L'écrit d'invention: comment faire?
Par Muriel Tostivint (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91)) le 26 février 2017, 17:56 - Lien permanent
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Nous traiterons ce sujet: d'abord la question de corpus puis l'écrit d'invention en plusieurs étapes.
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Ce corpus présente quatre textes issus de romans présentant des héros en tout genre. On retrouve des femmes dans les trois textes de La princesse de lèves de madame Lafayette, La chartreuse de parme de Stendhal et Isabelle de Gide, Balzac aussi présente une jeune femme dans La maison du chat-qui-pelote. Ces textes sont issus d'époques différentes allant du 17e siècle au 20e. On peut remarquer que le contact visuel y est primordial.
Nous allons voir dans un premier temps qu'il permet au lecteur d'être transporté dans l'univers du roman, puis qu'il permet aux autres personnages d'observer, ainsi cela permet une communication entre les personnages autre que le langage.
En effet dans le texte de madame de la Fayette, dès les premières lignes on retrouve le vocabulaire de la vue avec la "lumière", mais aussi avec les descriptions des lieux "les fenêtres étaient entre ouvertes", Monsieur de Nemours remarque la princesse de Clèves qui "était seule". De même dans le texte de Balzac lorsqu'il décrit le visage de la jeune fille qui a les "yeux bleus". On note même que la jeune fille que le personnage principal rencontre, croise le regard de Guillaume, comme dans La chartreuse de parme où l'on apprend que Del Dongo suit du regard Celia, dont il est émerveillé. Ici le regard témoigne des sentiments entre les personnages, réciproques ou non. Aussi, dans Isabelle le narrateur la remarque car elle est devant lui, de dos.
L'homme ici est observateur de la femme qu'il admire, sans forcément communiquer avec elle par la parole.
La femme est observée dans ces quatre textes présentés dans ce corpus. Ainsi, il est difficile de s'identifier à elle car nous savons qu'elle est observée mais pas forcément elle. Le lecteur est donc omniscient, il sait tout. De cette façon il est plus facile de s'identifier à l'homme qu'à la femme, le fait de s'identifier à un personnage donne un rôle privilégié au lecteur qui prend une place, à travers les yeux du narrateur, dans l'histoire.
Ce corpus comporte quatre texte argumentatifs datant de diverses époques : 16e siècle avec le texte de LA BOETIE, 17e siècle avec Racine, 18e siècle avec Diderot et enfin 19e avec Hugo. Ces dates écartées nous permette d'avoir le point de vue de chaque époque sur le même sujet, ici le pouvoir que peut acquérir un seul homme, et de constater son évolution. Nous en venons donc à penser, de quelle façon le pouvoir d'un seul homme s'impose-t-il d'après ces texte ?
En premier lieu, on peut remarquer que dans les textes 1, 2 et 4 les auteurs évoque la prise de pouvoir par la force, la violence et la crainte. En effet, dans le premier texte, l'auteur s'adresse à nous directement, d'un ton accusateur : « Vous vous laissez emporter devant vous le plus beau et le plus clair de votre revenu, piller vos champs, voler vos maisons et les dépouiller des meubles anciens et paternels ! ». Ensuite, dans le deuxième texte, Narcisse serai près à tout pour accéder au pouvoir : « Faites périr le frère, abandonnez la sœur », ce qui créer une nuance par rapport au texte précédant : on avance encore plus dans la violence et la crainte. Enfin, dans le quatrième texte, nous faisons face à la réalité, non plus à une réalité reconstruite. Hugo parle du renversement politique de 1851, quand Napoléon Bonaparte accède au pouvoir. Il va rétablir l'Empire alors que la révolution française avait réussit à changer les choses : « Forcer quatre-vingt-neuf qui marche à reculer » ; « Prendre gaîment pour soi palais et millions ».
En second lieu, ces textes parlent d'une deuxième façon avec laquelle un homme seul peut s'imposer. Il s'agit du consentement des victimes à se faire maîtriser grâce au pouvoir que l'opprimé veut bien donné à son maître. En effet, dans le premier texte, l'auteur montre du doigt les sujets qui ne font qu'obéir à leur tyran « pour lequel vous allez si courageusement à la guerre, pour la grandeur duquel vous ne refusez point de présenter à la mort vos personnes ». De plus, dans le texte deux, le peuple romain sous domination de l'Empire est méprisé par Narcisse qui les considère comme naïfs, ignorant et faible : « Au joug, depuis longtemps, ils se sont façonnés : / Ils adorent la main qui les tient enchaînés. ». Dans le troisème texte, l'auteur souligne une explication à cette soumission : « c'est lorsqu'elle continue et se maintient du consentement exprès de ceux qu'on a soumis : mais elle rentre par là dans la seconde espèce dont je vais parler et celui qui se l'était arrogée devenant alors prince cesse d'être tyran. ». Le peuple opprimé s'est simplement habitué à toute cette violence, à quelque degré qu'elle fut.
En définitive, il n'y a pas qu'une seule façon de s'imposer quand on est un seul homme face à une ville, une contré ou même un pays.
Ce corpus comporte quatre textes, le premier s’intitule La Princesse de Clèves, écrit par Madame de La Fayette en 1678, le deuxième se nomme La Maison du chat qui pelote, de Honoré de Balzac, corrigé par l’auteur en 1842, La Chartreuse de Parme qui est le troisième texte, écrit par Stendhal en 1839, et enfin le dernier texte qui se nomme Isabelle, rédigé par André Gide en 1911. Nous pouvons constater que les textes d’Honoré de Balzac ainsi que de Stendhal sont issus de la même époque, et que chacun des quatre titres sont très variés. Ainsi, nous pouvons nous demander quel est l'intérêt du jeu des regards dans les quatre textes du corpus. Pour répondre, nous commencerons par expliquer que le jeu de regard suscite la curiosité et l’admiration des personnages et dans une deuxième partie nous verrons les sentiments profonds que peuvent provoquer le jeu de regard entre les personnages.
Nous pouvons constater que le jeu de regard suscite l’admiration et la curiosité. En effet, prenons le texte A, avec « Il se rangea derrière une des fenêtres, qui servait de porte, pour savoir ce que faisait Mme. De Clèves » on peut voir que Monsieur de Nemours la guette et l’espionne pour savoir ce qu’elle fait, sans qu’elle ne sache ce qu’il fait. Tout comme « la voir sans qu’elle sache qu’il l’a voyait », cette curiosité peut paraître malsaine mais il éprouve une tel admiration et une telle fascination envers elle qu’il ne peut plus la quitter des yeux, il éprouve une certaine satisfaction de ne pas se faire remarquer. On peut l’assimiler avec le texte C « Il la suivait ardemment des yeux », admiration renforcée par l’adjectif « ardemment » ou encore « inexprimable joie, après une si longue attente et tant de regards ». Fabrice Del Donguo éprouve une certaine exaltation et une admiration cette fois ci pour Clélia, la fille du geôlier. Ces deux textes mettent en avant la figure de la femme qui est accentuée par le jeu de regard. L’admiration et la curiosité est aussi évoquée dans le texte B lorsque Guillaume, reste immobile fixant attentivement la façade avec « le passant fit récompensé de sa longue attente ». On remarque dans les textes B et C le champ lexical de la lumière avec « bougie », « flamme », « éclairée », « sombre » et de la vue avec « voyais », « aveugle », « observée », « être vue », « vision », « voir » et des adjectifs mélioratifs tels que « brillante » et « éclatante » qui s’assimile à « Le jour, devenu plus éclatant, permettait d'y apercevoir le bureau grillagé », la lumière qui attire le regard fait ressortir des détails avec « bureau grillagé ». La curiosité de ces textes met en avant une série d’adjectifs présent dans chacun de ces textes, notamment avec « admirable » (texte A), « delicate » (texte B), « immobile » et « dénaturée » (texte D). D’ailleurs, dans ce texte, le narrateur est omniscient ce qui met en avant sa curiosité de tout savoir.
De plus, le jeu de regard peut engendrer des sentiments profonds tel que la tristesse avec « Pour ce jeune homme, la plus brillante des étoiles du matin semblait avoir été soudain cachée par un nuage. » dans le texte B, tristesse de Guillaume qui n’arrive plus à voir la jeune demoiselle ce qui entraîne la déception de celui-ci. On retrouve aussi cette tristesse « Il l’a suivi ardemment des yeux » dans le texte C, il n’attend qu’une chose c’est de croiser son regard mais malheureusement cette attente n’aura pas lieu, là aussi déception de ce dernier et, renforcé par « Il remarqua qu'elle ne levait pas les yeux sur lui » Toujours dans le texte C, « il était un autre homme », dernière phrase du texte, le lecteur ne sait pas si cette transformation est positive ou négative ce qui éprouve un sentiment d'inquiétude. On retrouve dans le texte D, le sentiment du dégoût avec « comme un chien affamé se jette sur un os, Isabelle s’en saisit », exagération de l’auteur qui est dans l'excès, il est omniscient et le narrateur éprouve un sentiment de violence notamment avec les adjectifs « ingrate » et « dénaturée » lorsqu’il s’adresse à Isabelle.
Pour conclure, l'intérêt du jeu de regard est de mettre en avant la curiosité des personnages, ce qui fait progresser le dialogue. De plus, l’admiration et les sentiments font partie aussi du jeu des regards car une simple entrevue peut en dire long. Beaucoup d’adjectifs décrivant ce phénomène sont présents dans les quatre textes de nos auteurs
Ce corpus comporte 4 textes, écrit à des périodes différentes, le premier se nomme "La princesse de Clèves" parut en 1678 et écrit par Madame de Lafayette, le second s'intitule "La Maison du Chat-qui-pelote" écrit en 1842 par Honoré de Balzac, la troisième s'appelle "La chartreuse de Parme" diffusé en 1839 et écrit par Stendhal et le dernier se prénomme "Isabelle", écrit par André Gide et parut en 1911. Ses quatre textes ont un élément commun essentiel, le regard, et, quel est son intérêt ce sera notre objet d'étude.Pour étudier cet aspects de ses textes, je m'aiderais de 2 parties. En premier lieu, la passion et l'amour et en second lieu, un rêve inaccessible.
Tout d'abord, le regard dans ces 4 textes est provoqué par le désir, l'amour et l'admiration que porte ceux qui regarde, à celles qui se font regarder. En effet dans le texte 1, on retrouve le lexique de la beauté : "admirable beauté", "passion", "adorait". L'homme désire cette femme par un simple regard. Dans le second texte, un autre homme éprouve des sentiments amoureux pour une femme, dû à sa beauté, encore une fois, le texte est rempli de compliments comme avec "admirable","sublimes compositions de Raphaël","grâce,Semblable à ces fleurs de jour". Dans le troisième texte, Fabrice, captif, regarde une jeune femme nommée Clélia, cette fois-ci , les compliments physiques se font plus rare mais encore une fois, la femme provoque des sentiments forts au personnage "inexprimable joie" et enfin dans le dernier texte cependant, il n'y aucune passion n'y amour du narrateur envers les personnages de la scène.
En second lieu ,le rêve inaccessible. Dans les trois premiers textes, l'homme éprouve des sentiments amoureux à l'égard de la femme mais ne tente rien, le regard est une sorte de rêverie dans laquelle ces hommes rêvent de ce qu'ils n'auront jamais, une sorte de rêverie. Dans le dernier texte, le regard à un aspect bien plus pervers, en effet , l'homme regarde Isabelle demander de l'argent à Mme Floche et Mme de Saint-Auréol, il l'observe et regarde ses moindres gestes, cela m'a d'ailleurs fait pensé à un scientifique faisant des expériences sur des cobayes, il est omniscient et prend de haut ce personnage qu'est Isabelle.
En conclusion, le regard porte de nombreux intérêts pour ceux qui regardent, ce qui est intéressant, dans ces textes, est le fait que l'on a qu'un seul point de vue dans ces scènes, celles de ceux qui regardent mais le point de vue de celle qui se font regarder est aurait tout autant été intéressant, surtout dans le texte numéro trois. On aurait aussi pu parler des côtés pervers du regard ou encore de ses effets.
Ce corpus se compose de quatre textes. Le sujet abordé est l'argumentation. Tous ces textes ont des dates éloignées. Le texte de La Boétie date du 1ème siècle, celui de Racine du 17eme, celui de Diderot du 18eme et enfin celui de Hugo date du 19eme. Cela permet de comprendre l'évolution du pouvoir au sein de la société suivant l'époque. Nous pouvons nous demander de quelles façons le pouvoir d'un seul homme s'impose-t-il d'après ces textes ?
Dans une première partie nous pouvons remarquer que la prise de pouvoir est associée à l'autorité et la violence : dans le texte A, ce pouvoir sert à ‘‘piller vos champs, voler vos maisons et les dépouiller des meubles anciens et paternels’’ l’auteur informe le lecteur de la gravité de cette prise de pouvoir qui met en danger la vie des citoyens . Dans le texte B , la violence est exercée sur la famille ‘‘ Faîtes périr le frère, abandonnez la sœur’’ on démontre cette envie du pouvoir qui pousse Néron a tuer sa propre famille. Dans le texte C, Diderot insiste sur l’origine du pouvoir ‘‘Tout autre autorité vient d’une autre origine que la nature … ou la force ou la violence de celui qui s’en est emparé.’’ Dans le texte D , le pouvoir se voit dans ‘‘Et de tous les escrocs de cette dictature ’’ Hugo nous met en garde sur Napoléon qui a acquit ce pouvoir en utilisant la force et en étant malhonnête, le peuple a du se soumettre.
Mais ce même peuple n’a pas toujours été forcé, il est de nature à se faire maîtriser même par un seul homme comme le prouve d’abord le texte 1, ‘‘Comment a-t-il aucun pouvoir sur vous, que par vous ? Comment vous oserait-il courir sus, s'il n'avait intelligence avec vous ? Que vous pourrait-il faire, si vous n'étiez receleurs du larron qui vous pille, complices du meurtrier qui vous tue et traîtres à vous-mêmes ? ’’, ici les questions rhétoriques laissent le lecteur se remettre en question. Le pouvoir de leur tyran est-il valide ? L’auteur insiste également sur le caractère humain de leur chef, il est au même rang qu’eux ils n’ont aucune raison de lui obéir ‘‘Celui qui vous maîtrise tant n'a que deux yeux, n'a que deux mains, n'a qu'un corps, et n'a autre chose que ce qu'a le moindre homme du grand et infini nombre de nos villes, sinon que l'avantage que vous lui faites pour vous détruire. ’’ Dans le texte 2, Narcisse est conscient de cette capacité à se faire dominer du peuple et en profite ‘‘ Au joug depuis longtemps ils se sont façonnés / Ils adorent la main qui les tient enchaînés ’. Dans le texte C , l’auteur rappelle au lecteur que ‘‘ le consentement de ceux qui s’y sont soumis par un contrat fait ou supposé entre eux et celui à qui ils ont déféré l’autorité’’ , c’est le lecteur qui est responsable de la personne au pouvoir car elle a plus ou moins un contrat avec elle mais il dit ensuite que ‘’celui qui se l’était arrogée devient alors prince et cesse d’âtre tyran’’ c’est la preuve que la personne au pouvoir a dépassé les limites et que le peuple devrait intervenir.
Le pouvoir d’un homme s’impose surtout de manière brutale mais elle dépend aussi de la capacité du peuple à résister et à ne pas se soumettre face à lui. Les hommes en sont conscient et utilise cette soumission pour les dominer plus facilement.
Ce corpus comporte quatre textes, tous issus de romans. Ces textes sont des extraits de romans datant de différentes époques : 17ème siècle avec La princesse de Clèves de Madame de La Fayette, 19ème siècle avec La Maison du chat-qui-pelote par Honoré de Balzac puis La Chartreuse de Parme écrit par Stendhal, et 20éme siècle avec Isabelle de André Gide. Nous pouvons voir dans chacun de ces textes, un jeu de regard qui est omniprésent. Tous ces textes ont un point commun, qui est l'observation qu'un homme porte sur une femme. Nous pouvons alors nous demander : quels sont les intérêts du jeu de regards dans ces quatre textes ?
Pour répondre à cette question, nous allons commencer par expliquer que le jeu de regard permet la vision chez le lecteur, puis ensuite, nous allons voir que ce jeu permet aux protagonistes de ces textes, d'établir un contact.
Dans un premier temps, nous pouvons constater que le jeu de regard permet au lecteur de pouvoir intégrer la scène, grâce aux descriptions physiques et morales de la gent féminine. En effet, dans La Maison du chat-qui-pelote, le lecteur peut visualiser la jeune fille qui a l'air « innocente » et « fraîche comme un blanc de ces blancs de calices». Ici, la comparaison donne une image au lecteur de la fille, et est alors ancrée au milieu de la scène, sans pour autant y être présent. Dans La Princesse de Clèves, le lecteur découvre en cette dame quelqu'un « d'une si admirable beauté » et pleine de « grâce » et de « douceur », ce comportement nous donne l'image de « princesse » qui est dans son caractère, puis son « admirable beauté » donne au lecteur la possibilité de créer sa propre conception de la femme. De plus, dans l'extrait du roman de Stendhal, on peut voir une femme attachante à la fois maternelle, qui va « soigner ses oiseaux » et enfantine, qui « rougit fort sensiblement ». C'est donc un personnage altruiste, ce que confirme donc « l'expression de pitié » qui survient lorsqu'elle regarde le prisonnier. Dans Isabelle, l'observateur décrit, contrairement aux autres textes, un personnage ici l'éponyme, qui est plus sale, avec le volant de sa jupe « mouillé, fangeux » qui crée une « traînée sale », cette femme nous est donc représentée comme malpropre, et terreuse.
Dans un second temps, nous pouvons observer que le jeu de regard permet aux protagonistes d'établir un contact. Dans le texte de Balzac, nous pouvons voir que le « yeux bleus » d'Augustine Guillaume « rencontrèrent » ceux du jeune homme, ce contact visuel crée donc une sorte d'accomplissement de ce jeu de regard qu'entreprenait le jeune homme. Dans l'extrait de l'oeuvre de Stendhal, les jeux de regards qui a lieu entre Clélia et Fabrice, les font se « saluer » de la main, avec un mouvement « grave et distant » de la part de Clélia puis plein de « courage » pour Fabrice, le jeu de regard a ici permit aux deux individus de créer un lien, ce qui n'était pas le cas lorsque Clélia était décrite. Pour finir, dans La princesse de Clèves, les deux personnages semblent déjà se connaître puisque la princesse de Clèves « cru reconnaître » Monsieur de Nemour, cela rassemble donc les personnages, crée le contact.
Pour conclure, les buts de ces jeux de regards sont de décrire une scène afin d'intégrer le lecteur et de lui donner plus d'informations physiques et morales au sujet du personnage concerné, mais aussi d'aboutir à un contact entre les protagonistes.
A partir des éléments du texte de Stendhal (texte C), écrivez le monologue intérieur de Clélia depuis son entrée jusqu'à la sortie de la volière.
Votre texte comportera une soixantaine de lignes environ.
Toute la volière sera enchantée lorsque j'apporterai enfin les graines qu'ils aiment tant.
Mais enfin, à mon inexprimable joie, après une si longue attente, je peut m'enfuir enfin, dans un univers fabuleux, rejoindre mes oiseaux, ces merveilles de la nature, probablement les seuls êtres à me comprendre.
Midi a sonné, je dois m'en aller soigner mes oiseaux
Tandis que je soigne mes oiseaux, je sens son regard sur moi
Il est midi, et je dois nourrir mes oiseaux, mais ce n'est pas ma principale préoccupation. Je n'arrive pas à l'oublier, je le revois encore et encore, son visage est encré dans ma mémoire.
J'aperçois sa silhouette derrière les imposants barreaux de sa fenêtre. Je m'efforce à ne pas croiser son regard, mais je sens une grande chaleur m'envahir qui guide mes mouvements à travers une hésitation perceptible.
Mais enfin, quel est ce sentiment qui m'envahit ? Au moment où je me retourne je le vois là-haut !
Il est maintenant l'heure pour moi d'aller nourrir mes oiseaux après quelques embûches de dernière minute. Hormis le fait que je vais aller voir les oiseaux qui se trouve dans leur cages je vais le revoir. Je monte a la hâte les escaliers pour arriver plus vite sous un élan d'impatience. Cependant juste devant la port, je m’arrêta. Il faut vraiment que ces pensées envers ce prisonnier cessent. Mon père m'a déjà mis en garde lorsqu’il a aperçu que je l'observait la veille. Ce magnifique sourire que je ne pus oublier et qui s'étaient étendu sur ses lèvres. D'une marche mécanique, j’entrai me faisant violance pour ne pas le regarder.
Il est midi, l'heure d'aller soigner mes oiseaux, peut-être sera t-il encore une fois présent tout en haut de sa tour de fer. Peut-être osera t-il enfin me parler, me saluer ou même m'adresser un simple geste de la main.
une jeune fille sensible!! comment exprimer sa sensibilité dans le monologue.
- la ponctuation
- la longueur des phrases
- la poésie du discours
- les exagérations
Il est midi, l'heure d'aller soigner mes oiseaux. Peut-être sera t-il encore une fois présent tout en haut de sa tour de fer ? J'aperçois sa silhouette derrière les imposants barreaux de sa fenêtre. Je m'efforce de ne pas croiser son regard et m'en vais rejoindre les seuls êtres qui me comprennent. Toute la volière sera enchantée lorsque j'apporterai enfin les graines qu'ils aiment tant, et leur joie est si communicative. Mais je me sens épiée, comme si un regard suivait mes moindres mouvements !
Midi a sonné, je dois m'en aller nourrir mes oiseaux ; probablement les seuls êtres à me comprendre. Peut-être l'homme que j'ai vu la veille sera t-il encore une fois présent tout en haut de sa tour de fer. Je me demande bien ce qu'il fait la-haut, pourquoi a-t-il été emmené ici ? Il faut que je m’attelle à la tâche mais j'ai l'impression d'être observée
Déjà midi ! Le temps presse ! Toute la volière sera enchantée lorsque j'apporterai enfin les graines qu'ils aiment tant. Ces adorables oiseaux me sont toujours si reconnaissants. Ah ! Quel doux sentiment que de se sentir utile ! J'entends d'avance leur chant ; et quel joli chœur !
Il est midi, l'heure d'aller soigner mes oiseaux, peut-être sera t-il encore une fois présent tout en haut de sa tour de fer. Je m'avance peu à peu vers eux mes amis, mes confidents, qui réchauffent mon coeur à chaque instant ! Mais ce rituel a quelque chose de changé, de différent, un je ne sais quoi, quelque chose que je ne peux expliquer ? Les mots me manquent, j'aimerai avoir la possibilité de décrire ce qu'il se passe mais je ne peux le faire…
Derrière moi le chant des oiseaux d'ordinaire si paisible, si rassurant ce mêle à ces sentiments qui m'envahissent et le goût du bonheur n'est plus le même. J'ai ce sentiment que des yeux se posent sur moi.
Je vais enfin pouvoir aller m'occuper de mes oiseaux qui seront épanoui par ma venue et par les graines que je leur apporte ! J’adore les oiseaux ils sont magnifiques et tellement paisibles et libres. J'aimerai être comme eux ! Ca me fait mal de les voir enferme .Je sens un regard sur moi et je sais que c'est le prisonnier.
Après une si longue attente, Il est l'heure d'aller soigner mes oiseaux. Je peut m'enfuir enfin, rejoindre ses vulnérables êtres, probablement les seuls à me comprendre. Alors, je leur apporte, avec précaution, ces graines qu'ils aiment tant. Je m’occupe tendrement de chacun d’entre eux en, et je prend plaisir a les nourrir. Après tout, il est vrai que je senti comme une présence, comme si chacun des mes faits et gestes enchantait des sentiments, comme lorsque moi même observe avec admiration et pudeur la naissance d'oisillons. Je préfère donc ne pas m'attarder sur une simple impression. Mes oiseaux ont besoin de moi et je ne dois aucunement faire preuve de distraction. Cependant cette observation devient pesante, comme si l'on me regardait pour que j'offre un seul regard en retour. Il est vrai que cette volière est entourée de tours, est ce que l'une d’entre elles héberge une personne susceptible de m’observer ? Ne vaut mieux pas que je perde mon temps.
Il est midi, l'heure d'aller soigner mes oiseaux, peut-être sera t-il encore une fois présent tout en haut de sa tour de fer. Dois-je continuer à faire semblant de ne pas le voir, d'ignorer sa constante présence ? Peu importe, je dois aller voir mes oiseaux, et ne me préoccuper que de mes oiseux ! Il ne faut pas que je traîne à la volière, je ne dois pas céder à la tentation du regard
Il est midi, l'heure d'aller voir mes oiseaux.Toute la volière sera enchantée lorsque j'apporterai enfin les graines qu'ils aiment tant. J’espère qu'il ne sera plus là, il me dérange, ça présence trouble mes oiseaux. Tandis que je les soigne, je sens son regard sur moi, il me toise du haut de sa tour de fer.
Oh tient, il est midi, je dois aller m'occuper des oiseaux. Mais il y a cet homme qui me regarde, je me sens dépossédée de moi même.
Je suis la, a m’occuper de ces oiseaux que j’aime tant, ils m’apaisent, ils me permettent de m’évader le temps d’un instant. J’aime aussi leur parler, leur raconter mes problèmes m^me s’ils n’agissent pas.
Ah ! Les oiseaux que je les aiment j'adore venir les soigner. Je trouve quand même cela étrange d'installer de si beaux oiseaux à côté de ces prisonniers.
C'est quand même étrange cette sensation de se sentir observée, je sens qu'à tout moment je dois contrôler mes gestes. Je sais que ce prisonnier, Fabrice del dongo m'observe à chaque fois que je suis dans cette volière.
Je me demande comment va Fabrice… Ce n’est pas que je m’inquiète pour lui mais j'espere qu'il va bien. il est bientôt midi il faut que j'aille m'occuper des oiseaux. Leurs ailes sont si fragile elle me rappelle...
Je suis si heureuse, je vais enfin pouvoir revoir ce cher Fabrice. Mais mes oiseaux passe avant lui, je vais allez m'occuper d'eux et le laisser me désirer. Car je sais bien qu'il m'observe de sa cellule
C’est l’heure . Non pas d’aller le revoir mais m’occuper des oiseaux .je dois aller les soigner. Arrivé sur place entends le beau chant des oiseaux je sens une présence comme si une quelqu’un me regardait . Je me sens gêné surtout quand je sais que cette présence est bien réelle . C’était lui . Cette homme .
I) "Oh que-ce-qu'il sont beaux ces petits oiseaux ! Je ne peux le regarder... Il est si beau.
Quels joli petits oiseaux ! Il faut que j'aille m'en occuper, d'ailleurs, ils ne doivent plus avoir beaucoup d'eau, j'ai oublié de leur en donner hier. Dommage qu'ils ne puissent pas connaître la liberté, je ne pourrais cependant m'en passer. Que ferais-je sans eux ? D'ailleurs, ce pauvre Fabrice lui aussi ne connais plus la liberté. Il m'intrigue et m'intimide. Je n'ose pas le regarder. Mais lui, est-ce qu'il me regarde là ? Je devrais peut-être lâcher mes cheveux ? Peut-être qu'il s'en fiche après tout ? Peut-être me fais-je des idées vis à vis de cet homme ? Que dois-je faire ? Pourtant, la dernière fois que l'on s'est vus, nous nous sommes échanger quelques regards... Non, je ne peux pas. est ce que mon père m'en voudrait? surement, ou serait t-il comprehensible
Je ne dois pas croiser son regards, mais ce sourire... La chaleur me monte aux joues. Je sens mon cœur qui s’accélère, que dois-je faire ? Peut-être je devrais le regarder? Non c'est une mauvaise idée. Cet homme mystérieux. Je n'ose pas lever les yeux, il m'intimide.
la cage ne s'ouvre pas. ho mon Dieu il me regarde ! pourqoi me regarde t-il de la sorte son regard m'aupresse et me mets mal a l'aise. Je n'ai pas le courage de croiser le siens
je ne doit pas croiser son regard mais ce sourir.........
je sens mon coer qui s'accelere que dois-je faire peut etre que je devrais le regarder. non c'est une mauvaise idée
je n'ause pas lever les yeux il m'intimide
J'ouvre la cage des oiseaux. Je tend ma main remplit de
Est-ce qu'il me regarde la? Je devrais peut être lâcher mes cheveux ? Peut être me fais je des idées vis a vis de cet homme
Je ne dois pas croiser son regard, mais son regarde...
Je sens mon cœur qui s’accélère. Mes joues se réchauffent. Oh non suis je entrain de rougir? il faut que je me rafraichit. Que dois je faire peut être que je devrais le regarder? Non c'est une mauvaise idées. Cet homme mystérieux, ce prisonnier. Je n'ose pas lever les yeux il m'intimide.
Ecriture d’invention
Est ce qu’il me regarde là ? Je devrai peut-être lâcher mes cheveux. Peut-être qu’il s’en fiche après tout, peut-être me fais-je des idées vis-à-vis de cet homme. Je ne dois pas croiser ce regard mais son sourire. Je sens mon cœur qui s’accélère. Que dois-je faire ? Peut-être devrai-je le regarder ? Non c’est une mauvaise idée. Cet homme mystérieux. Je n’ose pas lever les yeux, il m’intimide.
Reste naturelle, il ne faut pas que je montre ce que je ressens. Reste calme. Devrai-je lui porter un sourire ou bien l’ignorer ?
Je peux enfin aller à la volière m’occuper de mes petits oiseaux. J’ai l’impression d’être observée, je crois bien que le prisonnier me regarde. Je n’ose pas lever les yeux, il m’intimide. Je ne peux pas oublier le sourire qu’il m’a fait hier. Que signifiait-il ? Je sens toujours son regard persistant sur moi. Il me déstabilise, je n’arrive pas à agir naturellement. Je me sens rougir.
Je vais soigner Henry, j'espère que Fabrice ne sera pas à la fenêtre. Je ne vais pas savoir comment je vais réagir. Je le vois, la chaleur me monte aux joues, je sens mon coeur qui s'accélère, que dois-je faire? Peut-être que je devrais le regarder, non, c'est une mauvaise idée. Concentre-toi, marche droit, pour vu que je ne tribuche pas, respire. Pourquoi me fait-il cet effet là? Il m'a juste lancer un regard la veille, un regard, c'est pas grand chose. Je devrais peut-être le saluer. Et s'il ne me voyait pas? Pire encore, qu'il ne me réponde pas en retour. Les graines m'échapent des mains, j'espère qu'il n'a rien vu. J'ai les mains moîte, quelle horreur! Clélia, qu'est-ce que tu t'imagines? Ce n'est qu'un vulgaire prisonnier qui admire tes longues jambes. Oh non! J'ai croisé son regard,
Il est midi ! Il faut que j'aille m'occuper de mes oiseaux. Je ne peux pas me passer d'eux ! Mais lorsque je vais là-bas, je me sens observée, c'est cet homme mystérieux, ce prisonnier, mais son sourire ... Ce regard persistant, j'aimerai le regarder mais je ne peux pas, c'est un prisonnier. Que dois-je faire ? Comment dois-je me comporter fasse à lui ? Que dois-je faire pour ne pas être ridicule fasse à cet homme ? Son sourire, sa présence non loin de moi me font rougir.
Il faut que je soigne ces petits oiseaux. Ils ont l’aire faible, je dois faire ne sorte qu’ils se sentent mieux. Fabrice me regarde! Mon cœur bat plus vite ? Je devrais peut être lâcher mes cheveux ? Peut être qu’il s’en fiche après tout. Peut être me faire des idées vis-à-vis de cet homme. Il est intimidant ! Je dois faire attention à mes gestes. Il ne faut pas que je fasse mauvaise impression. Je ne dois pas croiser son regard. Mais ce sourire...
J’ai tellement envie de le revoir. Comment Fabrice a-t-il pu se retrouver en prison ? Mince, je l’ai regardé, je n’ai pas pu m’en empêcher ! Je rougie ! Il ,ne faut pas qu’il voit ça !
Il est midi, l'heure d'aller soigner mes oiseaux, peut-être sera t-il encore une fois présent tout en haut de sa tour de fer. Je m'avance peu à peu vers eux mes amis, mes confidents, qui réchauffent mon coeur à chaque instant ! Mais ce rituel a quelque chose de changé, de différent, un je ne sais quoi, quelque chose que je ne peux expliquer ? Les mots me manquent, j'aimerai avoir la possibilité de décrire ce qu'il se passe mais je ne peux le faire…
Derrière moi le chant des oiseaux d'ordinaire si paisible, si rassurant ce mêle à ces sentiments qui m'envahissent et le goût du bonheur n'est plus le même. J'ai ce sentiment que des yeux se posent sur moi. Que se passe-t-il ? J'ai ce sentiment de chaleur que envahit mon être tout entier. Est- ce lui qui me guette, cet homme dont le sourire me hante depuis que je l'ai rencontré. Ce n'était qu'hier mais j'ai pourtant ce sentiment que le temps s'est écoulé si rapidement et que de nombreux mois ce sont écoulés depuis notre rencontre. Ô je ne cesse de penser à lui! Ce sourire...
Et si c'était vraiment lui comment suis-je? Que dois-je faire?
Mais que t’arrive- t-il Clélia? Tu ne le reverras sûrement jamais, oublie le! Je me sens rougir tellement j'ai honte de penser à lui. Mais je dois cesser c'est impossible entre nous deux c'est pour moi un oiseau en cage; ce sourire qui m'a paru si doux, si sensible lorsque je l'ai aperçu la veille se faisant trainer par le corps de garde pour l’emmener en prison. Mon père est le geôlier, de la prison je dois me résigner.
Ah ! Midi arrive finalement, il est enfin temps pour moi d'aller m'occuper de mes petits oiseaux ! Je suis sure qu'ils seront très content de me revoir. Ils m'ont beaucoup manqué ! Je trouve les oiseaux des êtres magnifiques, ce sont des animaux fantastiques et merveilleux! Il m'inspire beaucoup et je les envie de pouvoir être aussi libre. J'aimerai pouvoir être aussi libre. Leurs douces voix me parvint au moment ou j'ouvris la porte de la volière.
Seulement à cet instant je me sens observé, épier. C'est Fabrice, le neveu de la duchesse. Je ne sais pour quel raison il est enfermé seulement en l'observant la veille il n'avait rien d'un criminel. Je me souviens encore de son air vide, presque errant au moment où les gendarmes l'ont emmené. Puis son doux sourire. Ah !Jamais je ne pourrais oublier un tel sourire ! Dans tous ces drames, il trouve toujours la force d'avancer, de sourire. Ce sourire qui m'était de plus destiné ! Il m'observe ! Je… Je…
Il est midi, l'heure d'aller soigner mes oiseaux. Peut-être sera t-il encore une fois présent tout en haut de sa tour de fer ? J'aperçois sa silhouette derrière les imposants barreaux de sa fenêtre. Je m'efforce de ne pas croiser son regard et m'en vais rejoindre les seuls êtres qui me comprennent. Toute la volière sera enchantée lorsque j'apporterai enfin les graines qu'ils aiment tant, et leur joie est si communicative. Mais je me sens épiée, comme si un regard suivait mes moindres mouvements ! Son sourire esquissé la veille ne cesse de se balader dans mon esprit, mais pourquoi je n'arrive pas à l'ôter de ma tête ? « Mais qu'es-tu en train de faire, jeune sôte ! Que dirait Père en te voyant bafouer sa confiance ? Il t'a confié une mission, et tu ne peux te livrer à quelque batifolage que ce soit ! ».
Oh le soleil est bientôt au zénith ! Il sera bientôt midi, il faut que j'aille m'occuper de mes oiseaux. J'adore m'occuper d'eux et dire que j'ai eu la chance de m'occuper de ceux de la Duchesse ! Cette femme si douce et si gentille elle m'a accordé sa confiance afin de les soigner j'en si étais si heureuse ! Allez il faut que j'y aille mes oiseaux m'attendent. J'aime tellement passer par le jardin pour allez jusqu'à la volière, tout est si beau je ne peux m’empêcher d'admirer tous ces arbres et ces jolies fleurs. Oh non une cage est ouverte heureusement que l'oiseau ne s'est pas échappé. Pourquoi ai je cette sensation d'être épiée, regardée comme ça, c'est si gênant.. Oh j'avais oublié, un il y a un prisonnier dans la tour, nos regards se sont déjà croisés hier, son sourire si fin est resté encré dans ma mémoire, je ne peux le regarder à nouveau ce serait déplacé de ma part, surtout que ce prisonnier est le neveu de la Duchesse, que cette pauvre femme serait heureuse, si un instant seulement elle pouvait le voir comme je le vois !
Déjà midi ! Le temps presse ! Toute la volière sera enchantée lorsque j'apporterai enfin les graines qu'ils aiment tant. Ces adorables oiseaux me sont toujours si reconnaissants. Ah ! Quel doux sentiment que de se sentir utile ! J'entends d'avance leur chant ! Et quel joli chœur ! Il faudra songer à tailler les griffes d'Opale. Elles sont monstrueuses ! Je ne peux le laisser dans cet état !
Ah ! Que j'aimerais les laisser prendre leur envol… Les voir indépendants, affranchis de toute cage… La liberté… Il n'y a rien de plus agréable ! Je ne pourrai être enfermée de la sorte ! Je ne le supporterai point… Et d'ailleurs ! Pauvre Fabrice ! Il doit se sentir si seul dans sa tour de fer. L'isolement doit être pesant. Et son sourire de la veille… Je ne peux m'en détacher ! Il m'a tellement paru attristé… Mais ! Je vais sans doute le revoir. Comment pourrai-je soutenir son regard ? Il sera si proche. Et sa tante ! Comment puis-je avoir l'égoïsme de l'oublier ! Que cette pauvre femme serait heureuse si un instant seulement elle pouvait le voir comme je le vois ! Elle doit être dévastée.
Enfin ! Quel soulagement de pouvoir poser ce seau. Mes doigts sont endoloris ; l'eau pèse vraiment lourd ! Je n'avais jamais remarqué à quel point, la prison offrait une vue aussi dégagée sur la volière. Peut-être m'observe t-il ?
Il est midi, l'heure d'aller soigner mes oiseaux, peut-être sera t-il encore une fois présent tout en haut de sa tour de fer. Non je ne dois pas céder, seuls mes oiseaux comptent pour moi aujourd'hui, toute mon attention leur est consacré. Quel horreur ce sentiment d'être vue, d'être constamment regardée sans connaître l'idée de ses pensées. Me trouve t-il ridicule à l'idée de me voir venir soigner mes oiseaux tous les jours à la même heure ? Peut-être suis-je seulement l'attraction visuelle de ses longues journées derrière les barreaux ? ou bien
Qu'est-ce que cette porte est lourde !
Midi a sonné, je dois m'en aller nourrir mes oiseaux ; probablement les seuls êtres à me comprendre. Peut-être l'homme que j'ai vu la veille sera t-il encore une fois présent tout en haut de sa tour de fer. Je me demande bien ce qu'il fait la-haut, pourquoi a-t-il été emmené ici ? Le pauvre, je le plains, qu'est ce qu'il doit avoir faim la haut. Je sens son regard sur moi et je me sens rougir de gêne. J'essaie de me concentrer sans me préoccuper de lui mais je ne peux m’empêcher d'être consciente de son regard sur mes mouvements. Au moment où je m'approche de la volière, je ne peux m'empêcher de daigner un regard timide vers lui, et alors qu'il me salue, je baisse rapidement les yeux, gênée. Que m'arrive t-il ? Pourquoi suis-je embarrassée comme cela ? Ce n'est pas comme si ce que je faisais était interdit ! Je décide alors de relever lentement mes yeux
Après une si longue attente, Il est l'heure d'aller soigner mes oiseaux. Je peut m'enfuir enfin, rejoindre ses vulnérables êtres, probablement les seuls à me comprendre. Alors, je leur apporte, avec précaution, ces graines qu'ils aiment tant. Je m’occupe tendrement de chacun d’entre eux en, et je prend plaisir a les nourrir. Après tout, il est vrai que je sent comme une présence, comme si chacun des mes faits et gestes enchantait des sentiments, comme lorsque moi même observe avec admiration et pudeur la naissance d'oisillons. Je préfère donc ne pas m'attarder sur une simple impression ! Mes oiseaux ont besoin de moi et je ne dois aucunement faire preuve de distraction.
Cependant cette observation devient pesante, comme si il me regardait pour que j'offre un seul regard en retour. peut-être sera t-il encore une fois présent tout en haut de sa tour de fer. Pourquoi me regarde-t-il autant ? Moi simple fille, faisant preuve d'aussi peu d'importance… Je sens son regard parcourir mon corps provoquant chez moi une lourde chaleur… Je me sens fébrile, comme incapable de contrôler mes émotions ! Et si jamais il voyait tout ce que je ressentais ? Mais pourquoi tant de questions ? Cette situation me tourmente, serai-je en train d’éprouver un soupçon de sentiment envers cette homme ? Il me paraît si tendre et si généreux. Que cette pauvre femme serait heureuse, si un instant seulement elle pouvait le voir comme je le vois !
J'espère que mes oiseaux vont bien. Ils ont sûrement faim à cette heure là. Mais cet homme, me regarde toujours . Je ne sais pas ce qui veux mais tout ceci me rend très mal à l'aise. D'ailleurs, je me demande si ce prisonnier n'est pas maltraité. En jugé par son sourire malicieux il ne devait pas trop être soucieux de son état. Ou peut être quelque chose d'autre l'a intrigué. Lui ferais-je de l'effet ? Non, Non !!! ce n'est sûrement pas ça ! Ressaisis toi Clélia, tu est tellement rouge que tout le monde pourrait te remarquer en pleine nuit. Bref je dois me dépêcher de nourrir les oiseaux pour pouvoir rentrer. Mais en montant, je risque de croiser mon regard avec cet inconnu.
C’est l’heure, je vais aller prendre soin de mes oiseaux dans la volière. C’est le seul moment ou je puis m’évader car étant la fille du goelier et vivant donc avec mon père dans cette prison, j’en suis devenue moi-même prisonnière.
En jetant un coup d’œil à l’extérieur, j’aperçois au loin, Fabrice. Il est si beau, si charmant, grand, brun, aux yeux d’un bleu perçant si attirant que j’en suis d’ailleurs troublé. Et moi, je suis là, je n’ose point le regarder, cette attirance m’est interdite à cause du rôle que mon père joue dans cette prison mais je rêve tant de le rejoindre. Une partie de moi, m’oblige à ne pas succomber à la tentation et faire abstraction de mes émotions mais une autre partie de moi-même rêve de succomber à mon désir.
Cet instant est si gênant, je ne contrôle plus mes faits et gestes… Que faire ? Je ne suis plus moi-même, je suis figé dans cette volière. Je sais qu’il m’observe du haut de la tour, cela se reflète d’ailleurs sur le rouge écarlate de mes pommettes.
Instantanément, en me retournant je le vis me faire un signe de la main pour me saluer, je perds tous mes moyens… bêtement sans réfléchir je le salua d’une façon des plus distante qu’il soit.
Je me demande comment va ce prisonnier... Ce n'est pas que je m'inquiéter pour lui mais
j'espere qu'il va bien. il est bientôt midi il faut que j'aille m'occuper des
oiseaux. Père a encore emprisonné quelqu'un ce serait comme privé un oiseau de ses ailes...de sa liberté.Ce prisonnier est comme un oiseau en cage.Je crois que sa fenêtre est placée juste en face de mes oiseaux...Non! c'est rien je dois juste éviter de regarder sa fenêtre et je ne dois laisser paraître aucune émotion.oh c'est sa fenêtre... Je sens son regard posé sur moi, il me regarde , je ne dois pas croiser son regard mais il me plait terriblement, je ne peux m'empêcher de penser à lui , je dois me comporter comme si il ne m'interessait pas...Trop tard! je ne peux pas m'en empêcher...Je dois le regarder sinon il va croire que je ne m'interesse pas à lui , je vais le faire
C’est l’heure. Non pas d’aller le revoir mais de m’occuper des oiseaux. Je dois aller les soigner. Arrivé sur place J’entends le beau chant des oiseaux, je sens une présence comme si une personne me regardait. Je me sens gêné surtout quand je sais que cette présence est bien réelle. C’était lui. Cet homme. Il m’observe, les yeux fixés sur moi (c)
Il faut que je fasse attention à ce que je fais, il ne faut que je jette le moindre regard sur lui. La gêne s’empare de moi, m’envahit. Je suis figée d’admiration et de peur. Il m’intimide, la tentation est puissante. Cet interdit me tente.
Pourtant l’hésitation entre raison et tentation me submerge. Je ne peux m’empêcher, d’un grand geste, d’un grand courage, je lève la main, je le salue. Je le vois seul, (……pitié……)
Je suis si heureuse, je vais enfin pouvoir revoir ce cher Fabrice. Mais mes oiseaux passe avant lui, je vais allez m'occuper d'eux et le laisser me désirer. Car je sais bien qu'il m'observe de sa cellule
Son regard me pertube , il faut que je fasse attention à mes actes . Ah quand je me rappelle de la derniere fois que nous nous sommes vus , son sourire ne m'était pas indifférent . Il ma tellement manqué , je suis impatiente de le retrouver . Il faut que je paraisse incensible mais je ressens sa présence jusque dans mon coeur . Malgrés mes efforts je me sens rougir . Sa personne m'attire , je ne peux m'empêcher de le regarder , on ma pourtant souvent dit que la curiosité était un vilain default.
Ah ! Les oiseaux que je les aiment, j'adore venir les soigner. Je trouve quand même cela étrange de placer de si beaux oiseaux à côté de ces prisonniers. Cela donne une ambiance froide et ce silence n'arrange pas les choses. Se sentir observée, je sens qu'à tout moment je dois contrôler mes gestes. Heureusement que les oiseaux sont là, je ne saurais que faire pour l'esquiver sans impolitesse. Je sais que ce prisonnier m'observe attentivement à chaque fois que je suis dans cette volière. Il cherche de l'attention et je ne sais pas comment lui rendre. Oh, et puis sourire de la veille pendant son arrestation je n'ai encore rien fait pour lui. Il faut que je fasse quelque chose pour lui rendre mais je suis trop timide. Je ne peux faire abstraction de sa présence surtout que je me rapproche de lui progressivement. Il me regarde encore ? J'ai peur d'en faire autant, que fait-il avec sa cage ? Pourquoi fait-il du bruit ? Ah ! Je brûle d'envie de le voir ! Bon Clélia, occupes-toi de tes oiseaux tu n'es pas venue pour lui. C'est trop compliqué, je ne peux pas faire ça, c'est indélicat de ne même lui adresser un regard voyons. Bon du coin de l'oeil dans ce cas... Je l'ai vu, ça y est, oui ! Mais enfin ne reste pas immobile aller, marche ! Plus vite, marche !
Il est midi, il est temps que j'aille soigner mes oiseaux. Je ne comprend pas pourquoi leur volière est placée a côté des prisonniers… ces pauvres bêtes, si innocentes et douces se retrouvent a coté de ces criminels. Au moins je pourrai peut être voir Fabrice s'il est de nouveau là. Qu'est ce que je dit… je suis censé pensée aux oiseaux et non à un délinquants enfermé en prison.
Ah ! Il est midi je dois aller m'occuper de mes petits oiseaux. Je me demande si cet homme sera toujours là a me regarder. En effet, il est toujours là, je me sens intimider, il ne faut pas que je le regarde. Son sourire, il était...je crois que je suis tomber sous son charme. Non ressaisit toi je ne dois pas me laisser attirer dans les bras d'un détenu. Il ne faut pas que je fasse un pas de travers. Mince il me regarde toujours, je commence a rougir, il faut que je m’arrête
C'est l'heure, à mon incompréhensible joie, je vais soigner les oiseaux, j'espère que Fabrice ne sera pas à la fenêtre. Peut être que je l'espère au contraire ? Je ne vais pas savoir comment réagir. Je le vois, il est là. D'un coup, la chaleur me monte aux joues, je sens mon coeur qui s'accélère, que dois-je faire? Peut-être que je devrais le regarder, non, c'est une mauvaise idée. Concentre-toi, marche droit, pour vu que je ne tribuche pas. Respire et concentre toi uniquement sur tes pas. Pourquoi me fait-il cet effet là? Il m'a juste lancer un regard la veille, un regard, c'est pas grand chose. Je devrais peut-être le saluer. Et s'il ne me voyait pas? Pire encore, qu'il ne me réponde pas en retour. Les graines m'échapent des mains, j'espère qu'il n'a rien vu. J'ai les mains moîte, quelle horreur ! Clélia, qu'est-ce que tu t'imagines? Ce n'est qu'un vulgaire prisonnier qui admire tes longues jambes. Oh non! J'ai croisé son regard, est ce qu'il me regarde encore ? Quelle chaleur ! Qu'est -ce qu'il m'arrive ? Mes mains tremblent, je n'arrive même pas à nourir les oiseaux. Est-ce qu'il voit que je tremble, que je suis gêné ? Mais enfin, je ne suis pas gêné ! Pourquoi le serais-je ? Ohh... Ce sourir résonne dans ma tête.. Ne fais pas de gestes brusques, Clélia, il pourrait penser que tu es nerveuse. J'ai des frissons dans le dos, pourquoi me rend t-il si timide ? C'est moi qu'il a regardé ? Clélia, il y a que toi dehors, evidemment qu'il te regarde ! Vas-y, prend ton courage à deux mains et fais lui un signe. Un simple signe de la mains, par politesse et pas parce-qu'il est charmant, non pas parce qu'il a des yeux éblouissant les miens, hm.. Je m'égare. Allez, regarde le du coin de l'oeil juste pour savoir si il te regarde... Oh non, il a les yeux rivé sur moi, mais à quoi joue-t-il ? N'a t-il pas mieux à faire ? Evidemment que non, il est en prison. C'est un bandit Clélia ! Tu ne dois pas apprécier autant un bandit ! Ces lèvres... Ohh que j'imagine délicatement sur les miennes.. Mais qu'est ce que tu raconte ! Reprend toi.
Il faut que je soigne ces petits oiseaux. Ils ont l’aire faible, je dois faire ne sorte qu’ils se sentent mieux. Fabrice me regarde! Mon cœur bat plus vite ? Je devrais peut être lâcher mes cheveux ? Peut être qu’il s’en fiche après tout. Peut être me faire des idées vis-à-vis de cet homme. Il est intimidant ! Je dois faire attention à mes gestes. Il ne faut pas que je fasse mauvaise impression. Je ne dois pas croiser son regard. Mais ce sourire...
J’ai tellement envie de le revoir. Comment Fabrice a-t-il pu se retrouver en prison ? Mince, je l’ai regardé, je n’ai pas pu m’en empêcher ! Je rougi ! Il, ne faut pas qu’il voit ça !
Son regard est profond et mystérieux. Qu’as t’il fait pour se retrouver dans cette tour de fer. J’ai l’impression que son regard me perce à jour, qu’il voit en moi comme dans un livre ouvert. Pauvre Fabrice, il reste derrière ces barreaux toute la journée.
Il me salut ! Que faire ? Je ne peux pas lui montrer mes sentiments ; je vais le saluer lentement sans faire de gestes inutiles. Lui montrer ma satisfaction n’est pas bien, il pourrait déduire de mauvaises choses. J’ai chaud !
Mais j’y pense c’est le neveu de la duchesse, que cette pauvre femme serait heureuse, si un instant seulement elle pouvait le voir comme je le vois !
Bon, je vais faire mine de soigner des oiseaux près de la porte pour sortir sans avoir à affronter son regard .
Je peux enfin aller à la volière m’occuper de mes petits oiseaux. J’ai l’impression d’être observée, je crois bien que le prisonnier me regarde. Je n’ose pas lever les yeux, il m’intimide. Je ne peux pas oublier le sourire qu’il m’a fait hier. Que signifiait-il ? Je sens toujours son regard persistant sur moi. Il me déstabilise, je n’arrive pas à agir naturellement. Je me sens rougir, je commence à avoir chaud et à paniquer ! Il est dur pour moi de résister à la tentation de le regarder. Il ne faut surtout pas que je croise son regard. Rappelle-toi que cet homme est un prisonnier, ce n'est sûrement pas quelqu'un de bien ! Je ne dois pas désobéir à mon père.
Malheureusement son regard persistant, presque obsessionnel me fis céder. Je ne peux m'empêcher de le regarder du haut de l'oeil. Je suis partagé entre le désir envers cet homme et la peur de me dévoiler à un inconnu. Alors que je me remets en question, j'aperçois cet homme me saluer du haut de la fenêtre. Cela me bouleverse, je n'arrive plus à contrôler mes émotions et mes gestes. Malgré la gêne qui m'envahit, je ressens une certaine pitié envers ce prisonnier.
PLAN
- Clélia : fragile → sensible, douce = petits oiseaux→ pitié
→ rougissement, gêne, se sent ridicule, se sent rougir et ne veut pas le montrer
→ parallélisme : oiseaux en cage = Fabrice ↘ compassion
- joue un rôle → calcule ses gestes, se sent observée, pas faire n'importe quoi
- elle cède à la tentation, panique?= dilemme, combat intérieur → idée de fille du geôlier = elle n'a pas le droit de braver l'interdit, pas de communication → raison/tentation, mal? (tête ou cœur?)
- altruiste → passage sur la tante de Fabrice qu'elle connaît sûrement (bien?) → inventer une relation avec la duchesse → voisine? Amie? Rencontré à la messe ?
- intelligence → savante retraite, petite mise en scène
Cela faisait un certain temps que je ne m'était occupé de mes oiseaux. J'espère qu'il vont bien… Le seul problème est que je risque de croiser le regard de Fabrice, j'espère qu'il sera occupé.
Je peux déjà apercevoir les oiseaux d'ici… tout comme Fabrice à sa fenêtre.
Pourquoi me regarde-t-il ? Qu'ai je donc de si spécial ? Peut-être pense-t-il à nos derniers regards. Je ne veux pas paraître idiote, il faut que je millimètre mes mouvements. Et puis ce regard si intense et ce sourire si énigmatique…
Qu'est ce que j'ai chaud ! Je dois sûrement être en train de rougir ! Le ciel va-t-il nous tomber dessus si j'ose le regarder juste une fois ? Je ne peux m'en empêcher, il faut que je le regarde, que je me remémore ce si doux visage. Le voila. Il est si beau, mais ce regard… Ce regard ! Il me regarde avec tant d'attention. Lui qui est si beau, que peut-il me vouloir ? Que se passe-t-il ? Vient-il vraiment de me saluer ou était-ce juste mon imagination ? Dois je lui répondre ? Qu'en penserais la duchesse ? Je ne me sens pas de lui répondre, de plus je ne dois sûrement pas avoir le droit… Le pauvre, il est doit être aussi seul enfermé dans sa cage que les oiseau dans la leur… Cela doit-être la raison pour laquelle il ma saluer, il doit sans doute manquer de chaleur humaine, bien que j'en transpire à l'instant.
Et la duchesse, encore une fois, que cette pauvre femme serait heureuse, si un instant seulement elle pouvait le voir comme je le vois. J'en ai finis avec cela, il faut maintenant que je parte. Mais comment ? Je sais ! Je vais des oiseaux les plus près de la porte afin de pouvoir m’échapper le plus naturellement possible. Cela nous éviterait à tout deux un autre moment embarrassant…
Si seulement je l'avais salué plus tôt, une discussion en aurait peut-être découlé et nous aurions probablement passé de bons moments ensembles à discuter.
Il est midi, l'heure pour moi d'aller soigner mes oiseaux. Un moment que j'apprécie particulièrement, j'éprouve un profond besoin de m'en occuper et de les aider. Pourvu que je puisse les voir s'envoler un jour ! Je me retrouve tellement dans la sensibilité de ces animaux. Ils m’apaisent. Seulement quelque chose me tracassait, je sentais un regard suivre mes moindres mouvements, mes gestes n'étaient plus spontanés.
Je me sentais ridicule car je m'était rendu compte que je n'étais pas naturelle à ce moment précis, le rouge me montait aux joues. La panique m'envahissait, je sentais la présence d'un homme
Il est déjà midi ? Il serait temps que j'aille nourrir mes mésanges, elles doivent s'impatienter. J'espère que Fabrice sera là, à sa fenêtre, à m'attendre comme il en a l'habitude… Bon, il ne faut surtout pas que je croise son regard, il ne faudrait surtout pas qu'il remarque que je l'ai vu ! Après nos regards qui se sont croisés la veille, je me demande s'il pense que j'ai oublié le sourire qu'il m'a adressée. Que doit-il penser de moi ?
Ça y est, il faut vraiment que je me concentre maintenant. Ne pas lever le regard sur le sien, même en étant en face de lui. Je dois rester attentive sans qu'il ne le remarque. Ai-je bien vu sa main se lever, comme un salut ? Que dois-je faire ? Faire semblant de ne rien avoir vu ? Lui répondre ? Puis, au point ou suis-je, autant le regarder. Souffle un grand coup, puis renvoie lui ce salut. Prend sur toi, tu ne peux pas laisser ce jeune homme seul dans sa tour sans lui effleurer un regard ou un sourire ! Il doit déjà se sentir seul à longueur de journée. Et puis, en pensant à sa tante, cette pauvre femme serait heureuse si un instant elle pouvait le voir comme je le vois maintenant ! Je lui transmettrai le sentiment de joie que j'eus remarqué sur son visage, comme s'il n'était plus seul, comme s'il était en dehors de la cage.
Je revois son sourire si doux, si mystérieux, si surprenant sur un visage de prisonnier. Mes pas me menaient à la volière, je dois m'occuper de mes oiseaux. Ils sont si fragile prisonnier de leur cage. Je m'arrête brusquement, me sentant observée. Suis-je encore seule ? Je sens le rouge me monter aux joues sans que je puisse rien y faire. J'essaie d'ignorer ce regard qui semble peser sur moi sans y parvenir. Qui cela peut il être ? Je réfléchie, calcule chacun de mes mouvements. Je doute, j'hésite, dois-je me retourner pour affronter ce regard inconnu ? Peut être que tout ceci est une illusion, qu'il n'y a personne et que j'invente cette mascarade. J'ai peur de me retourner et d'avoir l'air ridicule.
J'ai pensé à eux toute la nuit. Six heures ont sonné, l'heure de panser mes colombes. Je n'ose pas y aller par peur de le voir mais je dois prendre mon courage à deux mains. J'enfile une large veste, je ne veux pas attirer son attention. Par la lourde porte entre ouverte, je l'aperçois. Mon coeur commence à battre de plus en plus fort, je m'assois pour reprendre mon souffle. J'y vais. En vitesse, j'approche les deux colombes blessées mais je sais qu'il est là. Je le vois du coin de l'oeil. Je panique et n'arrive à déposer les compresses sur leurs plaies. J'en fais tomber une. Je suis tellement gênée car je me sens observée, je sens que je rougis. Pourquoi cela n'arrive qu'à moi? Je veux en sortir vite. J'entends un bruit bizzare et tente de savoir ce que cela peut être. Dans la vitre, je vois son reflet, il tappe sur les barreaux de sa fenêtre. Que les jours doivent être longs enfermé dans cette tour… Peut être a-t-il besoin de compagnie? Il m'intrigue. Qu'importe, je ne peux le fréquenter! Braver cet interdit, c'est désobéir à mon père et déshonorer ma famille. Il m'atti
Il est l'heure de nourrir les oiseaux, ils doivent être affamés depuis la dernière fois ces pauvres petits oiseaux. Ils sont si beaux. Ce mais est d'une grande qualité, ça devrait leur plaire. Ce sont des oiseau de luxe quand même ! J'ai l'impression que quelqu'un me regarde, qui cela peut bien être ? Fabrice peut-être ? Qui qu'il soit, il me rends très mal à l'aise. Je l'ai déjà vu me regarder hier, il m'avait accordé un mystérieux sourire. Il ne faut pas que je montre que je l'ai vu. Je dois faire comme ci tout était normal. Je me sens rougir, j'ai honte, il va le remarquer. Il ne faut pas que je panique, je dois me contrôler. Il faut que j’arrête de rougir, il va savoir que je l'ai vu. Je ne pensais pas que j'intéressais Fabrice, la dernière fois que je l'ai vu, il était si indifférent. Le pauvre Fabrice, prisonnier entre ces barreaux, comme mes petits oiseaux, il me fait de la peine.
Est-ce qu'il me regarde toujours ? Je vais vérifier, juste le temps d'une seconde. Non, non, il m'a vu ! Il a vu que je le regardais ! Il m'a même sourit ! Que faire, dois-je lui rendre ? Dois-je faite comme ci je ne l'avais pas vu ?
Il est temps que j'aille m'occuper de mes oiseaux, je n'ose pas espérer revoir Fabrice. Et s'il était à la fenêtre ? En ce moment même ? Oh non, je ne l'espère pas, peut-être devrais-je vérifier rapidement ? Non. Sois naturelle. Occupe toi de tes oiseaux et ne t'occupe pas de ce prisonnier, au sourire si fin et si… Clélia ! Reprends-toi. Il faut que je me calme. Mes oiseaux ne vont pas se soigner sans mon aide, alors pas d'égarement.
Et si je faisais quelque chose de travers ? Oh non, je serai ridicule, je ne veux pas qu'il me prenne pour quelqu'un de bête, je dois faire attention. Mince, je sens que je rougis ! J'espère qu'il ne le voit pas ! Peut-être devrais-je me mettre dos à la fenêtre afin que cela passe ? Non, je serai encore plus ridicule… cette sensation d'être observée me gêne énormément. Il faut que tu marche Clélia, ne soit pas immobile, reste naturelle.
Un regard, serait-ce trop demander ? Qu'en penserais la duchesse ? Et mon père ? Il m'intrigue et je veux savoir s'il est bien là, aller courage, un regard et c'est tout. Mince ! Il m'a saluée ! Je n'aurais pas dû. Clélia reprends-toi et ne le regarde pas. Non, je ne suis pas impolie, le saluer n'est pas interdit, reprends-toi Clélia et salue le à ton tour. Pauvre homme, il ne mérite sûrement pas ça, et puis il est seul et enfermé et voilà que j'agis comme une idiote. Pauvre duchesse, que cette pauvre femme serait heureuse si un instant seulement elle pouvait le voir comme je le vois !
La lourde porte s’ouvrit sous mes bras fin, le chants des oiseaux ce fît entendre dès mon arrivé. La veille un nouveau prisonnier avait été amener, le neveu de la Duchesse. Je commençais ma tâche par la cage la plus proche du détenu en prenant soin de chacun de mes mouvement, sentant qu'il m'observait. Son regard était ancré sur moi. Le souvenir de son sourire me fît rougir. Comment un homme peut-il me regarder ainsi ?
En entrant dans la volière j’entendis les oiseaux s'agiter dans leurs cage m'ayant entendu arrivé. Je me mise lentement d'abords a les nourrir, m'étant couchée tard hier j'essayais de remettre en place mes souvenirs de la veille. Pourquoi m'étais-je couchée tard ? Dans un effrois de réalisation je me souvenue, la réponse a cette question était en train de m’observer de loin. Hier, un jeune homme, Fabrice, avait été arrêté est mis dans la geôle, geôle qui se trouvais quelques mètre derrière moi. Gênée par cette réalisation qu'il m'observait très probablement et dans une panique que je ne pu aidé je fis tombé un des sacs des graines pour les oiseaux et me précipita pour les ramasser d'une manière telle que si il m'observait vraiment je devais avoir l'air dès plus ridicule. Pendant que je récupérais les graines par terre je me mise a douté. M'observait-il vraiment ? Si je regardais dans sa direction pour vérifié et que nos regards se croisent… Que faire ? Je me rappela ce que la duchesse, sa tante, m'avait raconté et gênée je me mise a rougir. Je me mise a contrôlé tout mes gestes essayant de ne pas avoir l'air trop ridicule, d'évité d'avoir l'air idiote et hasardeuse. Mais en passant a coté de la fenêtre de la geôle je ne pus m'empêcher de regarder du coin de l’œil sans m’arrêter de marcher.
Oh ! Midi arrive finalement, il est enfin temps pour moi d’aller m’occuper des petits oiseaux, toute la volière sera enchantée lorsque j’apporterai enfin les graines qu’il aiment tant.
Je le vois ! Il est là ! D’un coup la chaleur me monte aux joues, je sens mon cœur qui s’accélère, que dois-je faire ? Je devrai sûrement le regarder… Non, c’est une mauvaise idée, mais je sens que son regard est figé sur moi. Je devrais peut-être lâcher mes cheveux ? Peut-être qu’il s’en fiche après tout… Il est intimidant, il ne faut pas que je fasse mauvaise impression. Il ne faut pas que nos regards se croisent, mais ce sourire… J’ai tellement envie de le revoir…
Malheureusement, son regard persistant, et même obsessionnel me fit céder… Je suis partagée entre le désir envers cet homme et la peur de ma dévoiler à un inconnu. Comment Fabrice a-t-il pu se retrouver derrière les barreaux ?
Ah ! Midi arrive finalement, il est enfin temps pour moi d'aller m'occuper de mes petits oiseaux ! Je suis sure qu'ils seront très content de me revoir. Ils m'ont beaucoup manqué ! Je trouve les oiseaux des êtres magnifiques, ce sont des animaux fantastiques et merveilleux! Il m'inspire beaucoup et je les envie de pouvoir être aussi libre. J'aimerai pouvoir être aussi libre. Leurs douces voix me parvint au moment ou j'ouvris la porte de la volière.
Seulement à cet instant je me sens observé, épier. C'est Fabrice, le neveu de la duchesse. Je ne sais pour quel raison il est enfermé seulement en l'observant la veille il n'avait rien d'un criminel. Je me souviens encore de son air vide, presque errant au moment où les gendarmes l'ont emmené. Puis son doux sourire. Ah !Jamais je ne pourrais oublier un tel sourire ! Dans tous ces drames, il trouve toujours la force d'avancer, de sourire. Ce sourire qui m'était de plus destiné ! Il m'observe je le sais! Je ne puis daigner le regarder. Je… Je… sent toujours son regard brûlant sur moi mais je résiste en m'occupant. Il faut à tout pris rester concentré. Je nourris mes oiseaux un à un, me pressant pour pouvoir m'en aller au plus vite. Mince, mon sac de graines est presque vide ! Il va donc falloir que j'aille en chercher un à l'autre bout de la volière ou je serait complètement visible. Je respira un bon coup avant de m'approcher de la fenêtre mais je commence à me sentir ettoufe d'une vague de chaleur. Me regarde t-il toujours ? Peut -être que si je jette un petit coup d’œil il ne s'en rendra pas compte ? Non,non ! Je ne dois pas céder ! Je dois reprendre mes esprits avant de contribuer ! Sans que je m'en rendre compte mes yeux divaguèrent furtivement vers lui mais je me ravisa directement. Saperlipopette, il était toujours là, il me regardait toujours ! Nos yeux ne se croisèrent seulement un instant mais cette instant me trahit. Mais si je baisse les yeux cela paraîtrait bizarre ? C’est trop tard maintenant qu'il sait que je le vois je ne peux plus éviter son regard sinon il va savoir que quelque chose cloche. Il faut maintenant que je le salut ! Je le regarda et me força a le saluer. Pauvre âme ! Il me regardait si intensément que je voulais rebaisser mes yeux. Je me ravisa et continua à le regarder tout en sentant une autre vague de chaleur plus forte cette fois-ci. J’étouffais presque et j'avais vraiment besoin de sortir !
Que cette pauvre femme serait heureuse, me dit-je en pensant à la duchesse, si un instant seulement elle pouvait le voir comme je le vois ! Et la je le vis élever la main pour me saluer de nouveau Je ne voulais plus croiser son regard ! Alors je l'ignora et me concentra sur mon travail. Quand j'eusse finit de soigner les oiseaux près de la porte je m'en alla avec toujours en tête cette rencontre...
Déjà midi ! Le temps presse ! Toute la volière sera enchantée lorsque j'apporterai enfin les graines qu'ils aiment tant. Ces adorables oiseaux me sont toujours si reconnaissants. Ah ! Quel doux sentiment que de se sentir utile ! J'entends d'avance leur chant ! Et quel joli chœur ! Il faudra songer à tailler les griffes d'Opale. Elles sont monstrueuses ! Je ne peux le laisser dans cet état !
Ah ! Que j'aimerais les laisser prendre leur envol… Les voir indépendants, affranchis de toute cage… La liberté… Il n'y a rien de plus agréable ! Je ne pourrai être enfermée de la sorte ! Je ne le supporterai point… Et d'ailleurs ! Pauvre Fabrice ! Il doit se sentir si seul dans sa tour de fer. L'isolement doit être pesant. Et son sourire de la veille… Je ne peux m'en détacher ! Il m'a tellement paru attristé… Mais ! Je vais sans doute le revoir. Comment pourrai-je soutenir son regard ? Il sera si proche. Et sa tante ! Comment puis-je avoir l'égoïsme de l'oublier ! Elle doit être dévastée.
Enfin ! Quel soulagement de pouvoir poser ce seau. Mes doigts sont tout endoloris ; l'eau est beaucoup trop lourde ! Et quelle chaleur ! C'est épouvantable ! Mais ! Je n'avais jamais remarqué à quel point, la prison offrait une vue aussi dégagée sur la volière. Peut-être m'observe t-il ? Enfin, non ! C'est insensé ! Pourquoi poserait-il son regard sur moi ? Il doit avoir de bien pires préoccupations.
Oh ! Suis-je sotte ? Mon châle ! Les griffes d'Opale l'ont lacéré ! Je vais devoir le jeter ! J'ose espérer que Fabrice ne me voit pas ! Que penserait-il de mon accoutrement ? Même sans toute cette dentelle, j'étouffe ! Il faut absolument que je sorte.
Et s'il était vraiment à la fenêtre ? Et s'il épiait ma venue ? Je ne peux pas l'abandonner sans vérifier. Enfin ! Mon père l'a peut-être condamné mais moi, je suis libre ! Je peux tout de même décider de l'endroit où mes yeux se posent. Je ne peux me résoudre à m'enfuir sans risquer de jeter un regard. Juste un coup d’œil ! Ça ne ferait de mal à personne ! Mon père ne l'apprendra guère. Ah ! Fabrice ! Il est là ! Il me fixe ! Et le voilà qui me salue ! Que dois-je faire ? Père serait tellement en colère d'apprendre que je le trahis de la sorte. Il serait furieux ! Et la duchesse ! Sa tante ! Que cette pauvre femme serait heureuse si un instant seulement elle pouvait le voir comme je le vois ! Ah ! Le malheureux ! Quel triste sort d'être captif derrière les barreaux. Je ne puis le regarder davantage. Je dois partir !
Il faut que je soigne ces petits oiseaux. Ils ont l’aire faible, je dois faire ne sorte qu’ils se sentent mieux. Fabrice me regarde! Mon cœur bat plus vite ? Je devrais peut être lâcher mes cheveux ? Peut être qu’il s’en fiche après tout. Peut être me faire des idées vis-à-vis de cet homme. Il est intimidant ! Je dois faire attention à mes gestes. Il ne faut pas que je fasse mauvaise impression. Je ne dois pas croiser son regard. Mais ce sourire...
J’ai tellement envie de le revoir. Comment Fabrice a-t-il pu se retrouver en prison ? Mince, je l’ai regardé, je n’ai pas pu m’en empêcher ! Je rougi ! Il, ne faut pas qu’il voit ça !
Son regard est profond et mystérieux. Qu’as t’il fait pour se retrouver dans cette tour de fer. J’ai l’impression que son regard me perce à jour, qu’il voit en moi comme dans un livre ouvert. Pauvre Fabrice, il reste derrière ces barreaux toute la journée.
Il me salut ! Que faire ? Je ne peux pas lui montrer mes sentiments ; je vais le saluer lentement sans faire de gestes inutiles. Lui montrer ma satisfaction n’est pas bien, il pourrait déduire de mauvaises choses. J’ai chaud !
Mais j’y pense c’est le neveu de la duchesse, que cette pauvre femme serait heureuse, si un instant seulement elle pouvait le voir comme je le vois !
Bon, je vais faire mine de soigner des oiseaux près de la porte pour sortir sans avoir à affronter son regard .
Voilà , ouf, je suis toute rouge ! J'ai réussi à sortir normalement, que de tension!
Il faut que j'aille me reposer chez moi.
C’est l’heure, je vais aller prendre soin de mes oiseaux dans la volière. C’est le seul moment ou je puis m’évader car étant la fille du goelier et vivant donc avec mon père dans cette prison, j’en suis devenue moi-même prisonnière.
En jetant un coup d’œil à l’extérieur, j’aperçois au loin, Fabrice. Il est si beau, si charmant, grand, brun, aux yeux d’un bleu perçant si attirant que j’en suis d’ailleurs troublé. Et moi, je suis là, je n’ose point le regarder, cette attirance m’est interdite à cause du rôle que mon père joue dans cette prison mais je rêve tant de le rejoindre. Une partie de moi, m’oblige à ne pas succomber à la tentation et faire abstraction de mes émotions mais une autre partie de moi-même rêve de succomber à mon désir.
Cet instant est si gênant, je ne contrôle plus mes faits et gestes… Que faire ? Je ne suis plus moi-même, je suis figé dans cette volière. Je sais qu’il m’observe du haut de la tour, cela se reflète d’ailleurs sur le rouge écarlate de mes pommettes.
Instantanément, en me retournant je le vis me faire un signe de la main pour me saluer, je perds tous mes moyens… bêtement sans réfléchir je le salue d’une façon des plus distante qu’il soit! C'est horrible.... comme je suis si bête... j'ai honte, que va-t-il penser de moi maintenant ? Clélia résonne toi! tu deviens toute rouge la!
Il continue de me regarder, je vois son regard se poser sur moi, il est si loin mais pourtant si près. Il est prisonnier la-bas je le vois et moi je suis libre mais non je ne suis pas libre... que dirait mon père ? c'est trop pour moi je ne veux point le décevoir.
Il est si doux avec moi mais Que cette pauvre femme serait heureuse,
si un instant seulement elle pouvait le voir comme je le vois !
Il est temps de partir, j'ai fait tout ce que j'avais à faire. Mais comment sortir d'ici sans croiser de nouveau son regard ? Je vais sortir par la porte de derrière sans même jeter un coup d’œil à l’extérieur, le regarder de nouveau se serait lui montrer mon amour, non non il ne faut pas! Je sors vite par derrière et c'est beaucoup mieux comme ça.
Ah ! Les oiseaux que je les aiment, c’est enfin l’heure de venir les soigner. Je trouve quand même cela étrange de placer de si beaux oiseaux à côté de ce prisonnier. Cela donne une ambiance froide et ce silence n'arrange pas les choses. Se sentir observée, je sens qu'à tout moment je dois contrôler mes gestes. Heureusement que les oiseaux sont là, je ne saurais que faire pour l'esquiver sans impolitesse. Je sais que ce prisonnier m'observe attentivement à chaque fois que je suis dans cette volière. Il cherche de l'attention et je ne sais pas comment lui rendre. Oh, et puis sourire de la veille pendant son arrestation... Je n'ai encore rien fait pour lui j’y pense. Il faut que je fasse quelque chose pour lui rendre mais c’est délicat, je crois que suis trop timide... Je ne peux pas épargner sa présence surtout que je me rapproche de lui progressivement. Il me regarde encore ? J'ai peur d'en faire autant, et que fait-il avec sa cage ? Bon sang, pourquoi fait-il du bruit ? Ah ! Je brûle d'envie de le voir ! Bon Clélia, occupes-toi de tes oiseaux tu n'es pas venue pour lui. C'est trop compliqué, je ne peux pas faire ça, c'est absurde de ne même lui adresser un regard voyons, il sait que je sais qu’il est là. Bon du coin de l’œil dans ce cas... Je l'ai vu, ça y est ! Il m’a salué, oh non que faire ! Mais enfin ne reste pas immobile Clélia. Trop tard je dois agir… heu sans doute le regarder une nouvelle fois ? Cet homme me fait de la peine, sincèrement ; et puis il est si charmant. La duchesse serais ravi de le voir comme je le vois ! Bon ainsi soit-il, tu dois t’y résoudre Clélia, tu ne peux rien pour lui, finis de soigner ces oiseaux.
Le temps passe à vive allure,il est déjà midi ,Il faudrait que j'aille prendre soins de mes petits oiseaux. Ils sont si beaux, la douceur de leurs chants bercent mes oreilles. Quel agréable sensation ! Fabrice me fixe derrière les barreaux de sa cellule. Pourquoi mon cœur s'emballe-t-il ? Pourquoi me porte-t-il autant d'attention ? Ses yeux ne cessent de me fixer. M'observe-t-il de la sorte car je suis mal apprêtée ? Mes cheveux.. faudrait-il que je les détache ? Ou bien que je les couvre avec un voile ? Je rougis.. Pourquoi m'intimide-t-il tant ? Je dois rester impassible devant lui, lui montrer aucune émotion. Cependant, il me fait penser à mes pauvres oiseaux dans leur cage. Il me fait un signe, mais je ne peux guère lui renvoyer la pareille. Je ne peux continuer à lui jeter des regards. Pourtant je me sens obligé de lui esquisser un sourire, c'est la seule chose que je peux faire pour lui, pour le moment pour l'épargner un temps soit peu de sa solitude. Je sais que je ne dois pas faire cela, mais pourtant, j'en suis obligée, au moins pour sa tante. Elle serait ravie de voir ce que son gendre est devenu. Elle était si affectueuse avec moi. J' étais simplement une voisine pour elle et pourtant elle me considérait comme sa fille tandis que moi je la regardait comme ma mère. Elle me parlait nuits et jours de son gendre qu'elle aurait voulu revoir, elle le chérissait plus que tout au monde.Il ne lui restait que lui sur Terre et pourtant elle ne le voyait guère. Si un instant seulement elle pouvais le voir comme je le vois ! Je ne peux m'éternisée ici, j'ai bon espoir de revoir Fabrice, mais il faut que je guérisse mes pauvres oiseaux, eux au moins je peux les aider.
C’est l’heure. Non pas d’aller le revoir mais de m’occuper des oiseaux. Je dois aller les soigner. Arrivé sur place, J’entends le beau chant des oiseaux, je sens comme une présence comme si une personne me regardait. Je me sens gêné surtout quand je sais que cette présence est bien réelle. C’était lui. Cet homme. Il m’observe, les yeux fixés sur moi, il me contemple tel une oeuvre d’art.
Il faut que je fasse attention à ce que je fais, il ne faut que je jette le moindre regard sur lui. La gêne s’empare de moi, m’envahit. Je suis figée d’admiration et de peur. Il m’intimide, la tentation est puissante. Cet interdit me tente.
Je lève les yeux au ciel, Je le vois avec ses mains accrochées aux barreaux. Il me regarde, je le regarde, je suis démuni. Je perds tout contrôle, son regard m’envoûte. Face à cette grandeur. Je baisse les yeux.
Pourtant l’hésitation entre raison et tentation me submerge. Je ne peux m’empêcher, d’un grand geste, d’un grand courage, je lève la main, je le salue. Les rayons du soleil illumine la pièce où il loge et à travers les barreaux, je vois un espace étroit, vide seulement habité d’une seule présence qui n’est autre que la sienne. Cette solitude m’affecte et me déchire intérieurement, le voir de la sorte est une torture pour moi, pour lui, pour nous.
Cette chaleur étouffante accompagné de son regard de braise livre alors une atmosphère torride. Mon teint naturellement pâle devient rougeâtre.Mais que cette pauvre femme serait heureuse, si un instant seulement elle pouvait le voir comme je le vois ! Or cette obsession que j’ai envers lui doit disparaître. Je ne dois le voir comme un homme fascinant, attirant mais plutôt comme un simple prisonnier pour éviter souffrance et regrets. C’est ici et maintenant que je dois me retirer avant que notre relation aille plus loin
(Pour m’abstenir de tout malheur, je dois m’échapper et de façon subtile, ces oiseaux là-bas ! Je me rapproche alors du commencement pour enfin disparaître.)
Il est midi, il est temps que j'aille soigner mes oiseaux. Je ne comprends pas pourquoi leur volière est placée à côté des prisonniers… ces pauvres bêtes, si innocentes et douces se retrouvent à côté de ces criminels. Au moins je pourrai peut être voir Fabrice s'il est de nouveau là. Qu'est-ce que je dis… je suis censé pensée aux oiseaux et non à un délinquant enfermé en prison. Oh puis après tout ce n’est pas grave je fais ce que je veux. Oh… d’ailleurs oui… il est là à sa fenêtre, il me regarde, son regard me déstabilise. Rien que de penser au sourire si fin qu'il m'a lancé lors de son arrestation je sens une chaleur monter à mes joues. Que faire? Si je le regarde ce serais immoral … Mais il est si beau… Non ! Il faut que je revoie ce sourire et puisqu'il me regarde c'est que je ne lui suis pas indifférente. Bon ! Il faut que je me reprenne, je dois me concentrer sur les oiseaux, oui ! Les oiseaux , c’est pour eux que je suis là. Oh… pourquoi a-t-il tapé sur les barreaux de sa cellule, ça doit être surement pour attirer mon attention. Bon Clélia regarde du haut de l’œil, discrètement il faut qu’il te voie. Oh oui il m’a vu, enfin oh non... Mais…je ne rêve pas , il m'a saluer. Je baisse les yeux , mais Clelia pourquoi baisse tu les yeux ? Reprend toi ! Si je ne le salue pas ce serais impoli....mais si je le fais il va penser que j’accepte ces avances... mais je suis bien élevé donc il vaudrais mieux le saluer. Cette vie derrière les barreaux doit être dure pour lui …. Il faut vraiment que j'arrête de penser à lui , il me fait perdre mes moyens. C'est comme s'il pouvais lire en moi juste en me regardant …. Il est si déstabilisant…Que cette pauvre femme serait heureuse si un instant seulement elle pouvais le voir comme je le vois ! Bon, il vaudrais mieux que j'arrête de le regarder
C'est l'heure, à mon incompréhensible joie, je vais soigner les oiseaux, j'espère que Fabrice ne sera pas à la fenêtre. Peut être que je l'espère au contraire ? Non, je vais soigneusement soigner ses oiseaux et leur apporter les graines qu'ils raffolent. Et si il était à la fenêtre ? Je ne vais pas savoir comment réagir. Je le vois, il est là. D'un coup, la chaleur me monte aux joues, je m'avance et je sens mon cœur qui s'accélère, que dois-je faire? Peut-être que je devrais le regarder, non, c'est une mauvaise idée. Concentre-toi, marche droit, pour vu que je ne trébuche pas. Respire et concentre toi uniquement sur tes pas. Pourquoi me fait-il cet effet là? Il m'a juste lancer un regard la veille, un regard, c'est pas grand chose. Je devrais peut-être le saluer. Et s'il ne me voyait pas? Pire encore, qu'il ne me réponde pas en retour. J'essaie de résister à la tentation de ne pas le regarder, ça devient une obsessions dans ma tête. Les graines m’échappent des mains, j'espère qu'il n'a rien vu. J'ai les mains moites, quelle horreur ! Clélia, qu'est-ce que tu t'imagines? Ce n'est qu'un vulgaire prisonnier qui admire tes longues jambes. Je sens son regard explorer mon corps provoquant en sentiment d’excitation et de fébrilité à la fois. Oh non! J'ai croisé son regard, est ce qu'il me regarde encore ? Je sens son regard persistant analysant chacun de mes faits et gestes, c'est trop déstabilisant. Quelle chaleur ! Qu'est -ce qu'il m'arrive ? Mes mains tremblent, je n'arrive même pas à nourrir les oiseaux. Est-ce qu'il voit que je tremble, que je suis gêné ? Mais enfin, je ne suis pas gêné ! Pourquoi le serais-je ? Oh... Ce sourire résonne dans ma tête.. Ne fais pas de gestes brusques, Clélia, il pourrait penser que tu es nerveuse. J'ai l'impression de ne plus être libre de mes émotions, il m'emprisonne ! Je n'ai aucun contrôle, j'ai des frissons dans le dos, pourquoi me rend t-il si timide ? C'est moi qu'il a regardé ? Clélia, il y a que toi dehors, évidemment qu'il te regarde ! Vas-y, prend ton courage à deux mains et fais lui un signe. Un simple signe de la mains, par politesse et pas parce-qu'il est charmant, non pas parce qu'il a des yeux éblouissant les miens, hm.. Je m'égare. Allez, regarde le du coin de l’œil juste pour savoir si il te regarde... Oh non, il a les yeux rivé sur moi, mais à quoi joue-t-il ? N'a t-il pas mieux à faire ? Évidemment que non, il est en prison. C'est un bandit Clélia ! Tu ne dois pas apprécier autant un bandit ! Ces lèvres... Oh que j'imagine délicatement sur les miennes.. Mais qu'est ce que tu raconte ! Reprend toi. Oh, mais pourquoi est-il emprisonner ? Il me paraît si gentil et généreux, que cette pauvre femme serait heureuse, si un instant seulement elle pouvait le voir comme je le vois ! Je rêve ? Il vient de me saluer ! Que dois-je faire ? Je suis partagé entre le désir envers cet homme et le regard de mon père s'il nous voyaient. Je baisse les yeux instinctivement, il ne mérite pas que la fille du geôlier lui fasse un doux signe. Mais enfin Clélia, tu attendait que ça, qu'es qu'il te prend ? Lève les yeux maintenant et fait lui signe, avant qu'il ne soit trop tard ! Je lève alors les yeux en répondant à son salut. Oh mon dieu, quelle cruche je suis ! Il doit me prendre pour une idiote maintenant, bravo Clélia. Il ne faut absolument pas que cela se reproduise, il ne me regarderait plus jamais… Il faut que j'atteigne les cages les plus proches de la porte, de façon à m'éclipser de cette situation le plus vite possible. J'aimerais rester, mais malgré le gêne et le désir qui m'envahit, je ressens une certaine pitié envers ce prisonnier.
Il est midi, l'heure pour moi d'aller soigner mes oiseaux et de les nourrir. Un moment que j'apprécie particulièrement, j'éprouve un profond besoin de m'en occuper et de les aider. Ils m’apaisent. Seulement quelque chose me tracasse, je sens un regard suivre mes moindres mouvements, mes gestes ne sont plus spontanés. Quelle angoisse et s’il était revenu ?
Il faut que je me concentre, et puis mes oiseaux attendent leurs nourritures. Pourvu que je puisse les voir s'envoler un jour ! Les rendre libres rien ne m’importe plus. Ils sont si beaux, quelle horreur de les voir ici dans cette volière, enfermés. Mais Fabrice ? Lui aussi est enfermé dans cette cage faite de fer après tout. Il doit se sentir terriblement seul. Et sa tante ? Elle aussi doit subir un véritable enfer.
Je ne peux m’empêcher plus longtemps d’échanger un regard avec lui. Je lève légèrement les yeux… Ça y est ! Fabrice m’a vu ! il me fait signe… je suis terriblement mal à l’aise. Clélia tu ne peux pas rester ainsi tête baissée ce ne serait pas convenable ! Je me dois de le saluer à mon tour, j’essaie tout de même de laisser une certaine distance, j’effectue un léger salut mais je n’arrive pas à retourner à mes occupations, Fabrice me fascine. je rougis de plus en plus.
Il est midi, l'heure pour moi d'aller soigner mes oiseaux. Un moment que j'apprécie particulièrement, j'éprouve un profond besoin de m'en occuper et de les aider. J’entends leur chant résonner dans toute la volière ! Quel bonheur ! Pourvu que je puisse les voir s'envoler un jour ! Je me retrouve tellement dans la sensibilité de ces animaux. Ils m’apaisent. Seulement quelque chose me tracasse, je sens un regard suivre mes moindres mouvements, mes gestes ne sont plus spontanés.
Je me sens ridicule car je me rends compte que je n'étais pas naturelle à ce moment précis, je sens la présence d’un homme, d’une silhouette, ce ne peut être que Fabrice. Tout d’un coup, j’avais chaud, très chaud, mes mains étaient glissantes, mon cœur battait à une vitesse folle, je me sentais si faible. Pourquoi me regarde-t-il ainsi ? J’espère qu’une chose, qu’il détourne son regard afin que je puisse reprendre mon état normal mais j’ai toujours aussi chaud, mes mains sont toujours aussi glissantes et je me sens toujours aussi faible. J’ai l’impression que quelqu’un me commande, décide mes gestes. J’essaye de cacher mon état mais impossible, comment pourrais-je me contrôler ? Je ne sais pas.
Il fallait que je me concentre sur mes oiseaux, ces si jolis oiseaux ! Que j’aime tant ! Il m’attende et attende leur nourriture ! Mais les voir dans cette miséreuse cage m’attriste et me rend confuse. Ce petit espace les empêche de pouvoir se réjouir de voler en liberté et j’aimerais tellement les voir prendre leur envol ! Je ne pourrais de loin supporter cet enfermement ! Pourtant, Fabrice doit le subir, lui. Le pauvre ! C’est épouvantable ! Il doit se sentir si seul sans compagnie. L’isolement doit être pesant. Il ne mérite pas cette solitude ! Lui qui parait si tendre et généreux ! Et sa tante ? Elle aussi doit être tellement dévastée par son absence, la pauvre, cette épreuve est sûrement dur à surmonter.
C’est fou ! je pense encore au doux regard de Fabrice. Je ne pus m’empêcher de jeter un coup d’œil dans sa direction, juste un simple coup d’œil. Pourvu qu’il ne me voie pas. S’il me voit, comment vais-je réagir ? je sais que je serais envahie d’une chaleur étouffante et d’une panique la plus totale ! Ça y est je le regarde ! Quelle sensation bizarre ! Oh, Il me regarde ! Que dois-je faire ? Il me salue ! Que doit-je faire ? Et la duchesse, sa tante serait si joyeuse à cet instant si elle pouvait le voir comme je le vois ! Je me dois de lui répondre, après tout ce n’est qu’un signe de politesse ordinaire. Père serait tellement furieux d'apprendre que je le trahis de la sorte ! D’ailleurs, Fabrice n’est qu’un simple prisonnier ! Pourquoi éprouver de l’affection pour un captif ? Quelle idée folle !