Suite de la réflexion 2 sur la plaidoirie de Maître Henri Leclerc.

Vous ferez le commentaire de ce texte (voir commentaire 1).

Votre commentaire sera organisé en deux ou trois parties de développement. Vous pouvez utiliser le plan déjà indiqué en classe: tout d'abord une réflexion sur l'ambiance, l'atmosphère créée dans ce texte; puis, une partie sur le personnage dont on parle ici; enfin peut-être une dernière partie sur l'avocat lui-même.

Vos interprétations doivent s'appuyer sur des procédés précis issus du texte (types de phrase, pronoms personnels, figures de style, analyse logique de phrases).

Votre développement sera précédé d'une introduction et sera suivi par une courte conclusion.

Commentaires

1. Le 30 mars 2020, 18:47 par Muriel Baudry (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91))

Vous ferez le commentaire de ce texte.

Votre commentaire sera organisée en deux ou trois paragraphes de développement : vos interprétations doivent s'appuyer sur des procédés précis issus du texte (types de phrase, pronoms personnels, figures de style, analyse logique de phrases).

Votre développement sera précédé d'une introduction et sera suivi par une courte conclusion.

Elle avance, elle avance, elle n'est pas dangereuse, cette femme, elle n'est pas dangereuse. Pour la punir, il faut d'abord juger sa part de liberté mais aussi des circonstances. Ah, vous me voyez venir, je vais parler des enfants, Jules et Nicolas. Et pourquoi je n'en parlerai pas, des enfants ? Ces enfants, ils nous disent quelque chose. Nicolas, en particulier. Ils ne comprennent pas, ils s'interrogent mais ils continuent à aimer maman. Parce que maman les aime, c'est vrai. Je ne sais plus quel expert m'a repris quand j'ai dit que c'était une femme admirable. Il m'a dit « Non, c'est une bonne mère ». Mais une bonne mère, n'est-ce pas une femme admirable ? C'est évident ! Et elle les aime, tout simplement. Elle les voit actuellement une fois par mois. Nicolas a dit : « Maman, elle est malade ». Oui, tu as raison, Nicolas. Ta maman était malade. Oh certes, elle n'était pas atteinte de maladie mortelle, ni d'un mal qui faisait que sa raison n'existait plus. Mais tu as raison, Nicolas, ta maman était malade. Il faut que tu te le dises. Il faut que vous vous le disiez  aussi! Il faut que vous, vous disiez à Véronique Courjault : ce que vous avez fait est horrible. En tant qu'être humain, nous ne pouvons pas le supporter. Mais aussi, parce que nous sommes des êtres humains, nous savons comprendre qu'il y a quelque chose de fragile, de faible, de désespéré. Elle essaie de comprendre elle aussi. S'il y avait une seule chose pour laquelle elle vous supplierait, ce serait pour vous demander : « Laissez-moi voir mes enfants ». Bien sûr, les enfants aussi vous le demanderaient. Et alors ? Qu'est-ce que ça change qu'elle reste en prison ? Quel est l'intérêt pour la société ? Celle que vous allez condamner est certes cette femme déchirée mais c'est aussi un peu les enfants qui attendent ce soir, qui attendent pour savoir ce qui va se passer et qui voudraient qu'elle sorte. Cela vous paraît exagéré peut-être ? Non, je voudrais qu'elle sorte. Qu'est-ce que vous avez à craindre ? Elle n'est pas dangereuse. Ça peut paraître absurde. Mais c'est vrai.

2. Le 23 avril 2020, 12:37 par Juliette Petit

Le texte ci-dessus est un bout de la plaidoirie de M. Henri Leclerc, l'avocat de Véronique Courjault. Il y parle des ses 2 enfants et de la façon dont celle-ci est brisée.

 Le texte dégage une atmosphère assez douce et assez tendre dans le fond. L'avocat n'utilise pas de mots dures et emploie des phrases la plupart du temps courtes et efficaces qui transmettent des sentiments par le choix des mots ou par la façon de les utiliser comme dans la phrase suivante: "Mais tu as raison, Nicolas, ta maman était malade." C'est une ambiance pleine de bons sentiments qui se dégage du texte.
 Le personnage de Véronique Courjault est une femme qui est mariée et a 2 enfants qu'elle aime du plus profond de son cœur. Son avocat, Maître Henri Leclerc, utilise des mots courts, simples et efficaces pour parler d'elle. Il utilise beaucoup le pronom personnel "-elle", celui-ci est donc le pronom dominant du texte. Il pose aussi  beaucoup de questions rhétoriques.
 C'était tout pour le commentaire d'analyse du texte de la plaidoirie de M. Henri Leclerc.
3. Le 23 avril 2020, 13:35 par Mme Baudry

Un début encourageant: la démarche du commentaire est comprise. Mais pour les commentaires qui suivront, il faut quelque chose de plus long: plus de citations et surtout plus d’interprétations.

4. Le 23 avril 2020, 14:10 par maya

Ce texte est un extrait de la plaidoirie d’Henri Leclerc, avocat de Véronique Courjault dans l’affaire des bébés congelés. Pour rappel, dans cette affaire, Mme Courjault est reconnue coupable d’un triple homicide sur ses enfants, alors qu’elle avait été victime de dénis de grossesse et était atteinte de troubles psychologiques à l’époque.
L’atmosphère de cette plaidoirie est calme, on ressent une certaine de l’émotion mais aussi une certaine douleur. L’avocat est désespéré, il joue sa dernière chance de sauver sa cliente et tente de persuader son auditoire.

A travers cette plaidoirie, on ressent la douleur de cette femme et de sa famille déchirée.
Véronique Courjault, qui était malade, reconnaît et regrette ses actes. Elle tente de guérir psychologiquement et de s’en sortir. On perçoit la peine et la tristesse qu’éprouvent ses enfants, privés de leur mère. La famille Courjault porte le poids de toute cette affaire ; on le ressent chaque fois que les actes de Véronique Courjault sont cités dans le texte. Selon l’avocat, cette femme incarne la maternité, en vu de l’amour qu’elle éprouve pour ses fils Jules et Nicolas. Cela entre en contradiction avec les meurtres qu’elle a commis sur ses bébés.

Dès le début du texte on sent l’implication d’Henri Leclerc, il se sent concerné par cette affaire.
Il utilise des figures d’insistance, comme l’accumulation "Elle avance, elle avance, elle n'est pas dangereuse, cette femme, elle n'est pas dangereuse.", la répétition sonore du mot "maman", pour rappeler que Véronique Coujault est avant tout une mère de famille, et enfin la ponctuation expressive, en effet on note beaucoup de phrases exclamatives et interrogatives.
Ensuite, il s’adresse directement à son public, en utilisant des questions rhétoriques "Et alors ? Qu'est-ce que ça change qu'elle reste en prison ? Quel est l'intérêt pour la société ? ", et le pronom "vous" : "Il faut que vous vous le disiez  aussi! Il faut que vous, vous disiez à Véronique Courjault : ce que vous avez fait est horrible. "; une manière d’impliquer et de sensibiliser davantage ses auditeurs. On remarque aussi quelques phrases non verbales, comme par exemple : "Nicolas, en particulier." ; "En effet." ; "Et alors ?"
Pour terminer, Henri Leclerc utilise la prosopopée lorsqu’il s’adresse à Nicolas (qui n’est pas présent)

5. Le 23 avril 2020, 14:58 par yann 2nd13

Dans cette extrait de la plaidoirie de M.Henri Leclerc l'atmosphère est détendu , calme car l'avocat n'est pas agressif dans ces paroles. Quand je lis se passage j'ai l'impression que l'avocat raconte une histoire comme si il voulait détendre l'atmosphère("Elle avance, elle avance ,elle n'est pas dangereuse, cette femme, elle n'est pas dangereuse.").Pour attirer l'attention il va utiliser des mots plus familier comme "maman" ce qui apporte de l'emotion au discourt . Pour captivé encore plus l'attention il va meme faire comme si les enfants parler en prenant la parole a leurs place "Non, c'est une bonne mère" ou encore "Maman elle est malade " puis pour finir il va poser une suite de question rhétorique pour que les personne qui écoute se discourt se pose plein de question et meme pour qu'il remette en question tout se qu'ils pensaient de mme.Courjault.

6. Le 23 avril 2020, 15:40 par Enzo.N

Le texte étudié est la plaidoirie destinée à défendre Véronique Courjault, responsable de trois infanticides, prononcée par Henri Leclerc, son avocat. Nous pouvons donc nous demander comment le personnage V. Courjault est-il perçu ? Tout d’abord, nous étudierons les différentes ambiances instaurées dans ce texte, puis nous présenterons les facettes sous lesquelles est représentée V. Courjault.

Nous pouvons dans un premier temps percevoir dans ce texte plusieurs ambiances qui se relient aux différents visages qu’on montre de V. Courjault.
Tout d’abord, il y a une atmosphère de pardon. En effet, on remarque une gradation des mots utilisés, car si au début du texte, on parle de rendre justice avec des verbes d’action tels que « punir » et  « juger » dans la phrase "Pour la punir, il faut d'abord juger", vers la fin on utilise un verbe d’état « comprendre », dans la phrase "nous sommes des êtres humains, nous savons comprendre". Cela provoque dans un premier temps une atmosphère de jugement et dans un second une atmosphère de compassion. On peut s’interroger sur le fait que ce soit un stratagème de la part de l’avocat, qui dans un premier temps montre aux jurés qu’il est en accord avec eux, pour les emmener dans un second temps vers son idée afin d’obtenir une peine mois lourde.
Ensuite, nous pouvons ressentir une ambiance de doute de par l’utilisation des phrases interrogatives tel que "Quel est l'intérêt pour la société ?" ou encore " ", il arrive a plonger les jurés dans une atmosphère de doute et d’incertitude pour qu’ils remettent en question ce qu’ils pensaient être juste et ainsi les amener en sa faveur.
Enfin, nous retrouvons une atmosphère pesante. Effectivement, on la retrouve par l’utilisation du pronom personnel « vous », comme dans la phrase "Celle que vous allez condamner". Il implique directement les jurés, pour leurs faire comprendre qu’ils doivent faire un choix qui aura des conséquences ce qui impose cette atmosphère. Ainsi, cela oblige ces derniers à prendre une décision réfléchie car ce sont eux qui vont la juger. De plus, il créé cette même atmosphère en utilisant le champs lexical de la punition « juger », « punir », « prison », car en utilisant ce champs lexical, il dit aux jurés des mots fort pour montrer que cela aura des répercussions importantes.

Nous avons fini d’étudier les différentes ambiances instaurées dans ce texte. Maintenant, nous allons donc présenter les facettes sous lesquelles est représentée V. Courjault.

Dans ce texte, V. Courjault est représentée de plusieurs manières, parallèlement aux ambiances instaurées vu précédemment.
Premièrement, on l’a présente comme une personne n’étant plus une menace, qui ne récidivera plus. Le fait d’utiliser une anaphore dans la première phrase "Elle avance, elle avance, elle n'est pas dangereuse," permet d’accentuer sur le fait que V. Courjault progresse dans sa rémission. De plus, il utilise une épanorthose lorsqu’il corrige le fils Nicolas "« Maman, elle est malade ». Oui, tu as raison, Nicolas. Ta maman était malade.", cela indique que sa maladie appartient au passé et insinue qu’elle ne recommencera plus.
Deuxièmement, on nous la présente comme une mère donnant de l’amour à ses enfants. En effet, en utilisant le mot « maman » dans la phrase "ils continuent à aimer maman. ", cela fait référence à l’allégorie de la Mère, c’est-à-dire, toutes les pensées que l’on peut avoir sur une mère, « douceur », « aimante », … pour imaginer V. Courjault, non avec un rôle de meurtrière sans cœur, mais avec un rôle de mère attentionnée. Il cite les enfants avec leur prénom comme par exemple "je vais parler des enfants, Jules et Nicolas.", car en citant le nom des ses enfants, il créé une affection pour eux, qui devront être séparés de leur mère. Si il avait seulement dit « ses enfants » à la place de leurs prénoms, on peut supposer que cela n’aurait pas eu le même effet car il est plus facile de s’attacher à un nom plutôt qu’à un mot. De plus, l’utilisation de la rhétorique dans la phrase "Mais une bonne mère, n'est-ce pas une femme admirable ?" permet d’affirmer qu’elle est une personne gentille. En effet, en posant cette question, on peut être quasiment sûr que la réponse sera « oui ». Lorsque l’on a un enfant, l’objectif est qu’il grandisse correctement. Ainsi, si on est une bonne mère, cela signifie que l’on a accompli notre mission et par conséquent que l’on est une bonne personne.

En conclusion, on peut dire que cette plaidoirie nous fait passer par différentes atmosphères. Ces dernières résultent des différentes facettes de Véronique Courjault qu’Henri Leclerc arrive à nous montrer afin qu’on puisse mieux la comprendre et qu’elle soit jugée avec une peine minimale, perçue comme juste aux yeux des jurés.

7. Le 23 avril 2020, 15:44 par Mme Baudry

Oui c’est bien tout ça!
Attention cependant à bien faire des parties différentes: votre commentaire doit être organisé en deux ou trois parties.
Les procédés sont bien repérés mais il faut qu’ils soient mieux répartis dans les différentes parties du commentaire ( pas plus de 2 procédés par partie). Développez bien les interprétations surtout ( c’est là que vous gagnerez des points le jour de l’écrit et de l’oral du bac): ces interprétations montrent votre sensibilité et votre vision originale. Attention toutefois à penser à généraliser votre propos en préférant le pronom on/nous plutôt que le « je ».

8. Le 23 avril 2020, 16:11 par Lea 2nd13

-Ce texte parle du procès de Véronique Courgault, ici l’avocat la défend en disant qu’elle n’est pas dangereuse mais qu’elle est malade. Il voudrait qu’elle soit libérée et qu’elle retrouve ses deux enfant Jules et Nicolas.
Nous allons parler de l’avocat et de ses arguments.

-Ce texte possède une atmosphère protectrice et douce, l’énumération est utilisé « Elle avance, elle avance, elle n'est pas dangereuse, cette femme, elle n'est pas dangereuse » il met l’accent sur elle n’est pas dangereuse en le répétant plusieurs fois pour bien qu’on comprenne. L’avocat parle des enfants et s’en sert pour qu’on est de la peine pour cette femme.
Après l’avocat fait une comparaison « Mais une bonne mère, n'est-ce pas une femme admirable ? ». L’avocat utilise un lexique de mot doux et persuasif pour nous convaincre au maximum que Véronique Courgault n’est pas une mauvaise.

-Après il utilise encore les enfants pour qu’on est pitiez d’eux.Il dit que « Celle que vous allez condamner est certes cette femme déchirée mais c'est aussi un peu les enfants » ici il nous dit que si on condamne la mère c’est comme si on condamnait ses enfants car ses enfants on besoin d’elle.
L’avocat dans le texte est un peu manipulateur et essaye de nous prendre par les sentiments en parlant d’enfants. Ensuite il nous dit qu’on a rien a craindre d’elle et encore une fois qu’elle n’est pas dangereuse.
Il répète la phrase « n’est pas dangereuse » tout le long du texte surtout au début et a la fin pour que les gens retienne bien et pensent comme lui.

-Véronique Courgault est décrite par l’avocat comme une bonne mère, femme admirable, une femme fragile. Mais surtout pas dangereuse et qui adore plus que tout ses deux enfants. Véronique aurait fait aussi un acte horrible que aucun humains tolérerait. Après il dit que cette une femme qui est malade, désespéré et faible et qu’il faut la comprendre.

-Dans ce texte l’avocat a très bien défendu Véronique Courgault il a utilisé des phrases simple et douce pour nous faire comprendre qui elle est et nous faire voir qu’elle n’est pas dangereuse et que tout être humain fait des erreur et a le droit d’être juger dans de bonne condition.

9. Le 23 avril 2020, 17:14 par Loic 2e2

Le texte est un extrait de la plaidoirie prononcée par Henri Leclerc, l’avocat de Véronique Courjault, le 18 juin 2009 devant la cour d’assises d’Indre-et-Loire. En effet, Véronique Courjault a été coupable d’avoir tué trois bébés qui ont été trouvés dans un congélateur, alors qu’elle était en plein dénis de grossesse. C’est pour cela que son avocat tente le tout pour le tout de sauver sa cliente alors que la décision ne joue pas en à sa faveur.
Dans cet extrait du discours de Henri Leclerc, l’atmosphère est pesante, tendue et calme car l’avocat cherche à convaincre le jury que sa cliente est innocente en utilisant des arguments et des preuves pour innocenter sa cliente. On peut apercevoir de la détresse de ses deux enfants de Véronique Courjault , qui s’appellent Jules et Nicolas. En effet, ses deux enfants veulent que leur mère soit libérée en disant : « Non c’est une bonne mère » et « Maman est malade. ». De plus, on peut ressentir de la pitié pour leur mère car elle veut à tout prix se racheter pour être avec ses enfants.
Le personnage de Henri Leclerc est plutôt combatif, déterminé pour acquitter sa cliente. Il est convaincant. Il utilise des figures de styles comme la question rhétorique par exemples quand il dit : « Et pourquoi je n'en parlerai pas, des enfants ? » ou encore « Et alors ? ». De plus, il utilise aussi l’accumulation comme « Elle avance, elle avance, elle n'est pas dangereuse, cette femme, elle n'est pas dangereuse. ». Enfin, il utilise des répétitions de mots comme « mère », « maman » et « les enfants » qui sont des mots familiaux pour créer un effet d’insistance, pour persuader le jury que Véronique Courjault est une bonne mère. Henri Leclerc s’adresse au jury « Qu'est-ce que ça change qu'elle reste en prison ? Quel est l'intérêt pour la société ? » et il s’adresse à Jules et Nicolas « Oui, tu as raison Nicolas »
L’avocat de Véronique Courjault joue sur le registre des sentiments tout au long de sa plaidoirie.

10. Le 23 avril 2020, 17:49 par Mme Baudry

Ma foi! je n'ai plus grand chose à vous apprendre!! Bravo.
Veillez tout de même à muscler un peu votre introduction et votre conclusion:
- en introduction: présenter rapidement ce fait divers avant de résumer le texte à étudier et d'annoncer le plan
- en conclusion: faire un rapide bilan et rapprocher ce texte d'un autre texte auquel celui-ci vous fait penser en justifiant ce rapprochement par une ou deux phrases.

11. Le 23 avril 2020, 18:41 par laura 2°1

-Le texte est un extrait de la plaidoirie de H. Leclerc, défendant l’accusée V. Courgault .
Celle-ci accusée de meurtre sur ses propres enfants, de bas âges.
Dans un première partie , nous verrons l’atmosphère du procès, dans une seconde partie nous étudierons le personnage de V.Courgault, et enfin nous nous focaliserons sur l’avocat de celle-ci.

- Dans cet extrait-ci du procès on y remarque une ambiance plutôt sereine, malgré le sujet du procès, puisque le faite de parler des enfants y rajoute de la tendresse dans les actes. De plus, l’avocat ré-emploie des paroles dite par Nicolas qui sont : « Maman, elle est malade. », se qui soutient l’idée de tendresse, et d’innocence des actes si cruelles.

V.Courgault, qui est l’actrice principale du procès, est un personnage aux quelle on pourrait s’attacher grâce aux paroles de ses enfants mais également, celui de l’avocat. Cependant, ce personnage nous inspire plusieurs questions, du pourquoi du comment de ses actes. Et elle nous inspire l’horreur, puisqu’elle a d’une part assassinée des êtres qui généralement nous voulons protégés et d’autre part, puisque celle-ci assassine ses propres enfants et déroge donc son rôle de mère.

Quant à l’avocat, celui-ci tente, d’attendrir la situation, en passant justement la coupable pour la victime, par exemple en disant ceci : « certes cette femme déchirée. ». L’avocat essaye également d’éveillée en sentiments de compassion et de pitié chez les jurés, pour alléger la peine de sa cliente. Par ailleurs, il utilise souvent le pronom : elle, peut être pour montrer à la cour que Véronique et comme tout le monde et peut s’intégrer dans la société, même avec ses crimes commis.

J’en conclus, donc que cette extrait, que l’avocat essaye de faire ressentir des émotions positifs et non négative.

12. Le 23 avril 2020, 18:46 par Morgane 2nd1

Ce texte illustre la plaidoirie de l’avocat de Véronique Courjault qui elle, a tuer ses bébés. Véronique est bien la coupable de ces trois homicides, dont d’ailleurs le nom de cette affaire « bébés congelés ». L’ambiance, l’atmosphère de la plaidoirie de cet avocat est assez partagée car d’un côté elle est palpable, pesante, tendue mais d’un autre côté, très calme. Ici, on peut remarquer que Maître Henri Leclerc, l’avocat de cet femme essaye malencontreusement de la défendre et d’amadouer en quelque sorte le public se trouvant en face de lui.

Cette femme, Véronique Courjault admet malheureusement son terrible acte et l’assume pleinement, Véronique affronte en fin de compte la réalité. Malgré ses nombreux problèmes psychologiques, cela n’excuse pas vraiment ce qu’elle a fait et je pense qu’elle le regrette beaucoup. Ses deux autres enfants, Jules et Nicolas, eux, sont privés de leur maman et le vive fortement mal. A chaque passage du texte, nous pouvons constater que tout l’entourage de Véronique, plus précisément sa famille donc ceux avec qui elle vit, ont du mal à supporte tout ça, c’est très compliqué pour eux. Si on écoute l’avocat, Véronique est « une femme admirable, une bonne mère », il dit aussi qu’elle aime ses enfants et que ça fait d’elle cette femme là. En fait ici, l’avocat se sert en quelque sorte des enfants de Véronique, Jules et Nicolas, pour la défendre et prouver d’une certaine manière que cette femme peut se comportait en temps que « mère normale » et être non dangereuse pour eux. En effet, il s’agit d’une opposition car Maître Henri Leclerc utilise ça pour défendre l’affaire des bébés congelés que Véronique elle même à comit.



Maître Henri Leclerc s’engage bien considérablement dans l’affaire des bébés congelés. Constatons bien dans ce texte la répétition, l’anaphore de certains mots dans certaines phrases comme par exemple ici « Ta maman était malade ... Mais tu as raison Nicolas, ta maman était malade. », on peut le voir aussi dans ces phrases, ou se trouve la répétition du verbe dire : « Il faut que tu te le dises. Il faut que vous vous le disiez aussi! Il faut que vous, vous disiez à Véronique Courjault … ». Il utilise une phrase exclamative comme si il insistait sur le fait qu’il fallait qu’ils le disent, Maître Henri Leclerc avertit en fin de compte l’auditoire. La plupart des phrases utilisées par l’avocat sont verbales, mais il en utilise tout de même aussi des non verbales comme « En effet. » ; « Nicolas, en particulier. » ; « Et alors ? » Pour finir, dans son monologue, Maître Henri Leclerc parle à une personne non présente sur le moment qui est Nicolas.

13. Le 23 avril 2020, 18:53 par Alexis 2nd1

Ce texte est un extrait de la plaidoirie de Me Henri Leclerc, avocat de Véronique Courjault durant son procès en 2009 suite à l’affaire des bébés congelés, qui a fait la une de tous les faits divers cette année là. Ce passage intervient dans le milieu du discours de Me Leclerc. Il a déjà reconnu et accepté que les actes de sa cliente étaient horribles et qu’il fallait qu’elle soit condamnée. Malgré tout, il demande aux jurés une justice éclairée et équitable. Il a prévenu les jurés qu’ils devraient juger Véronique Courjault tout en gardant des doutes sur ce qui s’est passé car même les experts n’ont pas de certitudes.
Dans sa plaidoirie, Me Leclerc doit faire en sorte que les jurés passent au-delà de leur première impression et ressentent des doutes sur l’état mental de Véronique Courjault au moment où elle a tué ses enfants.
Qu’est-ce qui fait que la plaidoirie de Me Leclerc amène les jurés à voir plus loin que leur première impression et les amène à avoir des doutes sur la dureté de la peine à prononcer ?
Dans un premier temps, nous verrons comment la construction du discours amène les jurés à douter. Dans un deuxième temps nous verrons comment Me Leclerc essaye de manipuler les jurés avec son ton. Et pour finir nous verrons que Me Henri Leclerc oriente le jugement des jurés plus sur le statut de mère de Véronique Courjault que sur son statut de criminelle.
Véronique Courjault doit être plus jugée en tant que mère qu’en tant que criminelle

Me Henri Leclerc a construit son discours autour de plusieurs figures de style et joue aussi avec l’utilisation ou non du nom de sa cliente.
En effet il utilise la répétition pour convaincre les jurés «elle avance, elle avance», «elle n’est pas dangereuse, cette femme, elle n’est pas dangereuse», ou bien «femme formidable», «bonne mère».
Henri Leclerc répète les mots pour les faire accepter au jurés et mettre en avant l’idée qu’elle a accepté ses meurtres et qu’elle a travaillé sur elle même.
La répétition renforce aussi l’idée que Véronique Courjault n’agit comme ça en temps normal grâce à l’utilisation de l’imparfait dans la répétition. «Maman elle est malade», «Ta maman était malade». Elle a été malade mais ne l’est plus ou en tout cas se soigne et n’est plus dans le même état.
Me Henri Leclerc utilise aussi la gradation dans son discours et fait notamment oublier le nom de Véronique Courjault.
Lorsqu’il ne la nomme pas directement, les cotés positifs ressortent : «cette femme», «femme admirable», «maman», «bonne mère»…
La seule fois où il la nomme directement, c’est pour souligner l’atrocité de ses actes : «ce que vous avez fait est horrible». Il associe son nom aux actes.

Le ton et les types de phrases utilisés par Me Leclerc lui permettent aussi d’orienter les jurés lors de sa plaidoirie.
Il utilise les phrases interrogatives pour faire mettre le doute dans l’esprit des jurés, avec 5 phrases interrogatives successives à partir de «Et alors?(…) Qu’avez-vous à craindre?».
Me Leclerc s’adresse parfois directement aux jurés et parfois indirectement «Ah, vous me voyez venir»

Il fait aussi en sorte que les jurés ne restent pas sur leur première impression à propos de Véronique Courjault, il met en avant son rôle de mère.
Elle est jugée sur son statut de mère : «ce que vous avez fait est horrible», «nous ne pouvons pas le supporter». Malgré tout «c’est une bonne mère» puisque même les experts le reconnaissent.
On peut dire que c’est aussi une mère qui souffre et qui fait souffrir malgré elle : «une femme déchirée», «laissez-moi voir mes enfants», «elle vous supplierait». On pourrait se dire que c’est une mère victime.

Me Leclerc utilise plusieurs figures de styles comme la répétition pour convaincre ou même la gradation. Ce sont des procédés plutôt simples mais qui ici sont très efficaces car c’est ce qui amène les jurés à approfondir leur vision des faits et les amène a douter de la peine à prononcer pour Véronique Courjault. Il insiste aussi beaucoup sur les phrases interrogatives dans cet extrait pour encore plus semer le doute chez les jurés, on pourrait dire que cette insistance est une sorte manipulation psychique. Pour finir Me Leclerc veut qu’ils la voit comme une mère de famille et va mettre son rôle en avant, notamment en jouant avec la culpabilité des jurés en la faisant passer pour une mère désespérée, ce qui est le cas.

14. Le 23 avril 2020, 21:47 par camille 2nd2

Ce texte est un extrait de la plaidoirie d’Henri Leclerc qui est l’avocat de Véronique Courjault dans l’affaire des "bébés congelés". Dans cette affaire Véronique Courjault est coupable d’un triple homicide sur ses propres enfants.
L’atmosphère de ce texte est assez calme compte tenu des circonstances et de la situation, j’ai l’impression d’écouter une histoire plutôt que quelque chose de réel à la façon dont c’est raconter.L’avocat utilise des tournures de phrase qui rendent tous ce qu’il dit plus beau et moins dramatique.
Véronique Courjault quand à elle est une femme malade mais je ne pense pas que une maladie peut faire de tel choses. Elle culpabilise mais on peut dire que c’est le prix qu’elle doit payer après avoir fait ces actes abominable et monstrueux, vivre avec cela sur la conscience. Seulement dans cet plaidoirie l’avocat essaie d’amoindrir sa peine avec ce que pourrait penser ses enfants sans leur mère mais justement sa condamnation est la pour les protéger tant que cette femme ne sera pas guéri de ce qui l’a tourmente.
Quand à l’avocat qui défend cette femme il dit quelque chose qui ne me plaît pas "nous sommes des êtres humains, nous savons comprendre qu'il y a quelque chose de fragile" seulement de mon avis je dirais le contraire que nous ne comprenons pas ce qui lui ai passé dans l’esprit. L’avocat essaie d’avoir la pitié et le chagrin ainsi que la compassion de son publics en utilisant des enfants avec des argument qui ne justifie en aucun cas ce qu’elle a pu faire.

15. Le 23 avril 2020, 22:02 par Corentin Lesné 2nd1

Ce texte parle du procès de Véronique Courjault, car elle a tué 3 de ses 5 enfants.
Lors de ce procès, l'atmosphère est plutôt calme, car il n'y a aucun bruit, mais il y a de la tension pour les personnes qui sont jugées.
L'avocat de Véronique Courjault est un bon avocat ,car il défend Véronique, pour son acte commis envers ses enfants. Henri Leclerc fait tout ce qui peut pour essayer de défendre les actes de Véronique, mais bon après avoir fait 3 meurtres la personne ne peut pas sortir indemne, donc Henri essaye de réduire la peine le plus possible, car lors de son discours à un moment donné il parle de punition pour justement punir Véronique, il propose une peine qui selon lui est la plus basse possible, mais l'avocat ne lâche rien, il se bat, et il se bat. Henri veut gagner son combat.

Pour conclure, il y a 2 atmosphères différentes si on prend le point de vue de véronique, on est plutôt dans le stress, et si on est dans un point de vue juré l'atmosphère est calme,car il n'y a aucun bruit à part la voix de l'avocat. Henri le juge veut faire en sorte à réduire un maximum la peine de Véronique, de la réduire le plus possible, mais qu'elle soit tout de même punis, car ce qu'elle a fait ce n'est tout de même pas bien.

16. Le 23 avril 2020, 23:00 par colleen 2°2

Ce texte est un extrait de la plaidoirie de Henri Leclerc, avocat de Véronique Courjault sur l'affaire du meurtre de ses trois enfants congelés. L'atmosphère de cette plaidoirie est assez calme, mais on ressent aussi comme une sorte de souffrance. En effet l'avocat reste calme car il fait tout son possible pour aider l'accusée a s'en sortir.
Dans cette plaidoirie on ressent toute la douleur de Véronique Courjault mais aussi celle de Jules et Nicolas, par dans le texte l'avocat dit "Si il y a une seule chose pour laquelle elle vous supplierait ce serait pour vous demandez laissez moi voir mes enfants " , on peut voir que cette phrase est l'une des phrases qui représentent toutes leur souffrances car en effet Maitre Henri Leclerc emplois des mots qui font allusion à la souffrance comme "supplierait", "femme déchirée", "laissez moi voir mes enfants" ses mots montrent que Véronique souffre énormément de cette situation, comme si elle regrattait ses actes cruels. Mais on ressent aussi de la tristesse envers Jules et Nicolas car ils veulent voir leur mère, ils souffrent de la voir en prison.
Dans ce texte on sent que le Maitre Henri Leclerc est vraiment impliqué dans cette affaire, il y met toute sa volonté. On peut constater qu'il utilise des questions rhétoriques comme celle-ci "Mais une bonne mère , n'est-ce pas admirable?" il dit ca pour nous montrer que c'est tout de même une personne gentille. Il utilise aussi beaucoup de pronoms personnels comme "vous" dans ces questions rhétorique pour impliqué les jurés dans l'affaire par exemple "Cela vous parait exagéré peut-être?"
Pour conclure on peut dire que Muriel Tostivint à utilisé plusieurs ambiances et que Henri Leclerc essaye de nous dire que Véronique Courjault est en effet cruelle mais aussi qu'elle est une personne gentille.

17. Le 23 avril 2020, 23:36 par marie

Le texte étudié est un extrait de la plaidoirie de l’avocat M.Leclerc dans l’affaire V.courjault. Cette affaire est à première vu une affaire abominable, horrible, en effet V.Coujault est accusé d’avoir tué ses trois bébés des leurs naissances en l’espace de 4 ans.

Pour commencer dès le début de son discours M. Leclerc l’avocat de V.Courjault, semble très calme, apaisé.
Cette atmosphère donne envie de l’ écouter, d’entendre ce qu’il a a nous apprendre. On sent tout de même qu’il donne tout ce qu’il a pour essayer de sauver sa cliente.
Il ne s’avoue tout de même pas vaincu.

Dans son discours M.Leclerc fait en partie abstraction des crimes, des horreurs, des meurtres que V.Courjault a commis. Il se mets à la place de sa cliente et invite les jurés et le public a en faire de même. Pour cela il utilise le pronom « vous » et il pose des phrases interrogatives sous formes de questions : « Qu'est-ce que ça change qu'elle reste en prison ? Quel est l'intérêt pour la société ? ».
Son avocat utilise aussi beaucoup la répétition pour insister sur le fait que pour lui et malgré tout V.Courjault était une bonne mère il répète souvent les mots « maman » « mère » et « enfant ».

Tout au long de sa plaidoirie l’avocat essaie de procurer des émotions au public, il joue avec les sentiments pour les attendrir.

Il fait tout pour essayer de sauver V.Courjault.
18. Le 24 avril 2020, 01:34 par mélissa k

Ce texte est un extrait de la plaidoirie d’Henri Leclerc qui est l’avocat de Véronique Courgault qui est impliqué dans l’histoire des bébés congelés.Le texte nous laissent déterminer que l’atmosphère et plutôt détendu alors qu’ils s’agit d’une histoire grave. On pourrait nous laisser croire que l’avocat métrise complètement la situation ce qui justifierai son attitude détendu et calme.L’avocat est très rassurant pour les deux enfants de véronique nommer jules et nicolas, ils compati avec eux en leurs disant que leurs mère reste une bonne maman pour eux malgré ses actes.L’avocat de Véronique met tout en œuvre pour faire changer l’avis de cet femme auprès du juge donc il se sert indirectement de ses enfants restant, il veut remettre en doute ce qui a été reprocher à sa cliente malgré que les preuves contre elle sont concrets.

19. Le 24 avril 2020, 07:51 par Mme Baudry

Ce que je lis est très hétérogène...
Je rappelle plusieurs fondamentaux au niveau méthode:
- pas plus (et pas moins!) de deux procédés par partie
- il faut au moins deux parties!
- il faut une introduction et une conclusion.
Sinon, les interprétations sont bonnes et intéressantes: il faudrait les développer davantage.
Petite remarque pour Colleen (post 16): Muriel Tostivint, c'est moi (Mme Baudry): j'ai publié le billet et non le texte!

20. Le 24 avril 2020, 11:04 par Rayann Seconde 13

Voici un extrait du maitre Henri Leclerc l'avocat de Veronique Courjault

Dans cette extrait l'avocat de Veronique Courjault on peut dire que l'ambiance est calme, douce et détendu car l'avocat n'a aucune agressivité envers ses paroles lorsqu'il s'exprime envers les juge, quand j'ai lu cette extrait j'ai l'impression qu'il racontait un conte car il utilise des mots très doux pour défendre Veronique Courjault par exemple : «  Maman est malade, cette femme n'est pas dangereuse ,Laissez-moi voir mes enfants, mais ils continuent à aimer maman. Parce que maman les aime, c'est vrai. Oui, tu as raison, Nicolas. Ta maman était malade » . Et il posa une question rhétorique pour que les personne qui écoute son discourt se pose plein de question et même pour qu'il remette en question pour tout se qu'ils pensaient de Mme.Courjault.

Et pour conclure, l'avocat de véronique Courjault le maitre Henri Leclerc utilise la prosopopée lorsqu’il s’adresse aux enfants de Véronique Courjault (qui ne sont pas présent).

21. Le 24 avril 2020, 11:51 par Mathilde 2nde13

Ce texte est un extrait de la plaidoirie de Véronique Courjault par son avocat Henri Leclerc. En effet, Véronique Courjault est désigné coupable de trois assassinats sur trois de ces enfants.

L’atmosphère lors de cette plaidoirie est calme, l’avocat ne tente pas d’hauser le ton de sa voix. On sent une implication personnelle de la part de l’avocat. Il s’exprime calmement tout en répétant certains termes pour accentuer leur impact sur l’auditoire. Par exemple, quand il dit: « Elle avance, elle avance, elle n'est pas dangereuse, cette femme, elle n'est pas dangereuse ». L’élocution de cette phrase mène directement à installer une ambiance détendu, sereine comme s’il voulait faire oublier à l’auditoire où il se trouvait. Maître Henri Leclerc prononce cette phrase constitué de deux éléments répétés. Le premier est «elle avance», dans le but de dire que sa cliente, Véronique Courjault fait des progrès, elle se soigne. Mais aussi qu’elle est consciente de ses actes.
Puis, le second élément est «elle n’est pas dangereuse», ayant cette fois-ci pour objectif de rassurer l’auditoire. Il ne faut pas qu’il ai peur de Véronique Courjault, car elle n’est pas dangereuse, elle n’est pas un monstre comme il le dit précédemment.

De plus, dans ce texte Véronique Courjault est décrit comme une «bonne mère» une «femme admirable» ce qui crée un paradoxe vis à vis des actes qu’elle a commis. Pourtant c’est comme cela qu’on l’a décrit. Son avocat va même à dire: «Mais une bonne mère, n'est-ce pas une femme admirable ? C'est évident ! ». Il s’agit d’une question rhétorique puisqu’elle est suivie d’une affirmation, qu’on reconnaît grâce à son point d’exclamation. Véronique Courjault est donc décrite de manière à nous faire penser qu’elle n’est pas responsable de ses actes. Puisqu’une si bonne mère et une femme admirable ne ferait pas ça. Sa description permet donc de faire comprendre, une fois de plus, à l’auditoire, qu’elle n’est pas dangereuse puisque c’est une bonne et admirable mère.

Pour terminer, du fait que l’avocat s’exprime avec une voix très calme peut nous permettre d’en déduire, qu’il s’agit d’une personne sachant prendre du recul. En effet, le métier d’avocat requière cette qualité là, savoir prendre du recul sur la situation et ne pas s’impliquer personnellement dans une histoire. Cependant, à certains moments, il paraît se sentir concerné. Cela se ressent quand il demande la libération de Véronique Courjault car il va justifier cette requête par le fait qu’elle ne sois pas dangereuse et que sa place en prison est inutile. Comme dans cette phrase: «Celle que vous allez condamner est certes cette femme déchirée mais c'est aussi un peu les enfants qui attendent ce soir, qui attendent pour savoir ce qui va se passer et qui voudraient qu'elle sorte.» Il utilise comme argument, les enfants de l’accusé en disant que leur mère est une femme brisée mais que ses enfants ont besoin d’elle.
Mais il va rajouter ces phrases: «Qu'est-ce que vous avez à craindre ? Elle n'est pas dangereuse. Ça peut paraître absurde. Mais c'est vrai.». Il va ainsi revenir à son argument principal, sa cliente n’est pas dangereuse. Maître Henri va donc clamer sa demande de libérer Véronique Courjault et de ne pas la considérer comme un montre. Car il s’agit d’une bonne mère, d’une femme admirable et elle n’est pas dangereuse.

Pour conclure, on peut dire que cet extrait de plaidoirie sur l’affaire des bébés congelés est rythmé par différents sentiments. Celui de l’impuissance, son avocat clame son «innocence» car pour lui elle n’est pas dangereuse du fait de son état psychologique fragile. Puis un sentiment d’humanité, Maître Henri veut nous faire comprendre que les actes qui ont étés commis par cette femme sont liés à ses dénis de grossesse partiel. Les psychiatres vont même dire que les dénis de grossesse mène la plupart du temps à une fragilisation de l’état psychologique de la femme. Ce qui en excuse pas les actes de Véronique Courjault mais qui vont permettre l’obtention d’un peine plus juste de la part de la justice.

22. Le 24 avril 2020, 12:16 par Amandine 2nde1

Ce texte est une extrait de la plaidoirie de Henri Leclerc au procès de Véronique Courjault qui a tuer trois de ces enfants.Dans un premier temps,je vais parler des différentes atmosphères et ambiances crées dans cette extrait .Puis ensuite je parlerais des différents procédés qu’utilisent l’avocat pour essayer de défendre Véronique Courjault. Et enfin je ferais une conclusion.

Dans ce texte il y a une atmosphère pesante et tendue.On ressent de l’incertitude,de la peine et de la compassion envers ces deux enfants Jules et Nikolas. Il y a aussi une ambiance calme qu’on peut ressentir grâce à l’avocat qui est assez rassurant malgré le degrés de cette affaire.

Le maître Henri Leclerc utilise les pronoms « vous » et « nous » «elle vous supplierait, ce serait pour vous demander »  «  En tant qu'être humain, nous ne pouvons pas le supporter » et les questions rhétoriques «Et pourquoi je n'en parlerai pas, des enfants ? »  «  Mais une bonne mère, n'est-ce pas une femme admirable ? » pour avoir l’attention de tout l’auditoire et se remettre en question.Il veut nous prendre par les sentiments en reprenant les paroles de nikolas « Maman, elle est malade »et en interprétant les paroles Véronique « Laissez-moi voir mes enfants ». Il y a une répétition sonore avec le mot « maman » pour nous sensibilisés et la prosopopée pour « s’adresser »à nikolas.

En conclusion je peux dire que l’avocat Mr Henri Lecler joue beaucoup sur les sentiments,les émotions et les atmosphères pour défendre Véronique Caurjault.

23. Le 24 avril 2020, 12:16 par ethan 2ND2

Ce texte est extrait de la plaidoirie de Henric Leclerc , avocat de Véronique Courjault. Véronique Courjault est reconnu coupable d'avoir tué trois de bébés étant les siens.
Dans ce texte l'ambiance est très calme , il n'y a aucun bruit, j'ai l'impression qu'il y a de la tension que Henric Leclerc joue toutes ses cartes pour sauver Véronique Courjault de la prison.
Véronique Courjault durant ces trois grosseses était atteinte de dénis de grossese et elle accouché sans sages femmes, elle accoucher toute seule sans l'aide de personne, elle raconte que quand ces bébés venaient au monde elle ne les considères pas comme des être.
L'avocat de Véronique Courjault ,Henric Leclerc parle des enfants de Véronique Jules et Nicolas qui eux aiment leurs mère et elle les aiment aussi. Dans le texte il ne parle pas des meurtres pour essayer de minimiser les faits pour que Véronique Courjault soit acquitté. Il livre toutes ses armes pour sauver Véronique Courjault je n'arrive pas à savoir si il veut juste faire son métier ou si il pense vraiment que Véronique Courjault ne mérite pas d'aller en prison. En parlant de Jules et Nicolas il touches les juges car ce sont des enfants et il ont besoin de leurs mères. Il dit que les enfants de comprennes pas pourquoi leur mère a fait cela c'est encore un moyen de montrer que Véronique Courjault n'est pas un monstre mais qu' elle juste malade qu'elle n'a pas décidé de tué ses trois bébés. Il essaie de toucher les juges en utilisant le pronom "vous" pour qu'il se mette à la place de Véronique le Courjault.
J'en conclue que durant tout ce texte Henric Leclerc essaie d'apaiser l'esprit des juges pour pas qu'ils restent sur les meurtres mais qu'ils se rendent compte de toutes les soucis que va engendré la mise en prison de Véronique Courjault , des enfants ne peuvent pas avoir une bonne enfance sans une mère.

24. Le 24 avril 2020, 12:42 par bastien 2nd1

Pour commencer, je dirai que cet extrait de la plaidoirie me fait penser à du théâtre. Alors qu’au début de sa plaidoirie l’avocat est très factuel (contexte et ce qui s’est passé), que l’ambiance est pesante car il y a des détails horribles par rapport à la mort des bébés, là il semble changer de ton. Avant, c’était des phrases surtout affirmatives pour expliquer ce qui d’était passé. Là, il alterne affirmations et interrogations pour pousser les jurés à réfléchir. Ça ne fait plus monologue mais dialogue, on s’attend presque à des réponses des jurés quand il demande ; « qu’est-ce que vous avez à craindre ? » Je trouve que c’est un moment de la plaidoirie qui est plus vivant, moins « plat » surtout quand il parle à la place de Véronique : « ce serait pour vous demander : laissez-moi voir mes enfants. »
Pour rendre ce passage plus vivant, il parle justement des vivants : Véronique, Jules et Nicolas. Là on n’est plus dans le passé mais dans le présent. Il utilise beaucoup plus le présent que les temps du passé comme au début de sa plaidoirie. C’est un passage axé sur les sentiment des 2 enfants et de leur mère : elle aime ses enfants et les enfants aiment leur mère et ils ont aussi compris que leur mère est malade. Il met aussi en avant ses enfants qu’il personnifie en les appelant par leur prénom, ce n’est plus juste les enfants, c’est Jules et Nicolas. Quand il dit qu’elle les aime, il joue sur notre affect, il veut qu’on voit que c’est une bonne mère malgré tout.

Enfin, l’avocat utilise la répétition : « elle avance, elle avance », « elle n’est pas dangereuse cette femme, elle n’est pas dangereuse ». Il veut bien nous faire entrer dans la tête que Véronique Courjault a changé depuis ses crimes. Il veut nous montrer le chemin qu’elle a parcouru et qu’elle ne représente pas un réel danger pour la société. Cette utilisation de la répétition veut nous convaincre qu’il a raison dans ce qu’il dit. Il répète aussi plusieurs fois qu’elle est malade comme si il voulait excuser/expliquer ses actes. Mais pour autant il semble se décharger de ce qu’il pense vraiment quand il dit aux jurés : « il faut que vous, vous disiez à Véronique Courjault : ce qu’elle a fait est horrible. »
Pour finir, j’ai l’impression que dans ce passage il improvise sa plaidoirie, on dirait que ce n’est pas préparé, ça parait plus spontané quand il alterne affirmation et interrogations.

25. Le 24 avril 2020, 12:50 par Matthieu

Le texte est un passage de la plaidoirie de Henri Leclerc qui se trouve être l'avocat de Véronique Courgault inculpé dans l'affaire des bébés congelés .La cliente de l'avocat est accusé d'avoir congelée ses propres enfants . Ce texte nous fais penser que l'atmosphère est simple , détendue , l'avocat est très calme et sur de ce qu'il avance en défendant l'accusé . Il cherche par tous les moyens a faire changé l'avis du juge sur cette affaire et sur cette mère de famille pour qu'elle soit disculpée malgré les preuves fondés

26. Le 24 avril 2020, 13:02 par Noah 2nde1

Lors de cette plaidoirie les personnages présents sont passifs car la plupart des personnages écoutent le discours d’Henri Leclerc.Il s'adresse à l'assemblée toute entière avec les juges et les jurés.Il parle aussi de Nathalie Senyk et mentionne également le nom de l'accusée Valérie Courjault avec sa famille ainsi que le nom d’une psychanalyste : Claude Halmos.On pourrait penser que l'avocat Henri Leclerc s'exprime en faisant un monologue.Lors de son discours l’atmosphère est pesante car tout le monde écoutent avec attention les paroles d’Henri Leclerc .De plus ce discours est dérisoire car la plaidoirie oblige tout le monde à écouter.On peut donc penser que les plaidoiries sont l’antithèse du débat.En effet,Henri Leclerc est le seul à s’exprimer dans cette assemblée, il n’est à aucun moment arrêté par un juge ou un juré.

En outre, Henri Leclerc utilise des figures de rhétoriques propre à l’oralité pour montrer qu’il s’applique dans son travail.Par l’exemple, la phrase : «Pourquoi donc, pourquoi donc, aimons-nous une femme qui a fait une chose pareille ?».Dans cette phrase il y a une répétition pour montrer qu’Henri insiste sur cette question et qu’elle est importante dans son discours.Henri utilise aussi des figures de style dans son discours pour enrichir sa plaidoirie.Il utilise par exemple une métaphore :«cette femme n’est pas un monstre».Henri utilise cette figure de style pour montrer que malgré l’acte inhumain qu’a commis Valérie Courjault elle n’en reste pas moins humaine.Enfin il y a une opposition entre ce que pensent les juges et l’avocat Henri Leclerc : Henri Leclerc est actif et ne cesse de parler en nous donnant son opinion. Il nous dévoile finalement ses pensées alors que le verdict des juges reste intransigeant et nous ne pouvons pas connaître leur verdict : nous ne pouvons pas savoir ce que pensent les juges.Cette plaidoirie se transforme peu à peu en monologue de l’avocat Henri Leclerc.

27. Le 24 avril 2020, 14:36 par Nael

Ce petit extrait étant le témoignage du maître Henri Leclerc l'avocat de Véronique Courjault ayant congelé 3 enfants, tente de défendre sa cliente dans une atmosphère plutôt tendue en engageant un dialogue imaginaire avec Nicolas, l'un des deux fils de sa cliente.

Henri essaye de remettre en question le problème psychologique de sa cliente en répétant plusieurs fois "Oui Nicolas tu as raison, ta maman est malade" et il voulait également nous faire comprendre qu'elle n'avait pas toute sa tête

Il y aussi d'autre répétitions tel que "elle avance elle avance" et "elle n'est pas dangereuse cette femme elle n'est pas dangereuse" comme quoi elle ne représente plus aucun danger pour la société.

Je pense également que son avocat est fortement conscient du crime "impardonnable" (d'après le public) de sa cliente, d'après cette phrase "En tant qu'être humain, nous ne pouvons pas le supporter. Mais aussi, parce que nous sommes des êtres humains, nous savons comprendre qu'il y a quelque chose de fragile, de faible, de désespéré." en essayant de protéger sa cliente avec de l'impro dans un premier temps.

Revenons à Nicolas, essayent de révéler quelque chose en disant que sa mère est malade, espérant voir sa mère, ne comprenant rien de ce conflit. Henri se sert des deux petits pour dire comme quoi c'est une bonne mère qui a changé depuis la mort de ses 3 autres bébés

Même après avoir appris la vérité, je parie que leur amour maternelle ne changera pas, même après avoir commis l'irréparable.

28. Le 24 avril 2020, 15:00 par gael

Ce texte est un extrait du discours de plaidoirie de Henri Leclerc, avocat de Véronique Courjault, coupable d'un triple infanticide sur ses propres enfants dans l'affaire des bébés congelés.
Ce discours dégage une atmosphère de tension, puisque c'est à la suite de cette plaidoirie que le juge va délibérer de la peine de Véronique.
Nous pouvons voire qu'il essaie de jouer sur notre sensibilité, notre pitié, en disant que cette femme n'est pas dangereuse, que c'est une bonne mère, d=que elle est malade, et il cite ses enfants: Maman elle est malade
ou bien en la citant elle même : Laissez moi voire mes enfants.
Il utilise la carte de la famille pour nous " apitoyer " sur le sort de la " pauvre " Véronique, en disant qu'elle est malade, qu'elle n'était pas consciente de ses actes ect.
Je trouve cela énervant, puisque elle a commis des meurtres, et encore plus grave, sur des bébés, ses bébés, des êtres sans défenses!
Finalement, elle fut inculpée pendant 8 ans.
Nous louvoyant remarquer qu'il utilise la pitié pour changer la décision du juge, ce qui a fonctionné. Nous pouvons donc dire que c'est utile d’apitoyer les gens sur un cas pour leur faire changer d'avis.

29. Le 24 avril 2020, 15:09 par Baptiste.A 2nd2

Le texte étudié est la plaidoirie qui est destinée à défendre Véronique Courjault. Elle est responsable de trois infanticides. Elle a été prononcée par le Maître Henri Leclerc, son avocat. Dans un premier temps, nous parlerons des atmosphère de cette extrait puis nous parlerons des procédés de l'avocat et enfin, nous finirons par une conclusion.

L'atmosphère est découpée en deux parties, une première partie où l'avocat se montre très calme et ne rentre pas dans le vif du sujet, et dans la deuxième partie, l'avocat change sa façon de parler et rentre dans le vif du sujet comme si l'auditoire commençait à s'impatienter.

Maître Henri Leclerc utilise très souvent des questions rétoriques « Et pourquoi, je n'en parlerai pas, des enfants ? » ou bien encore «  Mais une bonne mère, n'est-ce pas une femme admirable ? ».
Il utilise cette stratégie pour captiver son publique et remettre tout le monde en question. Cette stratégie lui permet par la suite d'être plus explicite sur ses arguments.
Il utilise aussi beaucoup de pronoms comme « vous », « elle » et « nous ». Il anticipe aussi les arguments de son publique « Ah, vous me voyez venir,... ». Il y va même au point de ce remettre en question devant les projecteurs de son publique « Et pourquoi je n'en parlerai pas, des enfants? »

En conclusion, nous pouvons admettre que le Maître Henri Leclerc maitrise sa plaidoirie, il joue avec des élements majeurs de l'affaire grâce à l'utilisation de ses pronoms et ses questions rétoriques.

30. Le 24 avril 2020, 15:39 par Lou-Ann

Le texte a étudier est tiré de la plaidoirie de Maître Henri Leclerc sur la défense de Véronique Courjault, accusée d’infanticides à 3 reprises.
Dans une première partie , je décrirais l’ambiance générale du discours de l’avocat, en deuxième partie je tenterais de cerner la personnalité d’ Henri Leclerc. Finalement, je donnerai mon propre avis sur le comportement de Véronique Courjault.

Certains diront que Veronique Courjault est cruelle que ses actes sont inhumains et impardonnables, d’autres comme cet avocat qui défend ici cette femme diront que c’est une personne comme une autre et que cette femme n’était pas consciente de ses meurtres.
Une atmosphère assez calme et bienveillante est présente dans cet extrait. En effet, l’avocat s’exprime avec douceur et délicatesse. Il n’a aucun comportement sévère.

En ce qui concerne Henri Leclerc, on peut avoir l’impression que c’est comme une dernière chance pour lui de pouvoir faire passer Véronique Courjault comme étant irresponsable. Il met en avant cette phrase a plusieurs reprises «  elle n’est pas dangereuse » pour montrer au public que cette femme n’est pas cruelle et monstrueuse. Il insiste également sur les deux jeunes garçons de l’accusée pour montrer le désespoir de cette famille « l’enfer » que ces enfants et cette mère doivent vivre au quotidien « laissez moi voir mes enfants ». Il répète aussi souvent «  maman elle est malade » dans le but de faire comprendre aux enfants au fond , que leur maman n’est pas méchante qu’elle les aime, qu ‘elle à commis ces actes à,cause de sa maladie…
Il utilise beaucoup d’anaphores dans cet extrait pour bien insister sur les mots, phrases qu’il souhaite fait entendre au public.
Pour ce qui est de Véronique Courjault, elle est décris comme étant une bonne mère pour ses deux jeunes garçons, une femme admirable il emploie des propos très positifs envers elle. Henri Leclerc insinue que Véronique Courjault n’est pas «  dangereuse ».

En bref, ce discours nous montre que cet avocat s’exprime très calmement et positivement envers nous pour en effet nous montrer que ce toute personne ayant commis un acte grave ne doit pas être perçue comme étant criminelle. Chaque personne a ses torts mais ce n’est pas pour cela qu’elle doit être déshumanisée.

31. Le 24 avril 2020, 15:50 par cassandre 2°13

Ce texte est une extrait de la plaidoirie d’Henri Leclerc, qui est l’avocat de Véronique Courjault, jugé pour avoir tuer trois de ses enfants a leur naissance. A l’époque, la femme était atteint de trouble psychologique, se qui l’a poussé a commettre cette acte.

Tout d’abord, Dans une première partie l’atmosphère de cet extrait est calme, douce, presque enfantine. En effet, Henri Leclerc utilise beaucoup de terme d’enfant : « il continue d’aimer maman... » «  maman les aime ». De plus il dit des phrase courte, brève : «  oui tu a raison Nicolas », « Nicolas ta maman est malade ». Henri Leclerc joue sur la compassion, il se mets au même niveau qu’un enfant. On pourrait penser que l’avocat parle de lui a la troisième personne. On ressent alors de la compassion non pas pour Véronique, mais pour ses enfants.
De plus Henri Leclerc utilise la répétition comme dans les première phrase du texte pour accentuer son propos «  Elle avance, elle avance, elle n’est pas dangereuse, cette femme n’est pas dangereuse ». Ici, quand l’homme répète « elle n’est pas dangereuse, cette femme n’est pas dangereuse », « cette femme » accentue son idée que Véronique ne soit pas dangereuse. Vers le milieu du texte de « Nicolas a dit... » à « ta maman était malade » (ligne 12 à 15) Henri Leclerc insiste sur le fait que la femme soit malade en utilisant une allitération en m : « maman » « malade » « maladie » « mortelle » « mal » « mais ». De plus, dans ce passage, il répète le mot « maman » et « malade », presque en l’exagérant.
Enfin, dans la dernière partie de cet extrait, l’atmosphère change. Il devient plus pesant et beaucoup plus sérieux. Dans ce passage, Henri Leclerc sort de son personnage d’enfant. Il utilise beaucoup de fois la phrase interrogative « qu’est ce que cela change qu’elle reste en prison ? », « qu’est ce que vous avez a craindre ? » « et alors ? », et a un discours plus accusateur « Véronique Courjault, ce que vous avez fait est horrible ». de plus il utilise le vous alors qu’il utilisait essentiellement le il et elle dans la première partie. En utilisant ce pronom, il élargie le cercle a qui il parle.

Pour conclure, dans cette extrait, Henri Leclerc s’empare cet extrait en deux partie, la première plus douce et enfantine, il cherche a émouvoir les jurés, et une deuxième, plus grave, plus sérieuse, ou il dit se qu’il veut clairement pour la femme.

32. Le 24 avril 2020, 15:52 par Sebastien 2nd1

Le texte étudié est un extrait de la plaidoirie du maitre Henri Leclerc lors du procès de Véronique Courjault le 18 juin 2009 jugée pour l’homicide de 3 de ses enfants.

Tout d’abord parlons de l’ambiance, de l’atmosphère, cette atmosphère est pesante, on dit ici que des enfants veulent revoir leur mère alors que celle-ci a tué leurs frères et sœurs. C’est une atmosphère de procès, tout le monde est tendue, le suspense est également présent. Quelle sera la décision du juré à l’encontre de cette femme ?

Parlons-en de cette femme. Il est vrai que cette femme est jugée pour homicide mais si l’on se tient seulement à l’extrait on remarque assez vite que finalement il y a de nombreuses circonstances atténuantes. On sent que Véronique Courjault aime ses enfants et qu’eux aussi l’aiment avec par exemple des extraits comme : « Laissez-moi voir mes enfants » ou encore « ils s’interrogent mais ils continuent à aimer maman », cette relation est très paradoxale avec la situation mais elle est là. Il ne faut pas oublier non plus que ces accouchement se sont passés alors que Véronique était malade : « tu as raison, Nicolas. Ta maman était malade. ». Le mot malade est par ailleurs répété de nombreuses fois pour encrer ce mot chez le juré. Elle était aussi seule et en déni. Elle ne savait que faire de ses "choses" qu’elle venait de mettre au monde.

Ensuite, je pense que Monsieur Henri Leclerc n’était pas seulement la a parlé mais que lui aussi était touché par cette tragédie. Il est conscient de ce que Véronique Courjault a fait mais il souhaite profondément que le juré soit conscient de ce que Véronique pensait lors de ces meurtres, de ce qu’elle pensait lors du procès et de ce à quoi elle penserait dans le futur. Monsieur Leclerc se soucis de tout le monde, il s’assure que ses enfants iront bien, que Véronique ira bien mais aussi que la société ira bien. On le voit très bien de : « Qu'est-ce que ça change qu'elle reste en prison ? » jusqu’à la fin du texte. Il pose également de nombreuses questions rhétoriques dans le but d’interpeller le juré. En bref, Monsieur Leclerc est un très bon avocat mais aussi un humain avec de vraies émotions.

En conclusion, par le biais de certaines phrases dites par Henri Leclerc montrant des émotions ressenties par Véronique Courjault et ses enfants mais également en montrant son implication et ses émotions personnelles par le biais de certaines figures de styles, il est parvenue à faire réduire la peine de Madame Courjault.

33. Le 24 avril 2020, 15:54 par Mme Baudry

Des commentaires globalement de qualité. Vous avez bien compris le texte. Il n’y a pas de gros contresens.
La différence de qualité se joue au niveau:
- de l’écriture: pas d’abréviation ( impro?) ou de familiarité (Henri?).
- des interprétations
- de la rigueur dans le plan: parfois les parties ne sont pas distinctes, parfois il n’y a pas de procédés dans toutes les parties ce qui fait un commentaire bancal et déséquilibré.

34. Le 24 avril 2020, 15:56 par Léa 2nde1

Le texte représenté si dessus est une partie de la plaidoirie de Mr. Henri Leclerc, avocat de Véronique Courjault inculpée dans l’affaire des bébés congelés,un triple infanticide.

      Premièrement,l’avocat n’exprime aucune agressivité et a l’air au contraire complètement détendu, nous pouvons ressentir que celui ci essaie d’installer une ambiance assez calme,donnant presque une légèreté à cette affaire qui est en réalité assez morbide,il romantise.
    En effet, Mr.Leclerc idéalise sa cliente notamment avec "elle n’est pas dangereuse",  "une femme admirable" alors que celle ci a bien assassiner ses enfants et est dite malade, mentalement instable.Il essaie de sensibilisé son public avec des mots simples et poignants tels que "femme déchirée","elle les aime, tout simplement" et utilise ses enfants pour en quelques sortes humanisé l’affaire en mettant en avant l’amour qu’ils portent à leur mère qui est bien sûr partagé et les mots émient en l’occurrence par son fils, Nicolas "Maman,elle est malade" ,ce sont des mots innocents qui endurcissent l’idée de romantiser cette affaire. Il joue sur cette carte pour attendrir l’auditoire et alléger la sanction de Véronique.

Par ailleurs, il décentre l’affaire en ne prononçant qu’une seule fois le nom de sa cliente et emploie principalement les mots "mère","maman","femme" pour en sois passer un message notamment avec la phrase "laissez moi voir mes enfants". Oui,le fait d’être dans l’obligation de se séparer de ses enfants pourrait arriver à n’importe qui et Mr.Leclerc compte sur l’empathie des jurés pour "sauver" sa cliente.