La Peste de Camus.

Oeuvre majeure de cet auteur majeur...

Elle nous plonge dans une épidémie de peste à Oran, en Algérie. Le docteur Rieux sera le personnage principal de l'intrigue. La mort, omniprésente, permet au narrateur d'observer le comportement des hommes et ainsi d'en tirer des réflexions philosophiques sur la condition humaine. L'histoire a ainsi une large dimension allégorique. Publié en 1947, le roman nous aidera à prolonger notre étude de Réparer les vivants: vous verrez que les deux oeuvres se complètent et s'interrogent mutuellement.

Bref, j'arrête de parler.

La Peste oui, bon d'accord, mais si c'était une musique alors??? précisez votre choix (compositeur et titre) pour nous le faire partager en classe! Et évidemment, justifiez-le, ce choix, en vous appuyant sur l'oeuvre (passage précis, personnage, ambiance etc.).

Commentaires

1. Le 20 novembre 2018, 15:36 par Ju

Ah la Peste... Il est temps de s'y attaquer.

On sent peut-être que ce n'est pas la lecture qui m'a le plus "happé" dans son univers. Je n’ai pas adhéré à la tragédie d’Oran. Le but même du roman ne m’a pas intéressé, la peste. Elle arrive comme elle repart ! On ne sait rien d’elle, qui, comment, pourquoi ? Est-ce que les 280 pages valaient le coup de nous laisser avec tant d’interrogations ? C’est véritablement contraire à Réparer les vivants qui nous laisse seul avec nos question seulement lors de la dernière page !

Je ne vois qu’une seule explication à cela : un peu comme pour notre protégé sur le don d’organes, on devrait se concentrer sur les personnages. Ils sont peu nombreux, mais c’est bien là, l’âme du roman. Ils perçoivent tous la peste d’une manière bien différente et sont confrontés différemment au problème, Rieux, Cottard, Grand, Tarrou, Rambert…

C’est pourquoi, si je devais choisir une oeuvre mélodieuse, je choisirai un morceau de Steve Reich : Music for 18 Musicians: Section II. C’est un compositeur aux oeuvres techniques et lentes de progression. Un peu comme la peste, les premières notes ne tardent pas, mais attention, parce qu’elles ne vont presque pas varier, seuls quelques petits coups de xylophone (je suppose) viennent troubler cette répétition déconcertante (comme nos personnages ici).

Cette lassitude de la répétition, je la retrouve pile-poil au sein du passage avec ce prêtre, le père Paneloux, qui condamne son auditoire à l'aide de ses mots. Et ce, pendant plusieurs (longues) pages. J’ai aussi en tête les descriptions de la fade vie/ville d’Oran. Oui, on sait que personne ne sort le soir, on sait que tout le monde est cloîtré chez lui suffoquant de la chaleur, on revoit encore ces murs gris. Voilà pour l’aspect négatif.

Maintenant, parlons de ces éclats de xylophone, ce sont de vraies bouffées d’air dans le roman, et je me réfère au passage que je préfère, d’une tendre amitié entre Tarrou et Rieux, quand ils trouvent le courage de prendre une pause, alors que toute la population meurt autour d’eux, l’espace d’un instant, ils vont nager côte à côte.

Pitié n’écoutez pas Steve Reich. Enfin pas en entier.

2. Le 24 novembre 2018, 17:18 par Cheyenne

Alors pour ma part ca sera assez hilarant! Étant donner que je n’ai trouver aucune musique sur cet œuvre j’ai trouvé cela assez difficile quand même. Je me suis rappelé que mon oncle est chanteur ( il étais dans un groupe punk anarchisme , révolutionnaire tout le pactol vous voyez?) pendant ma jeunesse, je me suis donc rappeler d’une chanson écoutée dans ma famille etant plus jeune.
Mon titre est : johnny s’en vat en guerre « des sales majestés » j’ai choisis ce titre car il parle d´un soldat confronté à des horreurs de guerre et esclave de celle-ci , il ne ressent plus rien , il n’a plus de personnalité, de caractère, rien , l’affrontement quotidien a la mort le tue peut a peut. Dans la peste, la peste est comparée a une guerre , et autres malheur qu’il peut arriver dans le monde . Rieux est LE soldat il essaye et essaye et essaye il ne baisse pas les bras , ses sentiments au fils du roman s’envolent on remarque que même en amitié et avec sa maman c’est quelqu’un de froid! Il combat la peste avec ses « amis » et même le pere paneloux ! C’est une armée détruite peu a peu... Le soldat survie mais que physiquement, ses amis sont mort , sa femme est morte. C’est une tragédie, c’est une guerre contre cette maladie . Je vais m’arreter la pour ne pas faire plus long mais je pense que vous avez compris mes idées je ne developpe pas plus. En espérant que sa vous plaira

3. Le 25 novembre 2018, 12:31 par Arthur

Ce livre possède de nombreux passage qui casse le rythme glauque de cette histoire. Comme par exemple le passage dont a parlé Juliette où Rieux et Tarrou vont nager dans la mer. J'ai donc penser à une musique qui comme le livre a de nombreux styles musicaux qui casse le rythme. J'ai trouvé la musique "Bohemian rhapsody" du groupe Queen car la musique passe par plusieurs style: le début est calme et plus la musique avance plus la musique monte en intensité, un premier solo de guitare casse le rythme plutôt calme de la musique. La musique monte encore et un deuxième solo de guitare moins long mais beaucoup plus intense revient casser le rythme et la musique redevient calme. Par contre la musique ne met pas très longtemps à augmenter en puissance comme dans le livre où les rats morts apparaissent assez tôt. Le deuxième solo de guitare m'a fais penser au passage où le fils du juge Othon est en pleine agonie car l'enfant se tord dans tout les sens de la même puissance que ce solo. La fin de la musique est similaire à celle du livre car tout redevient calme les portes de la ville sont de nouveau ouvertes. Je trouve aussi qu'elle traduit bien la solitude de Rieux car il perd sa femme et décide d'écrire ce qu'il a vécu durant cette épidémie.

4. Le 26 novembre 2018, 18:15 par Nolwenn

Je n'ai pas trouvé de musique particulière qu'il aille avec La Peste de Camus mais je pense que le style serait soit triste soit glauque , je pensais un peu au générique des films d'horreur , d'épouvante et pour l'adjectif triste je verrai plus les musiques utilisées dans les reportage et dans les documentaires , les moments tristes et les moments graves se passe. Comme instrument je verrai peut-être des violons et des percussions pour apporter de l'attention et de la gravité à la musique , et peut-être une voix en fond pour représenter les cris des hommes qui ne veulent pas mourir comme le dit Rieux .

5. Le 26 novembre 2018, 18:22 par Margot

Pour ma part le choix de la musique a été très facile, en effet, j'écoute de la musique classique en lisant, et quand Faust de Richard Wagner est apparu ça m'a tout de suite sautée aux yeux, c'était cette musique. Effectivement, le ton est grave dès le départ comme le livre qui a pour titre "la peste" rappelons-le. Ensuite, tous les moments assez calmes de la musique me rappelaient le début de chaque partie qui était principalement de la description. Puis ensuite quand la musique s'emporte avec les violons qui s'accéléraient cela me rappelais par exemple le moment où Cottard à tenté de se suicider ou encore la réunion entre les médecins et le préfet qui grâce à la musique m'on fait ressentir l'agacement qu'avait Rieux par rapport à cette situation.

6. Le 26 novembre 2018, 21:33 par Lucas

La fameuse peste ! Ce roman plus que compliqué qui m'a rendu dingue ce week-end...Cette œuvre (Dont je n'ai pas encore achevé la lecture) est définitivement intriguante, et quoi de mieux pour presenter ce texte de Camus que par une musique classique mortuaire, qui dit classique dit Chopin et qui mortuère dit Marche funèbre. J'ai donc de ce fait choisi La marche funèbre de Chopin, cette musique représente en effet, le départ crescendo qu'on à aussi dans le texte du simple cadavre de rat, aux 8000... puis les...humains, et oui! Dans un second lieu la musique apportant un effet sombre et morbide faisant echo au ravages de la peste nous plonge totalement dans l'univers souhaitée par Camus. Enfin, dernier point à abordé:Le titre. Nos œuvres mortelles ont toutes les deux des titres peu rassurants ce qui accentue l'effet mirroir des ces deux chef d'œuvres.

7. Le 26 novembre 2018, 22:13 par Yasmine

La peste, un roman parlant d'une maladie tuant ces habitants prisonnier de leur propre ville, Oran.

Mais c'est un roman qui nous fait avant tout réfléchir sur la condition de l'Homme qui confronter à une situation comme celle si, face à la mort, l'Homme n'est plus ce qu'il était avant et en sors changer, métamorphoser, bouleverser par ce qu'il vient de vivre.

J'ai donc choisie "Sauver l'amour" de Daniel Balavoine.

J'ai tout d'abord trouver que la séparation soudaine d'un proche, un ami, une femme que l'ont aiment où d'une famille ne sont rien comparer à la maladie qui attendant les concitoyens mais j'ai réalisée par la suite que ce qui me paraissait être un détail est en réalité très important puisque cela va déclencher psychologiquement un désespoir chez beaucoup de ces concitoyens.

Rambert en est le parfait exemple puisque par amour il va tout faire pour retrouver la femme qu'il aime, "veut parler à son ange",c'est "la douceur" celle qui pourra vous apaiser, celle qui vous manque et vous ne voulez qu'une chose après la retrouver, l'amour.
Cependant l'avancer de la maladie va peut à peut plonger la population dans un désespoir par le manque de l'être aimé et la crainte de la maladie, c'est la "douleur", elle est psychologique, c'est "une blessure étrange" car elle n'est pas physique mais elle le devient sous les tortures de La Peste.

Il rester tout de même au fond de nos personnages "un fond de lueur et l'espoir de voir enfin un monde meilleur", Rieux qui continu de soigner tout ces malades, Castel qui cherche de toute ces forces un remède, le Père Parreloux qui dans sa foi ne baisse jamais les bras...tous gardent un soupçon d'espoir de voir leur monde s’éclaircir.

On constate aussi que la nuit la population dans ces soirées retrouve un grain de vie, "chaque nuit le peuple danse en douceur et croit qu'il peut exorciser la douleur" mais malheureusement pour eux le lendemain matin ils reviennent dans "leur conscience" et revois mourir ce sentiment "d'amour" et ce demande jour après jour "Où est le sauveur ?", celui qui les sauvera de cette maladie, qui sauvera l'amour.

Alors Qu'est-ce qui pourrait sauver l'amour ? Et comment retrouver le goût de la vie après ce malheur, cette épreuve que fut la peste ?.
C'est bien sur le remède trouver qui va aider à sauver la population de la mort mais les sequelles psychologiques elles sont bien là, Cottard en est l'exemple même lui qui aimer la souffrance des autres et qui après le remède inespéré trouver sombre dans la folie.
Le seule remède psychologique est l'amour, la solidarité à la fin du livre et la fête qui éclate alors juste après l'ouverture des portes en est le témoin même car on ne peut avancer dans le désespoir passé et après la mort et la douleur, c'est à l'amour de triomphé.

8. Le 26 novembre 2018, 22:39 par Hugo

Après lecture du roman, et lecture des commentaires du blog, je reste dubitatif. A force, j'ai l'impression que c'est une étape essentiel de mes commentaires... Bref.
Tout d'abord... Je tiens à partager mon opinion sur le livre qui est semblable à celui de Juliette plus haut ( Et j'ai bien peur que le reste de mon commentaire ressemble légèrement au siens ). Je suis bien heureux d'avoir utilisé mon imagination à bout de souffle car ce livre laisse peu de place aux descriptions comme le fait Maylis de Kerangal dans Réparer les Vivants. C'est vraiment deux style d'écriture bien différents.
Pour le choix de la musique, j'avoue avoir eu la même idée que Juliette au départ, qui s'est concentrée sur les personnages plus que sur l'histoire ( à pars s'il y a confusion de ma part ). J'ai donc compté au départ le nombre de personnages, ayant un lien et impact dans l'histoire ou les personnages l'entourant, et possédant un réelle nom et prénom. J'en compte environ dix au total. J'ai donc ensuite fais mes recherches sur la musique de chambre et des symphonies d'orchestre de chambre sur internet. La spécificité de ces types d'orchestre et de musique est que la musique de chambre détient entre un et dix musiciens et l'orchestre de chambre entre onze et trente musiciens. Je trouve ces détails poussés, mais pas assez. Finalement, je suis revenu sur mon choix de base étant : Dans l'antre du roi de la montagne ( extrait de la musique de scène, n°7 de l'op, 23) crée par Edvard Grieg, un compositeur norvégien du milieu et fin XIXème siècle.
J'ai choisi cette musique car elle provient elle-même d'une histoire et notamment à cause de sa gradation ( climax ) dans l’exagération et la puissance de sons répétés. Ce qui est, selon moi, traduisible par la montée de la Peste dans la ville d'Oran et chez ses habitants. Ce tempo rapide, les quelques interventions au début de l’œuvre musicale des cuivres et des bois, tout semble s'accélérer en lui-même, sans savoir la cause. Les percussions et les cuivres amènent cette peur grossissante, le nombre de mort, les conditions de vie qui changent, la mise en quarantaine de la ville entière, la coupure avec le monde extérieur, certains condamnés, Rieux faisant face à cette peur et à cette maladie de ses propres yeux...
Les interventions des cuivres est selon moi le plus important dans l'argumentation de l’œuvre, pouvant être interprété de par la mort d'un habitant dans la ville. Plus la musique avance, plus le nombre de mort accroît, plus les interventions des cuivres sont présentes au sein de la symphonie.
Je dois avouer que je ne pense pas respecter le nombre de musiciens, cependant, toute la ville est touchée d'une façon ou dune autre. Donc il est normal que plus de musiciens rencontrent les musiciens « principaux », du roman initial.

9. Le 26 novembre 2018, 23:06 par Dimitri

La musique qui serait la mieux placée, à mon goût, pour retranscrire l’esprit de La Peste serait le thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima de Krzysztof Penderecki. De manière générale, ce morceau reprend assez bien l’atmosphère oppressante qui peut se faire sentir durant la lecture du roman de Camus de part la cacophonie stridente des instruments, sans omettre ce qui me semble être un point que j’ai trouvé très important dans l’œuvre : l’apathie lasse de la souffrance. La Peste n’est en effet pas un récit qui présente une catastrophe haute en couleurs mais bel et bien une agonie lente et douloureuse de la ville d’Oran et de ses habitants. Cette lassitude, on la retrouve par exemple dans les premiers mois de peste, où les Oranais n’ont que très peu conscience de la gravité de la situation, tentant tant bien que mal de maintenir leur habitudes quotidiennes en allant aux bars ou au cinéma. Cette dernière se poursuit lorsque les vents chauds de l’été les forcent à se terrer chez eux, la rumeur disant que les températures hautes favorisent la transmission du bacille. Dans le Thrène de Penderecki, cela se caractérise par des passages calmes –parfois même silencieux– dans lesquels les instruments restent présents malgré tout. Ces répits sont cependant bien brefs, la Peste s’insinuant dans le quotidien des habitants d’Oran pour mieux le détruire. On retrouve cela dans la scène marquante du théâtre, où plusieurs individus qui ne cherchaient qu’à oublier leurs remords et la menace de la maladie voient l’un des acteurs s’effondrer sur la scène, mort sous les coups du fléau. De plus, la pièce jouée reprenait le mythe d’Orphée et d’Eurydice, dans lequel Orphée en cherchant à récupérer son amante Eurydice, descend aux enfers mais ne parvient qu’à la récupérer pour mieux la perdre juste après. C’est évidemment symbolique de la situation du théâtre : les Oranais cherchent à fuir la Peste, y parviennent durant un court instant avant d’être rattrapés par cette dernière.
L’un des points divergeant entre le thrène de Penderecki et la Peste de Camus est l’arrivée du mal. Dans la Peste, le début est lent, presque ennuyeux car manquant d’intérêt. On ne se met qu’à sortir de notre état semi-somnolent lors des dernières phrases chocs de la première partie : « Déclarez l’état de peste. Fermez la ville. » Dans le thrène, le mal vient directement, les violons criards n’attendant pas un instant pour installer l’horreur auditive. On peut même penser que la Peste ne commence qu’à partir de la partie deux, et que ce n’est qu’à cet instant précis que le morceau de Penderecki doit être joué pour accentuer la relation interprétable entre les deux œuvres.
Un autre point important de cette musique pouvant être rattaché au roman : les clusters. Il s’agit d’agrégats de notes relativement grossiers présents dans le morceau, pouvant évoquer les bubons ou encore les habitants d’Oran, qui sont particulièrement insignifiants, comme en témoigne leur présentation en une masse craintive et naïve (cf. le premier discours du père Paneloux ou la foule s’agenouille de manière unanime), ou bien en une masse morte (décrite principalement par l’énoncé du nombre de morts hebdomadaire, sans émotions, sans pathos).
Avec un peu d’imagination, on peut entendre les gémissements du fils d’Othon à un moment dans le thrène. On retrouve effectivement des à-coups de notes qui font fortement penser à une voix humaine plaintive qui petit à petit est submergée par les crissements des autres instruments, autrement dit, par la peste.
Pour conclure ce commentaire, je comparerai la fin de l’œuvre musicale de Penderecki avec celle de l’œuvre littéraire de Camus. A la première écoute, on pourrait songer que les deux fins proposées s’opposent totalement : la conclusion du thrène à la mémoire des victimes d’Hiroshima est un dernier retentissement de la mélodie macabre (si on peut appeler cela une mélodie) qui rythmait le morceau depuis le commencement de ce dernier alors que le point final de La Peste est la mise en place d’un sérum fonctionnel, la fin de la quarantaine et l’euphorie populaire. Nonobstant, si on regarde de plus près l’œuvre de Camus, le véritable achèvement est tout autre : il ne s’agit pas réellement de la joie d’avoir survécu à cette crise, mais la pensée de Rieux comme quoi le bacille de la peste ne disparaît jamais de manière définitive, et que cette dernière reviendra.

10. Le 27 novembre 2018, 22:20 par Eline

La demande de trouver une chanson appropriée à ce livre a été pour moi une tâche délicate puisque j'ai eu du mal à accrocher sur une musique qui convienne.
Par conséquent, j'ai commencé à réfléchir au sujet puis un soir, à table, nous avons abordés le sujet de l'approche de l'anniversaire du décès de Johnny Hallyday.
En fouillant un peu de ce côté, sa chanson "Marie" composée en 2002 m'a paru ( je dirais presque parfaitement) apte à illustrer cette oeuvre.
Ce titre évoque la guerre.
Pour moi, la guerre et une épidémie de Peste sont deux choses très semblables puisqu'elles causent toutes les deux des dégâts humains très importants accompagnés d'une violence plutôt extrême d’après l'auteur, Camus.
De plus, ces deux œuvres englobent toutes les deux la globalité d' une population jusqu'à la pousser à une isolation totale ( dans l'oeuvre, la ville d'Oran est mise en quarantaine).
De ce fait, entraînées par la peur, les population se déchirent entre elles , pouvant faire exploser une guerre, comme c'est le cas dans la chanson.
De surcroît, l'histoire se déroule dans les années 1940, en Algérie; or nous sommes en plein durant la période d'occupation allemande lors de la Seconde Guerre Mondiale. Cela crée davantage de liens entre l'ouvrage et la chanson.
Pour finir, nous avons aussi les rats; de sales bêtes en apparences mais qui ont une place énorme dans la première partie de l'histoires puisqu'ils sont les premiers touchés par la maladies.
Albert Camus nous parle alors d'une véritable "invasion de rats" et les tranchées où se déroulaient les batailles étaient elles aussi infestées de rats.
Personnellement , j'aime beaucoup le single de Johnny Hallyday car je trouve ces paroles très subtiles. Quant à la mélodie, elle est juste magnifique: on reconnaît là le talent musical du chanteur!!!

11. Le 14 décembre 2018, 09:55 par Mme Baudry

Copie de Inès:
Dans ce passage issu de la Peste de Camus, l'auteur décrit le martyre que subit le fils Othon, atteint de la peste. il nous raconte dans les détails les souffrances de ce jeune garçon notamment en utilisant des verbes désignant la douleur physique avec "mordu", "se pliait", "creusé". Cette répétition de souffrances nous plonge dans la scène et nous pouvons facilement l'imaginer. Les "frissons" et les "tremblements convulsifs" nous font ressentir de l'empathie envers cet enfant torturé par la maladie. Cet extrait est violent et triste puisque l'on assiste à l'agonie d'un innocent rongé par la douleur et plongé dans la folie de la fièvre.