En ouvrant ma fenêtre ou en sortant dehors, une musique me parvient, douce et rugueuse à la fois: les voix d'oiseaux multiples et  aussi différents par l'allure que par le chant. Il y a le bruit d'un moteur proche, ronronnant tel un chat ou bien ronflant tel un tigre. En écoutant bien, j'entends même le vent, ce vent d'hiver rugueux qui fait onduler les feuilles, fait danser les branches les plus menues, fait chanter le monde. Tout cela mélangé dans une mélodie non dénuée de charme, mais changeant toujours. C'est pour moi une des plus belle chanson du monde: la chanson de l'hiver.

Maëlle