Résumé : Jacob, jeune étudiant talentueux en école de vétérinaire, est contraint de tout quitter à la suite d'un problème familial. Arpentant les voies ferrées sans but, il finit par monter dans un train appartenant à... un cirque ! (oh la la quelle bonne surprise !) Comme le pauvre jeune talentueux et magnifique (ironique) jeune homme n'a plus grand chose à perdre, il propose ses services en tant que vétérinaire pour les animaux du cirque.

Peu à peu, il va tomber sous le charme de Marlène, épouse du tyrannique August, le directeur du cirque (un petit cliché au passage). L'arrivée d'un nouvel éléphant censé faire exploser les caisses du cirque va affirmer les sentiments que Jacob et Marlène éprouvent l'un pour l'autre, de par leur collaboration. Mais cette liaison laisse à craindre des représailles de la part d'un certain August...

Critique (A lire absolument) : Un seul mot : partir. Allez donc voir ce film, allez donc gâcher deux heures de votre vie. Deux heures me direz-vous, ce n'est pas énorme, mais pour aller voir ça, mieux vaut s'abstenir. A l'instant où vous pouvez apercevoir les deux personnages principaux dans le champ de la caméra, vous savez immédiatement qu'ils vont, incessamment sous peu, s'embrasser. C'est mathématique. Car oui, les actions des personnages sont plus que prévisibles. En fait, on pourrait dire que ce film regroupe tous les clichés des mauvaises histoires d'amour au cinéma. Vous savez, ces histoires qui vous laissent tellement indifférent que vous préférerez quitter la salle plutôt que de devoir supporter le jeu des acteurs plus longtemps. Pour récapituler, une intrigue prévisible, des acteurs sans intérêt... Voilà de quoi bien rire de moquerie, ou pleurer de désespoir.

Soyez surpris ou non, il y a quand même un acteur qui a réussi son rôle. Il s'appelle Hal Holbrook, c'est le retraité du début et de la fin qui raconte une histoire. Bravo à lui.

Pour ceux qui se le demanderaient, je suis allé voir ce film contre mon gré.

Je fête avec vous mon premier film descendu. Champagne.

Raphaël A.