LE MOULIN A PAROLES

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Mot-clé - Raphaël A.

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01 juin 2011

De l'eau pour les éléphants (2011) – Francis Lawrence

Résumé : Jacob, jeune étudiant talentueux en école de vétérinaire, est contraint de tout quitter à la suite d'un problème familial. Arpentant les voies ferrées sans but, il finit par monter dans un train appartenant à... un cirque ! (oh la la quelle bonne surprise !) Comme le pauvre jeune talentueux et magnifique (ironique) jeune homme n'a plus grand chose à perdre, il propose ses services en tant que vétérinaire pour les animaux du cirque.

Peu à peu, il va tomber sous le charme de Marlène, épouse du tyrannique August, le directeur du cirque (un petit cliché au passage). L'arrivée d'un nouvel éléphant censé faire exploser les caisses du cirque va affirmer les sentiments que Jacob et Marlène éprouvent l'un pour l'autre, de par leur collaboration. Mais cette liaison laisse à craindre des représailles de la part d'un certain August...

Critique (A lire absolument) : Un seul mot : partir. Allez donc voir ce film, allez donc gâcher deux heures de votre vie. Deux heures me direz-vous, ce n'est pas énorme, mais pour aller voir ça, mieux vaut s'abstenir. A l'instant où vous pouvez apercevoir les deux personnages principaux dans le champ de la caméra, vous savez immédiatement qu'ils vont, incessamment sous peu, s'embrasser. C'est mathématique. Car oui, les actions des personnages sont plus que prévisibles. En fait, on pourrait dire que ce film regroupe tous les clichés des mauvaises histoires d'amour au cinéma. Vous savez, ces histoires qui vous laissent tellement indifférent que vous préférerez quitter la salle plutôt que de devoir supporter le jeu des acteurs plus longtemps. Pour récapituler, une intrigue prévisible, des acteurs sans intérêt... Voilà de quoi bien rire de moquerie, ou pleurer de désespoir.

Soyez surpris ou non, il y a quand même un acteur qui a réussi son rôle. Il s'appelle Hal Holbrook, c'est le retraité du début et de la fin qui raconte une histoire. Bravo à lui.

Pour ceux qui se le demanderaient, je suis allé voir ce film contre mon gré.

Je fête avec vous mon premier film descendu. Champagne.

Raphaël A.

11 mai 2011

Shutter Island (2010) – Martin Scorsese

Résumé :

1954. Teddy Daniels (Leonardo DiCaprio) et Chuck Aule (Mark Ruffalo), deux marshals américains, sont envoyés sur Shutter Island, une île accueillant un hôpital psychiatrique, pour enquêter sur la disparition d’une de leurs patientes mentalement atteinte, Rachel Solando. Cette dernière se serait échappée de sa cellule fermée de l’extérieur. Les deux agents suspectent le psychiatre en chef de leur cacher quelque chose…

Critique :

Dans le genre « ambiance film d’horreur », il faut avouer que c’est complètement réussi. Le climat général est très inquiétant : la tornade qui s’abat sur l’île et qui dure plusieurs jours, une pluie battante qui n’en finit pas accompagnée bien sûr de la nuit qui est omniprésente, circonstances obligent. DiCaprio colle à son personnage (comme d’habitude) mais il ne faut pas oublier qu’il est très bien accompagné par Mark Ruffalo. Mais mon acteur préféré pour ce film reste Ben Kingsley, qui joue le rôle du psychiatre un peu mystérieux, qui parle toujours lentement et calmement, un verre à la main. Il a également le parfait profil physique pour ce rôle, ce qui le rend très convaincant.

Vous remarquerez que je ne parle pas beaucoup de l’intrigue. C’est normal, je préfère ne pas trop dévoiler, du fait que plusieurs explications de la fin sont envisageables. On avait déjà été confronté à ce concept dans « Inception ».

Si vous avez aim… adoré mon article, voici quelques conseils pour un visionnage du film optimal :

Assurez-vous que vous êtes seul, faites en sorte qu’il y ait un noir complet autour de vous, montez le son de la télévision. Faites de bons cauchemars !

Raphaël A.

23 mars 2011

Ma part du gâteau (16 mars 2011) – Cédric Klapisch

Une petite comédie sympatoche à voir entre amis.

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09 mars 2011

Jewish Connection (2011) – Kevin Hasch


Vers la fin des années 90, une poignée de Juifs orthodoxes new-yorkais est recrutée à son insu pour transporter de l'ecstasy en grande quantité contre un salaire. Eux croient acheminer depuis Amsterdam des médicaments chers, « pour riches ». Parmi eux Sam Gold, hostile à l'idée que ses parents lui ont inculqué : devenir rabbin. Avec son voisin et ami Yosef, il va de soirée en soirée et se construit peu à peu une réputation de dealer. Sa famille le renie, ce qui l'amène à culpabiliser. A vous de voir la suite...

Critique : Jesse Eisenberg (Sam Gold), qui nous avait déjà montré son talent dans « The Social network » s'illustre une fois de plus dans ce film, tiré d'une histoire vraie. Il nous propose cette fois-ci un film instructif, dans le sens où on se retrouve finalement plongés dans la dure réalité des trafics de produits illicites. Malgré cela, un peu d'humour juif est parvenu à se loger (facile à reconnaître, j'étais le seul à rire dans la salle). En somme, ce film m'a globalement plu, Jesse Eisenberg a un bel avenir d'acteur devant lui !

Raphaël A.

Mc Donald's n'est plus numéro un !

La très célèbre chaîne de restaurant a perdu sa place de leader de la restauration dans le monde, en terme de nombre d'établissements. En effet, même avec un chiffre d'affaire supérieur à 24 milliards de dollars en 2010, étant présents dans 117 pays Mc Do n'a pas réussi à concurrencer... Subway ! Mais alors... Comment expliquer une telle remontée de Subway ? Le succès repose en fait sur ses sandwiches que l'on peut créer nous-même en choisissant le type de pain, les ingrédients... Ils sont communément appelés les « 15 cm » et les « 30 cm ». Maintenant vous le saurez, Mc Donald's n'est plus The Place To Be, c'est désormais Subway.

Raphaël A.

19 janvier 2011

Le Terminal (2004) - Steven Spielberg

L’histoire d’une promesse. La promesse qu’un fils a faite à son père avant que ce dernier ne meure. Il sera prêt à tout pour la tenir. Voire même à élire domicile dans un terminal d’aéroport…


Viktor Navorski a promis à son père de lui obtenir une chose… Une simple chose, dont le secret est caché au fin fond d’une boîte à cacahuètes (je vous laisse la joie de le découvrir par vous-même). Il se rend donc à New York en avion. Mais pendant qu’il est en l’air, son pays natal, la Krakhosie, se retrouve en guerre. Viktor se retrouve alors… Inacceptable ! Il ne peut ni rentrer chez lui, ni pénétrer dans la ville de New York, son but ultime. Il est condamné à vivre dans l’aéroport JFK pour une durée indéterminée et va devoir se débrouiller pour survivre à la faim qui le ronge mais aussi à la barrière de la langue. Il doit simplement…attendre !


Critique

Ce film ne manque pas d’un certain humour et on se trouve très vite attaché à ce personnage de Viktor Navorski. Un Viktor, par ailleurs, merveilleusement bien joué par Tom Hanks, avec un rôle pourtant difficile car il doit tenir un accent pendant tout le film et n’est supposé connaître que des bribes d’anglais. J’ajouterais au passage que les voix françaises sont à mon humble avis médiocres et peu crédibles. Je vous l’assure, ça vaut le coup d’entendre la vraie voix de Tom Hanks, il prend son rôle très à cœur. Pour résumer, ce film est plein de surprises à découvrir en VOSTFR (ou VO si vous avez la prétention d’être bilingue) mais surtout pas en VF !

                                                                                                         Raphaël A.

12 janvier 2011

Le Royaume (2007)

Le Royaume est un thriller de Peter Berg sorti dans les salles le 31 octobre 2007, avec Jamie Foxx.

 

Il relate l'enquête d'une équipe d'agents du FBI, chargée de retrouver l'auteur d'un attentat s'étant produit à Riyad (Arabie Saoudite) contre des Occidentaux. Arrivés au préalable sur le terrain clandestinement – les autorités de Washington réprimant un tel risque – ils vont être confrontés aux Saoudiens qui souhaitent mener seuls l'enquête. Les Américains devront donc gagner leur confiance afin qu'ils unissent leurs forces pour retrouver le cerveau de l'opération.

 

Critique

J'ai trouvé ce film émouvant, surtout à la fin (Pourquoi ? Vous le saurez en regardant le film). Il est d'autre part bourré d'une action qui n'en finit pas de faire exploser vos enceintes. L'histoire est très bien menée et m'a scotché plus d'une fois à mon canapé. Quant aux acteurs, ils mènent un jeu très juste, pas too much, mais qui manque peut-être un peu de réalisme à certains moments. Bien que le film soit américain, il ne finit pas tout à fait en happy-end (encore une fois, il vous faudra voir le film). En bref, j'ai adoré ce film, et je vous suggère fortement d'aller le regarder sans plus attendre.

Raphaël A.

15 décembre 2010

« T'as quoi comme forme ? »

Ils prennent le nom de Silly Bandz, ce sont des bracelets mais pas n'importe lesquels. Ils possèdent tous une forme précise allant du rockeur à la grenouille, en passant par les lettres de l'alphabet. Les jeunes se les arrachent. Ils viennent des Etats-Unis, mais ont récemment été exportés dans toute l'Europe, plus particulièrement dans les collèges et lycées. On pourrait les désigner comme « les héritiers des cartes Pokémon et des feuilles Diddl ».

Raphaël A.

Harry Potter et les Reliques de la Mort, 1ère partie (2010) - David Yates

Après une attente très (trop) longue, David Yates présente la première partie du dernier épisode de l'apprenti sorcier.

 

Le sixième épisode s'était révélé être une déception à mes yeux, la faute à une intrigue peu fidèle. Mais les Reliques de la Mort provoquent des acclamations dans la salles au commencement. Puis les « Chhhht !!! » arrivent et on se retrouve dans l'ambiance. Et le résultat est à la hauteur, avec une scène de vol de balais mémorable, d'autres détails que je ne révélerai pas, le tout surmonté d'une bonne dose d'humour, parfois noir, mais humour quand même. Je ne trouve sincèrement pas de point négatif. Si, la frustration quand ça s'arrête. Lequel des deux vaincra l'autre ? Le Survivant échappera-t-il une fois de plus à Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom ? Réponse l'été prochain !

Raphaël A.

17 novembre 2010

« Facebooke-moi en rentrant ! »

« The Social Network », le nouveau film de David Fincher (2010).

Le casting de David Fincher tient la route. Et plus particulièrement pour Jesse Eisenberg (alias Mark Zuckerberg) avec un rôle de gamin surdoué associal qui lui colle à la peau. L'histoire, elle, qu'on soit un « facebook-addict » ou non, captive de bout en bout, même si elle paraît un peu longue.

Raphaël A.

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