … Je la saluai puis me dirigeai vers la cave. Plus je descendais les marches de l'escalier plus l'odeur s’accentuait. (nouveau paragraphe) Et quand j'ouvris la porte je vis un capharnaüm inouïe. C'est la première fois que je vis cela. C'est là que je découvris un chat blanc en train de dormir avec à coté de lui le collier de ma mère. A quelques mètres de là se trouvait un chat gris qui avait des taches de sang sur son pelage. C'étaient donc les chats qui avait mis le désordre dans la maison.Arnaud