Ce que Charlotte pourrait nous dire...

Commentaires

1. Le 26 janvier 2017, 15:03 par Mme Baudry

Imaginez les propos que Charlotte pourrait nous tenir. Vous écrirez votre texte à la manière de Foenkinos. 20 lignes minimum.

2. Le 31 janvier 2017, 22:12 par Marie

Jamais je n'affligerai à n'importe qui une souffrance telle que celle ci.
Moi, étant juive, allemande, c'est une injustice totale.
Le gouvernement nous as menti depuis le début.
Il n'a fait que nous faire tourner autour de la vérité pour l'atténuer.
Ma vie toute entière est un désastre.
Même mon suicide était daté.
1953.
Cela devait ou aurait dû être la cause de ma mort.
J'aurais d'ailleurs bien préféré cette cause à celle que l'on m'a affligé.
J'aurais pû "profiter" d'exercer mon art comme je le souhaitais.
Autant que je le voulais.
J'aurais pu terminer certaines œuvres que je j'estimais inachevées.
J'aurais pû voir mon enfant.
Ma fille, grandir.
S'épanouir dans un monde de chiens.
J'aurais pû programmer ma mort.
La souhaiter.
La produire de la façon que je voulais.
Au lieu de ca, j'ai été prise au piège.
Tout simplement.
Je n'avais pas l'impression de déranger.
Nous, n'avions pas l'impression de déranger.
Nous, juifs, étions une population digne des autres.
Non pas différente, des "aryens" comme pouvaient-ils se désigner.
Nous possédions autant que n'importe qui ce droit fondamental.
Le droit de vivre.
Le droit de vivre à notre façon.
Sans inégalités.
Sans travaux supplémentaires.
Sans devoir brusquement arrêter de vivre.

Ce matin là, moi.
Plusieurs femmes.
Juives.
N'ont pû choisir entre vie et mort.
Entre "Vie ? Ou théâtre".
Un "destin" nous ont ils dis, nous a été imposé.
Un mensonge manigancé depuis le début.
Jusqu'à la fin.

Ce matin là.
Nous.
Juifs.
Avons été exterminés.
Sans prières autorisées.
Loin de nos proches.
Entre inconnues.
Sans raisons valables.

Sans pitié.

3. Le 05 février 2017, 20:08 par réma kheloufi

Franziska.
Ma mère.
Elle promis de m'envoyer une lettre.
Une lettre dès son arrivée au ciel.
Elle veillerait sur moi.
Mon ange.
Mon ange gardien.
Hélas..
Présentement, je me trouve à ses côtés.
Je l'ai rejoint.
Je suis un ange désormais.
Comme elle.
A une nuance près.
Je vous écrit, moi.
A vous tous.
Les allemands.
Les français.
Mais aussi les juifs.
Les chrétiens.
Les musulmans.
Mais aussi les blancs.
Les noirs.
Les jaunes.
Cela fait des centaines d'années que je suis la haut.
Je vous observe.
Mais un homme attire mon attention.
C'est toi.
David.
David et ce livre.
Charlotte.
Merci.
David Foenkinos.
Cet ouvrage est magnifique.
Il retrace ma vie.
Une vie tragique.
Une vie tragique.
Une vie tragique.
Les choses les plus représentatives de ma vie sont dans ce livre.
L'amour.
Lart.
LE DRAME.
Pour cela , je décide d'écrire cette lettre comme vous.
Qu'elle belle structure.
Simple.
Fluide.
Contrastante avec ma vie..
As-tu chercher à dé-complexifié mon histoire?
La rendre plus simple?
Plus appréciable à lire?
La rendre moin tragique?
Car ma vie est une tragédie.
Mais embelli par de magnifiques choses.
Mais assombris par d'autre.
Alfred.
Un amour indescriptible et intense.
Chacun de ses baisers.
M'ont transporté dans un autre monde.
Où la tristesse et la douleur n'existaient point.
L'art.
Ma peinture, ma vie, "C'est toute ma vie".
Comme tu le dit si bien David.
Vie ? ou théâtre ? est une conversation entre les sensations.
La peinture, les mots, et la musique aussi.
Une union des arts nécessaire à la cicatrisation d'une vie abîmé.
C'est le choix qui s'impose pour la recomposition du passé.
Mais assombri par le drame.
DRAME.
Le drame d'une vie.
Un génocide.
Je suis juive.

4. Le 06 février 2017, 19:24 par Anaïs Aunoble

Je suis morte, morte dans ces camps.
Morte à cause de ma religion.
A cause d'une religion qui ne plaisait pas à tout le monde.
Mon enfant n'a pas eu la chance de voir la lumière du jour à cause de la folie humaine.

J'aurais aimé vivre à votre époque.
Je n'aurais peut être pas été connue autant que je le suis aujourd'hui.
Mais au moins j'aurais été en vie.
Tous mes malheurs ont forgés ma réputations, si je n'avais pas été la jeune peintre juive morte dans les camps, qui aurais-je été ?
Aurais t-on fait attention à moi ?
Mes peintures n'ont pas fait de moi ce que je suis, si l'on me connais c'est surtout à cause de mon malheureux destin.

Si mon père et Paula m'avaient accompagné en France.
Peut être que rien ne ce serait passé comme ça.
Si Alfred avait été avec moi.
Si nous avions tous été ensemble,
Peut être que nous aurions pu nous en sortir.
Alfred me manque tellement.
C'était un homme dur, mais seul son avis m'importais.
La peinture était toute ma vie, il était toute ma vie.

5. Le 08 février 2017, 14:02 par blandine podevin

J'aime malgré tout la vie.
Oui, la vie, pure et simple.
La beauté des choses si banales.
Chaque instant mérite d'être vécu.
Vécu, avec un grand V, Vécu dans le sens où chaque instant ne se reproduira plus jamais.
J'ai aimé, j'ai rigolé.
J'ai detesté et j'ai pleuré.
On m'a admirée et on m'a méprisée.
Mais avant tout j'ai Vécu.
J'ai profité, sans me poser de questions.
Combien de fois les Nazis auraient pu m'envoyer là-bas ?
Combien de fois j'ai vu, mon père, ma grand-mère, mon grand-père désespérés face aux tragédies familiales ?
Mais n'est-ce pas cela, la vie?
Subir.
Accepter.
Et y trouver les ressources, pour résister.
Il y a toujours un moyen de surpasser ces évènements.
L'Amour, l'Art...

et bien d'autres encore.

6. Le 10 février 2017, 11:13 par Sophie Lauré

Je m’appelle Charlotte.
Ma vie n’est pas de tout repos.
Beaucoup de malheur me sont tombé dessus.
Pourtant j’avais tout pour moi : père médecin, bel appartement, bonne école, voyages.
Ma famille a tout essayé pour me préserver.
Mais je pense que c’est génétique.
Moi aussi je ressens un mal être.
Un amour impossible me tourmente.
Je vis dans une famille où le suicide est « habituel ».
La France et l’Allemagne sont en guerre, j’ai été obligée de partir, à cause d’un homme : Hitler
Et oui, pour envenimer tout ça je suis d’origine juive et j’ai le malheur de vivre en Allemagne
Que me reste-t-il ?
Un Grand père aigri, Hitler aura réussi à me séparer de toute ma famille et d’Alfred.
Je ne sais même pas s’ils sont en vie.
Et au milieu il y a moi et mes dessins.
Je dois subir.
Que serait devenue mon œuvre si tout cela n’était pas passé.
Peut-être que la source de mon inspiration vient justement de là.
De toutes les épreuves que je dois surmonter et de cette mélancolie qui est présente depuis la mort de ma mère.
Ou plutôt de son suicide devrai-je dire, maintenant que je sais la vérité.
Ce mensonge aura duré si longtemps.
Finirai-je comme ma tante, ma grand-mère, la sœur de ma grand-mère, le frère de ma grand-mère, mon arrière-grand-mère ainsi que ma mère ?

7. Le 12 février 2017, 13:28 par manon

"Charlotte a appris à lire son prénom sur une tombe."
C'est donc comme ça que ma vie a commencé.
Dans la mort.
L'horreur.
Le drame.
Et ce n'est que le commencement.
Mon destin.
Me suicider, 1953.
Comme ma tante, ma mère, ma grand-mère et tant de gens dans cette maudite famille.
Le pire des pire je suis JUIVE.
Mais parfois la vie en décide autrement.
"Janvier 1933, la haine accède au pouvoir."
Un bien faible mot.
1 homme.
1.
Qui a pu faire vivre tant de haine.
De douleur.
De tristesse.
De peur.
Mais surtout de mort.
Le pire personne ne dit rien.
Il exécute au doigt et à l'œil.

"Vie ? Ou théâtre".

On se le demande.
Cette éternel question.
Ici nous aurions préféré avoir un théâtre et pourtant.
"Vous allez prendre des douches" disaient-ils.
Comment avons nous pu ?
Etre si naïf.
Mon destin.
Ainsi tragique.
Mais ma fin pas de suicide.
C'est bête à dire.
Mais c'est une sorte de victoire.
Alfred mon amour.
M'a dit "puisses-tu ne jamais oublier que je crois en toi."
Moi.
Je vous dit " puissiez-vous ne jamais oublier que l'homme est maître du pire, mais qu'il peut faire de grande chose."
Aujourd'hui.
Je ne veux plus que l'histoire soit un éternel recommencement.
pour être là.

8. Le 14 février 2017, 16:10 par Edwin

Je suis Charlotte
Je suis Juive.
1933.
Un homme met en place une exécution: Hitler
Il déborde de haine.
Et eux, exécutent sans rien dire
Nous allons prendre des douches.
Longues et effroyables
Au revoir ma famille
Au revoir Alfred mon amour
Il m'a séparée d'eux.
Les dessins
Ma vie: L'art.
Une vie tragique
Il faut Subir.
Subir.
Subir
Morte parce que je suis Juive.
Morte parce que ma religion n'était pas faite pour exister.
Ma mort était datée
1953.

9. Le 15 février 2017, 13:12 par Isalyne

Ma vie n'était que mensonges.
Ma mère m'a abandonnée dans ce monde.
Où l'on est proie à la tragédie,
Peu importe la vie que l'on écrit.
Où malgré tout, on ne peut rien changer,
Notre destin cruel est écrit et scéllé.

Je dois vivre pour créer.
Peindre pour ne pas devenir folle.

Enfant, je n'ai plus eu de ses nouvelles.
Maman, je t'ai tant attendue !
En vrain, jusqu'à ce qu'on me révèle,
Que c'était peine perdue.

Je dois faire revivre les morts.

Je déposerai, sur mon oeuvre toute, ma peine.
Mes larmes n'atteindront pas leur haine.
Victime d'un coup de fil dénonciateur,
Qui annéantira mon semblant de bonheur.
J'aurais voulu revoir ma famille, voir mon enfanr grandir,
Mais pour eux, je ne méritais pas de vivre.

Je dois vivre pour créer.
Peindre pour ne pas devenir folle.

Ainsi se terminera ma vie, détruite par leur faute.
Je n'ai pu que subir, guerre raciale sans nom.
Ainsi vous retiendrez mon prénom.
Charlotte.

10. Le 17 février 2017, 10:36 par coline helluy

Je n'ai jamais contrôlé ma vie.
Je ne pouvais sortir le soir. Je ne pouvais étudier comme les autres, gagner des prix.

Je ne pouvais contrôler que ma mort.
Même ce pouvoir on me l'a ôté.
Je suis morte dix ans en avance.
Dix ans trop tôt.
Peut être dans dix ans j'aurais connu le bonheur.
Avec ma fille. Oui, je suis sûre que c'était une fille que je portais.
Peut être que la guerre aurait été fini.
Peut être que j'aurais retrouvé ma famille.
Alfred.
Mon premier amour.

Mais cela n'est qu'une illusion.
ILS m'ont tué en 1943
Alors que JE devais me tuer en 1953.
Tout cela à cause de ma religion.
Tout cela parce que je suis juive.

La peinture était toute ma vie.
La peinture m'a sauvé.
Surement que sans elle la fatalité familiale m'aurait frappé plus tôt.
Je me serais suicidée.
Je serais passée à l'acte quand mon grand père m'avait dit de le faire.
Mais je ne pouvais pas.
Mon oeuvre n'était pas finie.
Ma vie n'était pas finie.

11. Le 17 février 2017, 17:35 par Laura Moreau

Vie ou théâtre ? Les rideaux s'ouvrent et laissent place au silence.
Je me tais pour exprimer ma souffrance.
Un homme m'a aidée en échange de mon amour.
Je ne peux le quitter.
Puisse tu ne jamais oublier que je crois en toi.
Cette phrase m'a aidée à créer. A créer mon oeuvre, à créer ma vie.
D'autres personnes m'ont aidée.
C'était eux, les anges.
Des anges qui m'ont sauvée pour mon génie, pour mon art.
C'était eux les anges, pas ma famille.
Ils n'ont jamais tenu leur promesse, j'ai attendu sa lettre.
Alors qu'eux, qui ne me connaissaient pas, se sont occupés de moi.
Je me rappelle de ce que mon grand père m'a dit : qu'attends-tu pour te tuer toi aussi ?
Mon destin était scellé mais ils m'ont aidée à le contourner.
Alfred, mon amour, m'a donné les idées d'une vie.
Quand à Moridis, je lui ai confié TOUTE MA VIE.
Et il l'a protégée.
Avant que moi aussi, je ne rejoigne le ciel vide.
C'est ainsi que les rideaux se sont refermés.

12. Le 17 février 2017, 17:37 par Soukaïna Laatiriss

Je m'appelle Charlotte
Même si a vrai dire mon nom leur importait peu
La seule chose qui comptait était que j'étais
juive
Je suis nais avec un prénom condamné
En temps de haine
d'horreur et de misère
Ma vie n'a été que recherche de soi dans ce théâtre de massacre
J'étais destiné à mourir en 1953 perdant mon âme
ayant gagner la folie de mes ancêtres
telle une tragédie
J'ai vécu comme je l'entendais
J'ai peint les couleurs de la tristesse,
du désespoir
jusqu'à son arrivée
Albert.
J'ai couru, survécu comme je pus
pour moi, pour ma fille
pour l'espoir de le revoir un jour
J'ai avancée malgré que je traversais l'enfer
Puisse Charlotte Salomon vivre dans les mémoires, pour toujours grâce à vous
spectateur de ma tragédie.

13. Le 17 février 2017, 19:28 par Camille Barré

Ils m’ont tué !
Ils m’ont tué à 26 ans !
26 années de souffrance.
Remplies de malheurs.
Ils m ‘ont tué avec leur haine !
Ils m’ont tué dans leur camp !
Moi qui malgré toutes mes souffrances aimais la vie.
Et allait la donner.
Ils m’ont tué avec mon enfant !
Ils m’ont tué pour ma religion !
Ceux qui se croyaient être de la race supérieure.
Ont voulu exterminer notre peuple.
Ils m’ont tué moi et mon mari !
Ils m’ont tué moi et tant d’autres !
C’était leur solution finale.
Seuls mes dessins me remplissaient de joie.
Ils m’ont tué !
Mais ils n’ont pas tué ma peinture !

14. Le 17 février 2017, 19:57 par Elise Bonneau

Ma vie à été bercée par la mort
Mon prénom est celui d'une suicidée, ma tante
Ma vie entière est une oeuvre, celle d'une jeune fille qui a trouvé sa voie
Une voie que m'ont fait découvrir mes grands-parents, la peinture
La peinture est un monde où l'on peut s'évader, exprimer ses peines, ses douleurs, son histoire, sa vie
Mon père, ce grand chirurgien
Ma mère, dépressive
Apprendre des années plus tard que votre propre mère s'est donnée la mort
Vous êtes entouré par une famille suicidaire, il faut résister, ne pas finir comme eux, continuer à vivre à travers la peinture
Mon premier amour, Alfred
Maintenant la guerre, d'autres personnes meurent encore
Ma passion pour la peinture grandit de jour en jour
Je dois partir, partir pour vivre, pour ne pas mourir
La passion pour la peinture m'envahit de plus en plus
Il faut peindre
Les allemands cherchent, traquent et tuent des juifs, des innocents
Je ne veux pas mourir sans avoir revu mon père et ma belle mère
Je suis en France, eux aux Pays-Bas
Petit à petit la terre sombre
Et moi je peines, je peines ma vie
Ce jour vient, celui où on m'enlève la vie
Cet enfant dans mes entrailles ne vivra pas
On m'ôte la vie à cause d'un simple coup de téléphone
Je te rejoins maman
Et moi j'ai peins, Vie? Ou Théâtre ?
Charlotte ou la mort

15. Le 17 février 2017, 22:09 par Emma Olivares

Je suis morte à 26 ans alors que mon destin avait prédit que je mourrai à 36 ans.
Même ma mort, je n'ai pas réussi à la maîtriser.
Mais au fond, est-ce vraiment une mauvaise chose ?
Si j'avais maîtrisé mes choix, aurai-je connu tous ces gens bienveillants ?
Aurai-je peint comme je l'ai fait ?
Aurai-je vécu une toute autre vie ?
Aurai-je autant souffert ?
Souffre-t-on plus si on prend ses propres décisions ?
Je ne sais pas.
Je n'ai pas vécu assez longtemps pour répondre à toute ces interrogations.
On m'a pris ma vie sans me laisser le temps d'en savourer les quelques goûtes de bonheur qui s'y étaient glissées.

Espoir. Réalité. Rêve. Déception. Libération. Emprisonnement.
Je retrouve tous ces mots dans mes tableaux.
Ils sont troublants, je le remarque à présent.
En les peignant, je ne m'en était pas vraiment rendu compte.
Suis-je troublante moi aussi ?
Ils sont étranges mes tableaux.
Mais beaux aussi.
Intrigants.
Plein de couleurs vives alors que ma vie me paraît grise.
Vide de tous sentiments. De bonheur. De clarté. D'amour.
Ils sont si simple et compliqué à la fois, mes tableaux.

En réalité, j'ai connu l'amour.
Le vrai, le véritable.
Celui qui ne vous quitte plus.
Comme enraciné dans votre cœur.
Dans votre âme.
Dans tout votre être.
Celui qui vous fait tant souffrir et vivre à la fois.
Celui qui vous fait peur
Mais qui vous attire si fort que vous ne pouvez résister.
Celui qui vous rassure
Qui vous enferme
Vous libère
Vous trahit
Celui qui vous fait vous aimez vous autant que lui
Celui qui vous fait pousser des ailes
Celui qui vous fait flotter si haut dans le ciel,
Qui vous fait avancer si loin
Qu'il est impossible de l'oublier.
Impossible de faire sans lui.
De vivre sans lui.
De vivre.
Mais vous le devez.
Je me suis demandé ce que ma vie aurait été sans cet amour.
Sûrement rien.
Ou alors si peu qu'elle ne vaudrait pas la peine d'être racontée.
Pas la peine d'être peinte.

16. Le 17 février 2017, 22:59 par Mélanie Belayachi

Charlotte.
C'est moi.
Franziska.
Ma mère.
A cause d'elle.
C'est là que tout à commencé.

A sa mort, ma souffrance est née.
Sans jamais réellement mourir.
Elle est partie.
Ma mère.
En me mentant.

Oh maman !
J'attends toujours ta lettre.
Par ce mensonge.
Je te rejoint.
Ce n'est pas voulu.
Mais maintenant, on est ensemble.
J'écris ici, ce que tu aurais du m'écrire aussi.

Par ta faute, j'ai souffert.
De ta mort.
De cette maladie d'être juive.
Maladie car je suis morte pour cela.

Injustice.
Racisme.
Inégalité.
Des mots semblables.
Des hommes semblables.
Tous égaux.
Tous.
Mais pas à leurs yeux.

Maman, je voulais faire comme toi tu sais.
Le suicide.
Il nous suivait.
J'aurais du aussi le faire.
Mais bien avant ils m'ont sauvés.
De ce monde cruel.
Grand père l'avais dit.
Je n'ai pas écouté.

Ce n'est qu'une tragédie.
Ce mélange.
Famille.
Amour.
Religion.
Peinture.
Mauvais mélange apparemment.
Mélange en un mot.
Catastrophe.

Mais pas ce livre là.
Ce livre retrace les différents axes de ma vie.
Mauvais vie.
Mais d'une façon inspirante et douce.
Je rêvais d'une vie rempli de douceur.
Ce livre m'apporte cette douceur.
Tard, maintenant que je ne suis plus.

Mais merci.
A toi.
Auteur.
D'avoir retracé mon parcourt.
En le rendant magique.
Et à la fois ignoble.
Réelle, plutôt.
Avec honte je repense à ma vie.
Avec poésie je lis ce livre.

Je suis morte.
Il est vrais.
Mais ce qui est beau.
Je me suis perdu.
Perdu dans l'art.
Et l'amour.
C'est beau.
Voilà ce que vous devez retenir.

17. Le 18 février 2017, 13:01 par julie COMMON

Charlotte
Ou plutôt la deuxième Charlotte.
C'est bien moi.
Ma vie fut toute tracée dès le jour où ma mère m'a mise au monde,
En observant ma famille,
J'étais destinée a être désespérée, triste, angoissée, malheureuse.
C'est donc sa la vie ?
Une vie n'est elle pas censée être bonheur ?
Il faut croire que la mienne ne connaissait pas ce mots.
Le seul échappatoire dans ma vie: l'art
L'art m'aide à m'exprimer dans ce monde ou je suis opprimée pour ma religion,
L'art m'a sauvé.
Non ce n'est pas l'amour qui m'a sauvé du moins il m'a aidé
Mais même en trouvant l'amour avec Alfred,
Le souffrance était présente, je n'ai pu lui dire adieu..
Peut être aurai-je du rester en Allemagne et ne pas prendre la fuite?
Je ne sais pas.
Je laisse derrière moi, ma vie dans l'art.
Tout ce que personne n'a jamais su, je l'ai exprimé en peinture, musique, écriture.
Voila, ma vie.

18. Le 18 février 2017, 13:23 par -Titouarn-

Une mort violente.
Asphyxié par mon identité.
Une mort forcé ou plutôt obligatoire.
Le point final d'une vie qui a trop durée.

J'aurais du mourir plus jeune pour ne pas voir tout ça.
Rejoindre ma mère qui avait tout compris avant moi.
Entre colère et tristesse je suis coincée.
Crier.
Pleurer.
Pour ne plus entendre le bonheur.

Ma vie me dégoûte.
Je l'ai vécu dans un cimetière.
Mais cette fois pas de tombe.
Mon nom est dans une fosse.

Je suis morte trop tôt.
Je n'ai pas pu dire adieux a ceux que j'aime.
Ma vie est un tableau blanc,
pas de couleur,
pas de joie,
pas de sentiment.
je suis morte seule et inachevé.

19. Le 18 février 2017, 20:37 par Pauline Renauld

Je suis Charlotte Salomon.
Mon prénom n’a pas été choisi par hasard.
C’était celui de ma tante qui s’est suicidée quelques temps avant.
Je suis à la fois juive et allemande.
D’ailleurs le mot suicide est presque inévitable dans notre famille.
Je pourrais même dire que cela devient une routine.
Mon enfance rime avec déchéance.
Au fur et à mesure de ma vie, je perdais un membre de ce que j’avais de plus chère.
Ma tante.
Ma mère.
Ma grand-mère.
Hélas, ce n’était que la fin du début.
Malheureusement.
Mais que faire face à ce réel décevant ?
J’avais trouvé l’amour, le vrai, j’en était certaine : Alfred Wolfsohn.
Il m’obsédait jour et nuit.
Il n’était ni beau, ni laid mais cela donnait un charme auquel j’avais succombé.
Je savais que j’avais trouvé un moyen de fuir l’atmosphère sinistre qui me hantait.
Mais en réalité, tous me rattachaient à la souffrance de la vie que je menais.
Même Alfred.
Pourquoi ? Pourquoi moi ? Je n’avais rien demandé pour subir une telle horreur !
J’aimais l’art, dessiner, m’exprimer d’une autre manière que la parole.
C’était toute ma vie.
J’avais gagné un prix à l’école des Beaux-Arts.
Ma religion m’interdisait de le gagner.
Injustice.
Ma religion était un obstacle considérable.
Nice, l’endroit où j’ai pu extérioriser tout ce que je ressentais.
Désormais je savais par quel moyen ma souffrance pouvait être dévoiler.
Plus tard, J’avais appris la mort de mon grand-père.
Est-ce ma faute ? Oui.
Un soulagement.
26 ans, l’âge où j’étais tombée enceinte d’Alexander Nagler.
1943.
Je faisais un adieu à ma vie, ma famille, ma peinture, mon œuvre Vie ? ou théâtre ?
Mais surtout à mon enfant qui peut être aurait eu une vie meilleure.
Personne ne le saura, ni vous, ni moi.
J’ai rejoint les anges.
J’ai aussi rejoint.
Ma tante.
Ma mère.
Ma grand-mère.
D’autres encore.
Et aujourd’hui, je vous vois d’en haut.

20. Le 19 février 2017, 00:06 par Anne divine nzaou kimpolo

Quel regard, quelle émotion.
Une tel froideur sur un si beau visage.
Lis ce livre et l’expression de mon visage seras pour toi une évidence.
La vie on s’est comment elle commence mais on ne s’est pas quand elle finit.
On a tous un idéal.
Le mien était loin d’être celui-là.
« Ma vie » Si je peux l’appeler comme ça. Fut si sombre …
Mes lumières ont été, la peinture et MON Alfred.
Le reste, un vrai cauchemar que je ne souhaite à personne de vivre.
En venant au monde je ne savais pas que la mort allait être omniprésente.
En premier ma Tante,
En second MA mère,
Ensuite Ma grand- mère,
Enfin MOI.
Les trois suicidées.
La souffrance qu’elle m’ont infligée en me quittant ainsi elle ne s’en rendrons jamais compte.
Comme si tout cela n’était pas assez,
J’étais juive, et j’avais le droit à cette discrimination
Causée par cette ordure.
Hitler.
Je vous épargne les détails.
J’allais enfin être heureuse, j’étais enceinte.
C’était ma petite d’or.
Elle avait redonné un sens à ma vie.
Mais j’avais oublié j’étais juive et en Allemagne.
Ainsi j’ai été exterminés en étant enceinte.
A présent comprenez-vous cette expression ?
CHARLOTTE.

21. Le 19 février 2017, 15:27 par Jordan

Je suis Charlotte
Je n'ai jamais contrôlé ma vie
Je ne peux que contrôler mon spleen
J'ai aimé
On m'a détesté
J'ai pleuré.
On m'a méprisée
Mais avant tout j'ai vécu.
Même malgré tous ces malheurs
Toutes ces moqueries
Mais ce n'est que la vie
Subir
et devoir accepter pour pouvoir vivre
Et y trouver les moyens de simplement résister.
Notamment grâce a la peinture
La peinture était toute ma vie
La peinture m'a sauvé
Sans la peinture je serais sûrement partie plus tôt
Je pars en laissant mon oeuvre inachevée
En laissant une partie de moi cachées dans l'ombre de mon malheur
En 1953

22. Le 19 février 2017, 15:36 par Noémie

Ma vie ne fût pas reposante.
Ma mère, ma tante… tous mon laissé.
Seule.
Seule dans un monde où je n’avais pas vraiment non plus envie de rester.
Dans ce véritable cauchemar, la peinture me délivre.
"C'est toute ma vie"
Elle me permet de m’exprimer et d’extérioriser toutes mes émotions.
Elle m’a beaucoup aidé, et une personne m’a beaucoup inspiré.
Albert.
Le grand Amour de ma vie.
Même après l’avoir quitté, afin d’essayer de me protéger
Albert était là.
Dans mes pensées, chaque jour pendant toutes ces années.
La source de mon inspiration.
Je pensais à lui, à toutes ses paroles, à ses écrits.
J’ai fui l’Allemagne pour rejoindre mes grands-parents.
En tant que jeune juive allemande je ne pouvais rester dans ce pays.
Malheureusement on m’a dénoncé, ils m’ont retrouvé.
je ne pouvais fuir à nouveau.
Ils m’ont tué car ma religion n’était pas la leur.
Être juive était un crime.

23. Le 19 février 2017, 15:40 par Pierre Jolly

Charlotte.
Prénom de ma tante.
Promis d'un destin tragique.
Ma route était toute tracée.
Elle s'est suicidée.
Tout comme ma mère.
Elle s'est suicidée...
Bercée dans la mensonge.
Rêvant en regardant le ciel.
Pensant à l'ange qui représentait ma mère.
J'ai été trompée.
Comme la vie m'a trompée.
Ma grand-mère elle même a finit par se suicider.
Triste vérité.
D'avoir une vie toute tracée.
Et de vivre dans le péché.
Aujourd’hui les rêves me hantent.
Ceux d'une autre vie.
Avec Alexander, mon mari.
Ou bien Alfred, cette rêverie.

24. Le 19 février 2017, 15:41 par Noémie lopez

Ma vie ne fût pas reposante.
Ma mère, ma tante… tous mon laissé.
Seule.
Seule dans un monde où je n’avais pas vraiment non plus envie de rester.
Dans ce véritable cauchemar, la peinture me délivre.
"C'est toute ma vie"
Elle me permet de m’exprimer et d’extérioriser toutes mes émotions.
Elle m’a beaucoup aidé, et une personne m’a beaucoup inspiré.
Alfred.
Le grand Amour de ma vie.
Même après l’avoir quitté, afin d’essayer de me protéger
Alfred était là.
Dans mes pensées, chaque jour pendant toutes ces années.
La source de mon inspiration.
Je pensais à lui, à toutes ses paroles, à ses écrits.
J’ai fui l’Allemagne pour rejoindre mes grands-parents.
En tant que jeune juive allemande je ne pouvais rester dans ce pays.
Malheureusement on m’a dénoncé, ils m’ont retrouvé.
Ils m’ont tué car ma religion qui n’était pas la leur.
Être juive était un crime.

25. Le 19 février 2017, 16:36 par Clément Valax

Une religion qui m'a tuée
Pas le suicide, dont j'étais destinée
Ma fille aurait pu vivre, heureuse plusieurs années.
Mais je suis morte, trop tôt

Je devais me donner la mort dix ans plus tard
Ils me l'on donné, dix ans plus tôt
Dix ans à vivre de bonheur, ou de malheur
Mais cela n'aura pas lieu
Tout cela à cause de ma religion

J'aurais aimé vivre, vivre un peu plus longtemps
Et me donner la mort que je me réservais
Plutôt qu'on me la prenne de force

La peinture m'a sauvée
Ma donnée envie de vivre
Ma vie,
Mon oeuvre,
N'étaient pas finis

Mais cela n'a plus d'importance
Je suis morte
Ma religion en est à la raison

26. Le 19 février 2017, 18:08 par Mathilde Boulon

Je m’appelle Charlotte.
Je suis juive.
Depuis mon plus jeune âge,
J’ai été bercé par la mort.
Tout d’abord ma tante,
Puis ma mère,
Et maintenant moi.
Je suis morte injustement.
Tout comme les autres déportés.
Tué pour une nationalité.
Tué pour une religion.
Tué pour une couleur de peau.
Une mort qui n’était pas méritée.
Je ne croyais pourtant pas à la fatalité.
Je pensais pouvoir changer l’inévitable,
Mais en vain.
J’étais condamné à mourir
D’une façon particulièrement atroce.
Ma famille entière sera éternellement condamné à mourir.
A mourir d’une façon tout aussi affreuse.
Cependant ma vie n’a pas toujours été aussi triste.
J’ai été heureuse.
J’ai pu aimé,
et être aimé.
J’ai découvert et aimé la peinture.
Mais si seulement j’avais pu continuer mon oeuvre.
Juste pouvoir l’achever,
Tout comme ma vie qui était loin d’être terminé.

27. Le 19 février 2017, 20:43 par Thibaud Chevalier

Je m’appelle Charlotte
Je ne suis pas la première
L’autre
Elle est morte
Comme beaucoup d’autres personnes de ma famille
L’incompréhension
C’est un mot qui désigne tout ce que j’ai vécu
Ma mère
Oui ma mère
Une personne qui pour moi
Ne pourrait jamais me mentir m’a trahi
Mais il y en a d’autres
A vrai dire
Tous les membres de ma famille
M’ont tous laissée dans le mensonge
J’ai beaucoup vécu
Plusieurs émotions.
Hélas, maintenant
Je me vais
Les retrouver
En laissant derrière moi
Ma vie,
Tout ce que j’ai laissé
Ainsi que ma passion
Pour l’art,
La peinture

28. Le 19 février 2017, 20:44 par léo

Est-ce ainsi la vie ?
Courir pour échapper à la mort.
Marcher tête baissée.
Sans jamais la relever.
Subir les règles dictés par une poignée de malfrats.
Pas la bonne religion.
Pas la bonne culture, la bonne histoire.
Pour une enfant juive.
Oui.
Tel est mon destin tragique.
Destin tragique qui sera l'acteur de mon oeuvre.
Dans laquelle amour et mort se mêlent.
Sans jamais voir le bout du tunnel.
Je repense à ma mère.
Franziska.
Elle qui aimait tant chanter, vivre.
Mais que la fatalité rattrapa.
Pensait-elle à ma vie future ?
Se préocupait-elle seulement de moi ?
Il n'en est plus question.
Aujourd'hui je vous confie mon oeuvre.
Ma vie.
Mon histoire.
Qui n'aurait probablement jamais exister.
Sans le nom qui m'était assignée.
Salomon.
Ainsi va la vie...

29. Le 19 février 2017, 23:15 par caitlin marques

Charlotte, Lotte.
Je suis Charlotte Salomon.
Une vie bancale.
Suicide de ma mère.
Comme sa sœur.
Ou encore ma grand-mère.
Orpheline à cause de cette fatalité.
Ma religion, mon destin tout tracé.
Juive et inférieure, paraissait-il.
Découverte de la peinture essentielle à mon équilibre.
Mon échappatoire à la folie.
"C'est toute ma vie", mon art, ma passion.
Une oeuvre "Vie? ou Théâtre?" et bien plus.
Mais bien moins qu'Alfred.
Mon amour, mon obsession...
Mon abandon, ma déchéance.
Partir pour vivre.
Rester pour survivre.
Je suis partie et la vie m'a tout de même été arrachée.
Ainsi que celle de mon enfant.
Mort précoce : 1943.
Destin entravé.
Une religion et d'innombrables morts.
Injustice, trahison naissantes.
Mais je revis par ces mots, par ce livre.
Pour toujours.
Ma vie, mon parcours aux yeux de tous.

30. Le 20 février 2017, 11:22 par Jelena

On m'a tout pris :
Ma famille,
Ma liberté,
Mon art,
Mon amour
Mais cela ne m'a pas arrêté.
J'ai crée,
J'ai trouvé l'inspiration dans la tragedie.
On m'a tout pris
Mais moi j'ai donné
Ma vie sous forme d'oeuvres
Pour que chacun puisse se souvenir
Que nous sommes tous les mêmes.
Vie ou théâtre ?
À vous de juger.