La fable des Troglodytes (Lettres persanes 11 à 14).
Par Muriel Tostivint (lycée Marie Laurencin, Mennecy (91)) le 13 septembre 2018, 13:44 - Lien permanent
Nous continuons sur l'exploration de vos goûts et de votre regard personnel sur les textes par la lecture de votre oeuvre intégrale pour cette séquence argumentation. Il s'agit cette fois-ci d'un texte du XVIIIème siècle: peut-être connaissez-vous les Lettres Persanes de Montesquieu. Il s'agit d'un roman épistolaire: deux persans voyagent en France et considèrent la société française contemporaine de Montesquieu avec le recul de l'étranger. Il rendent compte de leurs impressions à ceux qui sont restés en Perse.
La fable des Troglodytes constituent une parenthèse dans l'oeuvre. Usbek, l'un des deux persans, raconte cette histoire pour répondre à la question que lui envoie son ami: les hommes sont-ils heureux par la satisfaction de leur sens et de leur plaisir ou par la pratique de la vertu?
Lisez sa réponse et dites si vous, vous conseilleriez cette lecture à un ami ou pas. Soyez convaincant!
Commentaires
A mon grand étonnement, j'ai lu ce texte plus rapidement que je ne l'aurais pensé. L'histoire que raconte Usbek à son ami Mirza est très intéressante et constructive : il pourrait changer la manière de penser de certaines personne en l'améliorant. Le fait qu'Usbek compare deux peuples ayant le même sang qui coule dans leurs veines alors que leurs vies sont complètement différentes ne fait qu'accentuer la beauté de ces lettre : la première communauté est tout à fait sanglante et égoïste alors qu'à l'inverse, la seconde est emplie de vertu (comme répété plusieurs fois dans le texte) et de générosité. Ce texte m'a énormément plu, il donne du baume au coeur et montre que les populations peuvent tout à fait vivre heureuse en étant altruistes. La fin, tout de même bien décevante, pourrait être associé au "Discours de la servitude volontaire" de La Boétie car le peuple veut être dirigé par un homme comme eux en voyant cet être tel un ancien sage empli de vertu. Ils veulent se rendre prisonnier eux-mêmes alors qu'ils sont libres et satisfaits. Cependant, je conseillerais vivement ce texte à un ami de par son effet ensorcelant qui nous fait lire le texte avec un intérêt impressionnant.
Et voici un nouveau combat de la lumière contre l’ombre, de l’utopie contre le cauchemar, du loup contre le chien, chouette !
J’ai apprécié cette fable alors je la partagerai bien volontiers. Un sujet sur un peuple d’hommes animalisé en bêtes ? Tiens donc ! C’est sûr qu’il y a matière à débattre sur notre espèce, les écrivains ont eu, et ont toujours matière à écrire sur notre société.
J’ai particulièrement affectionné l’opposition des deux branches du peuple qui creuse vraiment un fossé entre les différents Troglodytes.
Les premiers sont odieux, égoïstes, dépourvus du sens de la justice et médisants. Ils forment une unanimité bestiale et mauvaise.
Comme exemple, il y a deux habitants qui « s’échangent » leur femme, l’un parce qu’il trouve belle celle de l’autre, et l’autre en partie par vengeance envers l’un qui lui a kidnappé sa femme (paragraphe 11, lettre XI). Ils ont refusé aussi de payer un médecin provenant d’une contrée lointaine, qui les avaient sauvé lors d’une épidémie (paragraphe 14, lettre XI). Quand une seconde s’imposa, il ne resta plus personne, voilà « comment les Troglodytes périrent par leur méchanceté même, et furent les victimes de leurs propres injustices » lignes 1-2, lettre XII).
C’est alors qu’il se créa une nouvelle communauté, issue de deux Troglodytes ayant fui leurs semblables. Ce nouveau peuple correspond aux antipodes de leurs prédécesseurs.
Ceux-ci sont blancs comme des moutons (littéralement j’en suis persuadée)! Ils sont fait de valeurs humaines, on mentionne : « l’humanité », « la justice », « la vertu » (retenez la bien parce que vous allez en entendre parler), « la bonté » et ils sont « autant liés par la droiture de leur cœur que par là corruption de celui des autres » (lignes 4-6, lettre XII).
Et bien justement, c’est sûrement leur partie que j’affectionne le moins. Ce sont des êtres parfaits, jamais de mauvaises pensées, d’amertume, de rancœur... Pourtant, même les plus douces espèces sur Terre ressentent de la rancoeur !
Ces Troglodytes sont utopiques. Et les autres, cauchemardesques. Je ne veux pas croire que dans aucun de ces peuples, il n’y ait eu de pensées divergentes du reste de la masse, respectivement négatives et positives. Ça fait mal de le dire, mais je pense que les humains sont suffisamment égoïstes pour que nous ressemblions plus aux anciens Troglodytes qu’aux nouveaux, cependant, contrairement aux deux peuples du texte, nous sommes tous différents, plus ou moins bon ou mauvais.
Pour terminer, je rejoins l’idée de Floralie, on a cette petite moralité dans la bouche du vieil homme, à la fin du texte qui nous renvoie aux messages du discours de la Boétie ainsi que de la fable du Loup et du Chien : Soyons libres d’être bon nous semble, nous seuls sommes les maîtres de nous-mêmes !
Et vous maintenant, est-ce que vous vous considérez plutôt habitant du paradis comme les nouveaux Troglodytes ou partisan des enfers comme les anciens ?
Bonne question Juliette!
Quel Troglodyte êtes-vous?
Le vieillard de la fin pointé par Floralie et Juliette est le grain de sable dans la mécanique bien huilée des Troglodytes "modernes": ce peuple aurait-il un talon d'Achille...?
Ce texte m'a étonné du début à la fin.
En effet ces lettres échangées semblent vouloir communiquer un message de toutes les façons possibles et imaginables, sur un thème commun : la vertu (comme indiqué dans les missives de nombreuses fois). Cet extrait fait réfléchir le lecteur, même après sa lecture. Je ne vais pas répéter la question qui est à mon humble avis parfaite de Juliette, qui est selon moi, la question posée indirectement au lecteur en conclusion laissant les personnes penser et construire leur propre opinion sur le sujet.
Je recommanderais fortement ce texte, voir lire ce roman à un ami pour cette raison.
Cependant, le contraste des deux peuples étant pourtant du même sang, que le nouveau peuple se remette souvent en question pour ne pas ressembler à l'ancien peuple, et que donc l'ancien peuple pense ce qu'il veut mais surtout à leur personne, ne me déplaît pas, et me déplaît pourtant sous certains angles.
D'un côté se trouve un peuple sans cœur, égoïste, anciens, « vieille école », attendant que les gens se plient en quatre pour satisfaire leurs demandes, que les gens soient soumis en somme. Et de l'autre côté des gens ne jugeant que de par leurs croyances et de ce qu'ils pensent être « juste » selon les Dieux.
Le premier peuple semble presque caricaturé et hyperbolique, pendant que le second idéalisé à un point où ils ne semblent plus être eux-mêmes, ils n'ont jamais de mauvaises pensées ou pensés à eux-mêmes, où ils semblent être coincés dans une dimension idéalisée et donc irréaliste.
Je rejoins finalement la thèse et l'avis de Juliette qui est que les humains ressemblent plus aux anciens Troglodytes qui semble moins artificielle que la seconde population de Troglodytes. Bien que cela ne veut dire que la majorité des humains soient aussi malveillants que leurs « prédécesseurs ».
A mon humble avis, je pense que l'utopie et l'opposition entre deux camps est une face cachée et que ce texte montre que n'importe quel chemin l'humain prend (la Sagesse, l’Égoïsme…), l'homme est destiné à sombrer, pensant bien faire pour eux et pour les autres, en voulant avoir une personne supérieure aux citadins de toutes classes les représenter. Après tout, peut-être que les anciens Troglodytes étaient les « nouveaux Troglodytes » de l'époque, ayant plongés dans la colère et l’Égoïsme (encore une fois) car ils ont voulu, à l'époque où ils étaient encore la nouvelle génération de Troglodytes, un chef pour les aider et finalement se rendre prisonnier comme l'explique Floralie dans son commentaire.
Les citadins se sont mis en colère car leur représentant ne voyait pas une situation de la même façon ou d'une autre, amenant « l'ancienne génération de Troglodytes », ils sont dans un cycle infernal.
Je pense que je conseillerai de lire ce texte à un ami pour sa morale et son histoire qui ressemble plus qu’on ne le croit à la réalité. La comparaison de deux peuples ayant le même sang mais qui sont totalement différents moralement amènent à cette réflexion qu’est-ce que réellement l’humanité ?
Montesquieu marque cette phrase : « ressemblaient plus à des bêtes qu’a des hommes » par une comparaison, le fait que ce peuple n’est aucune organisation sociale apparente, les comparant à des animaux.
Il continu son récit en expliquant qu’une monarchie n’a pu s’integrer à l’un de ces peuples en tuant ce roi et sa famille d’origine étrangère, nous rappelle le depostisme.
Mais au fur et à mesure il y a une naissances d’un Régime politique stable grâce à la vertu et cette perpétuation des valeurs graces a l’education.
Contrairement au mauvais troglodytes, les bons sont uniquement animés par les valeurs morales et humanitaires.
Ce que j’ai trouvé triste c’est qu’un peuple fonctionnait parfaitement bien sans être soumis à une monarchie, ils vivaient en harmonie, donc une société libertaire en restant égalitaire.c’est ce que le sage à la fin a voulu faire comprendre et j’ai trouvé cette morale vraiment intéressante car ils expliquent les biens faits d’une société sans gouvernement.
Tout d'abord, le texte me paraissait long j'avais peur qu'il soit ennuyant ou compliqué à comprendre, mais au final il était rapide et agréable à lire, alors je le conseillerai vivement à des amis.
Dès le début de la lecture, on distincte bien les deux peuples, d'un coté une population barbare et farouche qu' Usbek prends soin de décrire à travers quelques anecdotes, et d'un autre coté, un peuple ressuscité, il en fait même l'éloge, on s’aperçoit vraiment que cette nouvelle nation de Troglodytes s'oppose complètement à l'ancienne.
En premier lieu, comme je l'ai expliquer avant, Ubsek nous fait la description d'un peuple cruel et égoïste jusqu’à la moelle, ils est impossible de s'attacher pour ma part à ce peuple, ce qui n'est jamais très agréable, chaque personnes se nourrit essentiellement pour elle-même et pour personne d'autre. Bref, dès les premier paragraphes rien d’exceptionnel qui retint mon attention, aucun attachement pour aucun des personnages, un peuple juste méprisable.
Mais pour ce qui est de la seconde correspondance d'Usbek, je m'attendais a ce qu'il vitupère encore contre le peuple des Troglodytes, mais à ma grande surprise on y découvre une lettre très intéressante: on apprends donc que l'ancien peuple "périt par leurs méchanceté", on ressent un certaine justice.
Enfin, Usbek nous décrit le peuple qui vit en paix, en harmonie, sans jamais aucun soucis ce qui est totalement opposé a l'ancien peuple. On peut donc utilisé le terme "utopie".
Je conseillerais ses lettres a lires parce qu'elles sont vraiment intéressantes et étonnantes. Quand on voit le texte on pense qu'il est très long et fort ennuyeux mais pas du tout. En le lisant ça ma fait penser a l'homme de maintenant pour certains égoïste, cru et qui ne pense qu'a lui, qui n'a pas d'humanité comme les anciens troglodytes. L'homme est comme eux, il préfère prendre le risque de périre par son égoïsme plutôt que d'aider autrui et vivre dans le partage. Dans ces lettres, pour s'en sortir et être heureux il faut que l'homme travaille main dans la main, leur vie parait utopique. Un jour les nouveaux troglodytes veulent élirent un roi, le plus apte pour eux est le vieillard mais en faisant cela ils prennent le risque de revenir a l'ancien temps ou tout troglodytes confondus tuait et ça le vieillard ne pu l'accepter et leur donna une leçon. Ces lettres sont des leçons de morale et a la fois de vie pour tous et nous amène a penser a qui ressemblons nous vraiment?
Les "Lettres Persanes" sont des lettres que je conseillerais de lirent vivement à des ami(e)s. On peut observer en effet que Usbek fait référence à deux peuples dans ses lettres.
On peut retenir que le premier est un peuple Barbare, égoïste et recentrer sur lui même, on les compares a des animaux "ressemblaient plus à des bêtes qu'à des hommes" "et " Il n'y avait parmi eux aucun principe d'équité et de justice" c'est là que l'on peut voir que cette inexistance de l'égalité et la justice doit sûrement être une dénonciation effectuer par Montesquieu qui dénonce sûrement à travers cette simple phrase sa propre société dans laquelle il vivait. De plus on peut observer que même en essayant de constituer un gouvernement leur caractère cruel reviens au galop et cette tentative échoue. Mais tel un boomerang ils furent punis par une maladie cruelle qui ravageait la contrée, les Troglodyte "périrent par leur méchanceté et furent les victimes de leur propre injustice" l'auteur veut ainsi faire comprendre que dans la vie tout ce paie.
Le deuxième peuple lui bien au contraire est généreux, bien organisée et tout le monde s'aiment et s'entraîne les uns les autres, c'est une solidarité qui se crée et le bonheur des autres passent avant son propre bonheur personnelle ce qui est beau mais on s'oublie soi même et ce bonheur utopique attire la jalousie des autres.
J'en conclus que nous avons deux peuples contradictoires, l'un est horrible et l'autre et beaucoup trop parfait.
L'auteur nous emmène à nous forger notre propre opinion il n'y a pas réellement de morale c'est nous qui nous la créons et c'est également à nous de nous demander qui nous sommes à travers les Troglodyte.
Je conseillerais ses lettres a un ami. Les textes sont plutôt courtes a lire mais ils sont tous très intéressants.Ses lettres peuvent être lu comme des leçons de vie. On peut voir que les Troglodytes sont un peuple différents des autres, contrairement a la majorité des peuples ils n'ont pas de roi ou de meneur. Chaque famille s'entraide et ne souhaite que le bonheur aux autres. Dans la lettre XIII des peuples voisins jaloux voulurent s'emparer de leur territoire et troupeaux, les Troglodytes eux ont voulu partager leurs biens avec les envieux et quand ceux-ci entrèrent dans leur tentes ils se défendirent avec leur vertu. Ensuite dans la lettre XIV le peuple grossissant chaque jour voulut trouver un roi afin de les diriger. Ils voulut donner la couronne a un vieillard détenant une longue vertu. Ce dernier refusa et leur donne un discours dans lequel il les met en garde face a un gouvernement qui ne pourrait que les éloigner de la vertu et les faire retomber dans la cupidité et une lâche volupté.
Après une lecture intensive et répétitive me voici lancée dans le vif du sujet! Tout d’abord je conseillerai bien cette « fables des troglodytes , Lettres Persanes 11 à 14 » à un ami car ce sont des Lettres totalement interessantes . Le fait que Mirza soit réellement attristé par le départ de son ami Usbek est touchant, et plus encore quand Mirza lui fait comprendre que c’etais Usbek « l’âme de la société » et que maintenant à Erzeron tout le monde se dispute a propos d’un sujet et par lesquels on dirais bien que seul Usbek peut nous le résoudre et l’expliquer! Si les hommes sont heureux par les plaisirs et les satisfactions des sens , ou par la pratique de la vertu? Usbek a travers cette réponse à trouver exactement en 4 Lettres les 2 peuples totalement opposés: l’un , était un peuple cruel , horrible et malfaisant , l’autre l’inverse un peuple généreux, agréable a vivre et délicat. Le premier peuple etait une communautée tellement acerbe qu’ils ont finit par périrent par leurs mechanceté et furent les victimes de leurs propres injustices. Cependant l’autre peuple s´est constituée grâce a 2 personnages qui representaient l’espoir d’une communautée nouvelle et meilleure. « Humanité » , « justice » « vertu » « droiture » « union nouvelle » ce lexique d’humanité nous previens déjà d’une si belle communautée qui va se créee. Néanmoins ce magnifique peuple souhaite avoir un représentant , un roi , ce qui me gêne et je trouve cela un peu dérangeant comme fin qui me fait penser au discours de La Boétie « La servitude Volontaire » . Je ne comprend pas pourquoi il voudrait un dirigeant, qu’on leurs dictent leurs faits et gestes alors que c’est une communautée soudée. Pour conclure cette réponse , je dirai qu’Usbek enseigne a son ami une cause de vertu et une morale a chaqu’une de ses histoires pour l’aider à réfléchir de lui-même tel un vrai ami.
Je dois avouer avoir réellement apprécié l'histoire des Troglodyte. Ce peuple décrivant tous d'abord une société cauchemardesque ne jurant que par la violence, l'égoïsme et la stupidité du "chaqu'un pour soi". La manière avec laquelle il s'approprie les différentes femmes et champs de leurs voisins uniquement par vengeance est assez révoltante. Tous cela dans le seul but de finir par s'entretuer et reprendre ce cercle vicieux dénué de tous sens. De plus, ce peuple irrationnel vas jusqu'à abandonné ces propre paire à une mort certaine provoqués par la famine. C'est cette même famine qui finira rapidement à décimé l'intégralité de ces "hommes injustes" n'ayant "point d'humanité" et dont "les règles d'équité leurs sont inconnues" . Cependant il semblerait qu'une sorte de rédemption est était accordé a ce peuple. C'est notamment grâce à la vertu de quelques rares Troglodyte qu'une nouvelle société plus juste et souder vois le jour. Cela nous prouve que n'importe quelle personne et peuple peut s'améliorer de manière méliorative. Malheureusement je rejoins le point de vus de Floralie et Juliette concernant la scène du veille homme à la fin du texte. Ça manière de décrire les nouveaux Troglodyte fait pensé qu'il n'est pas intégralement d'accord avec leur nouveau système social. Pour finir je dirais que je recommanderais la lecture de ce texte, l'histoire est réellement intéressante, du début à la fin elle nous aspire dans son univers sans jamais nous relâcher.
Je pensais également que le support de ce sujet: les lettres, seraient ennuyantes à lire. J ai d abord lu l introduction seule afin de me faire une première impression sur le texte. Mais très étonnement, les lettres m'ont plue et intéressée. On comprend bien les différents points de vue par rapport aux 4 lettres. Je crois que l'appréciation de ces textes nécessite une culture littéraire suffisante pour appréhender ces lettres à leur juste valeur. Voilà pourquoi je pense que je pourrais conseiller ces Lettres Persanes à un ami seulement si celui-ci s'intéresse à la culture et à la littérature de cette époque (18 ème siècle), car elles entrent vraiment dans le cadre de la culture générale. Quelqu'un n'étant pas dans cette optique de la littérature ne comprendrai pas le texte, le trouverai ennuyant et je trouve cela dommage pour une oeuvre si complète et intéressante. On retrouve également, comme dans "Le chien et le loup" ou comme dans le texte étudié de La Boétie, le ou les personnages égoïstes et malfaisants ( exemples: le chien ou Golaud) et le personnage apportant la moralité à la fin de l'histoire comme le loup ou ici le vieillard dans la lettre XIV. Pour ma part, je rejoins tout à fait Juliette qui à soulevé la question: Quel Troglodyte sommes-nous en réalité?
à première vue , le texte paraît très long et sans plaisir à lire;
Mais c'est bien le contraire il se lit assez rapidement.
J'ai bien apprécié la façon dont l'auteur faisait les distinctions entre les deux différents peuples ; la cruauté et l'égoïsme des Troglodytes qui représente malheureusement certaines personnes de nos jours , et le côté gentil et bienveillant de le nouveau peuple qui se distingue des autres et je rejoins l'idée de Juliette pour justifier cela car ce nouveau peuple s'est approprié des valeurs humaines que les troglodytes n'ont pas , qu'ils sont plutôt utopiques. J'hésite à dire que cela nous fait une petite antithèse bien cachée.
Je conseillerais vivement à un ami de lire cette fable malgré qu'elle peut paraître longue , les thèmes traités et les insinuations faites ne peuvent que nous faire réfléchir par rapport au monde actuel et cela ne peut que faire du bien et peut être faire changer les idées et les points de vue de certains
En conclusion , c'était une lecture qui ne m'a pas dérangé à lui donner du temps et qui est vive et facile de compréhension.
Pour commencer je dirais que la forme du texte est en elle même intéressante. Le genre épistolaire est un genre parfois plus plaisant à lire, plus accessible pour les "petits lecteurs". L'aspect intéressant de la fable des Troglodytes est en premier lieu la manière qu'utilise Montesquieu pour attirer notre attention, comme La Fontaine il utilise une fable. En second lieu un autre aspect interpelle avant même la lecture en elle-même, Montesquieu écrivain français fait publier Les Lettres persanes à Amsterdam au Pays-Bas sans nom d'auteur comme l'indique le chapeau. Sans même lire la suite on peut deviner que ses intentions ne sont pas de faire l'éloge du régime en place qui comme nous l'est rappelé un peu plus tard est l'Ancien Régime.
La fable des Troglodytes nous montre deux "espèces" bien distincte de Troglodytes qui descendent à l'origine du même ancêtre. Une "espèce" cruelle, prônant l'individualisme et l'injustice et la seconde ne vivant que pour le dévouement à autrui, la solidarité et la justice.
La première espèce ne subsiste pas puisque rattrapés par leur arrogance et leur avarice ils finissent par tous périr. On peut y voir l'Ancien Régime mis en scène ici, la société séparé en ordre chacun travaillant pour sois sans s'occuper de son voisin. Montesquieu démontre ici qu'une société individualiste finit par s'effondrer.
La seconde espèce quand à elle est soudée et travaille pour les autres, elle se lance dans une dévotion aveugle pour son prochain qui en deviendrait presque maladive. Dans cette fable quoiqu'il se passe le peuple des Troglodytes reste unis et soudés même lorsque l'envahisseur tente de l'attaquer. C'est cela qui me fait penser à une dévotion maladive, l'un veut mourir pour l'autre, l'autre pour un autre et ainsi de suite. Ici l'auteur engagé nous montre qu'un peuple uni peu faire face à n'importe quelle attaque.
Pourtant la fin me parait un peu brutale, j'irais presque jusqu'à la qualifier de chute. En effet après nous avoir vendu le tableau d'une société parfaite à qui tout réussis dans la solidarité la XIV lettre commencer par la volonté de choisir un roi. Le numéro de la lettre a sûrement de l'importance. Le roi soleil est naturellement célèbre pour bon nombre de choses mais notamment pour son désir de contrôle et de pouvoir sur absolument tout. J'y vois à mon humble avis un clin d'oeil à l'ancien monarque. Pour en revenir à cette fameuse lettre nous avons le peuple libre qui veut être soumis à quelqu'un. Montesquieu nous montre là que le peuple malgré tout reste le propre créateur de ses malheurs comme le scandait La Boétie plus de 200 ans plutôt. On a simplement l'impression que le peuple se met la corde au cou lui-même.
Le vieux Troglodyte de la Lettre XIV comprend bien cela et le clame haut et fort il va même jusqu'à laisser des larmes couler face à son indignation. J'ai presque l'impression d'avoir affaire à La Boétie qui s'indigne de voir le peuple si soumis, qui les pousse à "ne plus le soutenir", "le" étant l'esclavagiste. Ici le Troglodyte les supplie presque en larme de ne pas reproduire les mêmes erreurs.
En conclusion je conseillerais cette fable à un ami volontiers, même un petit lecteur. Comme je l'ai vu dans plusieurs commentaires le second groupe de Troglodyte est totalement utopique cependant je pense qu'il traduit bien les pensées de son auteur.
Comme les autres j'ai eu peur que le texte soit trop long, mais enfin de compte j'ai apprécié le lire donc je l'ai finis très vite. Je pense que je conseillerais ce texte à un ami rien que pour les valeurs qu'il défend. Pour moi la société des bons Troglodytes, est un peu ma société utopique, où l'altruisme et l'entraide règnent. Malgré cela, le texte est un cercle vicieux, on revient à la situation initiale pour les Troglodytes.
Ensuite, comme Floralie, la fin m'a beaucoup fait penser au discours de la servitude volontaire, le vieillard était touchant et dénonçait la société qu'allaient devenir les Troglodytes. Globalement un bon texte avec de bonnes convictions, simple mais direct dans sa morale. Je le recommande fortement.
Mis à part leurs ressamblances physiques, la différence entre ces deux peuples s’accentuent lorsqu’Usbek aborde et dénonce leurs modes de vies et leurs valeurs. On s’aperçoit donc que se sont deux mondes différents.
Premièrement, nous découvrons un peuple insensé, déraisonnable et absolument égocentrique. Un peuple où les voisins s’entretuent, Lettre XIV , ligne 30 et 31 “ennuyé de partager ce qu’il pouvait avoir tout seul, tua l’autre, et devient seul maître du champ”, cela dit qu’ils tenteront l’impossible afin d’atteindre ses objectifs.
De plus, la description meliorative par l’auteur du nouveau peuple révèle la fraternité, l’humanité et la générosité présente dans leurs vies.
Ces lettres peuvent êtres liées non seulement au discours de la Boétie car ces peuples sont pareils avec la diffèrence où l’ancien peuple cherche un maître pour les guider, ce qui les empêche d’avancer alors que le nouveau peuple vit sa propre vie, mais encore a la fable du loup et le chien car l’auteur compare l’ancien peuple à des animaux “ ressemblaient plus à des bêtes qu’a des hommes”.
Je recommanderais ce texte à un ami puisqu’à la fin de la lecture nous trouvons une moralité que peut être interprètre de plusierus façons.
A la première lecture de ces fables, j'ai tout de suite été marqué par le coté antithétique des deux mondes ou plutôt des deux peuples de Troglodytes. J'ai clairement pensé au parallèle du paradis et de l'enfer.
L'un s'est complètement auto détruit, en cause ses dissonances cognitives, sa bêtise et ses péchés ; tout comme l'espèce humaine est en train de le faire, mais l'autre peuple en est l'opposé pur, comme dit dans les commentaires précédent, c'est un monde utopique, un monde imaginaire tellement la pureté et l’angélisme en sont exprimés,
Le contraste caractérielle des deux peuples est immense, d'un coté un peuple basé sur un caractère sans cœur, malsain et des attitudes très égoïste, menant à leur propre perte, et à leur propre ennuis, basé également sur le non respect de chacun, un passage du texte illustrant bien tout cela serait sans doute le fait que deux Troglodytes s'échangent leur femme.
L'autre peuple quand à lui est tout l'inverse, l'entraide, la bonne foie, la vertus et le partage sont sans aucun doute les maîtres mots, pas un seul n'est dans le malheurs ou dans une situations précaire sans que quelqu'un ne lui vienne en aide si les humains d'aujourd'hui avaient quelques de ces valeurs, le monde et la société n'en serait pas où elle en est à l'heure actuelle, le vieillard lui même en est conscient, s'il venait à être souverain des Troglodytes, la phase de leur société en sera changée.
Pour en répondre à la question, je conseillerai évidement ces fables à un ami, dans le but de faire réfléchir à certaines choses actuelles qui ont un lien avec ce texte et tout simplement d'avoir l'occasion de pouvoir lire et acquérir ces fables.
C'est un texte que je recommanderai car dans un premier temps je l'ai trouvé enrichissant pour ma culture personnelle et mon rapport à la vie. En effet, ce texte nous remets en question et nous permet de faire une introspective. Qu'en est-il de notre comportement ? Nous avons pu constater que le comportement affluait sur notre vie .
D'une part, ces deux civilisations sont aux antipodes. La première est tyrannique, violente et égoïste par leurs actions qu'on pourrait qualifier de cruelles ; notamment les différents massacres qu'ils ont commis pour seule cause: leur changement d'avis vis-a-vis d'une quelconque forme d'autorité. Mais beaucoup plus dans la vie quotidienne où chacun refuse de penser à l'autre, préférant agir par vengeance et par individualisme , se montrant même ingrats envers les personnes qui leur viennent en aide. C'est cette même ingratitude qui causera leur perte.
Tandis que la seconde civilisation vit dans la sérénité, la paix, l'amour et surtout : la vertu. Et c'est sur cette valeur que repose tout le contraste entre ces peuples.
D'autre part, la vertu , bien plus qu'une valeur, c'est un mode de vie à adapter, parfois contraignant. C'est un travail à faire sur soit-même, penser aux bien être des autres constamment et dans chaque action du quotidien. C'est ce qui mènera les Troglodytes à choisir un roi qu'ils pourront directement suivre et ne plus devoir agir par eux-même pour les autres. On peut donc imaginer que cette civilisation vertueuse redevienne celle d'antan. .
Comme beaucoup d’autres camarades, j’ai trouvé le texte au premiers abords très long mais finalement la lecture s’est bien passée, j’ai de plus trouver la morale et l´histoire de ce texte assez intéressante et m’a fait réflechir sur beaucoup de choses ce qui devrait faire réfléchir certains de mes amis égoïstes et solitaire sur les bords.De plus je trouve fascinant le changement radical de la civilisation qui
pourrais même arriver de nos jours
Je conseillerais ses lettres à un ami car j'ai apprécié la forme, en lettres comme nous même pourrons écrire à un ami et le système évolutif comme si Usbek envoyer un constat, des synthèses toutes les semaines. Mais je conseille aussi les Lettres Persanes parce que l' histoire des Troglodytes en elle même est intéressante, les vieux Troglodytes sont égoïstes se qui va les mener à leurs pertes et les jeunes Troglodytes qui eux sont l'opposées des anciens, plus sociaux, moins rancuniers et ils partagent. Cela montre que la société peux changer au fil des générations. Les Lettres Persanes peuvent tous nous conserner, je pense que je ferai plus partie du jeunes peuples, je ne vois pas le principe de laisser les jeunes mourir de faim alors que l'on se plaint d'avoir tros de blés.
Oui je conseillerez cette fable volontiers a un ami car c'est l'une des rares fois ou je plonge autant dans une lectures. Je n''est pas de raisons particulière qui fait que j'ai autant aimée la fables, je suis moi même choquée du peu de temps que j'ai mise a la lire mais j'ai vraiment beaucoup appréciée cette fable j'aimerai vraiment lire la suite.
alors.. Déjà je suis très agréablement surpris par ces lettres, je ne pensais pas autant accroché à cette lecture mais ces textes exposes tellement de "valeurs" différentes et opposées l'une de l'autre qu'on à a aucun moment , le temps de s'ennuyer !
je conseillerais sans hésiter cette lecture à un ami , pas à n'importe quel ami par contre. Un ami ouvert d'esprit de préférence. cela m'étonnerais fortement qu'une personne aillant une vision fermée du monde qui l'entoure comprennent ces lettres ou les apprécient.
Ces lettres exposent deux "mode de vie" totalement opposé.
- En premier lieu , on découvre un peuple oriental donc les habitants sont appelés les "Troglodytes" et vivant dans un système qu'on pourrait considéré "D'Anarchiste" selon moi. Chaque habitants de ce peuple vivent sur le principe du "chacun pour soit" (Pardonnez l'expression surement trop familière). Ils refusent d'avoir un chef , d'avoir quelqu'un au dessus d'eux , ils ne veulent recevoir d'ordre de personne , ne veulent pas de règles ni de lois. Les Troglodytes vivent dans un système ou les crimes comme les meurtres et même les enlèvements sont courant et légaux (je ne sais pas si l'on peut parler de légalité si aucune lois n'existent). Chacun vie comme il le souhaite sans aucunes contrainte. Le peuple est donc par conséquent aussi très égoïste , on le voit notamment dans cette citation :" Qu'ai-je affaire d'aller me tuer à travailler pour des gens dont je ne me soucie point ?".
-Dans une deuxième partie , on observe l'arrivé d'un médecin étranger au sein du peuple suite a une maladie. Ce médecin refusera très rapidement de soigné qui que ce soit car il juge ce peuple comme n'aillant aucune Humanité. c'est selon moi une raison suffisante.
-Enfin en dernière partie , on découvre une "renaissance" du peuple troglodyte. Grace à seulement deux personnes aillant des valeurs différentes, ils vont instaurer leurs valeurs plus "humaine" dans le peuple , et au fur et a mesure des années , le peuple deviendra , notamment grâce à la religion et a dieu , un peuple plus Humanisé que n'importes quel autres communauté sur cette terre. Ils sont tellement humanisé qu'ils ont maintenant une gentillesse et une générosité entre eux presque caricatural d'un monde parfait. ils se partagent absolument tout et s'entraident a longueurs de temps. Je suis sur que les hommes étaient tellement généreux qu'ils partageaient même leurs femmes ;)...
J'ai trouvé cette transformation des Troglodytes presque ridicule mais amusante. Ils ne vivent désormais plus chacun pour soit mais ils vivent désormais pour les autres , pour le peuple.
Le peuple , grace à son évolution va vouloir à la fin essayer de ré-instaurer une politique en élisant l'homme le plus sage et le plus anciens Roi.
Cette lecture nous expose un cas d'un peuple Animal qui deviendra presque plus humanisé que les humains eux-même. Ce qui nous donne a beaucoup réfléchir sur qui nous préférions être. Des animaux ou des Robots ?
Chacun devrait lire ces lettres , elles nous font prendre conscience d'énormément de chose sur l'humanité. Et nous font nous poser des questions aux-quelles nous n'aurions jamais penser sans ces lectures et pourtant essentiel...
Je conseillerai cette lecture à un ami car je l'ai trouvé très intéressante car sa moralité fait évidemment réfléchir le lecteur et peut l'amener à une lecture rétrospective. C'est ici sous la forme d'un apologue que Montesquieu tente d'exposer ses idées politiques et morales. Cette nouvelle génération contrairement à ses prédécesseurs exécrables et dépourvus d'une quelconque humanité, fonde une société neuve, basée sur la justice, la liberté et la vertu ; telle qu'est définie la démocratie. Leur société repose sur une sorte de promesse sociale, chacun se préoccupe du bonheur des autres. C'est également sur cet esprit communautaire qu'elle est fondée. La fin du texte n'offre pas au lecteur de réelle conclusion puisqu'on ne sait pas si le vieillard accepte ou non le titre de monarque. Il leur propose une démocratie qui repose un peu sur une utopie avec des citoyens responsables. Il y a un paradoxe dans la dernière phrase sous un autre joug que celui de la vertu ? Il y a une opposition entre la vertu qui est abstraite et le joug qui est concret. La vertu pose la contrainte de la liberté, et c'est au peuple de faire son choix. Les descriptions de ces deux peuples sont hyperboliques avec d'un côté des Troglodytes mauvais, égoïstes et sans aucune organisation sociale, et de l'autre, des Troglodytes bons, vivant une vie idyllique dans une sorte d'Eden. Ce parallélisme est acceptable car il s'agit d'un apologue mais semble trop excessif pour refléter la réalité.
Comme la majorité des élèves, j'ai d'abord était septique quant à la lecture du texte qui me paraissait bien long... Puis par la suite, j'ai trouvé que la lecture était fluide et intéressante même si ce n'est pas mon style de lecture habituelle. J'ai beaucoup réfléchis au sujet de ce texte et j'ai finis par conclure que je le partagerais volontier à un(e) ami(e). Je trouve qu'il aborde la société d'une différente façon ce qui est plus ou moins fascinant selon le point de vue du lecteur. On s'attache très vite à l'histoire, personnellement je les ressentis comme cela. Dans l'ensemble, malgré le fait que le texte paraisse long, j'ai apprécié la morale qui était présente.
Ces textes seront recommandés à un ami pour sûr ! Rien ne me fait plus plaisir que de lire quelque chose accusant les mauvais côtés de l'humanité. J'irai même jusqu'à dire aux personnes qui semblent mal agir de lire ces textes aussi, bien qu'il soit fort probable que ces dernières ne le fasse pas. J'ai beaucoup apprécié cette lecture : Un peuple barbare qui au fil du temps devient "vertueux" et rempli de bon sens et de clémence. Je suppose que beaucoup l'ont remarqué, mais supposant que le vieillard dont on parle dans la lettre XIV aie accepté de devenir roi des troglodytes, on pourrait relire cette fable infiniment : c'est un cercle vicieux. (bien qu'il soit dit que le roi au début était étranger, ignorant ce détail, cela fonctionne à merveille)
Il y aurait donc, selon moi, plusieurs leçons à tirer de cette fable : la première étant de toujours soutenir et aider son prochain, être empathique, si vous ne voulez pas voir la fin de vos jours approcher à grands pas sans pouvoir être sauvé. La seconde serait de garder la raison, toujours donner le bénéfice du doute, accueillir les personnes dans le besoin à bras ouvert, et toute personne s'opposant à vous se repliera aussi vite que vous l'aviez pardonné.
La dernière ne semble pas vraiment être une leçon ; informer notre entourage du fait que nous sommes coincés dans un cercle vicieux de partage et égoïsme n'est pas encourageant, encore plus lorsque l'on sait que le seul moyen d'y mettre fin est de périr en prenant soin de ne laisser aucun être survivre.
C'est cependant, pour cela que je recommanderai cette lecture à un ami, car rien ne vaut une bonne réflexion sur la société.
Je dois bien avouer que cette fable est intéressante sur sa manière d’aborder les principes d’égoïsme (lié à la sauvagerie originel des troglodytes) et d’entraide collective (qui se retrouve dans la seconde société troglodyte et plus précisément dans le cinquième paragraphe de la treizième lettre en guise d’exemple). On retrouve une forme d’éloge de la morale pour une meilleure vie collective qui va au dessus des intérêts personnels, ces derniers étant en effet non seulement nocifs mais contagieux, l’égoïsme des un encourageant celui des autres, comme dans la partie faisant mention des troglodytes scindés en deux groupes refusant de porter secours à l’autre car certain que cet acte ne sera pas réciproque (onzième et douzième paragraphes de la neuvième lettre). D’ailleurs, leur égoïsme est tellement abject qu’il finit par les détruire lorsque le médecin refusera de leur venir en aide après avoir déjà constater que ces derniers ne rendent jamais les biens qui leurs sont donnés. De là nait un modèle social où l’entraide prévaut sur tout. Ce dernier, bien qu’utopique dans son idée que tout le monde peut s’aimer et vivre sous le même toit sans tension autour de questions futiles, n’est cependant pas exempt de réalisme. En témoigne le fait que les troglodytes ne refusent pas de prendre les armes par peur de violer leurs bonnes mœurs lorsque les peuples voisins convoitent leurs terres. Au contraire ces derniers vont même s’enhardir au nom de cette même morale qui leur dicte désormais de protéger leur proches ainsi que la communauté toute entière. La fin de cette fable se conclue sur une critique de l’Ancien régime (monarchique donc) qui irait à l’encontre de l’idée d’une société vertueuse. Il serait en effet incohérent de prétendre que la vertu d’un roi vaut plus que celle d’un roturier juste pour une question de titre de noblesse et de légitimité dynastique. « Voulez vous qu’il fasse une action vertueuse parce que je la lui commande, lui qui la ferait tout de même sans moi, et par le seul penchant de sa nature ? », cette phrase tirée de l’esprit de Montesquieu exprime d’ailleurs que la présence d’un roi n’aurait aucun sens car seul la vertu est maitresse des troglodytes et que ces derniers n’ont absolument pas besoin d’un monarque pour l’appliquer.
Cependant je ne conseillerais pas ce texte à un ami car je n’en connais qu’un seul qui pourrait y être sensible, et j’ai lui déjà donné mes humbles conseils de lectures, qu’il n’a de plus pas suivi.
Texte extrêmement agréable à lire même si aux premiers abors il peut paraître long est ennuyeux.
Je conseillerai sans hésiter cette lecture a un ami ce texte nous fait réfléchir , ce changement radical d’une « génération » a l’autre nous fait réagir sur note civilisation à nous , comme quoi rien n’est définitif que tout peut changer. Ce sont deux opposés qui sont comparés mais cela rend la morale et le message que veut faire passer Montesquieu.
Texte 1: Je suis aujourd'hui ici pour vous parler d'un homme dont la vertu et la sagesse ont toujours été pour moi un modèle. Un homme qui, je l'espère restera dans nos mémoires. Un homme bon et humble. Il était pour nous, Troglodytes, un père et j'espère que son âme, pure comme la rosée du matin, repose en paix. Nous devons, chers frères, respecter le souhait de cet homme. Ne nous asservissons pas nous-mêmes. Restons libres et égaux en hommage à cet homme.
Texte 2: Je suis ici pour honorer la mort de l'homme si vertueux qui nous a quittés. Il était admiré de tous, par sa modestie et sa sagesse. Il ne voulais que l'épanouissement de notre peuple, en toute liberté, comme cela fut le cas. Un homme juste et modeste, qui désirait l'union de notre communauté plus que tout. Ce fut le seul à comprendre la grossièreté de nos actes et à vouloir nous diriger vers le droit chemin. Il possédait de grandes connaissances sur ce monde et ne cherchait que le meilleur pour nous apprendre à aimer ce que l'on possède, ce que nous sommes. C'était un homme formidable qui inspirait respect et confiance.
Texte 3: Il y a peu, nous avons perdu un Troglodyte, l'un des nôtres. Cela fait bientôt une semaine que nous sommes plongés dans une obscurité totale. Il n'était pas qu'un Troglodyte, il était le Troglodyte. Celui qui nous a sauvé d'un désastre.
Texte 4: Le vieillard du village est mort le 12 de la lune de Gemmadi 2. Il s'est envolé et ne reviendra plus, nous laissant seuls avec de bons conseils pour les générations futures. Il nous encourage et ses paroles seront toujours gravées dans la pierre: "Il faut que vous soyez vertueux, malgré vous". C'était un homme remarquable, ne voulant que le bien du peuple: il était un grand pilier de notre société. J'ai peur que sans lui, nous nous effondrions. Il nous incitait à garder la vertu de nos ancêtres.
Texte 5: Ô chers Troglogytes! Nous voilà réunis aujourd'hui autour de notre sage, notre aide, notre vertueux vieillard troglodyte. Sa mort accable notre peuple depuis plusieurs jours à présent, nous sommes comme enfermés dans ce brouillard funèbre. Cependant, j'y distingue une lumière, une lumière bénéfique et gardienne, pour nous Troglodytes en deuil. Avant la mort de notre cher ancien, l'assemblée lui avait déféré la couronne: il ne l'avait pas rejeté. Néanmoins, il ne l'avait pas acceptée non plus. Il nous a prévenus, j'étais là, j'ai entendu ses paroles. La royauté représente le vice auquel nous avons réussi à échapper.
Eloge funèbre 1:
Ô chers Troglogytes! Nous voilà réunis aujourd'hui autour de notre sage, notre aide, notre vertueux vieillard troglodyte. Sa mort accable notre peuple depuis plusieurs jours à présent, nous sommes comme enfermés dans ce brouillard funèbre. Cependant, j'y distingue une lumière, une lumière bénéfique et gardienne, pour nous Troglodytes en deuil. Avant la mort de notre cher ancien, l'assemblée lui avait déféré la couronne: il ne l'avait pas rejeté. Néanmoins, il ne l'avait pas acceptée non plus. Il nous a prévenus, j'étais là, j'ai entendu ses paroles. La royauté représente le vice auquel nous avons réussi à échapper. Elle nous menaçait: il n'a pas hésité une seconde à se dresser face à nous de manière à nous tendre la dure vérité comme un miroir et ce malgré les oppositions au sein de notre peuple. Sa sensibilité a touché mon coeur, son intégrité a atteint mon âme. Il était le Troglodyte le plus vertueux selon l'assemblée. C'est faux, il était simplement réfléchi. Le danger que représente la royauté est présent, il est là. Cependant notre amour envers notre vieux père nous rassemble. L’honnêteté de notre peine doit rester vivante et doit nous souder pour l'éternité.
Eloge funèbre 2:
Ô malheur, ô désespoir! Son humilité n'avait nul égal et cela malgré la vertu omniprésente de notre société. Son ancestrale sagesse nous aurait guidés si le temps lui avait laissé prendre le titre de monarque. Ses rides en témoignent: il avait tout vu, tout connu, tout vécu, de l'anarchie destructrice de nos ancêtres jusqu'à la fondation de notre société juste et vertueuse.
Ainsi, était-il à l'image de notre monde et de là il tirait une légitimité pour nous guider. Alors, pourquoi, ô pourquoi grands dieux, fallait-il qu'il nous abandonne à l'instant où il nous était indispensable? Cependant, nous ne sommes pas seulement ici pour pleurer sa mort, mais pour conserver la flamme de son savoir. En effet, il nous a laissé un ultime avertissement.
Elode funèbre 3
Ô Troglodytes, tu étais LE Troglogyte.
Courageux, vertueux, bienveillant, tu réunissais en ta personne l'essence propre de notre peuple. Tu étais présent au début, et aujourd'hui, tu nous transmets ton flambeau. Nous suivrons ton exemple, comme tu l'as formulé dans ton dernier souhait: nous sommes et nous resterons libres. Nous ne serons jamais soumis à un prince, nous n'obéirons jamais à ses lois. Le seul être assez sage pour porter la couronne est parti et c'était toi mon ami. Tu t'es envolé suite à tes paroles sacrées que nous utiliserons à bon escient. Le peuple est en deuil, mais les Troglodytes sont fiers d'avoir connu un homme avec tant d’honnêteté. Grâce à toi, le peuple est libre. Tes paroles sont gravées dans la pierre, comme dans nos cœurs. Tu n'auras pas été roi, mais tu es désormais un pilier de notre histoire, des générations encore te connaîtront. Tu seras l'exemple des enfants à venir mais aussi le modèle des nouveaux anciens. Sache en dernière confidence que j'espère ne pas t'avoir fait souffrir. Troglodyte, repose en paix comme tu l'as toujours fait. Merci pour nous. Merci pour tout.
Eloge funèbre 4:
Puisse son âme reposer en paix.
Copie de Noa.
Le Troglodyte, en premier lieu, se doit d'être bienveillant et humble. Il doit être sage et réfléchi et ne penchera pas du côté du vice. Le Troglodyte doit aider son prochain et toujours le soutenir, notamment lorsque ce dernier se trouve être au plus bas. Tout Troglodyte est dans l'obligation de pardonner et de donner une seconde chance, en dépit de son envie de vengeance. En dernier lieu, le Troglodyte n'aura aucune supérieur. Tout Troglodyte tentant de se placer au-dessus des autres se verra recevoir un rappel à l'ordre.
Copies de commentaire:
Floralie:
Dans le texte initial, ce passage est le discours d'un homme à un peuple libre, les Troglodytes, qui veulent désigner un roi parmi eux. Ils ont donc choisi ce vieillard, qui n'est pas d'accord avec ce choix.
On remarque donc une grande opposition entre la liberté, désignée par "ce joug", qui est un terme fort et péjoratif contrairement à son principe. "Ce joug"contraignant est ainsi "drop dur" comparé à "ses lois moins rigides", ce qui démontre une incohérences au sein du peuple Troglodyte. Ils désirent une servitude volontaire comme l'indique le champ lexical de la servitude en elle-même avec "soumis", "obéir" ou "lois": c'est bien cette volonté absurde qui est mise en avant par le sage. On peut également repérer une accumulation terminant cet extrait ne possédant que des expressions péjoratives aussi telles que "contenter votre ambition", "acquérir des richesses" et "lâche volupté" qui soulignent les désirs et besoins égoïstes de la part d'un peuple pourtant libre à l'origine mais qui se laisse aller à une sorte de douce tyrannie.
Copie Dimitri.
En premier lieu, on peut dire qu'il s'agit d'un extrait des Lettres Persanes, roman épistolaire de Montesquieu et que ce texte est compris dans la fable des Troglodytes. Nous précisons également qu'il s'agit du discours du vieillard refusant le pouvoir.
On peut aisément observer l'omniprésence du pronom "vous". Ce dernier traduit un côté accusateur, culpabilisant, qui donne au texte une dimension de tribunal dans lequel le vieillard serait le juge et les Troglodytes les accusés. On note également une expression claire du lexique de la servitude avec "joug", "soumis", "prince", "obéir", "lois": cela met en valeur l'idée du vieillard qui en devient simple et accessible: la soumission n'est en rien positive. Ces termes sont d'ailleurs accompagnés du verbe "aimer", ce qui suggère la servitude volontaire tant dénoncée par La Boétie déjà en son temps. Enfin, on relève à la fin du texte une gradation qui met en scène les différentes étapes de la décadence, triste souvenir du début de la fable: "l'ambition" qui amène la richesse et se conclut par l"oisiveté.