Documents sur Don Quichotte.

Don Quichotte lu par un Espagnol du XVIIème.

Commentaires

1. Le 17 mars 2015, 12:05 par Mme Baudry

BIOGRAPHIE CERVANTES.

1547
Naissance à Alcala de Henres de Michel de Cervantès, quatrième enfant de Rodrigo de Cervantès, chirurgien, et de Léonor de Cortinas. Cervantès s'est affiché vieux chrétien; mais il pourrait aussi être d'une famille morisque convertie. Ses parents mènent une vie difficile et errante.

1556
Abdication de Charles Quint; Philippe II monte sur le trône.

1561
Séjour de Cervantès à Madrid.

1568
De nouveau à Madrid, fréquente l'école de Lopez de Hoyos. On ne sait rien d'autre sur la formation de Cervantès. Écrit des vers sur la mort de la femme de Philippe II. Il aurait pu fuir en Italie pour avoir tué un homme en duel.

1569
A Rome au service du futur cardinal Acquaviva.

1571
Engagé comme soldat, participe à la bataille de Lépante que la chrétienté coalisée gagne contre les Turcs, "la plus glorieuse affaire jamais vue par les siècles passés, présents et futurs". Il est mutilé de la main gauche.

1575
Captué par les pirates, il est retenu prisonnier pendant cinq ans à Alger. Ses quatre tentatives d'évasion échouent.

1580-1587
Première phase de son activité littéraire. Il aurait écrit une trentaine de pièces dont deux sont conservées (dont sa tragédie La Numance).

1584
Mariage avec Catalina de Salazar. Les époux se séparent assez vite.

1585
Publication de la première partie d'une pastorale, La Galatée.

1587
Chargé de collecter des vivres pour l'Armada.

1588
Défaite de l'invicible Armada.

1590
Tente vainement d'obtenir un emploi en Amérique.

1592
Premier emprisonnement lié à sa charge.

1594
Chargé de la collecte des impôts.

1597
Nouvel emprisonnement lié à son nouvel emploi.

1598
Mort de Philippe II. Accession au trône de Philippe III.

1600
Reprend sa carrière littéraire.

1605
Après 20 ans de silence, première édition de la première partie de Don Quichotte; éditions pirates; il est inquiété à l'occasion d'un fait divers sanglant.

1606
Travaille à plusieurs nouvelles; la cour transférée de nouveau à Madrid, il s'y installe à son tour.

1609
Participe à plusieurs académies et devient membre de la Congrégation du Très Saint Sacrement.

1610
Tente vainement d'obtenir du comte de Lemos qu'il l'emmène à Naples.

1612
Traduction en anglais par Shelton de la première partie de Don Quichotte.

1613
Publication des Nouvelles exemplaires (Cervantès inclut dans le prologue son autoportrait).

1614
- long poème allégorique sur la littérature, le Voyage du Parnasse
- publication à Valladolid d'une deuxième partie de Don Quichotte par un certain Avellaneda sur lequel aucune lumière n'a pu être faite. Traduction en français par Oudin de la première partie de Don Quichotte.

1615
- publication de la deuxième partie de Don Quichotte
- publication de huit Comédies et huit Intermèdes (Intermeses)
- traduction française par F. De Rosset et V. D'Audiguier des Nouvelles exemplaires.

1616
- 18 avril, Cervantès reçoit l'extrême-onction
- 19 avril, dédicace pathétique sur son lit de mort au comte de Lémos des Travaux de Persille et de Sigismonde. Ce roman, inspiré des romans grecs, est publié en 1617, et connaît un gros succès.
- 23 avril, mort de Cervantès à Madrid

1618
Traduction par F; de Rosset de la dueixème partie de Don Quichotte.

Don Quichotte, Cervantès, Jean-Paul Sermain, collection ellipses, page 3.

2. Le 17 mars 2015, 12:06 par Mme Baudry

Cervantès a été impliqué dans la plus grande aventure historique et culturelle de l'Espagne. A la fin du XVème siècle, celle-ci vient de réaliser son unité politique, et c'est en 1492, l'année où elle chasse définitivement les Arabes installés sur son territoire depuis des siècles, que Christophe Colomb découvre l'Amérique. En 1516, monte sur le trône le roi Charles Ier, qui en 1519 prend la tête de l'empire des Habsbourg: il devient à ce titre Charles Quint et dirige jusqu'en 1556 un empire "sur lequel le soleil ne se couchait pas", puisqu'il incluait les colonies du Nouveau Monde, les Pays-Bas bourguignons, l'Italie du Sud, et l'Autriche. Son fils Philippe II abandonne une partie de l'Autriche, fait triompher l'Espagne à Lépante (1571), mais doit renoncer à la maîtrise des mers quand son "invincible Armada" est vaincue par l'Angleterre (1588). L'Espagne est continuellement en guerre, avec la France, les princes protestants ou la papauté; malgré les énormes ressources tirées des colonies, elle doit affronter des problèmes financiers et la faillite d'une économie locale destabilisée par les impôts et l'afflux d'or ou de monnaies venus d'Amérique. Face à l'esprit critique et à la menace du protestantisme, elle entend faire triompher le catholicisme en chassant ceux qui lui sont étrangers (juifs, arabes convertis).
En contact direct avec l'Italie et la Renaissance, ayant été la première à découvrir et à exploiter le Nouveau Monde, ayant pendant des siècles été proche de la culture arabe et sensible aux conflits religieux, ayant très tôt su assurer son identité nationale, en particulier par l'instauration d'une langue d'Etat, l'Espagne joue un rôle très actif dans les bouleversements que connaissent l'Europe et le monde au XVIème siècle, et se trouve au croisement des mouvements culturels, religieux, littéraires, qui se développent alors. Au début du XVIIème siècle l'Espagne a perdu de sa puissance, tout en conservant en Europe une place éminente, et elle profite de l'extraordinaire expérience accumulée dans tous les domaines, pour triompher pendant une cinquantaine d'années sur le plan culturel et littéraire, et connaître cet "âge d'or" nourri des oeuvres de Cervantès, de Lope de Vega, de Quevedo, de Calderon, de Gongora, de Gracian.
Don Quichotte, Cervantès, Jean-Paul Sermain, collection ellipses, page 8.

3. Le 18 mars 2015, 10:11 par Muriel Tostivint (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91))

1) Politique, économie :

L'empire (en Europe, Amérique, Asie) sur lequel le soleil ne se couche jamais. Le siècle d'Or pour les arts et lettres mais déclin économique (banqueroute, devaluation de la monnaie, expulsion des moristes, dépeuplement = chute « industrie », commerce, agriculture...) et politique (Philippe III tradition du valido)

2) Espagne ultra catholique

Contre-Réforme + conversion juifs et musulmans imposée => Moristes expulsés + Inquisition, livre mis à l'Index (ex : 2nd partie de Don Quichotte)

Guerre contre les Ottomans (Turquie actuelle) Bataille de Lepante à laquelle participe Cervantès

3) la société et la culture:

- Église : plus nombreux 10 % de la population, imp des couvents monastères, grde richesse, du plus bas (curé) jusqu à l’évêque au sommet (Tolède) ; pop lettrée ; + Inquisiteurs

- Noblesse : pas forcément riche Ex Hidalgo, celui qui ne paie pas d'impôt, prestige du « vieux chrétien » = pureté de sang ; Caballero=  charges locales = rôle politique dans la commune, lettré, des seigneurs terriens ; Titulo = Titré ex comte, marquis… obtenu à la faveur du roi contre argent ou par hérédité; Grande= titre plus prestigieux duc, moins nombreux

valeur la plus importante : l'honneur

le but de la société est d'entrer dans la noblesse, de monter dans l’ordre social

savent lire et écrire

- Letrado : Universitaires (Alcala de Henaras, Salamanque, Valladoid) rentre dans l'administration royale (juridique- avocat…/ armée) ou dans les ordres (religieux) et la noblesse (voir devenir valido). Monde des lettres (écrivains, artistes). Catégorie des arbitristas à une place à part : intellectuels qui réfléchissent sur les problèmes de l'Esp = trop de religieux, trop de noble et pas assez de « bourgeois », prise de pouv des validos qui met en danger la royauté, « esclavage » des paysans

Militaires présents dans toutes les catégories de la noblesse et des letrados (carrière courte)

-Paysans : analphabètes mais culture orale, ne savent pas écrire. Va préférer l'humour scatologique dans Don Quichotte (ex scène de l'auberge)

Du plus au moins riche (du laboureur → ouvriers agricoles), sous la coupe d'un seigneur (impots)

- Sur la « lecture » et Don Quichotte : beaucoup de « fausses » suites ce qui explique l'écriture de la 2nd partie par Cervantès + mort du héros

Lecture publique (sur des places, dans des salons…) est la norme = On préfère écouter les ouvrages ; genre le plus imp est le théâtre, le roman de chevalerie ; rôle des memoriones (apprennent par cœur pour retranscrire « illégalement » les œuvres).

4. Le 25 mars 2015, 09:24 par Justine &Justine

Don Quichotte, ah quelle histoire… ! Mes enfants l’adoraient. Ils furent si tristes d’ailleurs lorsque ses aventures cessèrent. Ça signifiait : plus d’histoires, plus de chemins jusqu'à la place du village pour écouter la voix familière et mélodieuse qui nous faisait vivre ces péripéties. Sa mort fut dévastatrice pour eux, ils aimaient tant ce personnage extravagant qui les faisait rire ! Mais moi, je savais que ça n’empêchait pas d’avoir plus d’histoire encore et sa mort me soulageait presque car il faut bien apprendre que toutes les bonnes choses ont une fin et que malgré sa folie, sur son lit de mort il s’est offert une place auprès de Dieu. Le jeune âge de mes petits est un atout car ces histoires fictives ne pervertissent donc pas leur vertu.
Lors de la découverte du passage où Don Quichotte rencontre de géants moulins à vent, le benjamin était hypnotisé par les actions successives et en rentrant sur le chemin, il se prenait pour un chevalier et joutait avec son frère cadet. C’était leur passage favori, ils ne se lassaient jamais de l’entendre et ils en riaient tant à chaque fois. J’aimais moi aussi écouter les aventures de ce brave homme fou, les fausses batailles livrées me rappellent tristement mon cher mari qui a succombé sous l’attaque navale des Hollandais lors de la dure bataille de Gibraltar. Tous ces extraits bout à bout forment un livre divertissant, drôle et agréable, c’est devenu un moment familial que d’aller les écouter et ils apprennent aux jeunes gens à rêver.

5. Le 25 mars 2015, 09:27 par Léa et Marie

Je trouve en réalité que Don quichotte est une honte à la société d’hier et d’aujourd’hui. Nous vivons dans une société inégalitaire et Don quichotte ne pense qu’à combattre des moulins en pensant que ce sont des monstres. Mais quelle idée ! N’y a-t-il point de choses plus graves à se soucier ? Comme par exemple le gouvernement, ou les inégalités sociales ? Je pense en réalité que tous les hommes devraient s’en soucier, tout particulièrement Don Quichotte qui lui passe sa vie à rêver alors que le monde est en train de s’écrouler. Par contre, ce fameux Sancho Panza lui est intelligent, ce fut mon personnage préféré, il est moins tolérant à la folie et plus ancré à la réalité. J’aime la façon qu’il a de penser ; par exemple un passage m’a marqué : « il créa un magistrat chargé des pauvres, non pour les poursuivre, mais pour examiner s’ils le sont » c’est exactement ce qu’il manque à l’Espagne ! Mis à part que Sancho est un paysan et que jamais il n’y aura un paysan pour gouverner notre pays.

6. Le 25 mars 2015, 09:31 par Victoria.S et Marjolaine.R

Faisant partie de inquisition j’ai pu lire Don Quichotte. La première partie fut publiée facilement, cependant, moi et mes compères ne pouvons nous empêcher de regretter puisque la seconde partie est une abomination. La censure de cette deuxième œuvre fut l’une de nos meilleures décisions. Ce traître ose renier la religion. Cervantes pensait nous tromper en mettant de la religion à la mort de Don Quichotte. Cependant le passage de la bibliothèque a pu témoigner du bon fonctionnement de l’Eglise, en effet dans ce passage tout livre non religieux est calciné. Ce passage, avec celui de la mort, est le seul qui préserve la religion.

7. Le 25 mars 2015, 09:32 par Jules - Loriane

J’affectionne Don Quichotte, j’ai eu l’occasion de l’écouter lors d’une lecture publique sur la place de la Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle. Ce fut d’un grand divertissement, ces lectures m’ont permis d’oublier ma misère, mon travail et laisser place au rire, à ma bonne humeur. J’ai tout particulièrement apprécié le passage des moulins a vent. Don Quichotte est sans doute le plus étrange des chevaliers. J’ai l’habitude d’entendre des histoires de chevalerie héroïque où ils accomplissent des quêtes et des exploits, ils reviennent glorieux de leurs batailles alors que Don Quichotte se ridiculise et perd face a de simple moulin à vent en les prenant pour des géants. En tant qu’ouvrier agricole, je me sers régulièrement de moulin, et ce n’est en rien des géants, cette scène est des plus comique et hilarante. A croire que ces Hidalgos sont aussi ignorant que nous.

8. Le 25 mars 2015, 09:32 par Dorian et Soussou

Je m’appelle Gίton Hernandez et je suis un Caballero originaire de Séville. J’ai deux enfants qui se nomment Gradù et Bùlbi, ma femme se nomme Catherinà. Je suis catholique et en accord avec l’Inquisition. Je possède plusieurs terres dans le sud de l’Espagne. Je vis à Madrid depuis maintenant 6 années.

Ce livre que je viens de lire pour la deuxième fois depuis sa sortie en 1605 ne me plait toujours pas, et même 35 ans après sa sortie, je ne lui trouve aucun attrait de lecture.
Pendant la lecture de ce livre, je fus fortement choqué de voir qu’un barbier et un jésuite peuvent brûler de cette manière des livres même pour sauver un homme, par contre, si c’était l’Inquisition qui avait fait brûler ces livres, cela aurait été beaucoup moins choquant et inadmissible.
De plus, je trouve que le dédain de Don Quichotte pour la religion et pour l’Inquisition est pareil au soulèvement de la Catalogne et du Portugal.

9. Le 25 mars 2015, 09:33 par M-Lys/Sarah

Don Quichotte ? C’est un roman qui me plait énormément. Je dois être un des espagnols qui le connaît le mieux à force de l’écouter toutes les semaines sur la place du village. Je suis en effet un bon artisan boulanger qui sans le vouloir est un expert de ce roman vu que le lecteur de mon village s’installe toujours devant ma devanture. J’ai eu un goût soudain pour les romans de chevalerie et encore plus quand ils sont tournés en ridicule. Cela me fait bien rire !
Mon passage préféré demeure le début de l’œuvre. Ce moment illustre mon dégoût pour les nobles de façon tellement hilarante… J’aime voir la noblesse dans des situations inconfortables. Ils ont beau nous surcharger d’impôts, ils ne deviennent pas pour autant plus riches comme le montre Don Quichotte. La noblesse n’est qu’un titre, je me gosse d’eux.
Il y a un deuxième passage que j’adore écouter, c’est celui des moulins à vent. Il me fait pleurer de rire à chaque fois ! Don Quichotte s’écrase contre la façade du moulin en croyant que c’est un géant. Quel hurluberlu celui-là… Si lui peut être chevalier, alors moi, Javier Tapas, peut être Titulo ou même Grande.
En tout cas, je ne me lasserai jamais de ce livre !

10. Le 25 mars 2015, 09:33 par Meagan et Laura

Cette histoire est bien belle, pleine de rebondissement, qui pouvait se douter d’une telle fin, qui pouvait savoir que Don Quichotte allait nous montrer sa raison et sa foi dans cette petite fin ? Mon métier m’a permit de pouvoir entendre cette histoire de nombreuses fois au cours de mes voyages, J’ai entendu bien des versions fausses qui n’étaient pas écrite par Cervantés jusqu’au jour où j’ai enfin pu écouter « Comment Don quichotte tomba malade, du testament qu’il fit, et de sa mort » à Séville, si je préfère la version de Cervantés c’est car bien d’autres diffèrent et ne rendent pas une mort digne à ce personnage, étant catholique je trouve que le fait qu’il retrouve la raison rend l’histoire encore plus belle et plus divertissante.

11. Le 25 mars 2015, 09:33 par Camilouze et Grégouze

Le travail de censure peut réserver bien des surprises, et quelle ne fut ma surprise quand, croyant m'attaquer à un ouvrage dégoulinant de scènes impies, je trouvais un livre plutôt plaisant en certains aspects. Ce roman mélange habilement une critique des écrits actuels que je ne peux pas supporter et une histoire de chevalerie aux nobles valeurs. J'y ai même trouvé une scène faisant résonance avec mon métier d'Inquisiteur : celle de la bibliothèque où, pour aider Don Quichotte, ses amis débarrassent sa bibliothèque de ses ouvrages malsains. Je trouve les choix de ce curé et ce barbier assez justes, et moi-même serais obligé de rendre un rapport plus officiels sur cet écrits de Cervantès, qui sera plus sévère. L'épisode du triste gouvernement de Sancho Panza me fait malheureusement penser à celui de Philippe IV, qui depuis son couronnement en 1621 ne fait qu'accumuler maladresses du fait, en partie, de son charisme douteux et de ses décisions peu réfléchies. J'ai donc, en certains points, assez apprécié ce livre, et lui souhaite de ne pas subir une censure trop rude par la suite.

12. Le 25 mars 2015, 09:34 par Yannick & MEGA GNAR

J’apprécie l’incipit de ce livre car ce passage est une vulgaire parodie des récits héroïques.
Dans le cas de don Quichotte, ce livre fait référence à l’Amadis de Gaule qui est une référence incontournable de nos jours. Je n’ai pas très apprécié le passage sur la bibliothèque car celui-ci fait des références à des œuvres que je ne connais point. Par contre, j’ai adoré le combat contre les moulins à vent, celui-ci m’a beaucoup fait rire et j’ai pris du plaisir à le lire puisque c’est le genre d’humour qui me réjoui. A la fin du livre, le passage de la mort de don Quichotte m’a également fait plaisir puisque étant chrétien, j’ai aimé voir le héro se repentir envers Dieu et implorer le pardon de ses péchés, après toutes les bêtises qu’il a faites.
J’ai donc passé un bon moment lors de la lecture de ce livre, car c’est parfaitement le style d’humour que j’aime et qui me fait sourire. LOL

13. Le 25 mars 2015, 09:34 par magali aurélien

Moi prestigieux Duc de Séville, ai découvert cette œuvre satanique en 1618. Quelle affreuse découverte ! Etant Grande, je me dois de lire toute publication pour enrichir ma culture générale. Mon honneur a été bafoué en la lisant ! Moi, respectable Catholique ai lu cette œuvre démente ! Comment un espagnol peut il écrire cela ? Ces passages où Don Quichotte est atteint par la folie me terrorisent. Le passage des moulins à vent est terrifiant ! Je ne comprends point sa confusion de moulins à vents à des géants. Les grands désordres et inconvénients que nous voyons naître tous les jours, de la facilité et liberté des impressions, au mépris des ordonnances de l’inquisition et au grand préjudice des sujets espagnols et de la paix de notre belle monarchie, la corruption des mœurs, nous obligent d’y apporter un remède plus puissant qu’il n’a été fait par les précédentes ordonnances. Je me réjoui de savoir que ce roman n’aura aucune suite ! Enfin, j’attends la mort de Don Quichotte depuis si longtemps ! Ah loué soit le seigneur, il s’est enfin confessé et converti sur son lit de mort, tout espoir n’est point perdu ! Cette œuvre démente ne m’a apporté que des cauchemars !

14. Le 25 mars 2015, 09:48 par Lynn, Nolwenn et Anaïs

Don Quichotte est le livre le plus créatif que je n'ai jamais lu. Le monde imaginaire de Don Quichotte rend le livre fabuleux et fantastique, de savoir qu'un vieil homme sans histoire puisse réaliser son rêve juste en lisant quelques aventures de chevaleries assis dans son salon je trouve ça juste extraordinaire. Cervantès à tout compris de la littérature . Néanmoins j’ai énormément été déçu par l'extrait « le gouvernement de Sancho » qui n'a absolument aucun sens, comment un ancien écuyer pourrait-il diriger une Île juste en arrivant et en le décidant, je suis Outré ! Pour ma part, je ne comprends point comment un tel homme peu agir de cette façon, avec une telle ignorance. Cela me parait incohérent et on ne perçoit que rarement la foi en l’Eglise ce qui selon moi lui donne une mauvaise image envers la société actuelle. Je n'y trouve aucun plaisir à lire ce passage si inintéressant.