Suivi d'un camp de concentration, le Struthof

Nous arrivons,
La descente s'effectue,
Mais le bruit continue,
 
On entame le chemin,
A son bout, de nombreux destins
Tous rompus..
Il est temps de se mettre à nu. 
 
La passage de l'entrée effectué,
Les frissons sont déjà arrivés 
Nous sommes entourés, 
Par de petits plans d'herbes grillagés, 
 
S'offre à nous,
Une longue descente caillouteuse,
Je vous le dis, 
Auparavant, c'était une tueuse. 
 
A notre droite, 
Une grande construction de pierres,
Hitler agissait de façon adroite. 
 
Une flamme contenant un homme, 
Un homme emprisonné par une flamme. 
 
A notre gauche, 
Quelques marches sont dessinées,
Vous pourrez les contempler, les écraser 
Mais jamais vous ne pourrez enlever,
Ou faire oublier,
Toutes leurs atrocités. 
 
Des marquages rectangulaires s'imposent, 
Représentent-ils quelque chose ? 
Nous sommes sur les traces des baraquements,
Ce n'est pas un lieu plaisant. 
 
La visite des blocks cellulaires effectuée,
Nous allons remonter,
Tout en repensant au confort réduit,
Qui était pourtant devenu le quotidien de leur vie.
 
Les questions sont nombreuses,
Les réponses sont affreuses.
 
Nous repassons par l'entrée,
Au loin, sur le côté,
Une flamme est allumée,
Elle l'est depuis une éternité,
Elle vient en mémoire,
A ceux, qui, auparavant,
Vivaient dans le noir.
 
Denigot Alizée