Travail sur "A celle qui est trop gaie"

Si ce poème était un instrument de musique.....

Si ce poème était un plat......

A vous de justifier vos réponses par trois arguments minimum à chaque fois! (texte en commentaire sur cette page).

Commentaires

1. Le 24 octobre 2016, 18:04 par Muriel Tostivint (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91))

A celle qui est trop gaie

Ta tête, ton geste, ton air
Sont beaux comme un beau paysage ;
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair.

Le passant chagrin que tu frôles
Est ébloui par la santé
Qui jaillit comme une clarté
De tes bras et de tes épaules.

Les retentissantes couleurs
Dont tu parsèmes tes toilettes
Jettent dans l'esprit des poètes
L'image d'un ballet de fleurs.

Ces robes folles sont l'emblème
De ton esprit bariolé ;
Folle dont je suis affolé,
Je te hais autant que je t'aime !

Quelquefois dans un beau jardin
Où je traînais mon atonie,
J'ai senti, comme une ironie,
Le soleil déchirer mon sein ;

Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j'ai puni sur une fleur
L'insolence de la Nature.

Ainsi je voudrais, une nuit,
Quand l'heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne,
Comme un lâche, ramper sans bruit,

Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir ton sein pardonné,
Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,

Et, vertigineuse douceur !
A travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T'infuser mon venin, ma soeur !

2. Le 30 octobre 2016, 13:19 par blandine podevin

Si ce poème était un instrument de musique, ce serait un violon. En effet on retrouve:

-le lexique du haut du corps "ta tête", "de tes bras et tes épaules", "sourire" , "tes lèvres" qui rappellent le placement du violon sur le corps et "vertigineuse" qui rappelle la hauteur du violon lorsqu'il est sur l'épaule.

-une description du violon "et faire à ton FLANC étonné une blessure LARGE et CREUSE" ce qui fait penser à la forme du violon puisqu'il est creusé au milieu.

-l'action de l'archet sur le violon avec "RAMPER sans un bruit", où le verbe ramper rappelle le frottement entre l'archet et les cordes.

Si ce poème était un plat, ce serait une salade de tomates + un steak. En effet on retrouve:

-le lexique du soleil, de la nature, avec "ciel clair", "ébloui", "jaillit", "un beau jardin", "le soleil", "le printemps et la verdure" , "éclatantes", "une fleur": ce qui pourrait nous rappeler les légumes + le lexique qui rappelle l'Espagne avec "ces robes folles sont l'emblème de ton esprit bariolé" : couleurs de l'Espagne, robes de flamenco... = d'où les tomates.

-le lexique du cannibalisme avec "pour CHATIER ta CHAIR joyeuse, pour MEURTRIR ton sein pardonné,et faire à ton FLANC étonné une BLESSURE large et creuse" ce qui laisse imaginer que le poète va/veut dévorer de la viande

-le texte devient de plus en plus agressif et sombre, comme le principe plat-entrée, il commence avec quelque chose de doux (tomate) puis finit avec quelque chose de fort (viande)

3. Le 03 novembre 2016, 21:49 par Sophie Bouret

Si ce poème était un instrument de musique, ce serait un violon. Tout comme l'a dit Blandine plus haut, le lexique du haut du corps rappel la position du violon, il y a aussi l'histoire de "ballet de fleur" qui, personnellement, me fait pensé à un ballet de danse classique, généralement joué sur du violon. Le lexique du corps "De tes bras et de tes épaules." "Ta tête" et du mouvement " ton geste" me rappel une danseuse, ce qui, n'a peut être aucun rapport, mais me fait penser à une personne joyeuse/gaie, comme dans le titre.

Si ce poème était un plat, ce serait un barbecue. Effectivement, c'est un plat (si ça peut être considéré comme) plutôt familiale et convivial, qui se fait lorsqu'il fait beau temps (ciel clair, clarté, fleur, jardin, printemps, verdure). Les différentes couleur (qui parsème ces toilettes) peuvent se référer aux différentes odeur des aliments qui cuise. Et enfin, le barbecue étant un plat convivial et familiale, ça ce lie avec "ma sœur" qui conclue le poème. (Bien que cette histoire du barbecue puissent plus marché pour la première partie du poème vu que vers la fin le poète semble en vouloir à sa sœur et vouloir la tuer.)

4. Le 04 novembre 2016, 19:35 par laura Moreau

Si ce poème était un instrument de musique, ce serait un orgue,l'orgue est un instrument à vent qui nous rappelle le vers 4 "Comme un vent frais dans un ciel clair". L'orgue est aussi un instrument classique, qui nous replonge dans le poème qui est un thème classique car la femme est une source d'inspiration poétique. On sent également une musicalité dans le style dont les battements sont accentués par l'allitération en T "Ta Tête, Ton geste, Ton air".
Si ce poème était un plat ce serait une salade de pissenlit. Tout simplement car le printemps c'est la saison des fleurs "Et le printemps et la verdure" de plus le pissenlits est une fleur (herbe) sauvage. On pourrait donc comprendre pourquoi Baudelaire punit la nature ." j'ai puni sur une fleur l'insolence de la nature". Et La fleur, comme souvent chez Baudelaire est associée à la femme ce qui nous reporte au quatre premières strophes du poème qui sont consacrées à la beauté de la femme . Souvent cette salade est accompagnée de viande ce qui nous ferait donc comprendre le champ lexical du cannibalisme dans ce poème "Pour châtier ta chair joyeuse".

5. Le 04 novembre 2016, 20:33 par Réma Kheloufi

Si ce poème était un instrument de musique, je dirais qu'il s'agit d'une harpe.

   * Comme premier argument, je fais référence à la légèreté, le côté aérien, delicat et vaporeux de la harpe, où les premières strophes nous font références, avec par exemple: " ton air " v.1 oú nous retrouvons le côté aérien ou encore " vent frais dans un ciel clair " v.4, toute la phrase nous renvoit a cette légereté que renvoi la harpe à cette subtilité qui est fraiche et douce comme la harpe.
   * Comme second argument, la religion, la harpe fait souvent rappeler l'instrument du paradis, un instrument joué par les anges, le texte donc fait ressortir quelques aspects qui peuvent être assimilés à la religion, comme "clarté" v.7 ou " beau jardin " qui pourrait faire penser au jardin du paradis, puis " ma soeur " qui pourrai référer au religieuse de confession chrétienne.
   * Puis le dernier argument, serait au niveau de l'envoutement du poète, la harpe par sa delicatesse et sa légèreté est plus tôt réputé pour son côté envoutant, c'est en général l'instrument qui est assimilié a ces pratiques, dans le texte a un moment le poète semble ne plus etre en contrôle de son esprit, de lui même, il pourait donc être envouté ! " jettant dans l'esprit des poètes " v.11 ou " folle dont je suis affolé " la harpe pourrai totalement prendre la place de la femme de par ses sonoritées harmonieuses qui reflaiteraient son corps. Puis aussi " traine mon atonie" ou ici l'atonie signifique un lanque de dynamisme donc le poète ne se controle pas, il se laisse aller, il se laisse envouté.

Si ce poème était un plat je dirais que ce serait un gâteau plus précisement un fondant au chocolat.

Tout d'abord deux parties bien distinctes du poème divergent, le debut du poème est plus tôt léger, doux..puis la fin plus féroce plus cannibale comme la citée Blandine.

   * Le fondant du chocolat qui donne du plaisir, de l'eclat, ici " qui jaillit comme une clarté " peut faire allusion au chocolat qui j'aillit du gâteau, qui coule dans tout les sens.
   * La férocité dû au plaisir dévoué à la dégustation du gâteau " faire à ton flanc éttonné, une blessure large et creuse "  qui nous mène a nous imaginer les crocs que nous donnons au gâteau, les bouchées si vous préféré.
   * Le chocolat n'est pas une diet, evidemment il fait grossir, mais il est BON !! " je te hais autant que je t'aime " cette phrase est totalement dédié au chocolat, ( chocolat si tu m'entend c'est pour toi ! ) " le passant chagrin que tu frôle " ici nous remémore un cliché classique de la fille malheureuse qui s'empiffre de chocolat et d'autre confiseries.
6. Le 04 novembre 2016, 23:36 par Soukaïna Laatiriss

Si ce poème était un plat,ce serait une salade.
Tout d'abord,le titre «  a celle qui était trop gai » donne à penser que ce sera un plein vif et plein de couleurs comme par exemple la salade.
Dans ce poème on retrouve des mots comme « paysages »,« beaux » « couleurs »,« verdure » qui font tous pensé aux multitudes de couleurs et d'éléments qui composent la salade.
On peut aussi trouvé « ces robes folles » qui pourrait être une personnification de la laitue rappelant sa forme.Aussi « tes toilettes » peut faire penser aux fait que la salade « s'habille » des différents aliments qui la composent.
Ensuite,on peut retrouver dans ce poème le vers « quelquefois dans un beau jardin » ,en effet le jardin rappelle le beau temps ce qui se rapporte à la salade étant donné que c'est un plat qui se mange très souvent quand il fait beau.De plus « printemps » qui est une saison pleine de couleurs et qui fait pensé à la renaissance des fleurs est donc à la végétation appui cette argument.Pour continuer sur cette idée de nature nous avons également « L'insolence de la Nature » qui une fois de plus est un retour sur l'idée de légumes et de végétation.

          L'avant dernière strophe,elle moins joyeuse que les autres fait très clairement pensé à un crime.En effet nous retrouvons les termes «  meurtrir », « blessure », « chair ».Cette strophe est sans doute un rappel à la non homogénéité du plat c'est à dire que la salade n'a pas d'unité,les aliments sont simplement découpés  et mis ensemble.Le fait qu'ils soit découpés peut faire penser aux faits qu'il aient été meurtri.

Dans un premier temps,nous avons assimiler ce poème à un plat,nous verrons dans cette partie que nous pouvons également l 'assimiler à un instrument de musique...

Ce poème présente de très subtiles particularité avec un instrument de musique appelé le xylophone.
Tout d'abord nous débuterons par aborder le titre de ce poème « A celle qui était trop gai »,nous pouvons d'or et déjà annoté que le xylophone produit un son plutôt joyeux et qu'il peut donc se rattacher à ce poème.

                Ensuite comme la salade dans la partie antérieure,le xylophone est constitué de couleurs sur chaque touche comme l'aurait « un beau paysage » ou « un ballet de fleurs » ou même « retentissantes couleurs » qui fait penser à une multitude de couleurs.
       Puis,les mots « le rire joue en ton visage », « ton air »,  « est ébloui par la santé » appuient le fait que cette instrument produit un son originales et très joyeux.On peut noter que « ballets de fleurs » appui le lien avec la musique.
                 De plus de son son unique est joyeux ,on ne peut passer outre le fait que le xylophone a une forme peut commune, « ta tête », « ces robes folles sont l’emblème de ton esprit ».Pour continuer sur l'idée de forme le fait que le xylophone ait ces touches superposées rappelle le relief d'un « paysage »
                Pour finir les mots « ton geste », « bras », « épaules » fait très clairement pensé au faits que d'une part il ne se joue pas comme n'importe quel instrument mais qu'il se joue avec des bâtons eux-aussi hors du commun.Le mot « ramper » fait rappeler la manière de jouer cette instrument.

P.S:dans cette question je parle des xylophone avec des couleurs.

7. Le 05 novembre 2016, 02:25 par wilfrid

Plat: Salade de feuille de choux + beaucoup de sauce au piment

Les retentissantes couleurs
Dont tu parsème les toilettes = conséquences de la digestion d'un plat trop épicé.
Jettent dans l'esprit des poètes
L'image d'un ballet de fleurs = Les plus inspirés y verons une palette interessante de couleurs , un ballet de fleurs fesant aussi penser a beaucoup de fleurs de differentes couleurs . Ici le passage au toilette se transforme en oeuvre d'art grace à la sauce piment.

Robes folles = Feuilles de laitue ondulées accompagnée de sauce piment (mélange peu commun donc "fou")
Esprit bariolé = différence de gout = Lettue fade contraste avec le piquant du piment + contraste de couleur vert avec rouge
Folle dont je suis affolé = gout de la sauce exentrique face à la lettue
Je te hais autant que je t'aime = Trop de sauce tue la sauce , pourtant on aime ça .

Beau jardin = Belles lettues
Atonie = Gout fade de la lettue
Comme une ironie = choc de la sauce piquante qui s'installe
Soleil déchirer = Effet de chaleur de la sauce (soleil) qui déchire le poète et son sein = le plat lui déplait il déchire son coeur. Il aimait sa couleur et son coeur se déchire du fait que sa salade n'est pas bonne mais en avait l'air

Et le printemps et la verdure = Ce plat de salade
ont tant humilié mon coeur = Il se sent humilié de la tromperie de la salade
Que j'ai puni sur une fleur = il se venge envers la nature qui lui a donné une si mauvaise salade
l'insolence de la nature = La nature a osée lui donner un plat aussi mauvais

Lexique de la nature qui fait penser à la salade (jardin, fleur)
Folie + douleur qui fait penser à la sauce piquante (folle , affolé / Déchire , humilié)

Instrument : Harmonica

Instrument à vent : "Air" "Vent frais"

Rire joue en ton visage : sourire ressemble à un hamonica avec les dents

A travers ces lèvres nouvelles : levres du joueur de musique
t'infuser mon venin : l'air qu'il projete et qui fait le son (le son pourait être le cri de douleur de l'harmonica -> venin)

8. Le 05 novembre 2016, 13:54 par marie pomme

Si ce poème était un instrument de musique, ce serait une harpe, cet instrument à corde produisant un son aigüe et léger qui me fait penser à "L'image d'un ballet de fleur" ou lorsque le poète parle de son air "beau comme un paysage". Ensuite, le vers "Comme un vent frais dans un ciel clair" montre une légèreté que peut procuré la harpe qui produit un son doux comme une brise fraîche et douce dans un paysage très dégagé, d'où le "ciel clair". On peut aussi observé le lexique de la délicatesse et l'élégance comme "parsème", "fleur"ou "Nature" qui rejoint la sonorité de l'instrument et son physique très grand est fin.

Si ce poème était un plat ce serait une confiture au citron par le côté sucré de cet ingrédient qui peut refléter le lexique floral avec "ballet de fleur", "puni sur une fleur", ou "le printemps" qui peuvent faire penser au sucré de ces plantes par leur goût ou leurs utilisations (abeilles butinant les fleurs pour en faire du miel > sucré) que l'on peut associer avec l'acidité du citron avec le vers "Je te hais autant que je t'aime !" qui peuvent évoquer le contraste de l'acidité du citron qui vient cassé le sucré de la confiture.
on peut aussi évoquer l'amerture du citron cuit avec le vers "une blessure large et creuse" comme un goût désagréable ou une douleur insupportable qui dure.

9. Le 05 novembre 2016, 14:26 par Pauline Renauld

- Si ce poème était un instrument de musique, se serait la guitare. En effet, dès le début du poème, on retrouve une ambiance romantique et je trouve que la guitare est un instrument qui dégage un certain charme. La structure de cet instrument peut faire penser au corps de cette femme avec « tes épaules » « ta tête » « ton visage ». De plus « Une blessure large et creuse » peut nous faire penser au trou qui se situe au centre de la guitare. Enfin, la guitare est un instrument doux et sensuel avec le vers « Et vertigineuse douceur ».C’est un instrument moderne qui justement pourrait ajouter une touche contemporaine à ce poème qui reste classique.

- Si ce poème était un plat, se serait une salade (la laitue) avec « quelquefois dans un beau jardin » ce vers peut faire penser à un potager, on retrouve aussi « Et le printemps et la verdure », ce genre de légume se cultive surtout lors des saisons les plus chaudes : printemps ou été et « verdure » qui rappelle la couleur de la salade puisque c’est un légume vert. De plus, « Que j’ai puni sur une fleur » « L’insolence de la nature », le mot « fleur » peut être assimilé à la forme de la laitue qui est similaire à la structure d’une fleur et enfin le terme « nature » qui peut encore associer la verdure et la forme des feuilles ou des pétales de la laitue.

10. Le 05 novembre 2016, 15:02 par SIX Lucie

Si ce poème était un instrument de musique ce serait un piano, cet instrument peut être à la fois très rythmique et mélodique.
En effet ce poème est composé uniquement de quatrain qui rappel les quatre temps d’une valse et la forme du piano lui-même : le clavier étant une succession d’octave a différente hauteurs. L’allitération en T du premier vers « Ta tête, ton geste, ton air » renfonce cette idée de rythme. Le poème peut être vu comme crescendo vers les notes basses, d’abord mélioratif envers la femme « beaux comme un beau paysage » (v.2), l’auteur est calme avant de s’emporté « affolé » (v.15) le champ lexical lui aussi deviens violent « châtier » (v.29) et « meurtrir » (v.30). Les rimes toutes embrassées ajoutent une certaine proximité entre le poète et la femme.

Si ce poème était un plat ce serait un poulet aigre doux aux ananas pour sont coté mélange des saveurs et sophistiqué.
Comme précédemment dit ce poème mélange douceur et violence qui peuvent rappeler un mélange sucré-épicé, des opposés qui s’harmonise dans un plat. La première partie du poème est représenté par le sucré de l’ananas et le poulet pour leurs aspects respectivement fruité et fondant qui son communément apprécié et dit rafraîchissant. Une fraîcheur et de « Retentissantes couleurs » (v.9) qui peuvent tout comme le poème faire penser au printemps avec le champ lexical de la nature « ballet de fleurs » (v.12) et « beau jardin » (v.17) La deuxième partie est représenté par le coté aigre de la sauce et l’acidité de l’ananas, l’acidité peut faire penser au poison, le poète parle de « ramper sans bruit » (v.28) et d’ « infuser mon venin » (v.36), on peut y voir un serpent venimeux, acide.

11. Le 05 novembre 2016, 16:24 par Pierre Jolly

Si ce poème était un instrument de musique, j’opterai plus pour une guitare qu'un violon. Mon choix s'est principalement tourné suite à la lecture des vers 31 et 32 "Et faire à ton flanc étonné" "Une blessure large et creuse," me faisant penser au trou et à la table d'harmonie d'une guitare classique. De plus, comme le souligne Blandine, nous retrouvons le lexique du haut du corps grâce aux vers 1 et 8 "ta tête" "de tes bras et tes épaules" rappelant la position "vertigineuse" de la guitare.
Les vers 21 et 22 "Ainsi je voudrais, une nuit," "Quand l'heure des voluptés sonne," me font également penser à une nuit au clair de lune accompagnée d'un air de guitare auprès d'un feu, introduit au vers 9 avec "Les retentissantes couleurs".

Si ce poème était un plat, ce serait un plat en rapport avec la verdure. En effet, dans ce poème, la nature et donc la verdure est omniprésente avec son lexique : "fleurs" au vers 12, "beau jardin" au vers 17, " Et le printemps et la verdure" au vers 21 par exemple.

12. Le 05 novembre 2016, 19:10 par Edwin

Si ce poème était un instrument de musique, ce serait un violon. On retrouve:
-le lexique du haut du corps "ta tête", "de tes bras et tes épaules", "sourire" , "tes lèvres" qui rappellent le placement du violon sur le corps et "vertigineuse" qui rappelle la hauteur du violon lorsqu'il est sur l'épaule.
-une description du violon "et faire à ton FLANC étonné une blessure LARGE et CREUSE" qui fait penser à la forme du violon puisqu'il est creusé au milieu.
-l'action de l'archet sur le violon avec "RAMPER sans un bruit", où le verbe ramper rappelle le frottement entre l'archet et les cordes.

Si ce poème était un plat, ce serait une salade. En effet, il y a une omniprésence de la nature "et le printemps et la verdure" au vers 21, "verdure" fait penser à la couleur verte de la salade.

13. Le 05 novembre 2016, 23:25 par coline helluy

Comme Blondine et Sophie, si ce poème était un instrument il serait un violon. J'ai choisi cet instrument car je le trouve assez féminin. Ses formes arrondies nous rappellent celles de la femme (hanches...). Le vers 14 peut faire penser aux différents styles de musique proposés par le violon. Par exemple on peut imaginer une mélodie joyeuse pour les 6 premiers paragraphe mais pour les 3 derniers une mélodie plus sombre. La fin du poème me fait beaucoup penser au spleen : "une blessure large et creuse" qui fait penser au geste de l'archet comme un couteau pour couper.

Si ce poème était un plat ce serait une soupe. J'ai pensé à une soupe car elles peuvent avoir deux "aspects" : froid ou chaud. La soupe froide pourrait être du gaspacho et ferait penser au milieu du poème avec "et le printemps et la verdure". En effet le gaspacho se boit plus au printemps/été alors que la soupe chaude plus en hiver. L'hiver est souvent assimilé à une période de dépression, de spleen. Ambiance que l'on retrouve aux derniers paragraphes.

14. Le 06 novembre 2016, 09:43 par manon

si ce poème était un instrument de musique je choisirai la harpe. Dans le poème l'auteur met en avant le corps de la femme dès le premier vers avec "tête" mais on retrouve aussi "bras", "épaules", "seins", qui sont des parties sensuelles chez la femme comme la harpe. La forme de la harpe me fait penser aux formes du corps de la femme. La harpe envoute comme le corps de la femme .
De plus la harpe est un instrument léger, doux je trouve ce poème moins agressif que les autres que nous avons étudier ici on peut voir un champ lexical "heureux" , avec "beau" "ciel clair" "rire" "clarté"...

Si ce poème était un plat il serait une salade de tomates avec de la mozzarella du basilic et de l'huile d'olive. C'est un plat que j'aime manger en été quand il fait beau et chaud et je trouve ce poème assez "gaie' comme on peut voir dans le titre et aussi tout au long tu textes "rire" "éclatantes" "douceur" "clarté" "fleur". Ce poème me fait penser à l'été et a la nature "Quelquefois dans un beau jardin" "ciel clair" "Et le printemps et la verdure". Et cette salade est un vrai mélange de couleurs en référence au vers 9 " Les retentissantes couleurs"

15. Le 06 novembre 2016, 10:49 par Isalyne

Si ce poème était un instrument, ce serait ce serait un piano car on peut s’imaginer une personne en train d’en jouer au début du poème avec par exemple : « Ton geste, ton air » « chagrin que tu frôle » « de tes bras et de tes épaules » : cela peut donner une image d’une personne qui joue de cet instrument, et « les retentissantes couleurs » comme pour les touches blanches et noires. Pour parler d’un niveau technique, le poème est uniquement écrit avec des quatrains, les quatre premiers sont plutôt mélioratifs et semblent décrire une femme tandis que sur les cinq derniers, le poète semble se déchaîner comme un musicien peut se déchaîner sur son piano afin de faire sortir toutes les émotions qu’il a en lui. Alors on peut penser à un morceau crescendo, le poète s’inspire de sa muse mais semble ne pas pouvoir l’avoir, alors il se déchaîne sur son instrument.
Ce serait une ratatouille puisque dans ce plat on y trouve des légumes que l’on peut faire pousser chez soi, et comme le poème a un air convivial et champêtre : « beau paysage » « vent frais dans un ciel clair » « le rire » « beau jardin » « Ton esprit bariolé » « soleil » « printemps, verdure »… etc. Et il évoque aussi une chose négative puisque dans la deuxième partie du poème, on peut se dire que la ratatouille n’est pas un plat très apprécié par des enfants puisque ce sont des légumes, le poète ne semble pas heureux, voir énervé de ne pas pouvoir avoir ce qu’il veut (comme un enfant pourrait préférer des pâtes plutôt que ça.) comme : « ont tant humilié mon cœur » « j’ai puni » « l’insolence » « je te hais » « t’infuser mon venin » « pour meurtrir ».

16. Le 06 novembre 2016, 11:37 par Clément V

A celle qui est trop gaie
Pour l'instrument, comme beaucoup d'autres l'ont choisi, j'ai opté pour le violon. En effet "la tête" , " de tes bras et de tes épaules" peut nous faire penser à la position du violon sur le corps, il y a aussi "creuse" qui fait penser à la forme du violon.

Par contre, je ne voit pas trop le rapport avec "sourire" et "tes lèvres" pour reprendre Blandine. Sauf si il y a un violon qui se joue avec la bouche ? (à inventer).

Si un plat pouvait représenter ce poème , je choisirais probablement de la viande rouge cuit au barbecue. en effet "Sont beau comme un paysage", "comme un vent frais dans un ciel clair","Le soleil" me fait clairement penser à l'été , et en été , généralement, on en profite pour manger à l'air frais, avec de la viande avec de la famille ou des amis.

17. Le 06 novembre 2016, 12:52 par Marine T

Si ce poème était un instrument, je choisirai le violon. Dans ce poème, on retrouve plusieurs termes pouvant rapporter à la position du violon "ta tête" ainsi que "de tes bras et tes épaules".
"Ton geste" me fait aussi penser au moivement de l'archet sur l'instrument.

Pour le plat, j'ai choisi une salade accompagné de viande :
- "Retentissantes couleurs" fait penser au contenu de la salade composée.
- le lexique de la nature avec "le printemps et la verdure", "une fleur", rappelant la salade.
- ce poème m'a fait penser à la viante qui accompagne la salade avec "Pour châtier ta chair joyeuse".

18. Le 06 novembre 2016, 13:04 par Anaïs Aunoble

Si ce poème était un instrument, ce serait un Violoncelle car :

- Le violoncelle est un instrument plutôt grand et imposant, et la place que la femme prend dans ce poème est tout aussi imposant que cet instrument.

-On y retrouve le lexique du corps "Ta tête, tes bras, tes épaules" qui pourrait être assimilé à un Violoncelle, mais je trouve que les deux vers "Et faire à ton flanc étonné" et "Une blessure large et creuse" représentent énormément le corps du violon mais aussi le corps, les hanches de la femme.

-Quand on joue d'un instrument on le fait par passion, par "amour" et les débuts ne sont pas simple, on s’énerve à l'idée de ne jamais y arriver, et le vers "Je te hais autant que je t'aime" me fais penser à la partie d'apprentissage de cette instrument qui est sans doute assez compliqué.

Si ce poème était un plat, ce serait des rouleaux de printemps car :

-Les rouleaux de printemps ont une forme ronde comme les formes de la femme et longue comme sa taille.

-Le vers "Comme un vent frais dans un ciel clair" me fait penser aux feuilles de menthe qu'il y a dans les rouleaux et à la galette de riz transparente/clair qui la recouvre.

-Les vers "Et le printemps et la verdure" et "Pour châtier ta chair joyeuse" représentent bien les rouleaux je trouve car dedans il y a de la verdure (soja, menthe, salade) mais aussi de la viande (poulet et crevettes)

19. Le 06 novembre 2016, 13:05 par Noémie Lopez

-Si ce poème était un instrument, ce serait une flûte.

 Tout d’abord on retrouve dans la première strophe « ton air » puis « vent frais », ce qui peut faire penser à un instrument à vent comme l’a déjà dit Wilfrid. Aussi, la flûte est un instrument qui produit un son doux, léger et délicat sans aucune brutalité, c’est aussi un instrument qui peut émettre une mélodie joyeuse, ce qu’on pourrait retrouver dans le texte avec « folle », « belles », « voluptés », « air », « joyeuse » et « douceur ». Le poème parle de la nature avec « printemps », « verdure », « fleur/fleurs », « paysage », « ciel clair », « jardin », « nature » et « soleil », ce qui peut aussi nous faire penser au côté aérien et harmonieux de la flûte. Le poète montre un attachement envers une femme dans les premières strophes du poème, la flûte peut s’avérer être un instrument sensuel, symbolisant la détente, la sérénité, la pureté et la légèreté en amour. Aussi, on peut dire que la femme envoûte le poète qui semble émerveillé par la femme, elle peut « éblouir » le « passant chagrin » grâce à la lumière qui « jaillit » d’elle, ce qui peut nous faire penser à la flûte enchantée, la femme ensorcellerait le poète insouciant.

-Si ce poème était un plat, ce serait un plateau de fruits de mer.

 Tout d’abord un plateau de fruits de mer contient beaucoup de couleurs, les fruits de mer qui sont principalement exposés sur ce plat sont les bulots, les coquilles saint jacques, les crevettes, les langoustes, les huîtres, les moules, les bigorneaux et les écrevisses, on parle de « retentissantes couleurs » dans le poème vers 9, les couleurs des fruits de mer sont chaudes (principalement orange et rouge), elles retentissent et attirent l’œil. On peut aussi dire que le plateau de fruits de mer est un plat avec beaucoup d’éléments, où tous les ingrédients se retrouvent. Les différents fruits de mer sont d’abord séparés dans l’océan, ce qui peut nous faire penser à l’amour distant dans le poème entre le poète et la mystérieuse femme. Le plateau est un plat goûteux avec des saveurs douces et harmonieuses comme dans le poème avec « voluptés » et « belles ». On peut aussi dire que c’est un plat fascinant avec tous ces éléments, de même, le poète est fasciné et passionné par la femme qui l’éblouit. Pour finir, le plateau de fruits de mer peut ne pas être apprécié de tous, il contient des aliments qui peuvent moins plaire que d’autres, on peut dire que le poème peut plaire ou non en fonction des différents goûts des différentes personnes. On peut aussi dire que les personnes qui s’apprêtent à manger le plat sont joyeux, comme avec « joyeuse » vers 29, on pense à une joie communicative. Les dégustateurs savourent ce plat, on pourrait parler de poésie culinaire.
20. Le 06 novembre 2016, 14:37 par Emma.O

Si ce poème était un instrument de musique, pour moi, ça serai une guitare car les mélodies que l'on peut jouer à la guitare sont de caractère très différents. Elles peuvent être autant entraînante que mélancolique que sensuelle. La guitare illustre donc pour moi à la fois le début du texte assez gaie, coloré, joyeux, entraînant « rire » ; « ciel clair » ; « vent frais » ; « clarté » « retentissantes couleurs » « robes folles », mais également la fin du poème qui est plus sensuelle et même un peu agressive « déchirer mon sein » « voluptés » « vers les trésors de ta personne, / Comme un lâche, ramper sans bruit » « châtier ta chair joyeuse, / Pour meurtrir ton sein pardonné » « blessure large et creuse » « lèvres »

    Si ce poème était un plat, ce serai une salade grecque car elle est rafraîchissante comme « un vent frais dans un ciel clair », mais aussi colorée que les « toilettes » de la jeune femme du texte, naturelle que le décore « beau paysage » « beau jardin » « soleil » « printemps » « verdure ».
21. Le 06 novembre 2016, 15:13 par Emma Challier

- Si ce poème était un instrument de musique, il serait une lyre. En effet, pour Baudelaire, la femme est une inspiratrice ; elle incite ses vers à suivre la tradition du blason ("ta tête, ton geste , ton air", "le rire", "de tes bras et de tes épaules"). Dans la mythologie grecque, la lyre était l'attribut de la muse de la poésie lyrique et érotique, Erato. On peut donc considérer que la femme représente la muse de Baudelaire puisqu'elle apparaît comme une puissance lumineuse et divinisée ("Qui jaillit comme une clarté") ou comme un être sensuel. De plus, le poète exprime largement ses sentiments ("je suis affolé", "je t'aime", "je voudrais"), et donne donc au texte une tonalité lyrique (ce qui, par étymologie, signifie "qui se chante sur la lyre").

- Si ce poème était un plat, il serait un met sucré-salé. Il se découpe en deux parties distinctes et s'articule autour vers 16, "Je te hais autant que je t'aime" (ce vers antithétique peut d'ailleurs rappeler le mélange du sucré et du salé). Baudelaire nous propose dans un premier temps un poème d'amour dans lequel il ne cesse de louanger la femme en la comparant avec, par exemple, un "paysage", un "vent frais dans un ciel clair" ou "un ballet de fleurs". Puis, dans la seconde partie, le poète la prive de son piédestal en utilisant des termes plus sombres tels que "humilié", "insolence", "blessure", "châtier" ou "meurtrir". Nous avons également le "soleil" qui s'oppose à la "nuit". Les contradictions de ce texte m'ont fait penser à la confrontation des saveurs en cuisine. Le côté sucré pourrait également représenter la femme, source de désir, de couleurs mais aussi d'addiction tandis que le poète se présente plus comme le côté salé, qui prend le dessus et qui domine.

22. Le 06 novembre 2016, 16:27 par margot vinson

                       Si ce poème était un intrument de musique, ce serait pour moi un violon comme certain l'ont d'ailleurs choisi. En effet, ce poète révèle des parties du corps telles que "ta tête" v.1 "de tes bras et de tes épaules" v.8 ou alors encore "ton sourire" que l'on peut assimiler, comme l'a dit précédemment Blandine, à la position du violon sur le corps du musicien.
Ce texte pour moi, incarne la douceur, de par ses phrases douces et de tournures somptueuses comme "dans un beau jardin" v.17 "l'image d'un ballet de fleurs" v.12 ou encore "vertigineuse douceur!" v.33 qui évoque bel et bien la douceur et la poésie de cet instrument.
De plus, "plus éclatante et plus belle"v.35 "la Nature"v.24 peut nous rapprocher de cet instrument, car le violon est principalement construit en bois (donc "la Nature") vernis (donc qui rend l'instrument éclantant et beau)

                      Si ce poème était un plat, cela serait des morceaux de salade. Pour commencer, "beau jardin" v.17 et "verdure"v.21 évoquent tous deux des milieux de vie où la salade pousse. Deuxièmement, l'auteur du poème parle de "la santé" v.6 comme nous le procure les légumes, dont la salade. Pour finir, " je te hais autant que je t'aime !"v.16 est, à mon avis, un vers montrant un certain dégoût mais à la fois de l'amour, que nous pouvons associer à une aversion de la salade, tout en l'adorant de par sa nature bénéfique pour "la santé"v.6

23. Le 06 novembre 2016, 16:44 par Jelena

Si ce poème était un instrument de musique, ce serait un piano.
- Tout d'abord car L'image d'un ballet de fleurs v.12 fait penser à cette représentation artistique du même nom, ce sont des femmes qui dansent ce qui peut être associé au vers 1 Ta tête, ton geste, ton air , sur de la musique classique. Le piano vient compléter cette image belle et légère
- Ensuite, le piano est composé de touches blanches et noires qui peut symboliser l'opposition entre la première partie du poème blanche de par son titre A celle qui est trop gaie , beau paysage v.2, ciel clair V.4 et cette femme à l'esprit bariolé v.14 donnent un côté idyllique à ce poème qui concorde avec ce blanc symbole du Bien ; et la seconde partie du poème qui est noire avec nuit v.25, blessure large et creuse v.32 et T'infuser mon venin v.36. On sombre dans le cauchemar. Le poète est violent et peut être associé à cette couleur symbole du Mal et du deuil
- Le rythme peut être donné par l'allitération du vers 1 comme si le pianiste appuyait sur la même touche pour commencer son morceau.
Si ce poème était un plat, ce serait une pizza dans la mesure où l'on considère les pizzas comme des plats car:
-le sucré/salé apporté par l'ananas oppose là aussi les deux parties du poème celle légère et joyeuse le rire joue en ton visagev.3, ou encore l'idée du printemps et de la verdure v.21 alors que l'autre partie est terne meurtrir ton sein, t'infuser mon venin. L'ensemble bien que surprenant est harmonieux et original.
- Le jambon présent dans la pizza fait écho au vers châtier ta chair joyeuse avec cette idée d'associer la chair à la viande
- Cette idée de couleurs bariolé, fleurs, printemps..etc correspond à la pizza et ses couleurs rouge,jaune,rose...

24. Le 06 novembre 2016, 18:27 par léo

Si ce texte était un instrument ce serait une harpe.
- on trouve le lexique de la lumière avec "clarté, "ébloui", "soleil" qui me fait penser a une soudaine apparition divine et la harpe est un instrument très présent dans ce milieu.
-on a l'impression que la femme joue un air d'harpe, elle produit un air " qui jaillit comme une clarté / de tes bras, de tes epaules" ce qui fait penser a la position de la harpe par rapport a elle.
- on retrouve également le lexique de la nature "beau paysage", "beau jardin", ballet de fleur"... qui donnent une ambiance harmonieuse au texte, et on dit souvent qu'un air d'harpe est très harmonieux.

Si ce texte était un plat, ce serait un piment rouge.
- comme je l'ai dit on rertouve le lexique de la lumiere qui peut rappeler aussi les pays chaud, exotiques, la ou l'on trouve les pimentss.
- Lorsque que l'on croque dans un piment on ressent d'abord un gout assez plaisant, mais c'est une fois dans la bouche que l'on ressent le coté néfaste de cet aliment. Un peu comme le texte, qui parait de bonne conscience, puis qui change radicalement en mal a partir de la strophe 6.

25. Le 06 novembre 2016, 18:29 par lucie hu

Si ce poème était un instrument de musique, je pense que ça serait plus une guitare qu'un violon comme l'a dit pierre plus tôt car je trouve que la "blessure large" ferait plus référence à la table d'harmonie de la guitare classique. Aussi, "ta tête" "tes bras et de tes épaules" me font penser aux courbes de la guitare qui sont semblables à celles d'une femme. Le verbe frôler v.5 "le passant chagrin que tu frôles" me fait penser aux doigts qui frottent les cordes de la guitare. "le rire joue en ton visage" me fait penser à la mélodie de la guitare qui est le plus souvent joyeuse tandis que celle du violon tend à être plus mélancolique. "Je te hais autant que je t'aime" v.16 me fait un peu penser à la "relation" entre le guitariste et la guitare car il aime jouer de la guitare mais trop en jouer peu lui faire mal aux doigts.
Si ce poème était un plat ce serait du taboulé au poulet car le taboulé est frais et c'est l'impression que me donne ce poème "comme un vent frais" "le printemps et la verdure". Ensuite, ce plat est coloré aussi car il y a dedans des tomates, des oignons, du persil, etc.. "les retentissantes couleurs". Enfin, la fin du poème me fait penser au poulet quil y a dans le taboulé "ta chair joyeuse".

26. Le 06 novembre 2016, 19:22 par Capucine Chevalier-Correia

Si ce poème était un instrument, j’opterai pour un Djembé
Tout d’abord, le lyrisme de ce poème est accentué par sa musicalité avec les premiers vers construis selon un rythme ternaire, les allitérations en « t », les consonnes faisant ainsi office de marqueur rythmique : « Ta tête, ton geste, ton air »(v.1), puis les assonances en « é ». La musicalité de ce poème est renforcées par les octosyllabes (vers très utilisé dans la poésie classique avec l’alexandrin et le décasyllabe) qui mettent les rimes en évidence, avec des sons courts, comme de petites frappes sur la peau tendue. Tout cela me fait donc penser aux sons, aux tapements que cause la main sur le Djembé.
Baudelaire dans ce poème fait une dédicace à cette femme dont l’allure générale est décrite; elle l’inspire, elle est sa muse; « une blessure large et creuse » (v.32) me fait penser aux hanches creuses et larges de cette femme, je l’assimile à la forme ronde, dessinée et sculptée du Djembé.
Le Djembé étant un instrument de percussion africain, il donne un coté exotique; c’est alors l’exotisme qui fait ressortir la sensualité du poème, comme l'on peut l'apparenter à la sensualité d'une femme, avec «A travers ces lèvres nouvelles » (v.34), «Pour châtier ta chair joyeuse » (v.29),  «Le soleil déchirer mon sein » (v.20).

    Si ce poème était un plat, je choisirais une salade de fruits;

« Et le printemps et la verdure »(v.21), «Comme un vent frais dans un ciel clair »(v.4), «Quelquefois dans un beau jardin »(v.17) m’inspire la saison d’été. En été quoi de mieux que de savourer une salade de fruits rafraichissante.
«Les retentissantes couleurs » (v.9), «l’image d'un ballet de fleurs »(v.12) me font également penser aux différentes harmonies de couleurs des fruits.

«Je te hais autant que je t’aime »(v.16), un vers marquant qui oppose les sentiments d’amour de Baudelaire envers cette femme et le sentiment de haine. En effet, cette femme est à la fois divinisée, «Qui jaillit comme une clarté »(v.7), «Vers les trésors de ta personne »(v.27), «ta chair joyeuse»(v.29),  «ton sein pardonné»(v.30), et malmenée par des opposés de termes plus ténébreux «Pour meurtrir »(v.30), «Pour châtier »(v.29), «humilié mon coeur »(v.22); ces contrastes me poussent à imaginer les différentes saveurs qui s’opposent et révèlent donc l’opposition entre Baudelaire et les différents sentiments qu'il éprouve pour cette femme.
27. Le 06 novembre 2016, 19:42 par Ludivine Berthelo

Si poème était un instrument de musique, celui serait un piano.
Il incarne la douceur et la légèreté, " ton air " V1, "beau paysage" V2. "Comme un vent frais dans un ciel clair" Il est harmonieux et entraîne grâce à ses touches des sons chaleureux et joyeux. Il peut incarner le jour comme la nuit, le printemps comme l'hiver, comme il lie ses note graves et aiguës. Il apporte également la bonne odeur des fleurs du jardins "Et le printemps et la verdure"V21 ou encore "Quelquefois dans un beau jardin" V17. Cette instrument crée des mélodie d'amour comme d'horreur tous en respectant la valeur des mots.

Si ce poème était un plat, il serait, selon moi, une salade de fruit.
Il lit la nature, le soleil et le ciel, la beauté des fleurs et la valeurs des saisons. (Qui par la même occasion sont les éléments principaux d'un salade de fruits juteuse et sucrée) "Que j'ai puni sur une fleur
L'insolence de la Nature." ou "Et le printemps et la verdure". il met en avant les couleurs de jardins "Les retentissantes couleurs" Et évoque la splendeur des fleurs qui envahissent les prairies. "Ces robes folles"

28. Le 06 novembre 2016, 20:56 par Sophie LAURÉ

Si ce poème était un instrument de musique, ce serait une guitare:
- Car la guitare peut être assimilée aux corps de la femme : seins, épale, bras
- La guitare se joue le soir au coin du feu. Le poète attend la nuit pour la rejoindre
- La guitare peut jouer des airs tristes : « le passant chagrin que tu frôles »
- Mais elle peut aussi redonner le sourire par sa mélodie « qui jaillit comme une clarté »

Si ce poème était un plat, ce serait une tarte aux fruits :
- C’est beau
- C’est un dessert coloré, bariolé
- C’est frais
- « je te fais autant que je t’aime », c’est bon mais ça fait grossir si on en mange en excès
- strophe 5 et 6 il ne peut pas encore en manger car les fruits ne sont pas mûrs ou encore en fleur
- Le soir après un repas, on peut retourner dans le frigo le soir si on a une petite fringale et trouvé cette tarte et lui faire « une blessure large et creuse »

29. Le 07 novembre 2016, 00:27 par Mériam Damnati-Adib

-Si ce poème était un instrument de musique, ce serait une lyre car dès les première ligne le rapport à la nature m'a sauté aux yeux avec Comme un vent frais dans un ciel clair(V.4) ou encore L'image d'un ballet de fleurs (L.12) hors la lyre est étroitement liée à la mythologie grec et plus présentement au nymphe, les nymphes sont sont des divinités de sexe féminin qui sont associées à la nature elle sont très souvent représentées dans l'art avec une lyre dans les mains. J'y vois donc un lien non négligeable. Ensuite dans le vers 23 L'insolence de la Nature Baudelaire personnifie la nature hors on sait que dans la mythologie une nymphe est la personnification de la nature et qu'elle est un personnages féminin délicat tout comme la lyre, c'est un instrument délicat avec une sonorité mélodieuse qui me rappel celle du poème. De plus le titre A celle qui est trop gaie nous révèle que la destinatrice du poème est une personne extrêmement joyeuse hors quand j’entends des sonorités d'un instrument aussi doux je ne peut que me sentir heureuse à mon tour.

-Si ce poème était un plat ce serais à mes yeux le chocolat si l'on peut considérés cela comme un plat. En effet le vers 5 à 6 Le passant chagrin que tu frôles Est ébloui par la santé me fait penser à la sensation que me procure le chocolat une fois dégusté, je ne sait pas pour vous mais même dans un état déplorable le chocolat me remonte toujours le moral (sans doute la dopamine) même si cela ne dure que peut de temps. Ensuite dans le vers 16 Je te hais autant que je t'aime ! j'ai l’impression de revoir ma relation conflictuel que j'ai avec le chocolat je le hait car il est la cause des quelques kilos en trop mais je l'aime car il est toujours aussi savoureux . Dans la ligne 28 Comme un lâche, ramper sans bruit cela me fait penser à moi même après avoir promis de me contrôler, mais de tout de même vouloir après un moment de faiblesse pallier au manque. Baudelaire à sûrement du céder à une faiblesse mais lui à cédé au plaisir charnel tandis que moi j'ai cédé au plaisir gustatif.

30. Le 15 novembre 2016, 12:23 par Muriel Baudry (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91))

Travail des 1ère 5:

Si le poème « à celle qui est trop gaie » était un instrument de musique, ce serait…

 

- le PIANO :

L'évolution du texte peut faire penser aux touches d'un piano (de l'aigu au grave). Chaque touche pourrait correspondre à une strophe pour montrer le changement de ton : de l'amour à la haine. La mélodie du piano peut être belle ou chaotique, avec des notes graves et dissonantes, sombres comme des ténèbres, connotant la transgression et le péché pour la fin du texte et des notes aiguës mais pas trop pour le début du texte. Le texte est comme un pianiste qui passe de la note aiguë à la plus grave. Le champ lexical de la mort à la fin du texte peut faire penser à un requiem.

Le piano peut faire des sonorités douces pour la 1ère partie en contraste avec une musique plus forte ensuite avec une mélodie mélangeant beauté et violence.

Le poète serait en train de jouer avec ses sentiments : basculement de l'amour à la haine, avant et après le vers 16.

Le poète fait penser à un piano dont les cordes se cassent pendant une représentation. Tout se passe bien au début et à moment quelque chose change, le poème bascule brusquement.

Le piano a beaucoup de notes comme le texte qui a beaucoup de vers : il est aussi long qu'un piano. Le piano est un instrument encombrant

Les couleurs des touches du clavier blanches et noires : blanc pour faire référence à la beauté, pureté (éloge de la femme), la fleur mise en valeur au début du texte et le noir pour les paroles dures, crues, sombres et violentes (lexique funèbre). Illustration du titre fondé sur une antithèse : fleurs/ mal ; blanc/ noir ; femme/ violence. La touche noire et blanche rappelle l'idée du Bien et du Mal qui se chevauchent. Les deux touches du milieu du piano se ressemblent : « ma sœur » v.36 + tutoiement du poète.

Le piano peut être un instrument qui peut être très doux et qui peut rappeler l'érotisme doux avec le blason au début du texte « Ta tête, ton geste, ton air » pour décrire la douceur du corps de la femme.

C'est un instrument avec lequel on peut jouer des mélodies sensuelles.

Un piano a beaucoup de touches ce qui le rend difficiles à jouer, rappelle la complexité et l’ambiguïté du poème « ma sœur », « je te hais autant que je t'aime ».

Le piano est utilisé pour les ballets : « ballet de fleurs » v. 12

 

- la TROMPETTE / FLUTE :

allusion au « vent frais » v.4 : instrument à vent.

La trompette représente aussi le côté gai de la femme. C'est un instrument habituellement utilisé pour jouer des musiques joyeuses. Elle se démarque dans un orchestre, elle a un rôle important et prend toute la place comme l'image de la femme dans ce poème.

« lèvres nouvelles » = on pose ses lèvres sur un instrument à vent.

La flûte : la douceur et l'apaisement « ciel clair », « vent frais ».

Référence au serpent qui se laisse guider au son de la flûte : poète ensorcelé.

 

- la GUITARE :

Utilisée pour le rock avec la guitare électrique : champ lexical de la violence « meurtrir », « châtier », « blessure ». Belle mélodie souvent utilisée pour faire des chansons d'amour (1ère partie du texte). Utilisée pour jouer du bleus : style musical pour la détresse, le désespoir ou la tristesse « je te hais autant que je t'aime ».