La première page de Germinal...

A partir du début du film de C. Berri, écrivez la première page de ce roman...

Commentaires

1. Le 14 novembre 2013, 19:40 par Marion

Pour les mineurs, il s’agissait d’un soir comme les autres. Comme toujours, ils travaillaient jusqu’à l’épuisement, dans le froid et la nuit, pour un salaire misérable qui leur permettait à peine de subvenir aux besoins de leurs familles.
C’est pourquoi, aux alentours de minuit, les lumières de la mine, encore toutes allumées, brillaient dans le noir. Sur un chemin de terre boueux, un homme s’avançait vers le gisement, salissant un peu plus à chaque pas ses chaussures cirées avec soin. Il portait un long manteau grenat et un chapeau haut-de-forme qui lui donnait un air bourgeois. Une sacoche de cuir pendait sur son épaule.
Lorsqu’il arriva à la mine, il chercha à s’adresser à un des ouvriers, mais tous semblaient trop occupés pour pouvoir lui adresser la parole. Il finit par voir un mineur au teint noirci qui se réchauffait les mains près d’une flamme et s’approcha de lui. Le mineur avait l’air frigorifié malgré son large pardessus usé et son écharpe miteuse.
- Vous travaillez ici ? demanda l’étranger.
- Possible, répondit l’homme. Qu’est ce que vous voulez ?
- Je suis chargé d’inspecter les conditions de travail et de vie des mineurs. Voyez-vous, lorsqu’elles sont trop malsaines, il est de mon devoir de m’entretenir avec le responsable de la mine afin de décider si elle doit être fermée ou non.
- Eh bien je suis navré, mais je ne peux pas vous aider, répliqua l’ouvrier.
Il semblait pressé de mettre un terme à cette conversation qui paraissait le déranger. Prenant pour prétexte de s’occuper d’un cheval, il tourna le dos à l’inspecteur et s’enfonça dans les entrailles de la mine. L’inconnu le suivi. De nombreuses têtes se tournèrent sur son passage : avec son manteau écarlate qui avait l’air sorti de chez le teinturier, il était impossible de ne pas le remarquer dans un lieu si misérable.
Il arriva finalement à rattraper son interlocuteur, lorsque celui-ci, lassé le voir le suivre, se retourna et déclara d’un ton agacé :
- Vous allez me suivre longtemps ? Parce que je n’ai pas l’intention de me promener partout avec vous derrière moi !
- Monsieur, je n’ai que quelques questions à vous poser. Cela ne durera pas plus de quelques minutes.
Excédé, le mineur noua le harnais du cheval à une clôture.
- Qu’est ce que je peux faire pour que vous me laissiez tranquille ? dit-il.
- Je suis là pour vous aider, vous et vos collègues, opposa le visiteur. Je veux simplement que vous me décriviez dans quelles conditions vous travaillez ici.
- Tout est parfait et les conditions sont excellentes, cela ne se voit-il pas sur nos visages ? s’exclama ironiquement l’ouvrier en montrant ses camarades d’un large geste de la main.
Il rit jaune. Tous semblaient exténués et avaient le visage noirci par le charbon qu’ils extrayaient depuis des heures.
- Il ne sert à rien de faire semblant, n’est-ce pas ? continua-t-il. Mais si je dis quoi que ce soit, je perdrai mon travail. Et je ne peux pas me le permettre.
- Préférez-vous risquer de perdre votre santé voire votre vie ?
- Ai-je le choix ? répliqua-t-il. De toute façons, sans cet emploi, je ne tiens pas jusqu’à la fin du mois. Et puis, ce n’est pas si horrible qu’il n’y parait. C’est juste… un peu physique.
A peine avait-il fini sa phrase qu’il fut secoué par une forte toux, et cracha une giclée de sang.
- Un peu physique, vraiment ? répeta l'inspecteur d'un ton sarcastique.
Le mineur lui adressa un regard noir.
- De toute façon, vous ne pouvez rien faire pour nous. Alors maintenant, fichez le camp.
- Il est vrai qu’il se fait tard. Je vais m’en aller, je reviendrai demain aux alentours de midi afin de parler avec d’autres mineurs qui seront peut-être, eux, plus ouverts à la discussion.
- Personne ne parlera, mais vous pouvez toujours essayer.
Sur ce, l’homme tourna les talons et s’en alla par le même sentier qu’il avait emprunté pour venir.

2. Le 15 novembre 2013, 20:45 par The Flying Spirit (J-B B.)

Sur un terrain minier, plongé dans le noir et les ténèbres de la nuit, d’où s’échappait des volutes de fumé et des flammes de ceux-ci, un homme qui ne semblait pas à sa place arriva à proximité. On lisait une certaine angoisse, ou une appréhension dans ses yeux de par les traits tirés de son visage. Malgré ses riches vêtements et sa barbe bien taillée, on pouvait y voir qu’il venait de faire un long voyage, et qu’il était donc fatigué.

 
  L’atmosphère du lieu paraissait calme..étrangement calme vue de loin. Mais une fois sur place, il sentit l’air pesant appuyer sur ses épaules qui semblaient pourtant solides, comme si l’on lui mettait une enclume à guise de sac à dos. La fumée de feux autours était étouffante, voire même écœurante, mais l’homme n’y prêta guère attention. 

  Il approcha d’un travailleur, qui se réchauffait les mains au-dessus d’un feu. Il semblait bien fatigué et frigorifié. Notre homme lui demanda  un renseignement, l’obtint donc le remercia et reprit son chemin.
 
  Durant sa traversée du domaine, il vit beaucoup de travailleurs qui s’affairaient à leurs tâches. Ils semblaient tous malades, et accablés de fatigue. Leur visage ravagé par le temps, leur regard, sans autre émotions ou sentiments que la fatigue, leurs yeux injectés de sang et pleins de larmes dues, certainement à la fumé, aurait pu être ceux de soldats durant une bataille d’une semaine.  Qui sait…peut être que vivre ici était une guerre perpétuelle contre la mort ou la fatigue menée par ces soldats, qui étaient en bien mauvaise posture s’ils désiraient gagner.
 
  Une fois arrivé à l’homme qu’il désirait voir, il lui fit face et lui adressa la parole. Son interlocuteur laissa tomber la bride de son cheval et le regarda d’abord avant de répondre. Puis se mit à lui parler. Pendant la conversation, notre l’homme l’examina de la tête aux pieds, tout en arrivant à suivre ce qu’il disait. Le travailleur n’était pas en meilleur état que les autres qu’il avait croisé. Il portait des vêtements noircis par le travail, et son visage était couvert de suie et de charbon qui venait surement des mines. Le mineur se mit à tousser et à se racler la gorge, ce qui stoppa notre homme dans son examinassions, puis il cracha un liquide noir comme de l’encre de Chine. La conversation s’arrêta là, le travailleur du reprendre sa tâche, alors il reprit son cheval et repartit.
3. Le 15 novembre 2013, 22:01 par Grimaud

Les feux brûlaient de toutes parts, éclairant ce lugubre camp entouré d'obscurité. Les hommes travaillent, se réchauffaient aux braseros brûlant, ou bien allaient dormir. On pouvait penser que le travail devait être fini à cette heure là, mais en cet sombre époque, et en ce triste endroit, cela n'avait pas cours. Ici, on travaillait jour et nui, nuit et jour, pour se voir récompenser de cette maigre pitance qui faisait vivre chacun des ouvriers.
Lavandier, en marche vers cette terrifiante mine, songeait. A la recherche d'un emploi, il espérait que cette mine lui en offrirait un, en tant que machiniste. De nature doué, et particulièrement attiré par ce travail, il avait toujours eu un don en tant que machiniste. Arrivé devant le camp, Lavandier héla un vieil homme qui se réchauffait devant un brasero, comme statufié. une singulière différence était présente entre ces deux individus. Le vieil ouvrier, lui était usé par le travail, sa peau était rouge, comme après un gros effort, ses habits, noir de charbon, ses cheveux gras recouvert d'une casquette grise, renforçant l'aspect morose de ce personnage. Quant à Lavandier, avec son long manteau rouge, son teint blanc, sa moustache bien rasé, sa proprété, faisait plutôt penser à un aristocrate, au contraire de l'ouvrier.. Cependant, aussi richement vêtu soit-il, il était dans le même cas qu'eux :
"Je n'ai pas le sou, et je recherche un emploi comme machiniste", prononça -t il du ton le plus paisible qui soit. Il monta les escaliers menant au vieil ouvrier.
Le vieil homme, qui entre-temps s'était emparé de la bride d'un cheval, observa Lavandier.
" En tant que machiniste ? 'ce pourrait bien qu'on en ai besoins, le dernier est mort, emporté par ce qu'il y a de plus basique ici.." il fut in terromput par une sévère quinte de toux qui prit possession de lui, laissant couler un filet de sang noir de sa bouche. Il s'essuya d'un revers de manche, et re prit " Viendrez nous voir, demain, 'vais me coucher moi." Le vieil homme emmena le chevalle aux écuries, et disparut, laissant Lavandier seul, au milieu de ses réflexions.

4. Le 16 novembre 2013, 15:36 par Antoine.G 2nde 5

La scène se déroulait en pleine forêt, loin de la ville, en hiver. Il ne neigeait pas mais la température était bien basse, on pouvait apercevoir une épaisse fumée qui sortait de derrière les arbres et venait se placer devant les rayons de lumière de la plaine lune. Sur un chemin, un homme s'approchait, il ne portait sur-lui aucune marque de fatigue et il était correctement vêtu. Pourtant son visage laissait percevoir une certaine forme d'apréantion et de crainte.
Soudain il arriva sur une plaine où les arbres n'étaient plus, au milieu se trouvait un chantier gigantesque d'où émanait la fumée qu'il avait vu avant. Sans hésiter, il se dirigea vers celui-ci. En se rapprochant il aperçu des hommes qui travaillaient, il vit un homme un homme entrain de de se réchauffer au près d'un feu. Il s'approcha et lui demanda un renseignement, le vieille homme lui répondit et repartit au travail. le jeune homme alla donc se réchauffer au près du feu.
Le vieille homme revint et ils débutèrent un long dialogue. On pouvait que le vieille homme était très pauvre : il était sale et il avait le teint noir. Les rides lui recouvraient le visage, on pouvait se douté qu'il avait travaillé toute sa vie et qu'il travaillaient encore. Après quelques minutes d'échanges le vieille homme se tétanisa et cracha un liquide noir encré, il lui expliqua que toutes ses années de travail dans la mine lui avait intoxiqué les poumons et que de tant en tant il crachait de la suie. Puis il partit et laissa le jeune homme seul.

5. Le 16 novembre 2013, 15:56 par Aurélien

Quelque part dans le Nord de la France, une nuit noire, une mine de charbon avec des tours en bois telles les tours militaires romaines. Endroit sombre et froid éclairé par quelques braseros ...

Dans la nuit noire de la campagne, un homme marche, vêtu d'une veste rouge, d'un chapeau melon noir et d'un pantalon kaki. Il porte des chaussures noires cirées et accroché sur son dos, se trouve un sac. L'homme s'approche du seul lieu éclairé aux alentours.

Dans cet endroit, on peut voir des voies ferrées avec des wagons remplis de charbons et d'étranges machines qui avalent le charbon telles des monstres avalant leur proie. De la fumée émane d'immenses cheminées de briques rouges. Les wagons sont tirés par des chevaux, les mêmes que l'on peut rencontrer dans les champs. Pour faire fonctionner les machines, le patron d'un tel endroit a besoin d'ouvriers et certains d'entre eux sont très âgés ...

Le mystérieux voyageur s'approche de la mine éclairée par des torches. Il lève la tête vers une sorte de cabane sur pilotis, ouverte à tous les vents et s'adresse à un vieil ouvrier, occupé à se réchauffer auprès d'un brasero.

Le vieil homme est vêtu d'habits délabrés et sales, il porte une casquette marron, couverte de traces noires. On peut voir que son visage est ridé et sale, lui aussi couvert de salissures noires. Il semble épuisé et a une mauvaise mine.

Le voyageur interrompit donc l'ouvrier plongé dans ses pensées.

-"Où se trouve votre patron ?"

Pas de réponse de la part du vieil homme. Le voyageur réitéra sa question.

-"Où se trouve votre patron ?"

-"Quoi ?" répondit l'ouvrier d'un air interrogateur.

Le voyageur redit :

-"Est-ce que votre patron est là ?"

-"Non, répondit le vieil homme, à l'heure qu'il est , il est bien au chaud chez lui. Mais montez vous réchauffer"

Le voyageur grimpa et s'approcha du vieil homme.

-"Qu'est-ce que vous êtes venus faire ici ?" demanda l'ouvrier.

-"Je suis venu chercher du travail"

-"Et d'où venez-vous ? "

-"Je viens de Paris" répondit le voyageur

-"Et vous faisiez quoi à Paris ?" interrogea le vieil homme

-"J'étais ... essaya de répondre le voyageur mais il avait été interrompu par la toux grasse, forte qui sortait de la bouche du vieil homme. Un liquide noir s'écoula de sa bouche, le vieil homme l'essuya de sa manche également noire de suie.

-"Qu'.. avez-vous ?, bégaya le voyageur stupéfait par l'état de santé du vieil homme.

-"Ca !!! c'est la poussière de charbon qui s'est collée sur mes poumons" répondit l'ouvrier serein mais avec un regard triste.

-"Et comment cela peut être possible, vous ne portez pas de masques ?".

Le vieil homme sourit et dit :

-"Depuis l'âge de 10 ans, je travaille dans cette mine. Je ne suis presque jamais allé à l'école. Les gamins comme moi, on les nommait les galibots. On descendait les premiers dans les galeries. L'un de nous portait un oiseau dans une cage pour voir si l'air était respirable. Alors porter un masque !!! Le patron ne s'en ai jamais fait pour nous dit-il en s'énervant, toujours d'un regard triste.

Devant l'air fatigué du voyageur, le vieil homme dit :

-"Où vas-tu dormir ?"

Le voyageur répondit :

-"Je ne sais pas, je ne connais personne ici"

-"Attends moi ici" proposa le vieil homme.

- "Tu dormiras chez moi cette nuit et demain matin, tu pourras aller voir le patron. Ce n'est pas le travail qui manque ici" continua l'ouvrier.

Le vieil homme descendit péniblement et repartit vers la mine en tenant un cheval tirant un wagon. Le voyageur le regarda s'éloigner ...

6. Le 16 novembre 2013, 20:09 par Bérangère L. 2nd5

Il faisait nuit,il faisait sombre, il faisait froid. Par cette obscure nuit d'hiver je m'avançais dans le noir avec pour seul guide une épaisse fumée qui semblait engloutir les étoiles. J'avançais et arrivais enfin en ce lieu de miséricorde rongé par les ténèbres où seules torches et lanternes faisaient offices de jour. Nous aurions pu comparer ce lieu à une fourmilière dans laquelle les fourmis travaillent dur en attente d'une maigre récompense. Un champs de travail où les ouvriers crachaient à pleins poumons ce poison appelé goudrons qu'ils inhalaient dans les mines de charbons aussi dangereuses qu'essentielles à leur survie.

Les mines...lieu de prédilection de la faucheuse...lieu qui renfermait ses travailleurs dans leur pauvreté...lieu qui les exploitait,qui les cassait,les usait,les tuait...Cependant,qu'auraient fait les fourmis sans fourmilière? Qu'auraient fait les ouvriers sans mines et maigres salaires? Ils étaient contraints de s'enfoncer dans les tristes ténèbres des profondeurs avec pour seul Soleil une lanterne...

Je m'en allait rejoindre ces pauvres gens. Je m'en allais dire adieu au Soleil. Et cet homme,haut perché,dont les rides laceraient le visages et essayant de se réchauffer comme il le pouvait allait ,je l’espérais ,m'en apprendre plus.
-"Hé brave homme!Auriez-vous un instant?"L’interpellais-je.
Celui- ci me dévisagea avec entonnement. Je n'eu le temps d'engager une nouvelle fois une éventuelle conversation que le vieillard fut prit d'une toux à s'en arracher la trachée.Je vis alors couler des commissures du pauvre mineur le noirâtre liquide mortel...Avant même que je puisse penser quoi que se soit,il s'essuya d'un coup de manche et prit la parole d'une voix usée et enrouée:
-"Avec ces vêtements on voit que z'etes pas d'ici vous. Si c'est pour l'boulot c'est pas c'qui manque ici mais r'venez demain.Moi j'peux rien faire pour vous mais le type de demain le pourra. Sur ce..."
et c'est avec un signe de tête que l'homme disparu parmi les travailleurs et la pénombre me laissant seul avec mes pensées et l'hiver.

7. Le 17 novembre 2013, 15:50 par Marilyn L. 2nde5

C’était tard dans la nuit. Le vent me procurait des frissons même à travers mon long manteau rouge de velours et ce croissant de lune si resplendissant était présent lui aussi. Ce vent, si froid, était derrière moi, en train de m’aider en me poussant à avancer car mes jambes commençaient à se sentir lourdes. Et cette lune, ce croissant de lune, était juste au-dessus-de moi, elle était l’ange gardien qui veillait sur mes pas si douteux. J’avançais le long du sentier en ne montrant aucune émotion, ni un sourire, ni un peu d’espoir. Peut-être n’en avais-je pas en ce moment même ? Je ne sais pas. La seule chose que je savais était que je devais avancer vers ce village qui me semblait animé et connaitre enfin cette vérité qui me rongeait de l’intérieur depuis bien longtemps. Je continuais mon chemin, en effleurant au passage quelques herbes encore mouillés de la pluie dernière, et sentit la chaleur en provenance du village me caresser le visage, plus je me rapprochais et plus je brulais de découvrir la vérité. A quelques pas de l’entrée de ce lieu si intrigant, une fumée grisâtre et épaisse distrait mon regard de quelques secondes. Derrière toute cette fumée, se cachait une véritable usine, où même la nuit, les hommes travaillaient avec acharnement. Chariots de mine rouillés, chevaux chargés, rondins de bois, fumée opaque, ouvriers fatigué voilà de quoi était composé cette usine. Je regardais autour de moi avec des yeux d’admiration pour ces ouvriers qui continuaient malgré leur fatigue et leur traits tirés, à travailler jusqu’au bout de la nuit. Pendant que j’entendais les chariots de mines rouler sur des petits cailloux, j’interrompu un vieux monsieur, vêtu d’une longue veste marron-orangé, qui tentait de se réchauffer au près d’un feu de bois. Je ne saurais décrire les traits de son visage du fait du manque de luminosité de cette usine ou alors, du fait, que j’ai été perturbée par la réponse à ma question. Après avoir échangé quelques mots avec lui, je décidai de continuer ma route avec toujours la même détermination que j’avais avant de venir ici. J’esquivai quelques chevaux qui, eux aussi, travaillaient dur, et monta l’escalier qui menait à une haute plate-forme donnant une vue complète sur tout ce village en activité. Je m’agrippai à la barrière de l’escalier qui se trouva à ma gauche afin de ne pas m’écrouler. Je sentais mon corps me peser de plus en plus lourd, je sentais mes dents se serrer à chaque marche que je grimpais, je sentais mes yeux qui voulaient se fermer à cause de cette fatigue insoutenable et je sentais sous mes pieds le craquement du bois vieillis. J’étais arrivé à la haute plate-forme, j’étais épuisé et toujours sans émotion. J’avais une certaine et étrange impression que chaque marche de cet escalier représentait une étape importante de ma vie. Je levai les yeux et vit un homme, accompagné de son cheval brun, me regarder comme un enfant qui avait perdu ses parents. Il est était assez âgé, les traits marqué de son visage trahissaient sa fatigue, sa moustache était un nid à poussière et son visage était recouvert de poussière de charbon. Il me regardait toujours avec cet air qui me donnait pitié de lui et m’adressa la parole …

8. Le 19 novembre 2013, 19:54 par kenza 2nd4

Une nuit d'hiver,
Un homme plutot bien habillé se rendit a la mine de la ville pour rendre visite à une centaine d'ouvriers. Il resta quelques secondes devant la mine avant d'y pénétrer et de traverser l'endroit en suspectant chaque recoin, chaque personne présente sur les lieux. Il était très tard, seuls quelques personnes étaient encore éveillé alors que les autres dormaient sous des masses de couverture pour se protéger de ce froid glaciale. L'homme se fit très vite remarqué des autres par sa tenue et sa posture d'homme riche. Il portait un long manteau rouge ainsi qu'un chapeau melon. Il avait en main une sorte de valise. Toute l'attention était porté sur lui. C'etait lui, le patron de la mine.

Il resta quelques instant devant un escaliers afin d'appeler l'un de ses ouvriers. L'ouvrier ne lui repondant pas, l'homme le rejoignit à l'étage. Il regardait tout autour de lui, ses personnes s'acharnant au travail en pleine nuit. Ils étaient tous très mal habillés comme des pauvres gens. Seul l'homme se détachait du paysage par sa tenue différente des autres.L'ouvrier étaient lui aussi très mal habillé, il avait des cernes, des longues marques de fatigue, il avait l'air  plus agée que les autres et tres mal en point.

L'homme et l'ouvrier entammèrent une conversation sur l'avance du travail. Par ces temps froid, le travail n'avançaient presque plus. C'était cela qui avait provoqué sa venue. L'ouvrier cherchait à trouver des arguments qui pourraient expliquer ce retard, il cherchait tant bien que mal des raisons. Il finit par lui dire que le froid y était pour beaucoup et qu'il n'avait pas assez de chose pour se couvrir, qu'ils mourraient tous de fatigue, étaient en mauvaise santé et bien d'autre chose. L'homme l'ecoutait, tout en detournant le regard sur les autres ouvriers, il n'avait pas l'air de porter d'attention sur cette ouvriers et n'avaient pas l'air de le croire. L'ouvrier continuaient de parler jusqu'a ce qu'il se mit a tousser fortement, il ne put plus s'arréter. Il finit par tousser du sang qui coulait le long de sa bouche, il s'essuya avec le bord de sa manche qui étaient déja très sale comme si cela ne fut pas la première fois que cela arrivait. A ce moment la, l'homme donnait donnait sa première marque d'attention à cette personne malade par un petit regard. Mais l'ouvrier dit quelque mot avant de partir afin continuer son travail d'un air desespéré et malheureux. L'homme resta seul quelques instant au milieu de tous ces pauvres hommes.

9. Le 19 novembre 2013, 20:34 par Ophélia A 2nde5

Un homme marchait seul, au milieu d’un champ dans l’obscurité et le froid glacial régnait dans ce monde endormi. Cela faisait déjà plus de 5 heures que cet homme venant de la ville marchait tout de rouge vêtu au beau milieu de la campagne sans ralentir sa cadence lorsqu’il découvrit d’un air surpris, une fumée grise et épaisse qui s’élevait dans le ciel comme un mauvais esprit qui viendrait envahir les ténèbres.

Voulant en savoir davantage, il s’approcha d’un pas craintif à l’abord du champ et discerna une cité minière en pleine activité qui avait pour seule lumière des flammes contenues dans des torches.
Intrigué et souhaitant se réchauffer auprès des flammes, l’homme s’avança anxieusement vers la citée. Il interpela un vieil homme qui se réchauffait les mains devant un flambeau, ses rides démontrait sa fatigue du dur labeur des mines et il semblait pauvre, il portait des aillons salis par le charbon. L’homme entama une brève discussion avec le minier avant qu’il ne retourne travailler puis contempla d’un œil attentif ces ouvriers qui roulaient les chariots remplis de charbon. Mais l’homme qui ne semblait pas comblé par la brève discussion qu’il eut auparavant, retourna à la rencontre du vieil homme et une longue discussion débuta.

10. Le 20 novembre 2013, 12:32 par MMA

De loin, j’apercevais déjà les lumières de mon prochain lieu de rendez-vous. La nuit était sombre, la lune ne se montrait pas, le chemin était boueux. Alors que je m’approchais de plus en plus, je commençai à distinguer plusieurs structures et des dizaines de feux crépitaient. Sur ma route, je ne croisai personne pourtant à mon arrivée, des hommes et des femmes s’activaient à leur tâche. Ces ouvriers étaient comparables à des zombies. Ils étaient recouverts d’une couche de poudre noire sur le visage, seul le blanc de l’œil fatigué ressortait sur ce visage. Leur tenue était dans le même ton que leur visage. Un vieil homme, qui reprenait ses forces près d’un feu sur une structure en bois, osa me regarder avant de se retourner. Il m’a semblé marmonner quelques mots, j’essayai de l’interpeller :
« - Monsieur ? … Monsieur ? »
Il ne fit pas attention à moi puis partit. Je décidai de monter là où se trouvait le vieil homme auparavant. En observant les alentours, je me rendis compte que des adolescents travaillaient, ils poussaient des chariots remplis de charbon jusqu’à l’entrée de la mine. Je compris qu’ils étaient les personnes les plus aptes à se glisser dans les endroits les plus minces, les endroits où des hommes ne pourraient pas accéder. A ce moment-là, je remarquai que le vieil homme était revenu tirant un cheval par sa bride. Son premier réflexe fut de me demander ce que je venais faire ici.
«  - Je cherche du travail, lui répondis-je.
- Avec votre tenue, ce n’est pas ici qu’il faut chercher. »
Je compris immédiatement ce que cet homme voulait dire. J’arrivais avec un manteau rouge assorti à un chapeau avec une écharpe, pas du tout la tenue d’un ouvrier ayant passé la journée ou la nuit dans une mine à travailler.
«  - Je crois que tu ne comprends pas bien le travail que l’on doit fournir ici … »
Le vieil commença à m’expliquer son histoire et aussi l’histoire de cette mine, puisque tous les membres de sa famille avaient commencé à travailler dans cette mine et y avaient péri. J’écoutai attentivement ses propos sachant que cette mine était mon prochain lieu de rendez-vous.

11. Le 20 novembre 2013, 13:21 par Maud

"C'est encore une nuit de plus qui tomba au dessus de la mine.
Il doit être prêt de trois heures, et cela faisait à peine une heure que les ouvriers s'étaient endormis .... L'homme au manteau rouge, lui, avait plutôt la mine reposée. Son sac sur l'épaule, il marchait tranquillement, mais à la vue de la mine, il fut moins sûr de lui. Ses mains tremblèrent, et son front sua ; qu'importe, il ferait face. Il était là pour faire un compte-rendu de ce qui se passait ici, et le peu qu'il vit ne préseagait rien de bon ...
Quand il remarqua le vieil ouvrier, son cheval à ses côtés, l'homme était un peu plus rassuré. Il s'avança vers lui, et l'appela timidement : l'homme le fixa froidement, puis détourna le regard, indifférent, avant de s'approcher finalement de lui.
Le vieillard qualifia l'inconnu de bourgeois, d'une manière si insultante qu'elle mit mal à l'aise cet homme. Il lui demanda la raison de sa venue, l'homme lui expliqua qu'il était ici pour les aider. L'ouvrier n'en crut pas un mot, et sous les feux d'une torche, il cracha sans retenue le liquide noir qui l'asphyxiait sur les chaussures de l'homme. Déjà crasseux de visage, il essuya sûrement comme à son habitude sa bouche de sa manche déchirée.
L'homme voulut l'aider, mais l'ouvrier le repoussa ... Le miséreux dialogue ne dura pas plus longtemps, car après l'accord de ce doyen de la mine, le bourgeois put commencer son enquête."

12. Le 20 novembre 2013, 14:41 par Survival ∆

Je pouvais entrevoir au loin les lumières vacillante du camps des mineurs.
Je m'avançais vers un d'entre eux avec hésitation. Il me regardait de l'air peu intéressé et détourna son regard du mien.
J'essayais tout de même de lui parler, puis il descendit de sa plate forme et détacha son cheval. Je m'avançais de nouveau vers lui espérant pouvoir obtenir quelques informations et qui sait peut-être même un travail. Il me répondit que les temps était rude, puis il cracha du sang et s'essuya avec sa manche. Je me sentais quelque peu mal à l'aise, il était si mal vêtu et moi à côté de lui je portais une redingote rouge en parfaite état. Il reprit son discours en me disant qu'il était possible de m'obtenir une place dans la mine. Je le remerciais infiniment et lui demanda de me tenir au courant.
Il me demanda quand même pourquoi un homme comme moi voulait travailler dans la mine, je lui expliqua que j'avais été chassé de la ville, sans lui donner trop d'informations précises. Il me regarda étonné mais me souhaita une bonne nuit, je fis de même et me retira, cherchant autours de moi un endroit potentiel ou dormir.
Ce brave homme avait raison, les temps son rude et la température était bien basse, j'allais passer une nuit inconfortable. Je repéra un endroit quelque peu abrité du vent et je m'y installa. Quelque minutes plus tard je m'endormis sur place, il fallait que je me repose, j'en aurais bien besoin les jours suivants.

13. Le 20 novembre 2013, 14:56 par THO Gaonha-Ly 2nd5

Lors d'un soir d'une première lune sans ses étoiles pour éclairer la nuit froide, on entendait des pas sur le sol humide. Le crépitement du feu, la source orange et toutes ses nuances, cette seule lumière guidait l'homme. Quelques hommes venaient se réchauffer en posant leurs mains près du feu dans cette ambiance calme. Pourtant, plus les pas s'approchait plus on entendait de sons.
Marchant vers les nouvelles constructions en bois, il portait une valise dans chaque main et était richement vêtu. Les couleurs se voyait à peine dans l'obscurité. Il avait un comportement lasse et son visage n'affichait pas un quelconque sourire.
L'homme était le seul étranger parmi ces hommes de mines tous habillé de pauvres vêtements sales. Ils semblaient tous travailler très dur et même à cette heure tardive, ils continuaient sans relâche. Les temps étaient dur en ce moment alors certains ne devait surement ne pas avoir autres solutions que de se tuer à rapporter quelques sous.
Il s'arrêta de marcher et leva sa tête pour interpella un vieil homme en activité. Il était en hauteur sur l'une des structures en bois. Le voyageur ne le distinguait pas parfaitement mais une fois descendue, il le vit. Son interlocuteur, cet homme fatigué au visage de suies, échangea quelques paroles. Il partit pour revenir un peu plus tard. Pendant ce temps là, le voyageur prit un peu de hauteur et voyait de cette vue la main d'oeuvre se donner activement dans leurs actions. Leurs visages étaient si sales, de la suie les recouvrais eux aussi. Il les regardait quelques instants en songeant et descendit quand il vit le vieillard revenir avec un cheval de trait. Et de nouveau, ils reprirent leur conversation. Au cours de leur discussion le plus âgé se mit à toussoter jusqu'à cracher du sang qu'il balaya avec sa manche de manteau tout aussi crasseux que son visage.
L'homme de mine acheva la conversation et repartit avec son cheval, laissant l'étranger sur place.

14. Le 20 novembre 2013, 15:48 par Gaudin baptiste 2de5

Il fait sombre,tard dans la nuit,j'arrivais accablé dans la nuit froide au pays minier.Un paysage obscur ou seul les torches éclairaient la mine.Je marchait dans le froid sans savoir ou aller je suivait l'amat de fumé qui recouvrait le ciel étoilé.
J'arrivais dans ce lieu remplit de vagabonds ensevelis par le charbon,vieillit par leur travail dur et épouventable ,en attente d'un maigre salaire.
Je vis un homme ,vetu d'un pantalon et d'une pauvre veste abimé par le temps.Il est seul, près du feu,le vent glacé de la plaine faisait trembler le vieille homme.

15. Le 20 novembre 2013, 15:59 par Raphaëlle

Cette année l'hiver était apparu plus tôt que l'année précédente et il était plus rude. Je marchais depuis plus d'une journée dans le froid et le silence mortuaire de la forêt, je n'avais aucune idée de l'endroit où je me situai. Je ne savais pas si je réussirais à trouver une chambre pour ce soir, si même un signe de vie se présenterais à moi d'ici là.

  Je vis au loin, dépasser des arbres, de la fumée. Tout à coup je me suis dis que j'avais peut être une chance de survivre, car quelque minutes plutôt quand je commençais à ne plus sentir mes membres et que la faim me rongeait le ventre, je pensais que j'allais mourir. Cette fumée me donnais la force de continuer à vivre au moins assez longtemps jusqu'à ce que je la trouve.
  Je sorti de la forêt, et je vis de la lumière qui éclairai une usine au loin. J'arrivai à l'entrée de cette usine et je vis un vieil homme qui se réchauffais les mains près du feu. Après l'avoir saluer et lui avoir demander si il connaissait un endroit où je pourrais dormir ce soir, il me répondis qu'il n'en savais rien et qu'il fallait que je m'adresse a quelqu'un d'autre. Alors j'allai voir cet homme qui marchai près de son cheval. Il était, je pense , dans la même tranche d'âge que le précédent. Il était vêtu à peu près de la même façon mais il était plus négliger. Je lui posai la même question.Il me répondit. Puis il toussa et un liquide noir sorti de sa bouche, on aurai dit du charbon.
16. Le 20 novembre 2013, 15:59 par Martin 2nd5

Il faisait nuit et très froid. Durant cette nuit d’hiver sans étoiles, je marchais dans l’herbe haute des champs. Je marchais depuis une heure indéterminée cherchant une quelconque source de chaleur avant que ce froid ne vienne glacer mon sang. Je m’arrêtais et d’où je me tenais je pouvais voir une épaisse fumée grise. Je m’y rapprochais lentement, et découvris que cette fumée venait d’une mine qui pouvait faire penser à une usine. Cette usine n’était éclairée que par une dizaine de petites lanternes qui étaient accrochées à des planches de bois d’une charpente noircie par la poussière du charbon et vieillie par le temps. Des chariots étaient tirés par des mineurs qui travaillent pour combattre ce froid glacial et des chevaux portaient de lourdes charges. Une immense cheminée fumait et remplissait le ciel sombre. Les mineurs ne faisaient pas attention à moi et continuaient leur travail, certains rentraient et sortaient des tunnels et des mines et d’autres se réchauffaient auprès de quelques feux allumés. Je me dirigeais vers un des ces hommes qui se réchauffaient. Je ne pus que remarquer que sa santé était gravement atteinte. Son visage était recouvert d’une épaisse couche de suie noire, il était vêtu d’un manteau et d’un pantalon marron dans un mauvais état. Nous échangeâmes quelques mots et j’en profitais pour me réchauffer les mains.
Je repartis, et faisais le tour des lieux. Je voyais tous ces mineurs qui se tuaient à la tâche, voulant gagner un peu d’argent pour continuer à vivre. Je les examinais de la tête aux pieds et ne pouvais voir aucune différence. Tous, étaient marqués par des rides profondes provoquées par la fatigue, leurs regards étaient vides, sans aucune émotion. Pas le moindre sentiment, à part la fatigue.
J’arrivais devant une plate-forme surélevée par laquelle on accédaient grâce à un escalier dans un bien mauvais état. J’y montais en m’agrippant à la barrière pour ne pas tomber. La fatigue que je ressentais n’a rien à voir avec celle des mineurs même si cela fait longtemps que je marche ne sachant pas ce que je cherche. Arrivé en haut de cette plate-forme, d'autres mineurs étaient en train de travailler, et l'un d'eux vint m’adresser la parole...

17. Le 20 novembre 2013, 16:00 par mathilde 2nde 4

C'est durant la nuit qu'un homme s' avança en direction de la mine. Il portait des habits propres, et avait l'air d'être quelqu'un d'aisé. Peut être à cause de la nuit, ou peut être à cause du froid cinglant, la mine avait une allure lugubre. Lorsqu'il s'approcha plus prés il put observer les ouvriers qui s'activaient, ils avaient l'air misérables, leurs visages étaient couverts de suie. Mais ces ouvriers avaint sûrement la plus grande des motivations pour travailler, leur survie et celle de leur famille. Car pour travailler dans ces conditions il faut sûrement que votre vie en dépende. Le visage de l'homme s' etait assombri à la vue de ce sinistre spectacle, mais il semblait déterminé lorsqu'il grimpa les marches de l'échafaud en bois pour y rejoindre l'homme qui se rechauffait les mains près du feu.
Lorsqu'il entama la conversation avec celui ci, il comprit qu'il était le chef des ouvriers. Le voir tousser acheva de le convaincre sur l'idée qu'il se faisait de l'état de santé des ouvriers... Cependant l'air grave et sur de lui, l'homme demanda au chef s' il y avait de la place pour lui dans la mine. Sa demande fut accueillie par un éclat de rire entrecoupé par une quinte de toux de de son interlocuteur qui lui demanda après, avec une pointe de dédain, comment cela se faisait qu'un homme comme lui voulut travailler dans cette maudite mine. Le regard vague, probablement perdu dans quelque douloureux souvenir, l'homme repondit juste qu'il avait besoin de travail, et que s'ils ne l'acceptaient pas ici, il irait voir dans la prochaine usine si ils avaient un emploi à lui offrir.
Le chef des ouvriers se tut, regarda de haut en bas l'étrange personnage qui était venu troubler la monotonie de ses heures de labeur à la mine , et prit la decision de donner sa chance à cet homme, aussi fou soit il de vouloir travailler ici...

18. Le 20 novembre 2013, 16:13 par Xénia Martin 2nde5

"C'était la nuit. Je pouvais voir au loin une épaisse fumée noire . Elle s'échappait de la mine éclairée par des bougies.
Il faisait froid. Je m'avançait doucement en direction des lumières, ma valise à la main.
Je commençait à ressentir l'agitation des ouvriers autour de moi. Leurs vêtements étaient sales et déchirés, ils avaient juste de quoi leur tenir chaud. Je m'approcha un peu plus et vit un de ces hommes essayant désespérément de se réchauffer les mains autour d'une torche. Je décida d'entamer une conversation avec lui. Lorsque je lui parlais, je ne pouvait pas m'empêcher de remarquer son air grave. Il avait le visage couvert de suie et il recrachait souvent du charbon. J'en déduisait qu'il travaillait à la mine depuis un certain et qu'il avait respiré suffisamment de charbon dans les mines pour que ses poumons en soient pourvus. Je commençai à lui poser des questions sur ses conditions de travail, il me parla longuement de son histoire ainsi que des malheurs de ses collègues. Je pris donc la décision de postuler comme ouvrier à la mine afin de mieux découvrir ces conditions et d''aider les autres ouvriers à les améliorer le plus possible."

19. Le 20 novembre 2013, 16:22 par Manon G 2nde5

C’était un dimanche de décembre, il faisait nuit cela faisait déjà plusieurs heures que je marchais seul dans le froid. Je ne voyais rien, tout était sombre autour de moi. Je sentais de longues tiges me caresser les jambes, j’avais l’impression qu’une personne frôlait mes jambes avec une branche et au loin, j’apercevais une ombre imposante et très sombre qui ressemblait à l’enfer. Mais cela devait surement être une forêt dense. Rien ne ressemblait à ce que je cherchais alors je continuai à marcher.
La fatigue commençait à se ressentir, j’avais les paupières lourdes, les oreilles glacées et mes lèvres figées par le froid commençaient à devenir bleu. Je ressentais l’air glacial se faufiler sous mon long manteau rouge et sous mon chapeau noir. Dans mes grandes bottines noires et cirées, mes orteils recroquevillés et gelés.
Je marchais depuis longtemps lorsque je vis au loin une lueur rouge, légèrement orangée. Cette sorte de boule de feu m’intriguait alors je continuais à marcher dans cette direction.
Au bout d’un moment, j’étais assez proche de cette lueur pour affirmer que c’était des flammes qui servaient de lampe torche. Autour de ces flemmes, de grands bâtiments en bois étaient construits et de gros nuages de fumée noire se formaient au-dessus de quelques cheminées actives. Quelques silhouettes semblaient s’agiter dans ce lieu alors je continuai à avancer dans cette direction, l’ouest.
Arrivé devant, je fus surpris par l’immensité de ce lieu et heureux d’être enfin arrivés. Cet endroit était une mine de charbon où des dizaines de travailleurs s’activaient depuis le matin très tôt. Je regardais avec de grands yeux ce qui se passait devant moi sans dire un mot, lorsque mon regard fut attiré par un homme. Cet homme était plus âgé que moi, environ la soixantaine, son visage et ses mains étaient fortement ridées et de couleur grise, il était complètement recouvert d’une pellicule noire de crasse. Son manteau et ses chaussures étaient sales, poisseux et très usés. Cet homme aux cheveux grisonnants essayait tant bien que mal, en haut d’un des bâtiments, de se réchauffer les mains autour d’une torche.
Après avoir longuement observé ce chantier, je repris mes esprits et me mis à crier le prénom « Jean ». Mon père m’avait souvent parlé d’un de ses amis et collèges qui se prénommait Jean. Et l’homme, dont je vous parlais quelques lignes auparavant, se retourna. Il descendit du bâtiment sur lequel il était pris le cheval qui était en bas de cette construction et ils avancèrent, lui et son cheval, dans ma direction.
Devant moi, l’homme me demanda pourquoi l’avais appelé et je lui répondis que j’étais venu pour retrouver mon père. Je lui demandai s’il ne connaissait pas un homme qui se nommait Victor et ce vieillard me répondit que Victor était l’un de ses meilleurs camarades mais qu’il était parti environ 10 jours auparavant. Puis, je lui demandais s’il ne savait pas ou mon père pouvait se trouver mais soudain cet homme se mit à tousser très fort et à régurgiter un liquide noir. Cela provenait sûrement du charbon qu’il respirait en travaillant à la mine. Après s’être essuyé le visage et la bouche avec sa manche de manteau, il me répondit que Victor était parti du jour au lendemain sans donner de nouvelles à personne et donc qu’il ne savait pas où il était passé, ni ce qu’il était devenu.

20. Le 20 novembre 2013, 17:10 par léo

Quelques jours auparavant je venais d’apprendre la mort de mon père. C’était un homme simple et courageux. Il est mort en exerçant sa profession, mineur.
Dans la lettre m’annonçant son décès il était question d’une explosion. Aujourd’hui je suis sur le lieu de sa mort. Ici seul le strict minimum était présent, juste de quoi éclairer afin d’extraire ce charbon.
J’aperçu un homme assez âgé près d’un baril servant de foyer. La température n’était surement pas au-dessus de zéro. L’homme tenait donc à réchauffer l’extrémité de ses mains meurtries par le travail incessant.

Je lui fis remarquer ma présence en l’appelant. Il me demanda d’un air sec ce que je venais faire ici et à cette heure. C’est vrai qu’il n’y avait pas beaucoup de visiteurs à cette période de la nuit. Je ne répondis pas à sa question mais lui dévoila plutôt mon identité. A cette déclaration l’homme garda le silence, comme si je lui rappelais la présence d’un ami cher. Et son visage se transforma, il me regardait maintenant comme si nous nous connaissions depuis toujours. Il vint près de moi, mais cette foi si avec son cheval. Ce cheval paraissait être la chose la plus cher à ses yeux. Il commença à me parler de mon père, il se prétendait être son ami le plus cher.

Après m’avoir raconté sa mort en détails nous avions les yeux rougis par ces souvenirs. Je n’avais qu’une envie, c’était de m’effondrer en me disant que je n’avais même pas pu lui dire au revoir…

21. Le 20 novembre 2013, 17:36 par Superman

Il fesait sombre, la nuit était noire et glaciale. Au loin on apercevait quelques lueures rougeoyantes qui donnaient un aspect chaotique à la scène.
Un homme, plutôt élégant portait des vêtements de qualité ainsi qu'un haut de forme. Ses escarpins étaient cirés mais malgré ça, souillés par la fange.
Il marchait, ces pas étaient lourds, il ne savait pas ou il se trouvait.
Son regard sombre était brillant à la vue de cette lueur lointaine, une sorte d’espoir s'éveilla en lui.
Il accellera le pas mais sa respiration restait d'un calme troublant.
A l'approche de l'endroit, l'homme semblait comme ignorant de l'endroit ou il ce trouvait.
Un ouvrier d'un certain age restait la à l'observer comme si notre protagoniste était une bête de foire. Cet ouvrier toussait d'un ton grave. Il crachait terriblement, et en grande quantité un espèce de liquide noirâtre et visqueux.
Ses habits étaient usés et son visage souillé par la suie et la crasse.
Son regard était eteind.
En apercevant l'homme plus que désorienté, l'ouvrier vint à sa rencontre.
Les deux hommes échangèrent quelques regards de compassion avant d'entamer la conversation :

- Bonsoir.. dit l'homme d'un ton hésitant et maladroit.
- Bonsoir, j'imagine que vous ne savez pas ou vous êtes mon vieux? lui répondit-il.
- Je ne voudrais pas vous importuner, mais il me semble que, au premier coup d’œil, nous nous trouvons sur un site minier?
- C'est exact mais, qu'est ce qu'un bon gars de la ville comme vous fait ici? lui demanda t-il, curieux.
- Je me suis comme qui dirait enfui de la ville comme vous dites, j'ai perdu tout mes biens il n'y a pas trois jours vous comprenez. Depuis je hère a travers champs à la recherche d'une nouvelle vie tel un vagabond.
22. Le 20 novembre 2013, 17:42 par Clélia L

Dans l’obscurité d’une nuit d’hiver, on devinait à peine la présence d’une forêt au bruit de la brise qui passait à travers les feuilles des arbres. Celle-ci longeait un immense champ au bout duquel seule une mine encore en activité malgré l’heure tardive était éclairée.

Un homme sortit alors de la forêt, une valise à la main. Il semblait avoir marché de longues heures avant d’arriver jusqu’ici. Lorsque qu’il perçut la mine, il s’arrêta afin de l’observer. Elle crachait d’épaisses fumées noires et faisait penser à une prison. L’inconnu repartit ensuite en direction de celle-ci. Arrivée auprès de la mine, il aborda à un vieil homme qui tentait de se réchauffer auprès du feu d’une torche. Tous deux se présentèrent. Notre inconnu s’appelait donc Etienne et le vieil homme avait pour nom Hervé. Etienne expliqua à l’homme la raison de sa venue : Quelques semaines plus tôt, la petite entreprise dans laquelle il travaillait avait dû en raison de la crise. Il avait donc traversé de nombreuses villes afin de trouver un emploi sans jamais pourtant être recruté. La mine restait donc sa dernière solution. Après avoir écouté ses explications, Hervé lui répondit que s’il cherchait à être engagé ici, il faudrait qu’il travaille dur. Etienne n’avait pas besoin d’entendre cela, il le savait déjà. De plus, il pouvait s’en apercevoir rien qu’en regardant les traits tirés du visage d’Hervé noirci par le charbon et ses yeux rouges trahissant son extrême fatigue. Malgré cela il était prêt, il travaillerait sans relâche, nuit et jour s’il le fallait. Seulement, lorsqu’Hervé se mit à cracher du charbon, celui-ci se mit à pâlir légèrement et en eut même des frissons. Etienne comprit alors que les conditions ici seraient peut-être encore pires que ce qu’il imaginait. Hervé, voyant que celui-ci paraissait inquiet tenta de le rassurer en lui disant que cela ne l’avait pas empêché de vivre malgré les quinze longues années qu’il avait passées ici. Il dit alors à Etienne que s’il souhaitait toujours travailler à la mine, il n’avait qu’à le suivre. Etienne, qui sembla hésiter, resta un moment à l’entrée de la mine avant de se décider.

23. Le 20 novembre 2013, 17:44 par lucas lévêque

il fait nuit, il fait froid mais la mine était toujours flamboyante on pue l'apercevoir de loin avec c est grande tour de boit et ces énormes torches. Un homme sortit des bois il était bien vêtue, il avait un manteau rouge, un chapeau et un petit sac de voyageur. Mais nous pouvions voire sur son visage qu'il était très fatigué, il avant sen doute traversé champs et forets pour venir ici.il s'approcha de la mine et parla au première homme venu. Ce vieil homme se réchauffait près d'un feu dans cette nuit glacée. ces habit était salle et son visage était plein de charbon, il devait être pauvre. il lui demanda comme avoir un travail a la mine et un abri près de celle-ci. pendent cette discussion. Le vieil homme toussa et un liquide noir sortit de sa bouche.

24. Le 20 novembre 2013, 17:57 par Salma 2n4

L'homme arriva à la lisière de la mine. Il avait l'allure d'un aristocrate déchu; ses vêtements quoique propre et de qualité commençaient à s'user. Il avait pour couvre-chef un chapeau melon et le froid de la nuit environnante l'avait amené à porter un long manteau rouge et une écharpe de la même teinte. Cet homme se nommait Auguste Dubois, c'était un ancien pharmacien dont l'attrait du jeu avait fini par déposséder de ses quelques richesses. Il n'avait alors d'autre choix que de vendre son petit commerce pour rembourser ses dettes et de chercher un emploi, ce qui expliquait sa venue incongrue en ce lieu. Auguste s'avança et ,à travers les volutes de fumée noire qui s’élevaient vers le ciel, contempla le paysage de désolation qui s'étendait devant lui. Malgré l'heure tardive et la nuit déjà biens avancée, les ouvriers presque aussi sombre qui le charbon qu'ils transportaient continuaient de travailler. Ils avaient la mine malade et leurs silhouettes décharnées ployaient sous l'effort nécessaire à leur dure labeur. Auguste se dirigea vers l'un de ces grands feus destiné à réchauffer l'ai tranchant, où se trouvait un vieil homme. Celui-ci tendait ses pauvres mains aux ongles noirs vers le brasero, la suie sur son visage ne cachait pas sa face blafarde. Les haillons lui servant de vêtements ne doivent guère le réchauffer songea Auguste. Il interpella l'ouvrier : " Hé l'ami, où puis-je trouver votre patron?
- Pourquoi le voulez-vous? répondit son interlocuteur d'une voix encore plus grave que celle d'un fumeur.
- Je cherche à travailler, est-il ici?
- A c'te heure-là? Pensez bien qu'non, il est dans son lit le bourge.
- A qui puis-je m'adresser alors?
- Si vous voulez j'vous fait visiter et puis vous irez lui parler demain si vous avez..."
Le vieil homme toussa et quelques gouttes de sang noircies par le charbon qu'il avait dû inhaler toute sa vie, s’échappèrent de sa bouche. Il les essuya promptement, l'air de rien, et continua sa phrase:
"Si vous avez toujours envie d'travailler dans cet enfer s'entend!
- Et bien, cela me paraît convenable, je vous en remercie.
- Alors suivez mes pas et surtout ne vous perdez pas, surtout qu'on risque pas de vous retrouver de sitôt."
L'ouvrier attrapa la bride de son cheval, et se dirigea vers l'entrée sombre des profondeurs de la mine. Auguste déglutit, respira lentement puis se décida à lui emboîter le pas.

25. Le 20 novembre 2013, 18:03 par Camille, 2nde4

Il faisait sombre. La nuit était tombée sur la mine. Une atmosphère terrifiante régnait à cette heure-ci. Le chemin boueux rendait difficile l’accès à la mine et les personnes amenées à le traverser restaient réticentes.
Les mineurs, bien que fatigués, travaillaient jusqu’à l’épuisement. Seul, l’un d’entre eux, était au repos. Le visage noirci par la poussière de charbon, il se réchauffait près d’un feu et paraissait plus fatigué que les autres.
Minuit était passé. Un homme d’une quarantaine d’années, le regard contrarié, avançait d’un pas hésitant sur le chemin boueux. Il était vêtu d’un long manteau rouge et semblait avoir peur de salir ses chaussures. L’homme observa de long en large les abords de la mine avec inquiétude. Après avoir commis une grave faute professionnelle, il avait été licencié. Au chômage depuis maintenant un mois, il était à la recherche d’un emploi, et était venu dans cette mine, avec l’espoir d’en trouver un. Arrivé à l’entrée de la mine, il aperçut le mineur près du feu et l’interpella. Avec le vacarme de la mine, ce dernier ne l’entendit pas. L’homme leva la voix.
- Bonjour ! cria-t-il.
Le mineur tourna le regard vers l’homme, sans rien répondre.
-Avez vous quelques minutes à m’accorder ? demanda le visiteur.
-Je dois retourner travailler, dit sèchement le mineur en détournant le regard.
Il ne semblait pas disposé à engager une conversation, et avait inventé un prétexte pour ne pas avoir à le faire. L’homme décida de le rejoindre en haut de l’échafaudage où il s’était installé.
- Vous travaillez depuis longtemps dans cette mine ? lança l’homme tout en montant l’escalier.
- Que faites-vous ici, je dois retourner travailler, répondit le mineur.
- Laissez moi vous parlez quelques instants.
- Si vous insistez, je vais vous...
Le mineur n’eut pas le temps de finir sa phrase. Il se mit à tousser et à cracher du sang. Le visiteur continua à questionner le mineur sur son travail. Il semblait s’intéresser sincèrement à la vie de cet homme. Autrefois, il avait travaillé comme infirmier et comprit aussitôt, sans même que le mineur ne lui dise, que celui-ci souffrait de tuberculose.
-Vous êtes malade ? dit l’inconnu.
-A quoi le voyez-vous ? répondit-il.
-Vous toussez et vous crachez du sang.
-Oui, je suis malheureusement atteint de tubercule.
-De la tuberculose, voulez-vous dire ?
-Oui, c’est cela.
Le mineur se montra plus bavard. Il dévoila de nombreuses choses à l’homme concernant sa vie et son travail à la mine. Il lui parla de sa maladie et en vint même à lui dire qu’il préférerait mourir plutôt que de souffrir en travaillant chaque jour jusqu’à l’épuisement. Touché par les propos du mineur, l’homme eut une idée.
-Ne pensez-vous pas qu’il serait préférable que vous vous reposiez ?
-Bien sûr ! s’exclama tristement le mineur, mais le directeur m’oblige à venir travailler. Je dirige en quelque sorte cette mine, sans moi beaucoup de mineurs seraient perdus.
-J’ai une idée, rétorqua l’homme. Je vais m’entretenir avec le directeur de cette mine, et je vais tenter de le convaincre de vous remplacer. Je vous hébergerai dans mon modeste logement situé non loin d’ici, et je partagerai avec vous mon salaire pour vous remercier.
La proposition de l’inconnu était difficile à croire, mais pourtant la sincérité de ses propos se voyait dans ses yeux. Le mineur resta sans voix quelques instants avant de répondre :
-Jamais, on ne m’a fait une telle proposition, vous êtes un homme extrêmement charitable. Mais, je tiens à vous prévenir que les conditions de travail sont difficiles ici. En avez-vous conscience?
-Oui, je m’en doute, répondit l’homme.
Après ces paroles, le mineur prit son cheval et descendit de l’échafaudage.

26. Le 20 novembre 2013, 18:25 par yannaël

Dans la nuit, un homme marchait sur le chemin boueux qui menai à la mine de charbon d'où s'échappait une épaisse colonne de fumée grise. L'homme en question était habillé d'un manteau rouge et avait un chapeau marron sur la tête, il avait une valise à la main, une moustache bien taillée et des cheveux châtains et des cheveux impeccablement coiffés et avait l'air fatigué après de longues minutes de marche dans un terrain où ses pieds s'enfonçaient comme dans des sables mouvants. Il s'approchait de la mine vivement éclairée par de nombreuses torches et lanternes et vit un vieil homme assis prés de l'une d'elles. Le vieillard était pauvrement vêtu : ses habits étaient sales et déchirés, son visage était plein de crasse, il avait les yeux rouges, une moustache touffue et d'un gris sale et avait une casquette noire de charbon. L'homme en rouge, Etienne Lantier, s'approcha du vieil homme et lui demanda s'il était bien arrivé dans la petite bourgade de Montsou. Le vieil homme lui répondit qu'il y était bien, le pria de bien vouloir l'excuser car il devait aller travailler et lui conseilla d'aller se réchauffer devant une des torches. Lantier acquiesça et alla rejoindre quelques mineur épuisées et frigorifiés prés de la torche située à côté du quai de déchargement des wagons. Il regarda les mineurs décharger le charbon des wagons en provenance de la mine et s'étonna de la pauvreté, de l'épuisement des mineurs et du manque d'habits chauds. Il entendit un appel , se retourna et revit le vieillard qui l'appelait en venant vers lui en boitant appuyé contre un cheval à la robe marron clair. Etienne se leva et alla rejoindre le vieux mineur.

27. Le 20 novembre 2013, 18:41 par emeline

C'était une nuit d'hiver comme les autres, il faisait froid, obscur, sombre et avec un terrible vent glacial. Au loin, on apercevait les lumières rouges et l'épaisse fumée noire de la mine. En se rapprochant on entendait le vacarme assourdissant des miniers. Il y avait une odeur de charbon qui s'en dégageait. L’ambiance était triste et morose.

Puis un homme, habillé de velours avec un haut de forme et des gants de soie, très grand mais menu, arriva à la mine. Il marchait, comme perdu au milieu de cette grande fourmilière.

Il interpella un très vieux mineur qui se réchauffait près d'un feu. Celui-ci toussait et crachait du charbon, il était gravement malade mais continuait toujours de travailler. Il avait les vêtements sales et troués. Il semblait très pauvre.
Le mineur dévisagea le noble homme et ,au bout d'un moment, finis par lui demander son nom et ce qu'il pouvait bien faire ici. Il lui répondit simplement : "Etienne Lantier, je cherche du travail. "

28. Le 20 novembre 2013, 18:52 par Mme Tostivint

Attention à signer par votre seul prénom et éventuellement votre classe.
Je vous indique un lien qui peut vous être utile pour éviter les fautes de conjugaison sur les temps du récit: http://conjugueur.reverso.net/conju...

29. Le 20 novembre 2013, 19:12 par Thomas Launay 2nd5

Lors d'une nuit d'hiver , je vis le lieu du décès de mon père ,victime du tristement célèbre " coup de grisou " .
Le froid était en harmonie avec la misère que dégageait cet enfer. La mine : symbole du monde ouvrier .
Le froid , la saleté et la fumée de cheminée remplissaient mes poumons , me laissant ce gout fade et amer de charbon , qui me brulait la gorge . Le camp minier se voyait de loin ; il éclairait la nuit noire qui paraissait être sans étoiles . Une épaisse fumée , s'élevait de la cheminée . Les hommes travaillaient durs et crachaient leurs poumons . Ces hommes étaient comme réduit à l'esclavage tellement les conditions étaient difficiles .
J'étais épuisé par mon long et éprouvant voyage pourtant j'avais l'air en bien meilleur état que les ouvriers de la mine . J'ai demandé à un ouvrier s'il connaissait mon père .Bien sûr, son accident ,bien qu'il soit habituel dans le monde minier , a marqué les esprits . L'homme , fatigué , sal , assez âgé, semblait avoir travaillé toute sa vie ici . Il me raconta ce qu'il savait en se réchauffant les mains près d'un feu . Puis il s'arrêta et toussa une sorte de sang mélangé a du charbon , qu'il cracha par terre comme si ce fut une habitude pour lui . Enfin l'homme me laissa et partit avec son cheval , pour travailler .

30. Le 20 novembre 2013, 19:13 par Carla B

Il faisait nuit noire, pas une étoile n'éclairait le ciel. Il n'y avait pas un bruit, hormis celui des rafales de vent glacées. Un homme, seul, bien habillé, tout de rouge vêtu marchait sur un chemin qui surplombait les champs. Il marchait les mains dans les poches de façon à avoir le moins froid possible, il était fatigué. En effet, cet homme venait de la ville et avait marché une bonne partie de la nuit.
Quand enfin, il aperçut la fumée épaisse et les flammes d'une mine encore en activitée trahissant le noir profond. Il s'en approcha. En arrivant, l'endroit grouillait de pauvres gens mal vêtus travaillant de nuit et dans le froid glacial. L'homme vêtu de rouge approcha un ouvrier qui se réchauffait les mains au-dessus d'un feu.
C'était un mineur, son visage était très marqué, il avait sûrement vécu de nombreuses épreuves et pas toujours mangé à sa faim. Il était pauvrement habillé, son visage et ses vêtements étaient couvert de charbon. Les deux hommes entamèrent une discussion qui fut arrêter lorsque le vieil homme commença à tousser et à cracher un liquide noir. Il devait être malade à cause de toutes ces années passées à respirer ces particules de charbons.

31. Le 20 novembre 2013, 20:15 par baptiste berthou 2°5

alors que j'allais vers l'usine fumante laissant échapper la fumée vers le ciel noir. j’interrompis un monsieur qui se réchauffer les mains je lui demanda aussitôt pourquoi s’était-t-il arrêté .il trouva l’excuse de me dire qu'il faisait trop froid et qu'il n'arriver pas a respirer correctement.en ne croyant pas en premier lieu, il commença a avoir une crise de toux. il toussa tellement fort qu'on aurait dit qu'il s’arrachait les poumons du moins le reste des poumons qu'il avait, on sentait que son insuffisance respiratoire l’affaiblissait beaucoup.Il cracha un liquide aussi noir que le ciel de cette nuit.
Cet homme qui surpassait ses efforts pour me parler c’était mon père.
Mon pére dont je m'inquiète pour sa santé travail depuis 14 ans sans relâche avec comme but de nous faire plaisir, je dit nous car avec ma mère à la maison et moi a l’école mon père travaillait beaucoup. Ma mère n'etant plus de ce monde et moi ayant trouvé ma voix, mon père ce laisse mourir à petit feu comme une piere qui coule dans l'eau sa seule attente était de s'avoir quand cette pierre aller toucher le fond.
Mon rôle dans tout cela est d’essayer qu'il ce ressaisissent, qu'il arrête de donner sa vie à la mort et qu'il viennent chez moi mais il refuse.
Et chaque soir j'essayer, je tente une nouvelle fois de le convaincre mais sans résultat, chaque soir je viens et j'ai l'hantise qu'un de ces collègue viennent me voir et de me dire qu'il s'est éteint.

32. Le 20 novembre 2013, 20:28 par nicolas d

Voilà déjà trois jours que je marchais à la recherche de cette mine dont on m’avait parlé. J’avais déjà beaucoup souffert pour arriver jusque là mais cette nuit là était bien plus glaciale, bien plus sombre, bien plus mortelle que les précédentes. Alors que je commençais à perdre espoir, j’aperçut un nuage de fumée s’élever dans le ciel. Je compris que j’était arriver à mon but.

    Alors que je m’approchais, un mineur m’interpella :

- Ohé qu’es-ce que vous faites là petit ? Ce n’est pas un endroit pour les gens comme vous ici !
- Je m’appelle Etienne Lantier et je ne suis pas celui que vous croyez ; je suis là pour chercher du travail.
- Du travail ? Justement nous manquons cruellement de mineurs et encore plus de mineurs jeunes comme vous. Mais pour cela adressez vous à Gérard, c’est lui qui s’occupe des gens comme vous. C’est l’homme avec le cheval.

    J’allai donc voir Gérard pour savoir ce qu’il en était de ma demande. Il m’accueillit autour  d’un feu. En effet il devait faire moins de zéro degré et les mineurs n’étaient pas bien couverts.

- Vous savez mon cher monsieur, les conditions de vie sont très rudes ici et vous risquez d’y laisser votre vie chaque …
Il dût s’interrompre car il crachait du sang. Après s’être remis, il reprit :
- Vous risquez d’y laisser votre vie chaque jour et cela pour une poignée de francs seulement.
Ces parole me refroidirent quelque peu mais je n’avais pas fait tout ce chemin pour rien, je répondit donc :

   - Je suis prêt à travailler dur pour gagner peu.
33. Le 20 novembre 2013, 21:19 par Provost Kilian

Voilà déjà 3 mois que je cherche du travail, il ne me reste que mon sac et mon chapeau . Et par une dure nuit d'hiver, pensant que ma vie était un enfer mais ça, c'était avant que je vais ces pauvres hommes travailler comme des damnés pour un salaire de misère et de me dire que j'allais devenir de même dans quelques jours me glaça le sang .
A peine arrivé je vit un homme de forte corpulence et extrêmement sale . Je lui demanda si il avait du travail pour moi, il me répondit après qu'un liquide noir soit sorti de sa bouche, que je ferai mieux de partir mais que si c'était ma dernière solution il m'indiqua le bureau du patron .

34. Le 20 novembre 2013, 21:35 par Adrien G.

C'était une nuit d'hiver glacial. Il faisait sombre et l'on distinguait à peine les mineurs qui étaient recouverts d'une couche de charbon et ne laissait qu'entrevoir leurs yeux fatigués. La mine était entourée de grands bâtiments d'où laissait s'échapper par leur cheminer de grands nuages de fumés. Nul homme n'aurait voulu aller dans cet enfer par sa seule volonté. Mais il y en avait un qui, de son pleins grés s'approchait d'un pas confiance vers la mine. Et cet homme était Henry, médecin réputé de la capitale. Il avait été informé des conditions de travaillent des mineurs et de l'insalubrité de cet endroit. Cependant il s'obstinait à croire que les récits qui lui étaient contés ne pouvaient pas être vrai et il ne pouvait accepter qu'un endroit où le maitre mot était "reste en vie" pouvait exister. Alors d'un pas déterminé il a entrepris le voyage jusqu'à cette mine de tous les malheurs. Henry était vêtu d'un long manteau grenat et d'un chapeau haut de forme qui lui donnait un air bourgeois.

  Henry arriva à la fin de ce chemin boueux et s'approchait d'une sorte de maison sur pilotis. Il vit d'abord un vieil homme qui se réchauffait les mains autour d'un grand feu, cet homme semblait exténué et pouvait tomber à tout moment. Henry lui fit un signe et lui demanda: -" Où puis-je trouver le responsable de ces lieux ?
  - Nul ne l'a jamais vue et je ne veux pas avoir de problème à cause de vous ! Allez-vous-en !" s'exclama le vieillard en s'en allant dans la direction opposée d'Henry.
  Le médecin, déterminé suivit le vieil homme. Il monta les escaliers qui menait a cette maison sur pilotis et l'interpella une deuxième fois. 
   -" Vous n'avez nul craintes à avoir de moi. Vous semblez malade !
   -  Oh vous savez il n'y a pas que moi qui suis malade. Tous ici sont malades, certains frôlent même la mort, répondit calmement le vieillard.
   - Je suis médecin je peux tous vous aider aider mais il faut que vous me disiez où je puis trouver le maître de ces lieux! s'exclama Henry.
   - Puisque vous insistez, Monsieur Duchaumon se trouve dans ce bâtiment à côté de cette grande tour en bois.
   Lorsque le vieillard eut fini de parler il cracha il liquide noire qui semblait être du sang mélanger à du charbon. Une personne normale aurait tourné de l'oeil, cependant Henry resta humble et ne pouvait que constater les dégâts de cet endroit de malheurs. 
    D'un pas grave, Henry se dirigea vers le bâtiment qui refermait l'homme qui était à l'origine de tous ce cauchemar...
35. Le 20 novembre 2013, 21:50 par Clémentine LOUP 2nd5

Par une nuit sombre et froide, on voyait au loin se dresser des constructions de bois éclairées par de nombreuses torches qui scintillaient telles des étoiles dans la pénombre. Un homme, noblement vêtu, qui marchait le long d'un chemin boueux, s'aventura dans ce qui s'apparentait à une cité minière. Beaucoup d'hommes s'agitaient dans cet endroit et tous avaient l'air pauvres et portaient des vêtements noircis de charbon et usés. Le riche étranger interpella alors un mineur qui se réchauffait, tant bien que mal, les mains au dessus d'une torche. Ce travailleur avait le visage marqué par la vie. Une vie qu'il entretenait grâce à ça seule richesse : son travail pénible, douloureux et misérablement payé. On sentit alors le regard méfiant qu'il posa sur l'étranger. Cette méfiance était probablement due à la noblesse que dégageait l'étranger dans son costume rouge éclatant. La cité minière était de toutes parts traversée par une épaisse fumée et partout, des hommes manipulaient toute sorte d'objets avec une telle habileté que l'on devinait qu'ils avaient passés toute leur vie dans cet endroit lugubre et froid. L'étranger rejoignit le mineur qu'il avait interpellé e empruntant une échelle de bois qui semblait être là depuis toujours, tellement le bois était noircit et vieux, mais qui supportait encore parfaitement le poids des hommes qui la sollicitaient chaque jour. Le vieux mineur s'approcha alors; il avait un cheval qui paraissait être sain et bien entretenu et il partageait une relation qui semblait être fusionnelle avec son animal qu'il caressait avec compassion à de nombreuses reprises, comme si ce cheval était la seule chose qu'il possédait. Les deux hommes discutaient autour de la chaleur de la torche qui perçait cette nuit glaciale, mais la voix du mineur semblait rauque et ses paroles essoufflées, si bien qu'au fil de la discussion, le vieil homme commença à laisser apparaître une toux grasse et petit à petit, il laissa s'échapper de sa bouche, un épais liquide noir probablement du aux inhalations de charbon dans les profondeurs de la mine.

36. Le 20 novembre 2013, 22:28 par Âne à ailes

Il fait nuit. Les mines de charbons se vidaient de leur travailleurs de jours. Le vent n'etait pas là, mais la fraîcheur se faisait vivement ressentir.
Un vieu charboneur se rechauffait avec un feu, sentent ses mains absorber la chaleur, il souriait de ce bonheur qui pourrait paraitre simple, mais qui pour un homme avec un logis sans cheminée, etait un bonheur complet.
Dans les chemins boueux , un homme de dinastie, avec son baluchon sur l'epaule, semblait chercher quelqu'un. Son regarde s'arreta sur le vieil homme. Il avanca vers lui avec son air snob, le regarda. Sa mine fatiguée et son teint noircit de charbon, laissait deviner son etat de santé.
Il le questiona:
"Je chercher le sous chef de l'allé de charbon numero 11.
- C'est moi même m'sieur."
Il cracha le sang qui envahissait ses poumons, passa sa main sur la bouche et continua
"Oui les cheveaux sont tous remontés nourrit et laver! Tout a été verifié, mon allée est vider de tous travailleurs.
-Très bien."
L'homme au baluchon lui tourna les talons, et partie avec empressement. La journée etait finie, tout etait vérifié, et le vieil homme partait a sa cabane. Les jours passaient, tous monotones, tous ennuyeux.

37. Le 20 novembre 2013, 23:05 par Theo D 2nde 5

Il était bientôt 22 heures lorsque j'arrivai à la mine. C'était un endroit effroyable, l'air était noir et on ne pouvait respirer. Je m'avançai et aperçus un vieux mineur. Du charbon couvrait son visage et ses habits sales et endommagés laissaient entrevoir son dur labeur.

       Je lui demandai alors si son patron recrutait encore des mineurs car j'avais absolument besoin de me trouver un travail. Ca faisait maintenant deux semaines que je n'avais pas mangé, mes jambes frêles ne me tenaient presque plus. Je tenais mon salut grâce à ma détermination et à l'aide du fils du boulanger qui me donnait ses pains trop vieux et invendus. Je me nourrissais uniquement de pain râssi et quelques fois je pus me nourrir de baies laissées au dépourvu par les oiseaux. Mon unique boisson était l'eau de pluie.
      Le mineur m'expliqua alors à quel point les conditions de travail était rude dans les mines . Il travaillait 17 heures par jour au milieu de la boue dans des galleries prêtes à s'effondrer, il inhalait de la cendre et n'était payé presque rien. Mais, n'ayant pas d'autre choix, je dûs me résigner à travailler dans la mine.
38. Le 20 novembre 2013, 23:31 par Valentin 2nd-5

En pleine d'hiver glaciale , un homme noblement vêtu se rapprocha d'une mine après avoir longuement marché dans des chemins boueux . Il avait l'air perdu entre tous ces gens et tous ce bruit .
Cet endroit était sale , toute était noir , de la mine, au vêtement, jusqu'à la peau des ouvriers avec comme seul éclairage la lune et le modeste feu de charbon un peu partout dans la mine.
L'homme s'adressa au premier homme qu'il croisa " Avez-vous vu mon père ? " Demanda t-il.
L'ouvrier en question répondit en se réchauffant près d'un feu " monte et attend moi la ." Ce dernier partit avec un cheval au bout de la mine marchant près d'un rail servant à transporter le charbon d'un bout à un autre de la mine . L'homme au vêtement bourgeois observa les ouvriers en éprouvant de la pitié et de la peine. L'ouvrier revint toujours avec ce même cheval , s'assis et dit :
"- Tu cherches ton père c'est sa ?
- Oui , je suis le fils de M.Lantier , Étienne .
- Désoler mais ton père est mort il y a quelque jours , répondit l'ouvrier. C'est hiver est vraiment difficile , ton père est tombé malade ... Ça ne pardonne pas en cette saison ."
Étienne ne dit plus un mot , il lâcha son sac , il était pétrifier .
"- Pourquoi est tu venu si tard ? Demanda l'ouvrier.
- Je ... Je ne sais pas ."
L'ouvrier cracha une sorte d'huile noir sûrement a cause du charbon .
"- Se travail n'était pas fais pour ton père ni pour toi . Alors rentre chez toi et réussi ta vie , c'est ce que ton père aurait voulu. Lui dit l'ouvrier. "

39. Le 21 novembre 2013, 23:19 par Tiphaine 2nde5

Il faisait sombre et froid par cette interminable nuit d'hiver, cela faisait maintenant deux longues heures que je marchais à travers champs sans savoir si je me dirigeais dans la bonne direction. J'aperçus d'abord au loin d'épaisses fumées montant jusqu'au ciel en créant une sorte d'amas autour de ce qui me parût être un site minier par ses structures faîtes de bois et de faibles éclairages de braises scintillants.
Ce fût pour moi une lumière qui éclaira autant ma silhouette que mon cœur, c'était le signe de la présence d'autres personnes. Mais le décor, vu de plus près, prenait une allure d'usine venant de l'enfer, habitée par de pauvres gens forcés de travailler par ce froid insurmontable, n'ayant que la chaleur étouffante de quelques sources de charbon pour éviter que leurs muscles de se paralysent. Tous ces ouvriers, atteignant un certain âge, portaient les marques du temps et de l'effort sur leur visage, une seule expression en ressortait : la souffrance. Ils créaient un cycle de travail, chacun à sa tâche, aidé ou non d'un cheval en fonction de la dureté de leur labeur...même ces quelques chevaux semblaient être en souffrance.
Je fus prit d'un sentiment de culpabilité, me sentant égoïste d'avoir pu me plaindre auprès de moi-même durant mon voyage qui ne dura qu'un temps, sans penser un seul instant à ces gens condamnés à souffrir pour une vie entière. Je débarquais en ce lieu où la pauvreté régnait, vêtu de mon long paletot rouge, de mon chapeau haut-de-forme et de ma besace et mes chaussures en cuir ciré qui m'avaient sans doute coûté ce que recevait un de ces ouvriers par année et j'osais demander pitié...quelle honte.
Je décidai de m'approcher d'un des abris de bois et j'interpellai un de ces pauvres hommes qui cherchait un peu de chaleur auprès d'un point de feu. Ses yeux m'interloquèrent mais ce n'était pas la même attirance que lorsque je plongeais mon regard dans celui d'une belle femme, ce regard était vide. Etaient-ils bleus ou marrons ? Je ne puis le distinguer; seul le fait qu'ils avaient été noircis par sa pauvre existence et l'absence de cette petite étoile qui illumine normalement le visage dune personne me sautèrent aux yeux.
Je n'oubliais pas la raison de ma venue, trouver un emploi dans ce milieu hostile où je pourrais développer mes compétences. Je demandai alors au vieil homme s'il était possible de trouver place parmi les travailleurs de cette mine. Non pas sur un temps très accueillant, il me demanda ce qu'un homme comme moi venait faire ici chercher un emploi dont aucun autre ne voulait... Je lui répondis que peu importe la tâche à laquelle je serais affecté, cela me conviendrait. Que je voulais simplement fournir l'effort nécessaire pour obtenir mon salaire quelque soit sa valeur et qu'un homme en bonne santé de plus à leur coté ne serait que bénéfique.
Il me considéra longuement avant de lâcher sur un ton similaire au précédent quelques paroles sur la dureté du métier en insérant quelques anecdotes qui avaient pu se passer dans ce chantier...quelle horreur cela doit être que de mourir sous l'écroulement d'une carrière...mais je ne déshonorerais pas mes principes. Ses paroles de mise en garde furent coupées par la quinte de toux qui lui prit la gorge, il me laissa là à regarder à quoi ressemblerait ma vie à présent en quittant le plancher sur un crachat d'une substance épaisse et rougeâtre qui me glaça le sang.

40. Le 01 décembre 2013, 10:38 par Clémentine LOUP 2nd5

Quelle est la place du personnage? Comment est-il présenté?

Tout d'abord, du point de vue de la description physique et morale du personnage, Etienne Lantier nous est présenté comme un joli jeune homme relativement robuste : "il devait avoir vingt et un ans, très brun, joli homme, l'air fort malgré ses membres menus." page 30.
Néanmoins, le côté noble, riche ou aristocratique que nous avions perçu dans le film par rapport au costume qu'il portait, est de mon point de vue quasi inexistant dans le livre car la description de la façon dont il est vêtu est courte :"sous le coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours" page 28 ; et qu'il n'y a eut aucun signe de noblesse du personnage décrit dans le texte jusqu'à présent.
Le pronom "il" est employé, ce qui influe nettement sur la place que va occuper le personnage tout au long de l'histoire. En effet, ce pronom fixe une certaine distance entre le lecteur et le personnage du fait que l'on n'est pas plongé directement dans les pensées de celui-ci, comme il serait le cas avec "je", mais que l'on lit une description de ses pensées, des ses actions...etc
Cette distance permet au lecteur de prendre du recul par rapport à ce personnage et à donc l'analyser objectivement, ce qui fait de lui un objet d'étude pour le lecteur.
De plus, au tout début du texte, le personnage est appelé "l'homme", et est donc considéré comme étranger, ce qui renforce cette idée de distance.
Or, dans le film, j'avais eu le sentiment que le personnage était quelque peu hautain vis à vis des ouvriers, et ce sentiment ne m'est pas apparu à la lecture du livre dans lequel il apparaît plutôt comme humble et discret. Ceci me permet d'ajouter que malgré l'emploi du pronom "il", je ne ressent pas la supériorité du personnage par rapport aux ouvriers. Mon idée se justifie par le fait qu'il est à la recherche d'un travail, ce qui le met en position instable et difficile, comme le sont les ouvriers, bien que cela soit pour des raisons totalement différentes.

41. Le 01 décembre 2013, 11:42 par Marilyn L. 2nde5

Dans l’œuvre de Zola, Germinal, datant de 1885, Zola choisit de prendre la troisième personne du singulier pour parler de son récit. Ainsi, pour le lecteur, la place du personnage est peu présente comparé à la description de l’atmosphère, du décor, qui semble avoir une place supérieur à celui du personnage, selon Zola. Le personnage principal de son œuvre nous est présenté, en issue d’un dialogue. « Etienne Lantier, je suis machineur ». Le lecteur est donc mis « en attente », ou alors, il est intrigué, du fait du manque d’information sur le personnage principal, pour qu’il puisse se donner une image dans sa tête afin de mieux s’imaginer la scène.

42. Le 01 décembre 2013, 14:07 par Martin 2nd5

Le personnage est présenté au fur et à mesure du texte en alternance avec la description du contexte. Il est présenté à la 3eme personne pour que l'on puisse se l'imaginer mais il ne donne pas l'impression d'être important.
Il est décrit que très brièvement, et la place de la description du paysage et de la mine semble plus importante que le personnage. Malgré cela il se démarque des autres personnages du fait de son apparence qui est différente des autres.
En tant que lecteur on pourrait croire que le personnage est perdu, ne sachant pas où aller, alors qu'il cherche quelque chose de précis dans le but de trouver sa place dans la société, et plus particulièrement dans le monde du travail.

43. Le 01 décembre 2013, 17:44 par Xénia Martin 2nde5

Le personnage n'a pas vraiment de place à part entière. Ce chapitre est plutôt consacré à la descriptions des lieux tel que la route et la mine. Cette description permet au lecteur de se fondre dans l'environnement du personnage imaginé par l'auteur. En choisissant la troisième personne pour la narration de son livre, E. Zola donne une impression de supériorité au personnage par rapport aux ouvriers.
L'auteur a préféré commencer par décrire les sensations et les sentiment du personnage, après avoir décrit le paysage. Il est présenté comme un pauvre machineur au chômage et cherchant du travail. Le lecteur ne sait absolument rien sur lui ce qui le rend mystérieux.

44. Le 01 décembre 2013, 17:46 par Ophélia 2nde5

Dans ce passage du romand Germinal, Etienne est décrit comme un jeune homme d’environ 21 ans, « joli homme, l’air fort malgré ses membres menus ». Cependant cela faisait 8 jours qu’il s’était fait « chasser » de son atelier du chemin de fer après avoir giflé son chef. Ainsi, est-il très vite devenu un pauvre vagabond errant à la recherche d’un travail et luttant contre le froid glacial. Malgré toutes les descriptions d’Etienne son identité n’est dévoilé qu’à la 2eme page lors d’un dialogue avec un minier, ce qui créer une sorte de suspense chez le lecteur.



De plus, Etienne semble occuper une place importante dans ce récit. En effet le lecteur découvre en même temps que lui l’univers de la mine. Il est transporté dans l’histoire à travers ce personnage.
Cet extrait est construit par rapport au point de vu d’Etienne, par conséquent, le lecteur peut se demander pourquoi Emile Zola n’a pas choisi de raconter son histoire à la première personne du singulier.

45. Le 01 décembre 2013, 18:13 par Adrien G.

Dans ce texte, le lecteur semble comprendre que le personnage est inférieur aux ouvriers. En effet, il n'est pas en position de force face aux ouvriers puisque c'est lui qui cherche du travail. Cela accentue le caractère pathétique du personnage. Le lecteur peut aussi penser l'inverse dès le début du récit du fait de sa tenue vestimentaire. L'idée exprimée est peut être la vision d'un homme pauvre dans un corps de riche. L'auteur cherche peut-être à faire de ce personnage un symbole de l'inanité des réalités matériels et des préoccupations mondaine.

46. Le 01 décembre 2013, 18:18 par Clélia 2nde 5

Dans l’histoire, la place du personnage ne semble pas importante à côté de la description du paysage et surtout de la mine. Le personnage est d’ailleurs présenté avec le pronom « il » durant plusieurs pages. On ne peut donc pas connaître l’identité de celui-ci avant son arrivée à la mine. C’est seulement au moment où il aborde un ouvrier, page 30, que l’on apprend comment il se nomme. Ce manque de détail est peut-être aussi dû à l’obscurité présente au début du livre alors qu’au moment où il est présenté et décrit, il est éclairé par les torches de la mine.

47. Le 01 décembre 2013, 19:54 par THO Gaonha-Ly 2nd5

Dans Germinal, l'homme présenter peut être qualifié d'homme seul et étranger autour de tous les ouvriers de la mine. Il n'a pas réellement sa place en ce lieu et l'on sent qu'il est très distant, moins proche du lecteur.

48. Le 01 décembre 2013, 20:19 par Mme Tostivint

Des commentaires très intéressants: vous prenez vraiment la place du lecteur en reconstituant les attentes de celui-ci ou ses interrogations.
J'attire votre attention sur les commentaires 46: "C’est seulement au moment où il aborde un ouvrier, page 30, que l’on apprend comment il se nomme. Ce manque de détail est peut-être aussi dû à l’obscurité présente au début du livre alors qu’au moment où il est présenté et décrit, il est éclairé par les torches de la mine."
Commentaire 42: "En tant que lecteur on pourrait croire que le personnage est perdu, ne sachant pas où aller, alors qu'il cherche quelque chose de précis dans le but de trouver sa place dans la société, et plus particulièrement dans le monde du travail."
Voir aussi le commentaire 41.
Attention à la place du personnage par rapport aux autres personnages: inférieur? supérieur? que peut-on penser de l'utilisation du pronom "il" par rapport au lecteur?
Attention aussi à bien se concentrer sur le texte de Zola et non plus sur le film de Berri: la question du costume soulevée par le commentaire 45 n'est pas traitée de la même façon dans les deux œuvres....

49. Le 01 décembre 2013, 20:48 par Mélaine D 2nde5

Pour moi, le personnage est un homme de classe sociale plutôt pauvre, il engendre de la pitié et de la compassion de la part du lecteur car il nous est décrit comme "un pauvre homme cherchant du travail mais en vain". Le pronom "il" que V Hugo utilise, nous montre la supériorité du personnage par rapport aux autres ouvriers et aux autres homme de ce livre. Cet homme est tout d'abord décrit par V Hugo comme une personne de classe un petit peu "élevée", pour ensuite nous apprendre que c'est un ouvrier au même titre que tous les autres hommes.

50. Le 01 décembre 2013, 21:48 par Manon G 2nde 5

Dans le livre germinal, Zola présente Étienne comme un pauvre homme vagabond, sans ressources qui cherche du travail, une place de machineur et un logement. Étienne est aussi important que les autres ouvriers ils sont tous assez pauvre et ils travaillent tous dans une mine .
Zola utilise le pronom "il" pour raconter son histoire et parler d'Étienne. Cela permet d'offrir plus de détails sur l'apparence de ce personnage et sur la description de la mine, au lecteur. En utilisant le pronom "il", Zola fait le choix d'accentuer l'atmosphère sombre et sinistre de la mine.

51. Le 01 décembre 2013, 21:55 par nicolas d

Dans le livre, le personnage est présenté comme étant le personnage principal. En effet, on connaît les faits qui ont précédé son arrivée à la mine. On détermine que le personnage est pauvre : il perdu son travail et il traverse le pays depuis déjà plusieurs semaines à la recherche d’un nouveau travail. On suppose qu’il était machineur dans le passé car il se propose en tant que tel à la personne qui l’a accueilli. Il semble prêt à tout pour intégrer cette à mine à tel point que cela paraît étrange.

52. Le 01 décembre 2013, 23:26 par Christine 2nde5

Dans le livre intitulé "Germinal" écrit par Zola, l'extrait que nous étudions est plutôt réservé à la description des lieux, des personnages.
L'auteur utilise la troisième personne du singulier pour le personnage principal, Etienne Lantier, ce qui nous éloigne de ce qu'il pense, de ce qu'il cherche et pourquoi il est présent dans cette scene.
Au début, on peut penser qu'Etienne est supérieur contrairement aux autres, les mineurs: bel homme, bien habillé, vêtements de velours, bien coiffé, chapeau...
Mais on a tout de même l'impression qu'il est inférieur car, eux, les mineurs, ont travaillé dur toute leur vie, ont souffert le martyre, sont tombés gravement tombés malade, pour quelques sous tandis que lui n'avait rien à faire ici..
Selon moi, la place du personnage est assez importante pour faire des comparaisons avec les mineurs.

53. Le 02 décembre 2013, 09:01 par R.P

Ce personnage est décrit, par Zola, d'un point de vue externe. Il fait d'Etienne un homme pas totalement pauvre, comme les mineurs, mais qui va surement le devenir s'il ne trouve pas un travail d'en peu de temps. Dans cette histoire Etienne Lantier à l'air d'être désespérer, jusqu'au point d'aller travailler dans une mine.

54. Le 02 décembre 2013, 10:22 par emeline

Dans le livre Germinal, Emile ZOLA décrit son personnage d'Etienne Lantier d'un point de vue externe. En effet il utilise le pronom "il" pour prendre une certaine distance et mieux décrire le personnage pour que le lecteur puisse se l'imaginer. Le personnage est présenté comme un machineur qui cherche du travail. Il rejoint la communauté des ouvriers. Il est placé dans une atmosphère très sombre et très froide. En fait le lecteur voit un homme plutôt solitaire.

55. Le 02 décembre 2013, 10:22 par Théo D. 2nde 5

Dans le livre "Germinal" écrit par Zola, le personnage est présenté comme le personnage principal de l'histoire car on connait son passé. Il a été viré de son travail pour cause d'un excès comportemental envers son patron. Ce dernier est désormais un vagabond à la recherche d'un emploi en tant que machineur. Zola utilise le pronom"il" dans le but de pouvoir nous donner plus de détails sur l'apparence de Etienne, le personnage principal, et de la mine dans laquelle on le sent seul et étrangé.

56. Le 02 décembre 2013, 10:27 par Carla B

Dans Germinal de Zola, le personnage d'Etienne Lantier est le personnage principal, on connait l'objet de sa venue, on sait qu'il cherche du travail. Pourtant le lecteur ne le perçoit pas comme tel puisque l'on parle autant de lui que de la mine ou des descriptions des alentours et des autres personnages. De plus le pronom "il" est employé ce qui installe une distance entre le personnage et le lecteur. Ce pronom montre aussi que le héros est supérieur aux ouvriers.