Le monde est à nous (TL1 Lycée Saint-Exupéry)

Parmi les principaux flux de la mondialisation, les flux de télécommunication sont aujourd’hui parmi les plus importants.

Sur la première carte qui mesure l’utilisation des moyens de communication par pays selon un indice, l’IDI ( ICT development index = mesure qui prend en compte l’accès aux technologies de l’information et de la communication et leur pleine utilisation ), on peut voir ce qu’est la fracture numérique

Clic dans l’image !

Ces flux nécessitent de nombreux équipements, comme les câbles sous-marins. Pour voir ce que cela signifie plus concrètement, Clic ici !

On peut mesurer en conséquence l’accès à l’Internet dans le monde :

Par grands ensembles, Clic dans l’image !

Par nombre d’utilisateurs Clic dans l’image !

 

Enfin, pour bien comprendre les enjeux de cette question, je vous conseille très vivement la lecture de ce billet sur l’excellent site InaGlobal (clic ici)

80% du trafic de marchandises se fait par voie maritime, et le transport maritime a connu dans ces dernières décennies une véritable révolution : la conteneurisation

La conteneurisation a été inventée en 1956 aux EU, et permet de mettre toutes sortes de marchandises dans une boîte standardisée qu’on peut ensuite empiler. L’association de plusieurs modes de transport est facilitée également. On trouve parfois pour mesurer le volume de transport l’unité de mesure EVP, équivalent 20 pieds, soit un conteneur mesurant 6 m de long sur 3, pour un poids de 20 tonnes. Ce processus de standardisation permet des transbordements rapides de marchandises entre les différents moyens de transport (du porte-conteneurs au train ou au camion).

Quelques sociétés contrôlent le trafic de conteneurs : le 1^er c’est A.P.Moller/Maersk Group. 

Pour avoir davantage d'informations ~~> CLIC ICI

 

La géographie en terminale obéit à quelques logiques simples,qu'il faut bien comprendre pour pouvoir ensuite maîtriser convenablement tous les chapitres à connaître. Maintenant que vous connaissez toutes les épreuves, il faut bien cibler vos connaissances. Cela passe par une bonne compréhension de la démarche géographique.

Ainsi le concept " Centre/ Périphérie" peut être utile dans tout le programme et doit donc être bien compris et maîtrisé. Ce schéma permet de bien comprendre la relation Clic dans l’image

La cartographie dans les sociétés actuelles

Les innovations technologiques, mais aussi la volonté de mieux connaître les territoires, entraînent de nos jours de nouvelles utilisations de la cartographie.

On peut ainsi constater la multiplication d’expériences de cartographie collaborative, dans les pays industrialisés tout comme dans les pays en développement. Ainsi, dans le domaine agricole, c’est une pratique que l’on peut retrouver régulièrement pour ce qui concerne l’occupation des sols et la répartition des terres :

 

Source : Fonds international du développement agricole, " cartographie participative et bonnes pratiques"

On trouve d’autres expériences de cartographie participative, avec par exemple OpenStreetMap qui permet un repérage facile  et un cadrage des territoires partout dans le monde → clic dans l’image

Cela peut concerner la possibilité de créer ses propres cartes à partir des données disponibles : un exemple Zeemaps

→ clic ici

 

Mais dans la presse ( papier ou en ligne) on utilise également de plus en plus régulièrement toutes les potentialités des innovations technologiques :

Dans  la presse papier = voir l’entretien avec la cartographe responsable d’édition au quotidien Le Monde → clic ici

Pour la presse en ligne : voici un très bon exemple, utilisant de nombreuses formes de représentation, que nous expliquerons en cours à propos de la géopolitique et de l’actualité → clic dans l’image

Enfin l’ «  animation » de cartes permet également de mieux comprendre certains phénomènes, comme c’est le cas dans le domaine culturel, avec l’exemple de cette carte ayant pour thème la mondialisation de la musique pop → clic dans l’image

Les cartes sont donc partout de nos jours, mais il faut apprendre à les analyser, les comprendre, voire parfois les critiquer.

Le premier chapitre de géo  vous montre qu'il est absolument nécessaire de bien connaître la géographie du monde actuel, mais que ce n'est pas forcément facile. Voici une application très très utile sous forme de planisphère interactif où les indicateurs les plus importants sont mentionnés et où il est également possible de mémoriser l'ensemble des localisations indispensables à connaître cette année !

Il faut un peu de temps pour se rendre compte de la richesse de cette carte interactive, cliquez un peu partout, zoomez, changez de période ou d'indicateur, il faut tout essayer pour ensuite l'utiliser régulièrement afin de mémoriser le maximum d'informations. Nous aurons l'occasion de faire une petite démonstration en cours ( avec un guide rapide et simple d'utilisation, enfin si nous sommes connectés un jour, sinon cela sera chez vous )

Mais dès à présent, allez voir cette géniale application : Clic dans l’image pour y accéder

Pour mieux comprendre les enjeux du premier chapitre, nous aborderons la question de la place des cartes dans notre société, mais aussi la difficulté qu’il y a à cartographier certains phénomènes, par deux exemples :

Tout d’abord l’étude en cours d’un extrait de cet entretien issu de la revue de géographie Hérodote, qui explique la place de la cartographie dans un grand quotidien, le journal Le Monde :

« L’évolution de la place de la cartographie dans le journal Le Monde, entretien avec D.Papin »clic

Ensuite, il est parfois difficile de cartographier certains phénomènes, ou plutôt de s’entendre sur la définition de ce qu’il faut cartographier, comme c’est le cas pour le bonheur mondial : VOIR EXERCICE

Le bonheur est en effet une donnée mesurable, et on a cherché à créer des indicateurs plus pertinents que ceux qui existent déjà (PIB, IDH) pour mesurer cette idée. Mais un même phénomène peut être cartographié différemment selon qu’on mette en avant tel ou tel aspect.

La carte mondiale du bien-être subjectif : l’une des premières réalisations a cherché à mettre en valeur la carte mondiale du bien être subjectif, en croisant de très nombreuses données. Voici le résultat : clic dans l’image

Mais cette réalisation peut être critiquée : c’est ainsi qu’a été créé un Happy Planet Index, un indice qui regroupe trois indicateurs : la satisfaction de vie + l’espérance de vie + empreinte écologique (qui mesure l’impact des activités humaines sur l’environnement), cet indice privilégiant une approche de respect de l’environnement : les pays qui respectent le plus leur cadre de vie ou l’exploite sans nuisance sont plus «  heureux » que les autres. Le classement ainsi obtenu (plus le pays a un chiffre élevé, plus il est heureux) ne correspond pas du tout à la première carte.

Clic dans l’image

Le programme de géographie cette année prolonge ce qui a déjà été fait dans les classes précédentes en approfondissant l’étude de l’espace mondial selon des échelles différentes.

Pour avoir un aperçu du programme : clic dans l'image

Cela fait ressortir les notions clés qu’il faut maîtriser cette année et le premier chapitre propose une lecture du monde actuel essentiellement sous forme de cartes.

Plus largement l’ensemble du programme concerne les espaces suivants : Clic dans l'image

 

On commence donc par le 1^er chapitre: clic dans l'image