Colchester
Par Noémie le 10 novembre 2008, 19:26 - Ecrire la ville - Lien permanent
Colchester . Cette ville ne vous évoque strictement rien, pourtant pour moi, elle a représenté d'abord l'excitation ,la tristesse ,pendant un temps beaucoup plus long que les autres ,et ,enfin ,un soupçon de regret.Quand j'en parle on me répond "Ah oui ,Manchester " .Je sais que la personne n'y met pas de mauvaise volonté et est persuadée que j'ai mal prononcé ,mais non ,ce n'est pas ça. .
Dans cette petite ville ,là-bas ,aux tréfonds de l'Essex ,à environ quatre-vingt kilomètres de Londres ,il y a une université ."University Of Essex" ,indiquait le panneau fixé au- dessus du stand où nous sommes allés ,pleins d'enthousiasme ,le trente septembre deux mille six .Je ne savais pas ce qui m'attendais, toute la douleur que cette ville allait m'inspirer .Le lendemain de l'inscription est arrivé le moment de la déchirure .Je devais laisser ma sœur là ,en Angleterre ,en faisant comme si tout allait bien .Mais tout n'allait pas bien ,je ne pouvais pas faire semblant .Alors sur le bateau qui me ramenait vers la France, j'ai rempli la Manche de larmes.
Plus tard pendant les quelques visites que nous avons rendues à ma sœur ,les boutiques comme "Le Royaume du Penny" ou bien "Build a Bear Workshop" ,m'inspiraient une sorte de crainte .La crainte du moment où je devrais quitter ces petits commerces pour retourner là où je n'avais pas ,mais alors pas du tout ,envie de retourner : sur le campus .Les belles pelouses vertes ,l'amphithéâtre aux allures de boîte de conserve et les "Souths Courts " ou les "Quays" ,les logements des étudiants ne faisaient que retarder le moment fatal . J'ai aimé au début me promener dans la grand rue ,le soir ,en sortant d'un restaurant ,regarder les vitrines éclairées et pourtant ,je ne souhaite pas y retourner ,ou alors ,en touriste .Je ne veux pas avoir à revivre les moments douloureux que j'y ai vécu ,jamais .
Dans cette petite ville ,là-bas ,aux tréfonds de l'Essex ,à environ quatre-vingt kilomètres de Londres ,il y a une université ."University Of Essex" ,indiquait le panneau fixé au- dessus du stand où nous sommes allés ,pleins d'enthousiasme ,le trente septembre deux mille six .Je ne savais pas ce qui m'attendais, toute la douleur que cette ville allait m'inspirer .Le lendemain de l'inscription est arrivé le moment de la déchirure .Je devais laisser ma sœur là ,en Angleterre ,en faisant comme si tout allait bien .Mais tout n'allait pas bien ,je ne pouvais pas faire semblant .Alors sur le bateau qui me ramenait vers la France, j'ai rempli la Manche de larmes.
Plus tard pendant les quelques visites que nous avons rendues à ma sœur ,les boutiques comme "Le Royaume du Penny" ou bien "Build a Bear Workshop" ,m'inspiraient une sorte de crainte .La crainte du moment où je devrais quitter ces petits commerces pour retourner là où je n'avais pas ,mais alors pas du tout ,envie de retourner : sur le campus .Les belles pelouses vertes ,l'amphithéâtre aux allures de boîte de conserve et les "Souths Courts " ou les "Quays" ,les logements des étudiants ne faisaient que retarder le moment fatal . J'ai aimé au début me promener dans la grand rue ,le soir ,en sortant d'un restaurant ,regarder les vitrines éclairées et pourtant ,je ne souhaite pas y retourner ,ou alors ,en touriste .Je ne veux pas avoir à revivre les moments douloureux que j'y ai vécu ,jamais .