Bourges vs Paysannes

   Bourges VS Paysannes

 

Messieurs, Dames je vais vous conter une histoire, je vous garantis que c'est vrai .

 

Je vous présente une famille de trois enfants :

Jean-Michel l'aîné est le plus hypocrite de la famille et je peux vous assurer qu'il en détient le record. Arrive ensuite Jean-Jacques le cadet le plus lassé de tout. S'il vous arrive un jour de lui parler  vous vous rendrez compte qu'il est insupportable. Enfin voilà  Jean-Eudes le benjamin le plus naïf  car c'est le plus jeune fils de bourges. Leur plat préféré est la soupe au lard car il est important de le préciser. Leur journée se résume à critiquer les gens ,critiquer les gens et encore les critiquer . Ce sont les enfants les plus capricieux au monde. Ils sont tellement capricieux que même leurs parents ne les supportent  plus.

 

Un jour de mai, Jean-Michel et  Jean-Jacques parlent sur la place Boudoir. Devinez de quoi ils parlent?Je suis persuadé que vous pensez à la même chose que moi, je vous laisse découvrir la suite .  Jean-Eudes arrive. Les deux frères s’interrompent et regardent leur frère. Jean-Jacques lui répond d'un ton lassé :

« Tu ne pourrais pas comprendre tu es trop stupide et naïf ! »

Jean-Eudes borné continua de leur demander.Au final ils cédèrent:

« Nous cassons du sucre sur le dos de Guillemette et Micheline. »

Jean-Eudes trouva l'idée ma foi assez bonne, et  décida de faire comme ses frères.

 

Jean-Eudes alla voir les deux paysannes et leur cassa du sucre sur leur dos au sens propre.

C'est alors qu'un orfèvre passant dans la rue aperçut le jeune Jean-Eudes en pleine action.

Il lui dit :

« Enfant tu n'as point compris le sens figuré de cette expression . Il ne faut pas casser du sucre sur le dos des pauvres gens et ce n'est point mieux de parler dans leurs dos comme tes frères. »

 

Jean-Eudes s'excusa auprès de Guillemette et Micheline  et leur promit qu'il ne parlerait, ni casserait du sucre sur le dos des gens.

Et il décida de ne plus parler à ses incorrigibles frères, qui continuèrent à parler sur les gens.

 

 

Ainsi mon histoire se termine sur ces belles promesses Messires, Mesdames.

 

La morale de cette histoire est qu'être naïf est une chose être hypocrite en est une autre.

 

 

                                  FIN