Ma chère amie, Madame Ermeline De Balèvre, me demande de faire un livre car celle-ci n’en ayant plus à lire commence fort à s’ennuyer. Elle aime tant découvrir les histoires des romans de chevalerie qu’elle en oublie de prendre soin d’elle et en particulier de sa belle et longue chevelure blonde et soyeuse. Son jeune âge et son visage blanc comme le lait nous rappellent la sagesse, la douceur et la pureté. Son regard bleu comme la mer nous éblouit.

J’ai accepté tout de suite d’écrire un roman pour Dame Ermeline. Je me mets immédiatement à l’ouvrage.

 

Eudes Le Beaufort était le fils de paysans, Adrien et Flore. Il avait les cheveux blonds comme de l’or. Sa peau était jeune de 14 ans et ses yeux étaient bleus comme du cristal. Depuis tout petit, il aimait regarder les chevaliers du Seigneur s’entraîner devant lui. Il les imitait et avait même fabriqué une épée en bois car il voulait être un beau et fort chevalier.

Un jour qu’Eudes s’amusait avec ses amis dans les champs, la fée des Eaux, une fée splendide avec des ailes d’un bleu magnifique, enleva Eudes. Il ne savait pas ce qu’il se passait. Il criait « au secours » de toutes ses forces mais il était déjà haut-dessus des maisons. La fée le rassura en lui disant :

« Je suis gentille, je ne te veux aucun mal mais le roi m’a ordonné de te faire venir au château pour un problème d’une grande gravité. » Elle le déposa dans la cour du château du Roi Merlin Le Merveilleux. Lorsqu’Eudes Le Beaufort et la fée entrèrent dans la salle du trône, ils surprirent une discussion portant sur la fille du roi. Le roi s’interrompit et Eudes le salua. Eudes demanda ce que le roi attendait de lui. Il lui expliqua que sa fille chérie unique était entre les mains de son frère Robin des Forêts. Il lui dit aussi qu’il l’avait enlevée car c’est lui qui voulait être le roi et non Merlin. Comme le Roi Merlin avait entendu dire qu’Eudes voulait être chevalier, il lui proposa donc de sauver sa fille. Ainsi, s’il réussissait, il deviendrait le plus courageux de ses chevaliers et pourrait même épouser sa tendre fille. Le roi lui précisa que son frère lui rendrait sa fille que s’il devenait le roi. Merlin le Merveilleux ne voulait pas perdre son trône car il aimait sa fille et son peuple : son peuple les aimait également. Le roi lui dit d’une voix douce : « Va et ramène-moi ma fille adorée et aide-moi à garder mon peuple car Robin n’est pas aimé du peuple. »

 

 

Bosio Pauline