2PRO COURS D’HISTOIRE-GÉOGRAPHIE-EMC (juillet 2019)

HISTOIRE - THÈME 1. L'EXPANSION DU MONDE CONNU (XVe-XVIIIe SIÈCLE).

     

LA MISE EN RELATION DES DIFFÉRENTES PARTIES DU MONDE.

     

Le monde au XVe siècle. Le monde connu par les Européens est limité, centré sur la Méditerranée.

XVe-XVIe siècle : la mondialisation ibérique. Les Portugais et les Espagnols ouvrent des routes vers les Indes, puis l'Amérique. Ainsi, ils fondent les premiers des empires coloniaux outre-mer.

Les autres puissances européennes. À partir surtout du XVIIe siècle, Hollandais, Anglais et Français s'élancent à la conquête de nouveaux territoires. Des compagnies de commerce sont créées. Au XVIIIe siècle, les océans Atlantique, Indien et Pacifique sont devenus des espaces de connexion.

    

DES CIRCULATIONS MULTIPLES.

      

Des Européens sur les mers. Depuis la fin du XVe siècle, la circulation des personnes (explorateurs, diplomates, militaires, missionnaires, marchands, négociants des compagnies de commerce) s'est intensifiée à travers le monde. Ces voyages peuvent être guidés par des motivations politiques et économiques (à la demande de Français 1er, Jacques Cartier remonte en 1535 l'embouchure du Saint Laurent pour découvrir un passage vers la Chine) ou religieuses : en 1620, des hommes, des femmes et des enfants débarquent du Mayflower au cap Cod (États-Unis actuel) pour y fonder une colonie et exercer librement leur religion.

Des échanges de biens, de marchandises et d'idées. Les produits échangés sont les matières premières : produits agricoles, poissons, métaux précieux (or, argent) et les biens artisanaux : tissus, porcelaine, venus d'Asie. Ces produits circulent par les routes maritimes transocéaniques et de courte distance (cabotage) ainsi que par les routes terrestres. En outre, par le biais des voyages, de l'évangélisation et des échanges épistolaires, les idées et les connaissances circulent et les goûts se diffusent (imitation de la porcelaine chinoise en Europe). La circulation des personnes, des produits et des idées contribue donc à l'interconnexion progressive de toutes les parties du monde du XVe au XVIIIe siècle.

      

LA TRAITE ATLANTIQUE.

      

Le commerce triangulaire. Le commerce triangulaire se met en place au XVIe siècle. Les produits venus d'Europe (textiles, métaux, alcool, armes, porcelaines, miroir, perles) sont échangés contre des esclaves en Afrique, qui sont ensuite transportés pour travailler dans des plantations en Amérique. Les ressources et matières précieuses (sucre, café, cacao, tabac coton, indigo, or, argent) sont alors acheminées vers l'Europe. Néanmoins, l'essentiel de la traite atlantique se fait en droiture, avec un aller-retour entre la métropole et la colonie.

Traverser l'Atlantique. En Europe, des armateurs privés ou des compagnies de commerce financent des navires manoeuvrés par des marins et à bord desquels prennent place des soldats, qui protègent les navires contre les attaques ou les révoltes d'esclaves. Les esclaves noirs, qui ont un statut de marchandise, sont les principaux acteurs malgré eux des circulations humaines. Près de 12 millions d'Africains ont ainsi été déportés.

       

LES CONSÉQUENCES DE LA PREMIÈRE MONDIALISATION.

      

La vie quotidienne : le regard de la peinture. La multiplication des échanges à travers le monde a des conséquences sur la vie des hommes. L'introduction de nouveaux produits en Europe vient bouleverser des habitudes et des modes de vie d'une certaine élite. Épices, thé, sucre, café, cacao, tabac arrivent des Indes. D'Asie, cotonnades, tapis et porcelaine affluent également.

Le littoral : un paysage atlantique redessiné. Les ports deviennent des relais vers les territoires colonisés. En France, des ports créés (Lorient, La Rochelle) ou réaménagés (Bordeaux, Brest) redessinent le littoral atlantique. Des arsenaux assurent les interventions outremer et la protection des grands ports de commerce. Le littoral est hérissé de phares et de fortifications.

Le commerce atlantique fait de Nantes et de Bordeaux des capitales économiques. Reliées à l'arrière-pays, elles reçoivent les marchandises destinées à la traite et irriguent l'intérieur du royaume de France de produits issus des colonies. Le long des côtes, le cabotage assure également le transport des marchandises.

         

LE MONDE DANS LA SECONDE MOITIÉ DU XVIIIe SIÈCLE.

        

Un monde recomposé. Au XVIIIe siècle, la France et le Royaume-Uni dominent les océans, des Indes à l'Amérique du Nord. La guerre de Sept ans est un conflit européen doublé de rivalités coloniales. Il s'achève en 1763 par l'exclusion des Français de l'Amérique du Nord et de l'Inde et consacre la domination anglaise sur les mers. L'Angleterre devient la première puissance navale et coloniale dans la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Les représentations du monde à la fin du XVIIIe siècle. La connaissance de l'existence des continents interroge sur la représentation du monde. La mise à plat du globe oblige à avoir un centre, donc un point de vue. Réalisées d'abord de façon empirique, les cartes deviennent scientifiques. Grâce aux progrès techniques et une meilleure maîtrise des routes maritimes, les circumnavigations (navigations autour de la Terre) rectifient et achèvent la cartographie de la planète à partir des années 1760.

       

HISTOIRE - THÈME 2. L'AMÉRIQUE ET L'EUROPE EN RÉVOLUTION (DES ANNÉES 1780 À 1804).

        

LA PHILOSOPHIE DES LUMIÈRES.

      

L'éveil aux idées nouvelles. Les Lumières, courant d'idées né au XVIIIe siècle, encourage la recherche du progrès humain par la raison et l'éducation. Les philosophes réclament des libertés et l'égalité contre la société d'ordres et la monarchie absolue. Ils veulent une participation élargie et régulière de la société à la politique.

La circulation des idées nouvelles. Les Lumières gagnent l'Europe et l'Amérique par la multiplication de lieux de débat (clubs, sociétés populaires, salons), par une correspondance assidue et des voyages entre philosophes. La presse (plus de deux cents quotidiens de toutes opinions à Paris en 1789) et le livre imprimé (L'Encyclopédie) diffusent les Lumières dans les villes tandis que les marchands ambulants (colporteurs) ouvrent les campagnes aux idées nouvelles. En 1789, les Français, inspirés par les Américains, réclament des droits au roi, tandis que la France souffre d'une crise grave, économique, politique et sociale.

     

LA RÉVOLUTION AMÉRICAINE 1775-1787.

      

13 colonies en lutte pour l'indépendance. Les représentants des 13 colonies refusent des mesures imposées par l'Angleterre. Ils rédigent la Déclaration d'indépendance des États-Unis d'Amérique le 4 juillet 1776 ; ils se considèrent indépendants et inscrivent dans le texte des idées d'égalité, de liberté et de recherche du bonheur. Le rejet par la métropole entraîne la guerre. La Guerre d'indépendance (1775-1783) oppose les insurgés américains commandés par G. Washington, aidés par la France, aux Anglais. Ces derniers, vaincus, reconnaissent les États-Unis en 1783.

Les États-Unis d'Amérique, un nouvel État. La première Constitution écrite de l'histoire, adoptée en 1787, crée un État fédéral républicain fondé sur la souveraineté du peuple et la séparation des pouvoirs. Mais seuls les plus riches ont le droit de voter ; les femmes, les Noirs et les Indiens sont exclus de la vie politique. Les principaux acteurs de la Révolution américaine sont considérés comme les pères fondateurs des États-Unis.

      

LA RÉVOLUTION FRANCAISE ET LA FIN DE LA MONARCHIE.

        

L'été 1789. Les députés du tiers état, déçus par les états généraux, prêtent serment, le 20 juin, de ne pas se séparer sans avoir donné à la France une Constitution (Serment du Jeu de paume). Le peuple, inquiet d'une possible arrestation des députés, se révolte dans toute la France (prise de la Bastille le 14 juillet, Grande Peur en juillet-août). Les députés ramènent la paix en votant la fin des privilèges (4 août) et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, qui accorde les libertés, l'égalité et la souveraineté aux citoyens.

L'impossible monarchie parlementaire (1791-1792). La Constitution de 1791 établit une monarchie parlementaire, mais le roi n'a que peu de pouvoirs face à l'Assemblée. Louis XVI essaie de restaurer la monarchie absolue en tentant de rejoindre la noblesse émigrée à l'Est. Le roi, arrêté à Varennes (juin 1791), perd la confiance du peuple. L'Assemblée, désireuse de diffuser les idées révolutionnaires en Europe, déclare la guerre à l'Autriche et à la Prusse (avril 1792), pays alliés des émigrés qui menacent les Français des pires représailles si le roi n'est pas rétabli. Le peuple, furieux, prend le palais royal des Tuileries (10 août). La Convention vote la fin de la monarchie au profit de la République (21 septembre 1792).

      

LA PREMIÈRE RÉPUBLIQUE (1792-1799).

      

De la chute du roi à la Terreur (1792-1794). Les Girondins votent la mort du roi (21 janvier 1793), provoquant la révolte des territoires catholiques (Vendée) et l'alliance de toutes les monarchies européennes contre la République. Les Montagnards accusent les Girondins de mal gérer la crise économique et militaire, et font un coup d'État le 2 juin 1793. Ils adoptent des mesures autoritaires pour financer la guerre intérieure et extérieure. Les lois établissent une dictature, suspendent les libertés. Les Français vivent dans la crainte d'être dénoncés et guillotinés. Les excès du régime provoquent sa chute le 27 juillet 1794.

Le Directoire achève la première République (1795-1799). Les inégalités se creusent entre une minorité très riche et une majorité qui souffre de la crise née de la guerre et qui ne vote pas. Le régime, corrompu et contesté, connaît de nombreuses révoltes, royalistes ou populaires. La Première République diffuse les idées révolutionnaires en Europe, mais pille également ses conquêtes, trahissant l'idéal républicain. En 1799, le général Bonaparte renverse le régime par le coup d'État de Brumaire, avec le soutien du peuple.

      

LA RÉVOLUTION À SAINT DOMINGUE (1791-1804).

     

La révolte des esclaves pour la liberté. À Saint Domingue, " perle des Antilles ", la richesse de l'ïle est basée sur le travail de 500 000 esclaves dans les plantations. Les riches colons veulent leur autonomie, les Libres de couleur les droits de citoyens, les esclaves sont prêts à la rébellion. En 1794, la Convention abolit l'esclavage, tous les habitants deviennent donc citoyens français. L'île entre dans une décennie de violences.

Toussaint Louverture, père de l'indépendance. Ancien esclave, général de la République, il devient maître de l'île par ses qualités militaires et son sens de l'organisation. En 1801, il écrit une Constitution fondée sur l'égalité des droits. Mais, en 1802, Bonaparte rétablit l'esclavage et veut restaurer l'autorité en envoyant une armée. Les troupes françaises sont battues en novembre 1803. Le 1er janvier 1804, l'indépendance est proclamée, la colonie devient l'État d'Haïti, première république noire et la seule révolte servile (d'esclaves) de l'Histoire à avoir abouti.

       

LES RÉVOLUTIONS DANS L'ESPACE ATLANTIQUE.

      

HISTOIRE - THÈME 3. MÉTIERS, COMPAGNONS, COMPAGNONNAGE ET CHEF-D'OEUVRE AU XIXe SIÈCLE.

       

MÉTIERS, COMPAGNONS, COMPAGNONNAGE ET CHEF-D'OEUVRE AU XIXe SIÈCLE.

       

Le compagnonnage, une communauté de métier réglementée. Le compagnonnage désigne une communauté d'artisans qui se transmettent des savoirs et des secrets liés à leur métier. Ces " devoirs " apparaissent dès le Moyen Âge pour défendre les compagnons au sein des corporations. Interdits pendant la Révolution française, de nouvelles " cayennes " (assemblées de compagnons) apparaissent pourtant au début du XIXe siècle. Le compagnonnage est alors puissant : il organise des grèves, contrôle les embauches dans une ville, fait pression sur les maîtres. Des rixes entre compagnons de Devoirs rivaux font de nombreuses victimes. L'État tente de contrôler les compagnons, notamment avec le livret ouvrier (1803).

" Gloire au travail ! " L'apprentissage se fait par un Tour de France pour apprendre son métier et devenir un honnête homme. À son issue, l'apprenti présente un chef-d'oeuvre. La cérémonie de réception marque la reconnaissance de ses qualités professionnelles, de ses efforts et de sa vertu. Le Compagnon Passant reçoit un nouveau nom symbolique (son lieu de naissance et son principal trait de caractère) ainsi que des attributs qui confirme son entrée dans le Devoir.

     

GÉOGRAPHIE - THÈME 1. DES RÉSEAUX DE PRODUCTION ET D'ÉCHANGES MONDIALISÉS.

       

UNE PLANÈTE, PLUSIEURS MONDES.

     

Des grandes découvertes à un monde multipolaire. La mondialisation est un processus d'intensification des échanges internationaux : capitaux, informations et marchandises (multipliés par 4 à l'horizon 2050). Des aménagements ont été nécessaires pour faciliter ces échanges. L'invention du conteneur a permis de densifier les flux de marchandises, en s'adaptant à tout type de voie de transport.

La rose du Kenya, une fleur mondialisée. Avec une main-d'oeuvre formée, un aéroport de fret important à Nairobi et des conditions agronomiques favorables, le Kenya s'est spécialisé dans la production de roses commercialisées en Europe et aux États-Unis notamment, à bas coût. Cette monoculture entraîne toutefois des problématiques liées au développement durable (conditions de travail, pollution...).

Des mondes en réseaux. 90% du fret international passent par la mer, alors que l'avion transporte essentiellement des marchandises à haute valeur ajoutée qui représentent un faible volume. L'intensification des flux et les longues distances contribuent au réchauffement climatique. Les flux d'information s'intensifient également grâce aux 450 câbles sous-marins.

     

DES TERRITOIRES INÉGALEMENT INTÉGRÉS.

      

Singapour, centre d'impulsion régional ou mondial ? Véritables centres d'impulsion dynamiques de la mondialisation, les métropoles concentrent des fonctions stratégiques et de développement grâce aux nouveaux réseaux mondiaux. Leur rayonnement varie selon leur zone d'influence.

Des territoires en concurrence. Les pays sont mis en concurrence dans l'intégration au commerce mondial, selon leurs avantages et leur dynamisme économique. Aujourd'hui, de nouvelles puissances (BRICS) viennent remettre en question la domination des puissances traditionnelles.

Des freins à l'intégration : le cas de l'Afrique subsaharienne. Pour les régions les plus marginalisées, de nombreux freins existent. Le manque d'infrastructures (transport, énergie, productions...), les conflits, la recherche d'investissements fragilisent le développement.

      

LES ACTEURS DU NOUVEAU SYSTÈME PRODUCTIF MONDIAL.

       

Des stratèges aux ambitions multiples. Les firmes multinationales sont des actrices puissantes de la mondialisation. Elles dominent largement le marché mondial en réalisant les deux tiers des échanges commerciaux internationaux, et en produisant environ la moitié du PNB mondial. Les organisations internationales tentent de réguler les échanges, notamment en réglant les litiges. Les organisations non gouvernementales incitent les citoyens à agir pour influencer les orientations de la mondialisation en lien avec les valeurs de notre époque (environnement, bien-être animal...).

La Chine et les nouvelles routes de la soie. Les États sont des acteurs qui tentent de réguler la mondialisation autour des intérêts de leur pays. L'État chinois développe depuis 2013 un immense projet de construction d'infrastructures de transport au travers de plus de 65 pays.

La Chine, un État aux ambitions mondiales. La Chine signe actuellement des accords avec d'autres États afin de favoriser son commerce extérieur. Le président des États-Unis tente de s'opposer à la puissance économique mondiale chinoise en légiférant contre le commerce de certains produits chinois, tels que les téléphones Huawei.

      

MONDIALISATION ET DÉVELOPPEMENT DURABLE.

      

Mondialisation et enjeux environnementaux. Les préoccupations environnementales (lutte pour la préservation des ressources, contre la pollution et le réchauffement climatique) remettent en question la circulation généralisée des marchandises.

Mondialisation et enjeux sociaux. De même, les inégalités des conditions de travail créées par la division internationale du travail font l'objet de contestations.

Une initiative pour le développement durable : l'exemple du Fairphone. L'ONU a promulgué les Objectifs du développement durable à atteindre à l'horizon 2030, mais leur réalisation est difficile. Il existe des initiatives innovantes de la part des entreprises, des États et des citoyens pour proposer des modèles plus respectueux de l'environnement et de l'équité sociale.

     

GÉOGRAPHIE - THÈME 2. UNE CIRCULATION CROISSANTE ET DIVERSE DES PERSONNES À L'ÉCHELLE MONDIALE.

       

DES MIGRATIONS VOLONTAIRES.

       

Étudier à l'étranger : Erasmus + Le Programme européen Erasmus +, apparu en 2014, a pour objectif de développer l'éducation, la formation, la jeunesse et le sport en Europe et de promouvoir des valeurs communes. Pour cela, il facilite la mobilité des étudiants européens et permet à un public plus large d'y accéder : élèves, apprentis, enseignants, salariés, demandeurs d'emploi. Les destinations proposées vont au-delà de l'Europe, contrairement aux précédents programmes. Erasmus + est une réussite européenne et favorise le développement de la notion de " citoyenneté européenne ".

S'expatrier : une mobilité croissante. L'expatriation est en pleine expansion, facilitée par la mondialisation des transports. La première définition d'expatrié se bornait à désigner une personne qui vivait à l'étranger en raison de son travail. Aujourd'hui, cette définition s'étend à toutes les personnes des pays développés qui s'installent à l'étranger pour leur retraite, pour leurs études ou par envie de vivre une expérience à l'étranger. Les expatriés français s'installent d'abord en Union européenne, car les accords de Schengen favorisent leur circulation et leur installation, puis dans les pays développés.

     

DES MIGRATIONS CONTRAINTES.

     

Des migrations contraintes illégales. Les migrations illégales ou clandestines sont difficiles à chiffrer. Elles concernent toutes les personnes qui quittent leur pays pour un autre où ils ne sont pas autorisés à séjourner. Ces migrants, motivés par de nombreux facteurs, font appel à des passeurs et s'exposent à de grands risques, le plus important étant le mort comme lors de la traversée de la Méditerranée. Certains pays réagissent en protégeant leurs frontières par des murs anti-migrants. Le Pacte mondial pour les migrations alerte sur ces situations et incite la communauté internationale à oeuvrer collectivement pour faire respecter les droits de l'homme.

Des migrations contraintes légales. Les migrations légales concernent les réfugiés, les déplacés et les demandeurs d'asile, statuts reconnus par la communauté internationale. Ces migrants quittent leur pays car leurs vies sont menacées. Ils sont accompagnés par le Haut-Commissariat aux réfugiés, assisté parfois par des ONG. Le HCR gère de nombreux camps de réfugiés, favorise les retours au pays, les arrivées dans les pays d'accueil. Ce sont les pays du Sud qui accueillent le plus de réfugiés. En forte augmentation en raison du changement climatique, les déplacés sont contraints à migrer pour fuir la disparition de leur habitat. Plus de 140 millions de déplacés sont prévus en 2050.

     

UNE MONDE DE MOBILITÉS.

      

Des motivations multiples. Le nombre de migrants ne cesse d'augmenter : en 2018, 258 millions de personnes vivent en dehors de leur pays de naissance. Les flux migratoires se répartissent dans le monde entier, à différentes échelles, notamment intracontinentales. Ainsi, en Afrique, sur 28 millions de migrants, 19 millions se déplacent à l'intérieur du continent. Les facteurs de départ, nombreux et variés, se combinent souvent entre eux : des raisons politiques comme la sécurité, des raisons économiques comme l'amélioration des conditions de vie, des raisons de courte durée comme les études, le tourisme, des raisons environnementales comme la fuite de la montée des eaux.

L'inégal accès aux mobilités. Toutes les populations n'ont pas droit à la libre circulation. Leurs déplacements sont soumis à l'obtention de passeports, de visas ou aux moyens financiers nécessaires pour payer des trajets. Les migrations sont intégrées dans l'agenda 2030, 11 des 17 Objectifs de développement durable de l'ONU les concernent. Leurs enjeux sont, d'une part, d'assurer un niveau de développement suffisant pour prévenir un grand nombre de départs liés à des situations économiques, politiques, climatiques, tendues. D'autre part, il s'agit de favoriser l'intégration dans les pays d'accueil. La priorité soutenue par les pactes des réfugiés et des migrations est de " ne laisser personne de côté ".

      

LE TOURISME, REFLET DE LA MONDIALISATION.

     

Le tourisme, un phénomène de masse. Depuis 1980, les mobilités touristiques internationales sont en constante augmentation. Elles concernent plus de 1.3 milliard d'individus en 2018, soit 17% de la population mondiale. Ces touristes sont principalement issus des pays développés et, de plus en plus, des pays émergents, notamment d'Asie. Les Européens représentent la part la plus importante, suivie des Asiatiques puis des Nord-Américains. L'abaissement des coûts de transport avec le développement du low cost et la hausse du niveau de vie expliquent cette croissance. Le tourisme dynamise les économies, génère des emplois, y compris dans les pays en développement. Il représente 10% du PIB mondial et 275 millions d'emplois.

L'Europe, un pôle touristique majeur. À l'échelle mondiale, ce sont les espaces les mieux intégrés à la mondialisation qui profitent le plus de cette mobilité. L'Europe est ainsi la 1re destination touristique mondiale en attirant 620 millions de touristes en 2016. La variété des paysages, le patrimoine, la qualité des infrastructures dédiées à la pratique des sports d'hiver et des loisirs balnéaires, la qualité des dessertes ferroviaires, aéroportuaires et routières expliquent le poids du tourisme européen.

       

LA FRANCE, 1re DESTINATION TOURISTIQUE INTERNATIONALE.

       

Un aménagement touristique, Disneyland Paris. Le parc Disneyland Paris est un espace récréatif attirant 15 millions de visiteurs par an. Le parc est connecté au niveau régional, national et européen. Il propose des espaces aménagés pour l'activité récréative (deux parcs et 59 attractions), des infrastructures d'accueil et d'hébergement (parkings, 8500 chambres, 55 restaurants) ainsi qu'un centre commercial à proximité.

La France, richesse du patrimoine et diversité des paysages. Avec 90 millions de touristes accueillis en 2018, la France est la 1re destination touristique internationale. La variété des paysages, le patrimoine historique et culturel riche et valorisé, les régions viticoles, la gastronomie, les infrastructures et les réseaux de transport de qualité motivent les voyageurs tout au long de l'année. Paris occupe la place de 1re destination touristique mondiale grâce à ses atouts artistiques et historiques (tour Eiffel, musée du Louvre). Un touriste y arrive toutes les secondes. Elle est une destination prisée pour le shopping, notamment de luxe (avenue des Champs-Élysées).

      

LE TOURISME MODERNE, CONSÉQUENCES ET ENJEUX.

      

Les impacts négatifs du tourisme moderne. Les déplacements massifs de populations touristiques vers un même lieu engendrent des conséquences négatives : bétonisation, mise en scène de la culture locale, hausse des prix de l'immobilier et pollution. Les déplacements touristiques représentent 60% du trafic aérien et constituent une source majeure de gaz à effet de serre. Cette surfréquentation entraîne des phénomènes de rejet, d'hostilité à l'encontre des touristes.

Le tourisme et l'environnement. Afin de limiter les effets négatifs, des villes ont pris des mesures pour contrôler les flux touristiques : limitation du nombre de visiteurs, acquittement d'un droit d'entrée et interdiction de construire des hôtels dans certaines zones. Le tourisme durable permet de voyager tout en limitant son impact sur l'environnement. Cela passe par le choix du mode de transport, du logement et des activités : l'écotourisme.

     

EMC - THÈME 1. LA LIBERTÉ, NOS LIBERTÉS, MA LIBERTÉ.

      

PROJET 1. LIBERTÉS ET ENGAGEMENT DANS LA CITÉ.

      

PROJET 2. LIBERTÉS ET DROITS DES FEMMES.

      

PROJET 3. LIBERTÉS ET DISCRIMINATIONS SOCIALES.

       

PROJET 4. LE DÉFI DE L'INTERNET ET DES RÉSEAUX SOCIAUX.

      

EMC - THÈME 2. LA LAÏCITÉ.

      

PROJET 1. LAÏCITÉ ET LIBERTÉ.

      

PROJET 2. LAÏCITÉ ET FRATERNITÉ.

      

PROJET 3. LAÏCITÉ ET DÉMOCRATIE. 

     

COUDERC Annie, LEGALLICIER Valérie, LE NUZ Dominique, RITTER Gérald, MORVAN Anais, BOULANGER Marc, FEKETE Marion, BLANCHARD Françoise, BARLOGIS Marion, BARON Alexandre, ALBERT Severine, WELYKYJ Laurent, Passerelles histoire-géographie-EMC 2nde Bac Pro, Paris, Foucher, juillet 2019.

             

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