Retour de Simon en classe. Nous commençons la séance par des échanges autour de l'écriture. Simon explique qu'il n'y a pas de méthode pour écrire mais qu'il en faut une, par contre, pour écrire en groupe et arriver à quelque chose de cohérent.

C'est Simon qui écrit les textes de Debout Sur Le Zinc. Pour lui, l'écriture est d'abord un travail en solitaire mais le travail en groupe arrive juste après : retouches éventuelles des textes,  musique, interprétation et arrangements sont toujours abordés et débattus collectivement : Le groupe "customise" le texte de départ.

Simon nous propose  de reprendre les mots-clés choisis à la fin du premier atelier (mariage, sommeil, passion, vacances) et d'y associer plein de mots et d'idées pour créer un petit sac dans lequel piocher par la suite. A partir de ces listes de mots, il nous demande d'écrire une sorte de punchline comme point de départ, une phrase percutante  qui retient l'attention, qui fait réfléchir et entrer dans le vif du sujet. Simon nous conseille de partir du mot " sommeil " qui offre plus de libertés et des idées moins " terre à terre ".

Nous commençons à écrire par petits groupes puis mettons en commun nos trouvailles. Quelques unes retiennent l' attention de Simon :

- Tu m'éblouis dans mon sommeil comme le soleil

- Mille et une nuits, quand tu viens à moi

- Tu m'éblouis comme le soleil, tu es mystérieuse comme la nuit

Le choix de Simon s'arrête sur "Mille et une nuits, quand tu viens à moi ..." car tout est concentré en 9 mots. On peut tout imaginer car dans le sommeil tout est possible.

Cette phrase lui rappelle la chanson Dans mon lit de Boris vian, interprétée par Jacques Higelin.

Nous finissons l'atelier avec cette chanson :  à écouter ici

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