"Décollage immédiat" est un livre écrit par Fabien Clavel. Début d'une fantastique trilogie, voici l'histoire de Lana, jeune lycéenne au caractère débordant. Pourtant, sa mère, hôtesse de l'air, disparaît. Un homme poursuit Lana et un complot se dessine autour d'elle. Elle court d'aéroport en aéroport, d'avion en avion à la poursuite de sa mère.

Le style de l'auteur et sa complicité avec le lecteur rend se livre, rythmé, agréable et fantastique à lire.

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1) Comment trouvez-vous vos idées?
L’inspiration se provoque chez moi de deux manières : d’une part, je réfléchis à la façon dont un thème est abordé (par exemple, les vampires) ; puis j’essaie de définir une manière originale d’en parler (insister sur les miroirs) et cela donne une approche personnelle (Le Miroir aux vampires). Sinon, je me nourris en permanence de fictions en tout genre (séries télévisées, romans, bédés, mangas, films…).

2) Pourquoi êtes-vous devenu écrivain?
Je voulais raconter des histoires mais aussi me préoccuper de littérature. Ce qui fait que pour chaque livre écrit, j’en lis ou relis parfois des dizaines.

3) Pourquoi est-ce intéressant d'être à la fois professeur de français et écrivain?
Ce sont deux activités qui se complètent parfaitement pour moi. D’une part, elles me donnent de l’indépendance et de la liberté (quand je me lasse d’enseigner, je peux me concentrer sur l’écriture et vice-versa). D’autre part, l’écriture est une activité passionnante mais très solitaire. L’enseignement peut être épuisant mais on a affaire à des personnes vivantes. Au final, les deux activités se nourrissent et je peux parler dans mes livres d’idées trouvées dans le cadre de mes cours, et l’inverse est aussi vrai.

4) Comment décidez-vous de la fin de votre livre?
En général, la fin est décidée dès le début parce qu’elle donne le sens de toute l’histoire, son ambiance, etc. J’écris comme un lecteur qui relirait un livre lu il y a très longtemps : je connais les temps principaux mais je me réserve de nombreuses surprises en cours de route.

5) Vous arrive-t-il de regretter la fin de votre livre une fois paru?
À ce jour, non. Par contre, j’ai longtemps éprouvé une sorte de « baby blues » après les derniers chapitres parce que j’avais du mal à quitter mon univers.

6) Combien écrivez-vous de livre par an ?
Cela dépend des années mais cela peut aller d’un seul à cinq romans dans la même année. Bien sûr les longueurs sont très variables : mon roman le plus long est dix fois plus gros que le plus court.

7) Quels "type" de livre aimez-vous écrire ?
J’aime écrire des livres qui appartiennent aux genres de l’imaginaire, c’est-à-dire qu’on n’est jamais vraiment dans la réalité que l’on connaît. Soit il y a des créatures surnaturelles, soit de la magie, soit on se trouve dans une époque qui n’a jamais eu lieu, soit dans un monde entièrement différent. Cela me repose du réel.

8) Quels "type" de livre aimez-vous lire ?
En ce moment, j’apprécie surtout de lire des romans classiques de l’antiquité et du XIXe siècle, mais aussi beaucoup d’essais. De plus en plus. Ainsi que quelques biographies.

9) Quel est votre livre/auteur préféré?
Je ne remets pas des Misérables de Victoire Hugo. Je relis les 2000 pages de ce monument tous les dix ans.

10) Selon-vous quelles sont les qualités/étude requises pour le métier d'écrivain?
Je pense qu’il est bon d’avoir fait des études littéraires pour connaître un peu le matériau qu’on travaille (l’écriture). Pour cela, il faut de toute façon beaucoup lire pour apprendre, beaucoup écrire pour s’entraîner et vibre en étant curieux et attentif pour montrer au lecteur des choses du monde qu’il n’avait pas vues ou qu’il ne voyait plus.

Si vous voulez lire le livre, il se trouve ainsi que la suite, au C.D.I. du notre collège.

Tartelette