La rue

Un silence impénétrable régnait dans la rue. Alors, profitant d’une pause, l’un des commerçants, le fleuriste, alla prendre un bol d’air...

La rue

Lors d’un après-midi de juin, les commerçants de la rue du général Leclerc attendaient des clients sous un temps nuageux. Un silence impénétrable régnait dans la rue. Alors, profitant d’une pause, l’un des commerçants, le fleuriste, alla prendre un bol d’air.

Il sortit sur le seuil de la porte appréciant ce silence. Devant lui, les rares passants contemplaient les devantures bariolées. Il les aperçut tout le long des boutiques aux larges vitrines étincelantes. Il les voyait d’un air calme passer devant son joli petit magasin de fleurs parfumées et aux couleurs variées. Cette rue paraissait paisible, il comprit qu’elle convenait à son commerce. De temps en temps, quelques voitures passaient, d’autres stationnaient le long du trottoir. Puis, il entendit un commerçant de l’autre côté de la chaussée l’appeler. Il traversa et alla discuter avec lui. Lorsqu’il eut fini sa conversation, il se retourna et découvrit un spectacle plein de couleurs auquel il n’avait jamais prêté tant d’attention.

De l’orange, du noir, du gris et des nuances variées embellissaient les magasins. Il observait maintenant cette rue sous un œil différent, il remarqua une jolie rue colorée. Puis, il nota un contraste entre les immeubles blancs aux volets rouges et les boutiques d’en dessous. Alors, interrompu dans ses pensées par une cliente, il arrêta sa petite promenade pleine de couleurs et retourna préparer des jolis bouquets de fleurs  bigarrées, dans cette rue pleine de charme, de calme et de couleurs. 


Hugo D.