Des cartes pour comprendre le Monde?

Pour mieux comprendre les enjeux du premier chapitre, nous aborderons la question de la place des cartes dans notre société, mais aussi la difficulté qu’il y a à cartographier certains phénomènes, par deux exemples :

Tout d’abord l’étude en cours d’un extrait de cet entretien issu de la revue de géographie Hérodote, qui explique la place de la cartographie dans un grand quotidien, le journal Le Monde :

« L’évolution de la place de la cartographie dans le journal Le Monde, entretien avec D.Papin »clic

Ensuite, il est parfois difficile de cartographier certains phénomènes, ou plutôt de s’entendre sur la définition de ce qu’il faut cartographier, comme c’est le cas pour le bonheur mondial : VOIR EXERCICE

Le bonheur est en effet une donnée mesurable, et on a cherché à créer des indicateurs plus pertinents que ceux qui existent déjà (PIB, IDH) pour mesurer cette idée. Mais un même phénomène peut être cartographié différemment selon qu’on mette en avant tel ou tel aspect.

La carte mondiale du bien-être subjectif : l’une des premières réalisations a cherché à mettre en valeur la carte mondiale du bien être subjectif, en croisant de très nombreuses données. Voici le résultat : clic dans l’image


Mais cette réalisation peut être critiquée : c’est ainsi qu’a été créé un Happy Planet Index, un indice qui regroupe trois indicateurs : la satisfaction de vie + l’espérance de vie + empreinte écologique (qui mesure l’impact des activités humaines sur l’environnement), cet indice privilégiant une approche de respect de l’environnement : les pays qui respectent le plus leur cadre de vie ou l’exploite sans nuisance sont plus «  heureux » que les autres. Le classement ainsi obtenu (plus le pays a un chiffre élevé, plus il est heureux) ne correspond pas du tout à la première carte.

Clic dans l’image