Séquence 4 sur l'argumentation.
Par Muriel Tostivint (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91)) le 26 mars 2017, 14:32 - Lien permanent
Pendant les vacances, vous lirez Micromégas de Voltaire. Vous direz si vous avez trouvé cette lecture amusante ou pas en justifiant votre point de vue par au moins trois idées. Veillez à bien vous appuyer sur des passages précis du texte, cela vous donnera plus d'accroches pour l'entretien oral si vous tombez sur cette séquence.
Commentaires
Je ne sais pas dire si j'ai trouvé cette lecture amusante ou pas.
D'abord je l'ai trouvé amusante par le titre du livre "Micromégas" qui suggère bien l'opposition entre grand et petit, je trouve ce prénom très bien choisi car "Micromégas" est un géant qui découvre la Terre avec un nain. Quand il découvre la Terre lui comprend que la planète est immense et qu'il est peut être très grand mais il n'est en réalité qu'une petite particule de ce monde contrairement à beaucoup d'humain qui se croient être le centre du monde. J'ai aussi beaucoup aimé la lecture de "Micromégas" car même s'il est très court il fait passer beaucoup de messages comme l'importance de la connaissance pour pouvoir débattre sur des sujets comme la raison, l'esprit. Cette question de "Micomégas" : "puisque vous savez si bien ce qui est hors de vous , sans doute vous savez encore mieux ce qui est en dedans. Dites-moi ce que c'est que votre âme, et comment vous formez vos idées." qui est à l'origine d'un débat avec la rencontre de différentes pensées qui viennent de différents philosophes comme Descartes, Malebranche, Leibniz ou encore Aristote qui finalement ne mène pas à une réponse claire. Qu'en est il aujourd'hui ?
A la fin un homme leur dit que" leurs personnes, leurs monde, leurs soleil, leurs étoiles tout était fait uniquement pour l'homme." Les deux voyageurs se mettent alors à rire de la bêtise de l'homme. Voltaire dit "les infiniment petits eussent un orgueil presque infiniment grand" cette phrase montre bien le paradoxe qu'est l'humain et que nous devrions arrêter de nous centrer sur nous même et s'ouvrir au monde.
D'un autre côté la lecture de ce "livre" n'a pas été que amusante car le sens est très difficile à capter (je ne sais toujours pas si je l'ai bien cerné). De plus il présente de nombreuses références culturelles ce qui le rend encore plus complexe.
Personnellement, j'ai aimé cette lecture pour plusieurs raisons:
- c'est un livre qui se lit rapidement et facilement. Le livre ne se perd pas dans les descriptions inutiles, ce qui permet d'avoir une lecture courte mais sympathique. De plus, le texte est facile à comprendre.
- c'est un livre faisant travailler l'imaginaire. On plonge dans de la "science fiction" au XVIII e siècle. Le livre peut aussi faire penser à Gulliver et les liliputiens écrit en 1726.
- l'ouvrage remet l'Homme à sa place, lui rappelant qu'il n'est pas le centre de l'univers et qu'il est infiniment petit. Le livre laisse entrevoir la possibilité que nous ne sommes pas seuls dans le cosmos.
Je n’ai pas trouvé cette lecture amusante personnellement. Je pense qu’elle peut l’être seulement si l’on se préoccupe de l’histoire entre les géants des autres planètes et touts et qu’on ne se préoccupe pas du fond du texte.
Car si nous lisons ce texte attentivement, on peut voir que voltaire, à travers cette histoire enfantine, fait passer différents message. On arrive a déterminé ses points de vue sur certain sujet. En effet on apprend qu’il est pour la l’égalité et qu’il est donc contre l’État divisé en trois ordre. Ensuite il fait une critique de la censure, il prône la liberté et en particulier, la liberté d’expression. Il est anti cartésien et critique les fanatiques de dieu. En effet, il est pour le développement de sciences et pour newton e particulier. Il critique aussi la guerre à outrance qui fait des milliers de mort. Tout cela en 25 pages. Pour moi cette histoire a plus pour but d’apporter de la légèreté à ses idées mais aussi, bien sûr, éviter la censure.
Cette lecture a été rapide mais pas si simple que ça. En effet, Voltaire fait énormément de référence culturelle et c'est dur à suivre même s'il y avait des annotations pour expliquer ces références.
Le passage que j'ai préféré est lorsque Micromégas et son compagnon de voyage découvre la Terre et ses habitants. J'ai aimé ce passage car pour moi Micromégas se sentait toujours intellectuellement supérieur aux autres et quand il s'est retrouvé devant les Hommes qui, eux aussi, étaient très cultivés il était un peu comme ébahi. J'ai eu un peu la même sensation pour les Hommes qui croyaient tout savoir pour au final se rendre compte que rien n'est acquis et que l'on en apprends plus tous les jours. Enfin j'ai apprécié ce passage parce qu'on voit que même si des personnes viennent d'horizons complètement différents, elles peuvent toujours avoir une discussion commune et ainsi apporter des savoirs nouveaux ou opinions nouvelles aux autres.
Je suis plutôt mitigé, la lecture ma parue longue, car au début du texte, quand ils parlent d'unité de mesure on comprend pas trop, c'est à la suite de l'histoire que l'on réalise que micromégas et le nain sont géant, lorsque qu'ils font des comparaisons avec leurs pouces etc, hormis cela la lecture était intéressante, en si peu de pages voltaire résume le monde, résume toute un état d'esprit et cela est plutôt remarquable, ensuite dans le texte les personnages tirent de nombreuses conclusions sur la vie et nous font prendre du recul et réaliser beaucoup de choses, la raison pour laquelle j'ai apprécié, en plus avec les chapitres on remarque bien que c'est pas contemporain car dans le titre des chapitres on nous annonce déjà ce qu'il va ce passer.
J'ai trouvé cette lecture assez amusante car,
Micromégas ( petit/ grand) est un géant qui parle mille langues. À son arrivée sur Saturne, le géant sirien se moque d’abord de la petite taille des habitants, qui ne mesurent que deux kilomètres de haut. II perd néanmoins ce sentiment de supériorité en s’apercevant qu’un être de petite taille peut très bien être savant et comme l'a évoqué Manon, il est peut être très grand mais il n'est en réalité qu'une petite particule de ce monde contrairement à beaucoup d'humain qui se croient être le centre du monde.
J'ai apprécié la lecture de Micromégas grâce à :
- La satire de l'humanité, de son égocentrisme et de bien d'autres choses : il regarda de haut en bas les deux habitants célestes; il leur soutint que leurs personnes, leurs mondes,leurs soleils,leurs étoiles, tout était fait uniquement pour l'homme. A ce discours, nos voyageurs se laissèrent aller l'un sur l'autre en étouffant ce rire(chapitre 7 l.120)
- L'ironie présente le long du livre : les deux voyageurs sont un nain et un géant qui tient un vaisseau avec l'équipage sur un ongle(chap 6 L.39) ou encore le nom du géant comme a pu le dire Manon. Voltaire fait passer de nombreux messages en peu de pages et le fait de façon intelligente et humoristique.
- La capacité a faire réfléchir le lecteur: les hommes sont-ils au centre de tout ? la place de la guerre dans la société ? Il y a cent mille fous de notre espèce, couverts de chapeaux, qui tuent cent mille autres animaux couverts d'un turban. (chap5 L.14) . Voltaire fait une leçon d'humilité en faisant passer les lecteurs pour des imbéciles égocentriques mais il leurs apprend à être plus modeste et plus ouvert.
J'ai trouvé cette lecture amusante car les humains sont tournés au ridicule dans ce livre : ils se prennent pour le centre de l'univers, croyant que tout à été créer pour eux par Dieu lui même, ce qui provoque l'hilarité du géant et du nain « il (animalcule en bonnet carré) regarda de haut en bas es deux habitants célestes ; il leur soutint que leurs personnes, leurs mondes, leurs soleils, leurs étoiles, tout était fait uniquement pour l'homme. ». Le passage où le nain se moque de la planète Terre également amusant « voyez-vous ces petits ruisseaux dont aucun ne va de droit fil, ces étangs qui ne sont ni ronds, ni carré, ni ovales, ni sous aucunes forme régulière ; tous ces petits grains pointus dont ce globe est hérissé, et qui m'ont écorché les pieds ? (Il voulait parler des montagnes.) Remarquez-vous encore la forme de tout le globe, comme il est plat aux pôles, comme il tourne autour du soleil d'une manière gauche, de façon que les climats des pôles sont nécessairement incultes ? ». Il tourne au ridicule la précieuse planète créée spécialement pour les humains, créant un malaise et un rictus chez un lecteur de l'époque, se croyant parfait et au centre du monde.
J'ai également trouvé cette lecture moins amusante car elle fait passé des messages philosophiques important et remet en question la place de l'homme dans l'univers (voir exemple précédent). Elle ouvre de grands débats, notamment sur l'existence et la perception de l'âme chez les hommes. Chacun des philosophe apporte un point de vu différent, citant Descartes, Malebranche, Leibniz ou encore Aristote. Ce livre souligne également l'importance de l'instruction et de la culture.
Pour ma part, j'ai trouvé la lecture de Micromegas amusante dans le sens où Voltaire parvint à nous faire passer des idées profondes (telles que la place de l'Homme dans l'Univers) malgré un cadre qui prête à sourire. La lecture est rapide et pourtant, celle-ci est riche et permet au lecteur du XVIIIème siècle, ainsi qu'à celui de nos jours, de remettre en question plusieurs aspects de ses convictions.
Avec des phrases lourdes de sens, telles que «Ceux qui ne voyagent qu'en chaise de poste ou en berline seront sans doute étonnés des équipages de là-haut: car nous autres, sur notre petit tas de boue, nous ne concevons rien au-delà de nos usages.» ou « Car, disait-il, vous ne voyez pas avec vos petits yeux certaines étoiles de la cinquantième grandeur que j'aperçois très distinctement; concluez vous de là que ces étoiles n'existent pas ? », l'auteur nous invite à observer, à apprendre par nous-même, à reconsidérer les théories émises et ne pas se limiter à ce que l'on pense possible. Il incite l'Homme à revoir sa place au sein de l'Univers, qui n'est absolument pas centrale, afin d'ouvrir davantage son esprit. Les terriens sont tantôt comparés à des « Insectes invisibles », tantôt à des « atomes » et toujours ramenés à « l'infiniment petit », ce que j'ai trouvé très intéressant ; combattre l'orgueil humain par son abaissement face au reste du monde. En revanche, Voltaire ne dédaigne pas le savoir de notre planète, puisque la conversation avec les extraterrestres s'installe sans problème lorsqu'ils se rendent compte de leur érudition. Cela peut d'ailleurs être perçu comme le récit de la différence qui parvint à franchir la barrière de l'apparence pour alimenter le dialogue.
Ce texte est également la dénonciation de l'intolérance et de la censure de l'obscurantisme religieux (exil de Micromegas à la suite de publications savantes controversées par le muphti), de la justice (Micromegas condamné par des jurisconsultes qui n'ont pas lu son ouvrage) et de la guerre (« Le Sirien frémit, et demanda quel pouvait être le sujet de ces horribles querelles entre de si chétifs animaux. «Il s'agit, dit le philosophe, de quelque tas de boue grand comme votre talon. ... Il ne s'agit que de savoir s'il appartiendra à un certain homme qu'on nomme Sultan, ou à un autre qu'on nomme, je ne sais pourquoi, César. Ni l'un ni l'autre n'a jamais vu ni ne verra jamais le petit coin de terre dont il s'agit ; et presque aucun de ces animaux, qui s'égorgent mutuellement, n'a jamais vu l'animal pour lequel ils s’égorgent. »)
De plus, j'ai particulièrement apprécié les références culturelles et les attaques plus ou moins sous-entendues que l'on retrouve tout au long du texte ; cela m'a permis d'aller me documenter parallèlement et d'en apprendre plus sur cette époque.
J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture, qui, je pense, a plusieurs niveaux de compréhension et d'interprétation possibles, et qu'on la trouve amusante ou pas, je pense qu'on ne peut réfuter le fait qu'elle soit passionnante.
Après avoir lu Mécromégas de Voltaire, je pense pouvoir dire que c'était une lecture amusante et cela pour plusieurs raisons.
Tout d'abord le format, en effet le livre et court et sous forme de conte, il est donc plus accessible et rapide à lire. J'ai trouvé cela amusant car ce n'est pas le style de Voltaire (tout du moins de ce que j'ai lu) je m'attendais plus à un long livre comme Candide
Ensuite, l'histoire du livre en elle-même,en effet c'est une histoire fantastique qui parle de deux géants provenant de planètes différentes avec des caractéristiques exagéré (leurs durée de vie par exemple ainsi que leurs taille). Le scénario m'a amusé et j'ai trouvé cela amusant
Enfin, je dirais les thèmes abordé par ce livre, ce livre porte des messages profonds et important sous ses allures de livre pour enfant (critique sociale, réflexion sur l'espèce humaine et un certain aspect scientifique) c'est une oeuvre qui a mes yeux décrit très bien le mouvement des Lumières.
J’ai un avis plutôt partagé sur ce livre, je l’ai trouvé assez complexe, j’ai eu du mal à me plonger dans l’histoire car le côté philosophique très connu chez Voltaire, ma un peu contrarié. Cependant, Micromégas qui est un nom plutôt original, est intéressant même si le sujet scientifique ne me passionne pas de base. C’est un livre qui mélange plusieurs caractéristiques : aventure, exploration, découverte, questionnement notamment quand Micromégas voyage à Saturne puis vers la Terre, « Saturne n’est guère cent fois plus gros que la terre ».
Par ailleurs, le livre peut paraitre court par sa taille mais en réalité il est assez complexe, Voltaire fait part dans le livre de beaucoup de descriptions puisque Micromégas est quasiment tous le temps dans la quête de nouvelles découvertes. Ces descriptions m’ont permis de m’imaginer l’histoire et de la rendre compréhensible afin de la construire, dans ma tête.
De plus, le livre transmet un message, lorsque Micromégas donne le livre avec des pages blanches, « Il leur promit de faire un beau livre de philosophie, écrit fort menu pour leur usage, et que, dans ce livre, ils verraient le bout des choses. » Or, « quand le secrétaire l’eut ouvert, il ne vit rien qu’un livre tout blanc » cela montre que les philosophes ne savent pas tout, la raison du monde échappe à l’intelligence humaine, Micromégas s’achève sur une leçon d’humilité, c’est une sorte de morale sur le fait qu’il faut accepter qu’on ne sache pas tout et que certaines connaissances métaphysiques sont parfois méconnues, voire inaccessibles…
Je qualifierais cette lecture d’amusante mais aussi enrichissante car le contexte littéraire est un sujet plutôt sérieux et Voltaire nous incite, ici, à travers le regard des géants, à prendre conscience de la relativité de nos connaissances et de notre place au sein de l’univers.
Pour ma part, je dirais que j'ai trouvé cette lecture amusante mais comme beaucoup de livres ( comme le discours de la servitude volontaire, ou candide par exemple), je pense qu'une ou plusieurs relecture serait nécessaire pour comprendre les différents sens et messages qu'il peut faire passer.
Ensuite, j'ai beaucoup apprécié que le thème général soit basé sur la réciprocité et l'oxymore du prénom Micromégas, nous permettant de s'identifier aux marins dans le cas du livre, Cest à dire à confronter plus grand que sois. De plus les références littéraires utilisées comme Descartes, ou Aristote sont aussi des moyens pour nous identifier en tant que lectrice ou lecteur francais dans mon cas.
Cette lecture, en plus D'être rapide et je trouve, pas très difficile à comprendre car Voltaire ne se perd pas dans les descriptions qui nous complique la tâche de compréhension. Voltaire ici pose une vision de l'homme face a l'univers très intéressante qui peut remettre en question lecteur, ce que je trouve amusant dans un livre.
Je n'ai pas aimé lire ce texte, je ne l'est donc pas trouvé amusant et drôle à lire.
Tout d'abord, j'ai eu la sensation de lire un livre de physique-chimie, matière que je déteste. A plusieurs reprises dans le texte des grandeurs sont cités: "huit lieues", "mille toises". De plus un certains nombres de physiciens, de philosophes ( Platon). Ou bien encore avec la présence d'un vocabulaire physique comme " atome".
Je n'ai pas compris le sens du texte, le but de la lecture, ce que l'on devait y comprendre.
Enfin, la partie qui aurait pu être drôle, celle de la confrontation humain et micromégas, qui est tourné au ridicule, ne pas provoqué aucun sentiments.
Ce conte est pour moi amusant, car Voltaire critique les prétentions humaines, en effet, par la satire il dénonce l'orgueil des hommes: "Mais il y avait là, par malheur, un petit animalcule en bonnet qui coupa la parole a tous les animalcules philosophes; il dit qu'il savait tous les secrets que cela se trouvait dans la somme de saint Thomas ; il regarda de haut en bas les deux habitants célestes; il leur soutint que leurs personnes, leurs monde, leurs soleil, leur étoiles, tout était fait uniquement pour l'homme". De plus Voltaire ne fait pas seulement la satire des terriens mais aussi la satire de l'église: la référence au muphti de Sirius met en évidence la permanence de l'intolérance religieuse partout dans le monde. Et le problème de censure auquel fait face Micromégas est un reflet des complications vêcues par Voltaire pour publier ses œuvres. Par ses différents procédés comme le comique,la satire,l' ironie, Voltaire parvient à faire réfléchir sur beaucoup de questions comme "les hommes sont ils au centre de l'univers?" Ou encore "quelle place à la guerre dans la société?" Et répond à ses questions avec savoir et sagesse, ainsi, on comprend que les guerres meurtrières ne sont engendrées que par la soif du pouvoir, de la domination et de conquête. Voltaire écrit ce conte afin d'amuser le lecteur et en même temps de le faire réfléchir . Ce livre était intéressant et comique, je trouve par contre que cela manquait de plus d'actions et pour ma part je n'ai pas trouvé les personnages attachants, je les ai juste trouvé drôles. Pour finir Micromégas, par le rire, nous fait passer des messages importants et nous montre que le mal est partout et sous toute forme : guerre, vanité, orgueil...
Je n'ai pas vraiment trouver cette lecture amusante. Il y avait beaucoup de références philosophiques que je ne connaissais pas. J'ai eu beaucoup de mal au début avec tout les chiffres. Je n'ai pas non plus compris le but des personnages. Aussi le fait qu'il y ait beaucoup de références m'empêcher de bien lire car je devais à chaque fois me reporter aux notes en bas.
Je n'ai pas trouvé cette lecture amusante ou non, ce livre m'a laissé indifférente.
Dès le début, beaucoup de chiffres ce qui ne prête pas à l'amusement mais plutôt à l'envie d’arrêter la lecture dès les premières pages.
Ensuite, deux géants qui se promènent, ça ne m'amuse pas, même un enfant pourrait dire que deux géants se rencontrent, partent ensemble et arrivent sur Terre.
Pour finir, ce livre instruit du côté philosophique avec bon nombre de citations et autre mais ne m'amuse pas.
Je ne peux pas dire que j'ai aimé ou pas cette lecture, ni même trouvé ça amusant ou non car je ne pense pas avoir compris tout le message que ce livre diffuse (Si j'ai compris, le livre est donc vraiment bien et remet en question la place des êtres de notre univers). La lecture est certes courte mais peu facile à comprendre entre toutes les notes à lire et à retenir, les personnages plus ou moins faciles à replacer à savoir qui est qui, qui dit quoi et quand ce que je trouve vraiment dommage.
Je n'ai pas aimé ce livre car je l'ai trouvé "lourd" dans le sens où en très peu de page Voltaire nous fait part de beaucoup de choses et donc c'était très facile de se perdre dans les explications néanmoins la façon que Voltaire a de dénoncer la société est très intéressante car il dénonce le comportement de beaucoup de gens tout en subtilité.
Je n'ai pas trouver la lecture de ce texte amusante car dans un premier temps je n'ai pas bien compris le début du livre. Le texte est certe rapide à lire mais le livre n'est pas facile à comprendre . Il y avait beaucoup de références a la physique qui est une matière que je n'aime pas et que je ne comprend pas vraiment . Dans un second temps Voltaire à fait beaucoup de références culturelles et même s'il y avais des notations pour nous expliquer, devoir lire à chaque fois les notations m'empêchait de me concentrer sur la lecture c'est pourquoi je n'ai pas bun compris le livre. Pour finir , l'une des seules choses que j'ai apprécié c'est le titre qui est original et bien penser et le fais que Voltaire dénonce la société et le comportement des gens et leurs place dans l'univers.
Amusante oui car Voltaire fait la satire de son quotidien par le biais de ce recit. D'ailleur il met en avant des protagonistes non humain ( voir extraterrestres ) ayant un regard extérieur de notre planète. Ils sont sages et instruit, et ont une réel ouverture d'esprit sur notre monde, ainsi qu'un intérêt pour notre planète qui n'est pas si important avant de voir des humains. Et c'est ça que je trouve amusant nous somme face aujourd'hui a ce genre de question existentielle, du genre "sommes nous seul dans l'univers" ou "ne suis je pas qu'un grain de sable dans l'espace" et donc Voltaire nous renvoie a notre place de microbe dans un monde que nous connaissons trop peu, et dont nous avons du mal à imaginer son infinité. Ensuite Voltaire a aussi cette envie de sortir des sentiers religieux. Et il choisis comme attaque le fait que l'homme ne soit pas si exceptionnel que cela car Micromega parle de nombreuses autres espèces plus grande et plus petite que lui, il y a donc une envie de combattre la religion qui s'avère fausse sur certain points. Et pour finir je me suis bien amusé grâce à la façon avec laquelle le texte est écrit au delà de l'histoire narrée il y a une atmosphère d'aventure et de découverte de l'univers qui est très plaisant à lire.
Point sur la lecture cursive Micromégas de Voltaire (1752).
Une approche fantaisiste et comique
Effets de caricature : les géants sont le reflet caricatural des hommes : la disproportion peut faire sourire.
Humour grivois : le nain de Saturne croit que les hommes font l’amour alors qu’il s’agit de scientifiques et de philosophes en expédition.
Ironie de Voltaire sur la religion, l’intolérance : Micromégas est exilé de sa planète car il a publié un ouvrage qui a déplu au clergé (= rappelle l’exil de Voltaire lui-même pour l’Angleterre). La satire des femmes aussi avec la parenthèse sur la femme du nain de Saturne.
Les géants : un modèle pour Voltaire
Le nom est symbolique de l’enjeu de l’œuvre : Micro (petit) et Mégas (grand). Un oxymore qui témoigne de la complexité de la condition humaine.
Micromégas est un voyageur qui, malgré sa taille, ne méprise pas les enseignements que les habitants peuvent lui transmettre. Il admet son ignorance et cherche à explorer plutôt qu’à juger : il n’hésite pas à donner de l’importance aux hommes malgré l’avis du nain de saturne. Témoigne de son esprit d’ouverture.
Il réagit par le rire quand le docteur en Sorbonne prétend que l’univers a été crée pour l’homme : il ne réagit pas par la violence. Le rire est une prise de position philosophique : face aux mystères de la création et à ce que l’homme ne connaîtra jamais, Voltaire choisit le rire (= acceptation et mise à distance).
Il donne aux hommes un livre blanc : il n’y a pas de savoir révélé, pas de savoir absolu et définitif. Les hommes sont par définition exclus de la vérité, ils doivent donc se garder de toute prétention ridicule et rester à leur place. C’est la morale du conte.
La façon de raconter de Voltaire :
Le conte a un aspect enfantin qui rappelle le Petit Prince : on a tendance au début à ne pas le prendre au sérieux.
On remarque un certain art du conteur : pas de description, beaucoup de dialogues, des aventures imaginaires qui annoncent aussi la science fiction. Mode de l’exotisme à l’époque avec les Lettres Persanes de Montesquieu. Ici, c’est plutôt une parodie de récit exotique. Cela peut faire penser à Gulliver.
Un contenu sérieux et profond.
Un texte polémique qui dénonce l’orgueil des hommes, les guerres et l’intolérance religieuse: le discours aux hommes à la fin du conte est une leçon d’humilité et un appel à la raison représentatif des Lumières.
Un texte philosophique : il nous incite à nous interroger sur notre place dans l’univers, un questionnement philosophique.
Le problème de la censure : le rire serait une façon de détourner la censure pour faire passer des messages.